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Formalisation du mécanisme de construction d'une structure caractérisant l'environnementcaractérisant l'environnement

Construction d'une structure caractérisant l'environnement

6.2 Formalisation du mécanisme de construction d'une structure caractérisant l'environnementcaractérisant l'environnement

6.2.1 Gestion de l'espace observable

Un mécanisme est proposé pour permettre à un agent d'organiser de façon fonctionnelle l'espace avec lequel il peut interagir. Par organiser, il faut comprendre apprendre la structure qui lie les positions de l'espace, et générer une structure exploitable par le mécanisme de décision reétant le contenu de l'espace. Nous dénissons une position comme un point de l'espace en référentiel égocentré. Dans un modèle RI (ou PRI), chaque interaction primitive est associée à une position, bien que cette position soit inconnue. Dans le cas du modèle SRI, les interactions sont associées explicitement aux positions, pour former des actes (cf. chapitre 4). Notons que dans le cadre d'un modèle Spatial RI (SRI), l'apprentissage des propriétés spatiales de l'espace observable est inutile, puisque les positions des interactions et les mouvements dans l'espace sont pré-dénis. Le mécanisme d'apprentissage est basé sur l'hypothèse suivante :

Hypothèse 4. Unicité de la position d'une interaction : l'énaction d'une interaction i

carac-térise la présence de son objet post-interaction ˆOi en une position non-explicite mais unique dans

l'espace en référentiel égocentré.

Construire la structure de l'espace revient ainsi à déterminer la position relative des inter-actions en dénissant des liens entre ces interinter-actions. Nous exploitons certaines propriétés des interactions et des signatures : nous savons que l'énaction d'une interaction est aordée par

son objet pré-énaction Oi, et génère un objet post-énaction ˆOi. Une interaction i produit donc

une transformation de l'objet pré-énaction vers l'objet post-énaction. Cette transformation peut impliquer des modications physiques de l'objet ou un déplacement de celui-ci par rapport à l'agent, soit parce que l'objet a été déplacé, soit parce que l'agent s'est déplacé dans

l'environ-nement. Nous pouvons donc considérer que i produit un déplacement de l'objet Oi vers l'objet

ˆ

Oi, en référentiel égocentré. Le mécanisme construit ainsi la structure de l'espace en établissant

des liens entre les interactions. Chaque lien est caractérisé par l'interaction produisant le dé-placement. Nous ne tiendrons compte que des déplacements liés aux interactions primaires : le

6.2. Formalisation du mécanisme de construction d'une structure caractérisant l'environnement déplacement lié aux interactions secondaires étant le même que celui de leur interaction primaire associée.

Nous proposons trois méthodes pour dénir ces liens entre les interactions. Les deux premières utilisent les signatures des interactions, la troisième se base sur la similarité (cf chapitre 5) des objets.

La première méthode exploite le déplacement de l'objet pré-énaction vers l'objet post-énaction

provoqué par l'énaction d'une interaction. La position d'un objet post-énaction ˆOiest caractérisée

par l'interaction i. En revanche, la position de l'objet pré-énaction Oi est inconnue. On peut en

avoir une estimation par le biais de la signature de i. En eet, la signature Si désigne un

en-semble d'interactions {jk} pour lesquelles l'ensemble des objets post-énaction contient Oi. Or,

les interactions jk caractérisent la position de leur objet post-énaction respectif. Nous pouvons

alors considérer que l'interaction i (ou de son interaction associée, dans le cas d'une interaction

secondaire) produit un mouvement des positions dénies par les interactions jk vers la position

dénie par i. Notons que ce mouvement correspond au déplacement par rapport à l'agent de l'objet provoqué par l'énaction de cette interaction, indépendamment du mouvement de l'agent dans son environnement. Le déplacement provoqué par l'énaction d'une interaction peut ainsi être local, par exemple si l'interaction ne fait que déplacer l'objet sans provoquer de déplacement de l'agent.

La seconde méthode se base sur le raisonnement inverse : si une interaction i fait partie de

la signature d'une interaction j, alors l'énaction de j génère un déplacement de l'objet ˆOi vers

ˆ

Oj. Nous pouvons donc établir un lien entre une interaction i et les interactions j pour lesquelles

i∈ Sj. Notons que chaque lien dénit le déplacement provoqué par l'interaction j (ou de son

interaction associée, dans le cas d'une interaction secondaire).

