Accueillir 1 étudiant sur 5 en formation tout au long de la vie (FTLV) dans les établissements publics d’enseignement supérieur d’ici 2025
France
Dernier résultat connu
Environ 12,5 % des effectifs des formations universitaires sont en FTLV
0%
5%
10%
15%
20%
25%
2025 Aujourd'hui
20%
12,5%
Étudiants en FTLV Total des étudiants
Étudiants en FTLV Total des étudiants Part des effectifs universitaires en FTLV
Source : voir note de bas de page99
99
Rappel des objectifs publics existants :
PAP 2015, formulation de l’objectif n° 1 de la MIRES : « Répondre aux besoins de qualification supérieure par la formation tout au long de la vie ».
EF2020 : taux moyen de participation à une action d’apprentissage tout au long de la vie au cours des quatre semaines précédant l’enquête, en pourcentage de la population en âge de travailler.
Cible UE : 15 %. Cible France : 15 %.
99 Calcul. Au numérateur : 369 000 stagiaires en formation continue en 2012 ; par construction, un stagiaire est compté pour 0,5 étudiant à temps plein (source : note DEPP n° 30, sept. 2014, « La formation continue universitaire en 2012 »).
Au dénominateur : sur le même périmètre, 1 410 355 étudiants en 20112012 (champ : Ensemble des étudiants inscrits à une formation donnant lieu à la délivrance d’un diplôme national ou d’université au terme d’une formation d’une durée d’au moins un an, ainsi que les préparations aux concours de la fonction publique. Inscriptions principales seulement.
Toutes les formes d’enseignement sont prises en compte (enseignement à distance, formation continue, formation
Europe (2013) Monde (2012)
Education and Training Monitor 214, table 3.6.1 En France, en 2012, 2,8 % des 25-64 ans ont participé à une action de formation formelle . Total des 3 pour la France : 35,7 % (déf. infra) Regards sur l’éducation 2014, graphique tableau C6.6
0 10 20 30 40 50 60 70 80
Seul. formelle Formelle + non formelle Seul. non formelle Participation des 16-65 ans à l’éducation formelle
ou non formelle (% 12 derniers mois) 31,4 (% des 25-64 ans, 4 dernières semaines)
La France présente des marges de progression réelles en matière de FTLV, constat qu’elle partage avec beaucoup de ses voisins européens. Deux directions principales sont à explorer : la progression de la part des diplômes et autres certifications (dont ECTS) délivrés après la formation initiale ; la reconnaissance des apprentissages non formels et informels, notamment par la VAE.
Atteindre une proportion de 10 % du marché de la formation professionnelle continue dans les établissements d’enseignement supérieur publics ou reconnus par l’État d’ici 2025
France Marché de la formation professionnelle :
part de l’enseignement supérieur public
Sources : note d’information DEPP n° 30, sept. 2014 ; rapport IGAENR, « L’implication des universités dans la FTLV », juil. 2014.
RAPPEL. Loi n° 71-575 du 16 juillet 1971, modifiée, portant organisation de la formation professionnelle continue dans le cadre de l’éducation
permanente, article 1 : « La formation professionnelle permanente (…) comporte une formation initiale et des formations ultérieures destinées aux adultes et aux jeunes déjà engagés dans la vie active ou qui s’y engagent. / Ces formations ultérieures constituent la formation professionnelle continue. »
Rappel des objectifs publics existants :
PAP 2015, formulation de l’objectif n° 1 de la MIRES : « Répondre aux besoins de qualification supé-rieure par la formation tout au long de la vie », sans objectif chiffré s’agissant du volume d’affaires de la formation professionnelle continue.
Europe Monde
La distinction formation initiale/formation continue se prête mal aux comparaisons internationales, où le concept de formation tout au long de la vie a droit de cité. Cf. cidessus fiche technique à ce sujet.
Atteindre 20 000 Validations des Acquis de l’Expérience (VAE) par an, hors BTS, pour l’enseignement supérieur d’ici 2025
France
Dernier résultat connu
Environ 9 500 validations des acquis de l’expérience, hors BTS, aux niveaux I, II et III en 2012 (validations totales ou partielles)
Périmètre : Tous ministères certificateurs, sauf ceux chargés de l’agriculture, de la défense et des affaires maritimes, soit prise en compte de 98,4 % des candidats 2012. Sources : voir note de bas de page100
0
VAE complètes ou partielles, niveaux I, II et III,
hors BTS, 2012 2010 2011 2012 Évolution
2010-2012
Ensemble des ministères certficateurs pour lesquels des données sont disponibles.