La troisième méthode exploite la similarité des objets dénie par les interactions composites (voir chapitre 7). Une interaction composite ϕ permet de caractériser la présence d'un objet caractérisé par une interaction, appelée interaction nale, mais localisé à une position diérente, caractérisée par une séquence d'interaction appelée path. L'objet pré-énaction d'une interaction composite est similaire à l'objet post-énaction de son interaction nale. Ainsi, il est possible

d'établir un lien entre les interactions signées par la signature Sϕ de l'interaction composite, et

celles signées par la signature de son interaction nale. Le déplacement est associé à l'énaction de la séquence d'interaction de l'interaction composite. Notons que cette méthode est la moins précise. Il n'est en eet pas possible de dénir les déplacements entre chaque couple d'interaction, mais seulement un déplacement d'un groupe d'interactions vers un autre groupe d'interactions.

6.2.2 Eet mémoire

Il est possible d'exploiter l'eet prédictif des signatures pour compléter le contexte interac-tionnel : si une interaction, prédite comme un succès avec une forte certitude, n'a pas été énactée (sans avoir échoué), alors il est possible de considérer cette interaction comme énacté. En eet, l'objet qui aorde cette interaction peut se soustraire au système interactionnel de l'agent. Par

Chapitre 6. Construction d'une structure caractérisant l'environnement

exemple, un objet aordant une interaction visuelle peut disparaître derrière un élément opaque, empêchant l'interaction d'être énactée. Cependant, l'interaction, prédite comme un succès, im-plique la présence de cet objet, même si l'agent ne peut plus le percevoir. Cet eet mémoire peut s'avérer utile pour reconnaître un objet dont certains aspects peuvent échapper au système interactionnel de l'agent.

L'expérience sur l'exploitation de la mémoire spatiale (présentée au chapitre 10, section 4.7) montre que la mémoire spatiale peut conserver la présence d'un objet qui se retrouve masqué. Cet eet a également pu être mis en évidence dans l'expérience sue la construction de la mémoire spatiale (présentée au chapitre 11), bien qu'il n'ait pas été exploité par notre mécanisme.

6.2.3 Reconnaissance des objets distants

Nous proposons un mécanisme permettant d'intégrer spatialement les objets qu'il reconnaît dans l'environnement. Le mécanisme proposé est diérent selon qu'on soit dans le cadre d'un modèle RI (ou PRI) ou d'un modèle SRI. Dans le premier cas, nous mettons à prot les liens entre les positions de l'espace caractérisées par les interactions. Nous pouvons ainsi dénir les transformations de la mémoire spatiale sous la forme de séquences d'interactions. Nous ne tenons compte que des interactions les plus courtes permettant de lier deux interactions. Dans le second cas, on peut appliquer des transformations géométriques à la mémoire spatiale.

On note τ une transformation de la mémoire spatiale, et T l'ensemble des transformations possibles. Dans notre modèle, une transformation spatiale est équivalente à la position de

l'es-pace qu'elle permet d'atteindre. On note Eτ,t le contexte interactionnel obtenu en appliquant la

transformation τ au contexte interactionnel Et. Pour toute transformation τ ∈ T , une instance

de l'objet aordant une interaction i est considérée comme présente en τ avec une certitude de

csuccess(i, Eτ,t). On dénit ainsi la certitude de présence d'un objet aordant l'interaction i en toute position de l'espace que l'agent peut intégrer.

Dénition 20. Instance d'objet : nous appelons instance d'objet ωi aordant une interaction

i une conguration spatiale d'éléments ou de propriétés de l'environnement qui, si déplacée en

référentiel égocentré par une certaine transformation τ, aorde i.

Dénition 21. Position d'une instance d'objet : nous appelons Position d'une instance d'objet

ωi la transformation τ permettant à cette instance d'aorder l'interaction i.

La possibilité de calculer la certitude de présence des instances d'objets en toute "position" de l'espace permet d'établir une carte implicite des aordances oertes par l'environnement de l'agent. Cependant, cette "carte" n'est pas directement exploitable : la position des instances d'objets ne tient pas compte de la possibilité d'eectuer les transformations permettant de les atteindre. En eet, nous ne cherchons pas à développer un mécanisme de path planning.

6.2. Formalisation du mécanisme de construction d'une structure caractérisant l'environnement

6.2.4 Gestion de l'espace non-observable

La gestion de l'espace non observable consiste à utiliser les informations issues de l'espace observable pour détecter et intégrer les instances d'objets et caractériser leurs positions, même quand celles-ci échappent au système interactionnel de l'agent. An de permettre le suivi des instances d'objets, un mécanisme permet de localiser et mettre à jour la position des instances dans l'espace global.

Nous nous basons sur l'hypothèse que toute région de l'espace global est accessible au système interactionnel de l'agent en eectuant une séquence d'interactions. Cela signie par exemple que l'espace situé derrière l'agent peut être observé si celui-ci tourne sur lui-même.

Hypothèse 5. l'ensemble de l'espace environnant peut être interagi en eectuant une séquence "courte" d'interaction.

Il est ainsi possible de dénir des positions dans l'espace non observable comme des structures constituées d'une position de l'espace observable et d'une séquence d'interactions qui lie cette position à la position de l'espace observable. De par ce principe, il devient possible de localiser une instance d'objet dans l'espace global en considérant sa position comme un mouvement (une séquence d'interactions) qu'il faudrait eectuer pour pouvoir détecter cette instance dans l'espace observable. La Figure 6.1 illustre ce principe.

6.2.5 Lieu d'interaction

Si l'on appliquait le principe décrit dans la section précédente (6.2.4) , le nombre de positions obtenues serait trop important, et un long apprentissage serait nécessaire pour apprendre à prédire la présence d'une interaction sur ces positions, même en supposant qu'il soit possible de fusionner ces "positions composites" (par analogie avec les interactions composites), lorsqu'elles signent une même position de l'espace. il est donc proposé de réduire le nombre de positions nécessaires pour caractériser l'espace global : les résultats de l'expérience sur l'exploitation de la mémoire spatiale (présentée au chapitre 10) ont montré qu'il n'est pas nécessaire de dénir la position des objets de façon précise. Nous ne considérons non pas des positions ponctuelles, mais des régions de l'espace, plus ou moins grandes, que nous appelons lieu. Un lieu est déni comme une portion quelconque de l'espace observable, regroupant les positions qui s'y trouvent, et pouvant être déni arbitrairement. Notons que les lieux peuvent se chevaucher. Nous verrons plus tard l'utilité de cette propriété. La sélection de l'ensemble L des lieux utilisés par la mémoire spatiale nécessite de respecter certaines contraintes, dont notamment d'apporter des informations utiles au mécanisme de sélection.

Nos études sur le développement d'un mécanisme de sélection exploitant une mémoire spa-tiale ont montré qu'un tel mécanisme n'a besoin que de la distance d'une instance d'objet, et de connaître les interactions qui permettent de s'en rapprocher. Ceci permet de regrouper les positions de l'espace observable qui partagent les mêmes caractéristiques, pour dénir des lieux permettant d'extraire les deux informations requises par le mécanisme de sélection de la mémoire





 









 







p1 p2 p3 [p1 [p2 [p3 l ∈ L τ τ l∈ L τ ∈ l l = (i, d) i d

6.2. Formalisation du mécanisme de construction d'une structure caractérisant l'environnement le "chemin" le plus court pour atteindre les positions de l'espace. Le premier élément est donc une interaction qui permet de se rapprocher le plus de cette position.

L'utilisation d'une structure topographique, dans le modèle SRI, évite de devoir chercher de telles séquences. Pour chaque position, l'interaction la plus "ecace" est dénie en comparant la distance géométrique par rapport au centre du référentiel (équivalente à la position actuelle de l'agent), et la distance de cette position une fois déplacée par les interactions. Nous pouvons ainsi déterminer l'interaction la plus ecace pour se rapprocher de cette position. Nous regroupons ensuite les positions dont la distance par rapport à l'agent est comprise dans un certain intervalle. Ces intervalles sont dénis arbitrairement. Cependant, si ceux-ci sont trop importants, l'agent risque de ne pas pouvoir mesurer le rapprochement des instances d'objets. Trop petits, le nombre de lieux augmente, ce qui augmentera la durée d'apprentissage.