Sources : note DARES & RERS 8.29 (précisions en bas de page).
100
Rappel des objectifs publics existants :
PAP 2015 : 4 500 VAE à l’horizon 2017 (périmètre qui n’inclut pas les diplômes technologiques ou professionnels de niveaux I, II et III) (4 016 en 2012).
Europe Monde
Non disponible* Non disponible*
* La formule « non disponible » ne signifie pas que les données pertinentes sont non disponibles dans l’absolu mais que le comité StraNES, compte tenu des délais dont il disposait, n’a pu, à supposer qu’elles existent, les obtenir.
La VAE est un outil potentiellement essentiel à la formation tout au long de la vie et à la reconnaissance des apprentissages formels et nonformels, même si les certifications postbaccalauréat résistent à la tendance baissière du nombre de candidats aux VAE. Un changement de paradigme est nécessaire.
100 Calcul : diplômes technologiques et professionnels relevant du MENESR : 2 532 (RERS 2014, fiche 8.28). Enseignement supérieur relevant du MENESR : 4 016 (RERS 2014, fiche 8.29). Certifications du ministère chargé de la santé : 169 (document
de travail DREES, « La Formation aux professions de la santé en 2012 »). Certifications du ministère chargé des affaires sociales : 1 630 (document de travail DREES, « La formation aux professions sociales en 2012 »). Certifications du ministère chargé de l’emploi : environ 1 200 (6 276 candidats au total ; dont 21,1 % pour les certifications de niveau III, 0,5 % pour le niveau II ; réussite au niveau III : 75,4 % de validations totales, 12, 0 % de validations partielles ; réussite au niveau II : 78,6 % de totales
Proposition 3
Améliorer l’insertion professionnelle et développer l’alternance
Atteindre 165 000 étudiants en apprentissage d’ici 2020 par an, et 200 000 par an d’ici 2025
Dernier résultat connu
135 371 apprentis préparant un diplôme de l’enseignement supérieur en 20122013
50 000
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024 2025
100 000 150 000 200 000 250 000
2013 : 135 000 2020 : 165 000
2025 : 200 000 Apprentis préparant un diplôme de l'ES
1995-1996 2012-2013 Progression
Niveau III 15 273 74 868 x 4,90
Niveau II 2 829 22 231 x 7,90
Niveau I 1 948 38 182 x 19,60
Ensemble 20 050 135 371 x 6,80
RERS 2014, fiche 5.6
Rappel des objectifs publics existants :
Annonce ministérielle du 24 septembre 2014 : 150 000 étudiants en apprentissage d’ici 2019, 200 000 d’ici 2024.
Europe Monde
Non disponible* Non disponible*
* La formule « non disponible » ne signifie pas que les données pertinentes sont non disponibles dans l’absolu mais que le comité StraNES, compte tenu des délais dont il disposait, n’a pu, à supposer qu’elles existent, les obtenir.
Proposition 4
Augmenter le nombre des docteurs et développer l’emploi scientifique dans les secteurs économique et administratif
Former 20 000 docteurs par an, dont 12 000 Français d’ici 2025
Dernier résultat connu
14 596 soutenances de thèses en 2013
Nombre de soutenances de thèses
DGESIP – DGRI / Enquête sur les effectifs de doctorants et de docteurs des écoles doctorales – 2014
Rappel des objectifs publics existants :
Taux d’obtention d'un titre (doctorat ou autre) à l’issue d'un « programme de recherche de haut niveau »
Regards sur l’éducation 2014, tableau A3.1a
Actuellement, 42 % des doctorants sont étrangers. L’accroissement du nombre de doctorants devra donc correspondre à une augmentation du nombre d’étudiants étrangers et du nombre d’étudiants français, dans des proportions équivalentes. L’accroissement du nombre de titulaires de doctorats se confirme une nécessité au regard des besoins de la société apprenante, où l’innovation occupera une place centrale. La comparaison de la situation de la France à celle des autres pays développés, en particulier européens, en confirme l’enjeu.