Notons que, comme les distances sont dénies d'après la position à partir de laquelle une instance d'objet aorde une interaction, et non la position de l'objet "physique", les lieux sont dénis indépendamment des interactions. Nous procédons ainsi à une abstraction de la notion de position dans l'espace, qui ne repose pas sur des aordances.

6.2.6 Lieux composites

Les lieux permettent ainsi un découpage fonctionnel de l'espace observable. En utilisant l'hypothèse H5, nous pouvons couvrir l'ensemble de l'espace global. Les lieux composites sont dénis comme des structures constituées d'un lieu primitifet d'un path composé d'une séquence d'interactions. Pour comprendre la notion de lieux composite, prenons un exemple : supposons qu'un objet soit situé derrière l'agent, en dehors de son système interactionnel. L'agent eectue

ensuite un quart de tour et voit l'objet dans un lieu l. Ainsi, avant l'énaction de l'interaction

tourner, l'objet était dans un lieu composite l caractérisant une région de l'espace global "séparé"

de l par l'interaction tourner d'un quart de tour. Le lieu l ne peut être déni, puisque hors du

système sensoriel de l'agent. Nous pouvons toutefois considérer le lieu l comme un lieu composite,

constitué d'un lieu nal lf = l et d'une séquence d'interactions, que nous appelons path ϕp, qui

permet d'y accéder. La Figure 6.2 illustre cet exemple. Un lieu composite se formalise ainsi :

l = ([i1, ..., in]; lf) , n∈ N

ϕp = [i1, ..., in]

Un lieu composite caractérise la portion de l'espace caractérisée par son lieu nal, qui aurait été "déplacé" (par rapport à l'agent), par une séquence d'interactions. Le lieu composite peut donc caractériser une portion de l'espace global, et est indépendant de l'espace observable. Notons

qu'un lieu est un lieu composite dont le path a une longueur nulle. On note L l'ensemble des

lieux composites possibles.

Nous pouvons noter certaines propriétés des lieux composites :

Propriété 8. Un lieu composite caractérise implicitement une portion de l'espace global, puisqu'il ne dénit pas de positions.

                                          l12 [l12 τ l τ l ϕp lf τ τ τ ϕp τ l f l ϕp lf l τ l τ l

6.2. Formalisation du mécanisme de construction d'une structure caractérisant l'environnement instance du même type d'objet est présente dans l'une des positions de l'espace appartenant au

lieu nal lf de l.

Un apprentissage basé sur un système de signatures, similaire au mécanisme de signatures d'interactions, permet d'apprendre des positions de l'espace observable appartenant à un lieu composite. Nous dénissons la signature de lieu :

Dénition 23. Signature de lieu : une signature de lieu d'un lieu composite l est l'ensemble des positions τ de l'espace observable considérées comme appartenant à la région caractérisée par l. Propriété 11. La signature de lieu d'un lieu primitif l est composé des positions τ de l'espace qui composent l.

Nous dénissons un contexte Ti,t pour chaque type d'objet (c'est-à-dire pour chaque

interac-tion primitive i). Un contexte Ti,t regroupe toutes les positions de l'espace observable où a été

détecté une instance de l'objet considéré. Nous considérons qu'une instance est présente en une position τ si la certitude de présence d'une instance de l'objet aordant i est supérieure à un

certain seuil. Formellement, une signature de lieu Sl doit satisfaire les conditions suivantes :

Sl = k}/



(∃τk∈ Sl, i∈ I / τk∈ Ti,t ∧ ϕp success) ⇒ ∃τ ∈ Slf / τ∈ Ti,t+n

(k∈ Sl, i∈ I / τk∈ Ti,t ∧ ϕp success) ⇒ τ ∈ Slf / τ∈ Ti,t+n

(6.1)

avec n longueur du path ϕp, τ une position appartenant au lieu nal de l.

Notons qu'il est préférable, pour l'apprentissage des signatures de lieu, de donner une plus grande inuence aux instances d'objets les moins nombreuses : en eet, on réduit les chances que deux instances soient prises pour un seul et même objet.

Comme pour les signatures d'interaction, nous dénissons une fonction dénissant la certitude

qu'une position τ ∈ T appartienne au lieu l, notée cin, et une fonction dénissant la certitude

qu'une position τ ∈ T n'appartienne pas au lieu l, notée cout. Ces fonctions sont caractérisées

par :

cin : L× T → [0; 1]

cout : L× I → [0; 1]

Une position τ fait partie d'un lieu composite avec une certitude absolue si cin(l, τ ) = 1 et

une certitude absolue que τ n'en fasse pas partie si cout(l, τ ) = 1.

6.2.8 Mise en mémoire des instances d'objets

Lorsqu'une instance d'objet est détectée en une position τ, cette instance est intégrée sous

la forme de l'ensemble des lieux composites contenant τ, c'est-à-dire pour lesquels cin(l, τ ) est

supérieur à un certain seuil. Nous dénissons ainsi une façon de caractériser une position de l'espace basée sur les lieux composites. La région est dénie par l'intersection des lieux composites

6.2. Formalisation du mécanisme de construction d'une structure caractérisant l'environnement qu'à chaque déplacement, le point le plus proche se déplace : le mur est donc un objet qui peut se "déplacer" lorsque l'agent évolue dans une certaine direction. La pertinence d'une instance

d'objet est estimée par :csuccess(i,Eτ,t)

d(τ) , où τ est la position de l'instance d'objet et d(τ) la distance

de cette instance objet. Cette distance correspond à la longueur de la séquence d'interaction qui

caractérise la position de l'instance d'objet5.

Nous cherchons à présent les instances d'interactions les plus pertinentes pour constituer une liste des objets que la mémoire va intégrer et permettre de suivre. Les instances sont sélectionnées suivant deuxrègles :

-un lieu composite ne peut dénir qu'une seule instance d'un certain type d'objet. En eet, comme chaque lieu composite caractérise une certaine région de l'espace sans distinction des points qui la composent, il ne sera pas possible de dissocier deuxinstances d'un même d'objet. Comme ces instances seront considérées comme un même objet, on veillera à ne considérer que la plus pertinente d'entre elles.

-la position d'une instance d'objet doit être caractérisée par au moins un lieu. Il est en eet impossible de suivre une instance d'objet si on ne peut pas la localiser.

Nous adoptons la démarche suivante pour dénir les instances d'objet qui seront stockées en mémoire et les lieuxcomposites qui caractériseront leur position :

-On détecte dans un premier temps l'instance d'objet la plus pertinente de chaque lieu6.

-Une fois les maxima de pertinence identiés pour chaque lieu, on élimine les lieux couvrant plus d'un maximum.

-Quand il ne reste plus que des lieuxcouvrant au plus un maximum de pertinence, on sup-prime, parmi les maxima non couverts par un lieu, celui qui a la plus petite pertinence. On recommence jusqu'à ce que chaque maximum de pertinence soit couvert par au moins un lieu. Les maxima retenus sont les instances qui seront stockées en mémoire.

Ainsi, on s'assure que chaque instance d'objet ne soit dénie que par un ensemble de lieux composites qui lui soient propres. Chaque instance d'objet retenue se voit attribuer la liste des lieuxqui ne couvrent que cette instance d'objet. Cette liste permet de caractériser la position de l'instance d'objet, en indiquant les interactions (ou séquences d'interactions dans le cas d'un lieu composite) permettant de s'en rapprocher pour interagir directement.

6.2.9 Suivi des instances d'objets

Deuxmécanismes pour suivre les instances d'objets intégrés en mémoire sont proposés. Ces deuxmécanismes sont utilisés simultanément, et dièrent par la durée et la abilité du suivi qu'ils permettent.

5. ou, dans le cas du modèle SRI, par la distance géométrique par rapport au centre du référentiel

6. Dans le cas du modèle SRI, pour lequel les positions sont organisées topographiquement, je propose une première sélection en ne considérant que les maxima locaux de pertinence. Ceci permet de réduire le nombre d'instances d'objets et donc, de réduire les calculs nécessaires pour dénir les instances d'objet à retenir.

Chapitre 6. Construction d'une structure caractérisant l'environnement

Le premier mécanisme exploite l'aspect séquentiel des lieux composites : les lieux composites peuvent être mis à jour en supprimant la première interaction de leur path si celui-ci est énacté. Nous appelons lieu suivant d'un lieu composite l le lieu obtenu après une telle mise à jour :