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^ La force ne constitue pôint un

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Teut on

maintenant examiner, dansiesileece des passions,quel est dans

un

étatqui serégénère ledroit dolaforce,etquelle se-ra la durée de son ouvrage?la solution

du

problèmesetrouvera

pourrhonime

droit dansla,

ma-nièredontilest énoncé.

^ La

forceneconstituepôintun.

droit ,])ui.srju’aucontraire,dans

«

l’orannisation primitive des so-ciéiés,ledroitaéléétabli pourpré-venirlesattentaisde laforce,et

que

Cô-droilqui parlui

même

est /

V

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MA REPUBLIQUE.

Ot»

îmTtîuable, cliangeraitdenature, par

une

force supërie^e qui viendraitledétruire.

L’effetde laforce est mobile et

éphémère comme

sacause.Il

^

*

en

estd’unétat quelaforce

or-^ ganise,

comme

d'unressortqu'un corps grave affaisse., en tombant obliquementsursasurface; rins-itant d’après,le rèssort

comprimé

se relève, etbientôtilne'reste plusde traces

du phénomène

,

si-non

ladétérioratien

du

corps gra- ,

ve,etl’épuisement

du

ressort.

t

Lesrégénérateurs,en faisant sans cesse intervenir lé peuple

«

Su

MA REPÜBLIQUK:

dansleurs f|ucrellesavecle

pou-voir ,^einl/lent apou-voir niuhiplid leschutesdes corpsgraves,

pour

anéantir ranii(rne ressort

de

la France ; ces insurrections

mal

dirigées n’ont abouti qu’a

ame-ner dautres insurrections

en

sens contraire :la violence a ao-pellé if violence; aussi grâcea cette inexpérience profonde e®.

législation , l’état qui souffrait d’uneblessure invétérée,a souf-Fertencoreplusdelaférocitédes médecins,etdeuxansdelutte en-tre lamonarchie quis’écroulait etlarépuLliquequ'onélevait

im-prudemment

sursesruines,n’ont

jCrvi,enlüsépuisant toutesdeux^

9

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MA*" RÇP,UBLIQ UE. 8/

qu'a exposer l’empiresansdéfen, s«aufléaudelaconquête.

Une

fautpointicifaire l’inju-rea une,grandenation,de sup-poserqu'elleapermisa ses repré-: ^

^

sentants d’abuser des lumières quiont

commencé

a la régéné-rer,

deda

laisserdeuxans ,sous.

l’empiredésordonné delaforce,

deluiotorses

mœurs

enlui

don-nantdesioix. ^

Ilestdéniont ré

que

lamajeur© ^

partiedecette nation souffredo . l’alliagemonstrueux qu onafait,

dans lenouveau

Ôode

,

du

ina-chiavéliâme populaire, etdelà

/

/ \

88

MA

KlîPUB LIQ*.JK.

raisonsublimed-^s pliilosoplies; etsi,

comme

jel'entends dire sans Gesse autour de

moi

,près

de

vingt inillious de citoyens sont>

malheureux de l’anéantissement

de

la force puLlique,

du

som-meil des loix, deladestruction

du

créditnational

,des désastres des colonies, delamisère géné-;

raie qui appelle le brigandage

ilnefaut pastlirequela Franco est toute entière dans cinq

miU

lions d’individus,quiexistentpar cette désorganisation de tout gouvernement , sous prétexte

que

ces dernierscomptent j>arml eux les

membres

soudoyés des*

tribunes,qui

commandent

les

de-DigitizedbyGoogle

y

*^iWjrpc,r

MA REPÜBLIQUl.

8^

€rets ,les sociétésinnombrables

de

Constitution ,laplupart des chefs des inunicipaliîés, et le gran->

nombre

des volontaires

,

qui protègent l’ordre

nouveau

avecdes bayonnettes.

Oui

je le dirai,

même

à

un membre du

comitédes recher-ches , qui quelque jour peut ni’en punir, la force, qui rend

un

état libre est la plus terrible

^

maislamoins durable des tyran-Xiics .en

me commandant

d

une

manièreabsolue,'eiie

me

dispen-se

, d’obéir : en appesantis-sant sur

ma

tete

un

joug oppresseur , elle

me

révèle

V

\

50 MA KEFUBLIQÜl.

le secret de la vengeance.

>

Jeneconnais que deux^ bases solides a touslesgouvernements qu’oncrée

qu’on régénère;

l’unedefaireaimerle‘>loîx

nou- #

vellesqu’on impose/l’autre d’é-purer sontriomphesurles vain-cus parlagénérosité.

Si,aforcedegénérosité,la

Con-ventiona\aiifait aimerses insti-tutions

noc

velles aux partisans, del’ancienrégime,etelle le pou-vait sansdouted'aprèsle

dévoue-ment

sublimedelanuit des sacri-fices,

que

de

moments

désas-treux

die

aurait arrachesauré~

byCnKi;;k'

A-/

MA REPUBLIQUE.

Ql

*

^

gnede

l’anarchie!

combien

êette poliiique sage auraitépargné de délits aux oppresseurs et d’er-reursauxvictimes!

Supposonslesauteursde la'ré-volutioii généreux, envers

un

Iloi lioinme de bien quiatout faitpuur^elle;alors 1ordre pu-blicreliait avec l’énergie de la

' puissance exécutrice ;1histoire, n’a point areprociiera lai’rtinca sanuit«Loininaliledesit'gicides, niiopprobrerejaillisurelle, de révasion ci.

un

sou>eraIii aimant etaimé, qui va respirerl’airdo ia liberté loindesa capitale.

'

Qii'onlaisse auxministresdes

«

9*

ma refübliqük.

autels les propriété* dont ils jouissaientenpaix a

Tombre

des loix, etquelarévolutionne

frap-pe

sur ces antiques ‘Usurpations sacerdotales

, qu’après la

mort

des titulaires

,alors la France.é-teintsanscrimeladettepublique qui1(crase;on prévientle scan-dale toujours renaissant

du

schis-me

entre les

deux

clergés

,

on

é-touffe aInfois dansleursgermes et lefinatisme religieux qui poi-gnarde au

nom du

ciel, et le fa-natisme politique qui se venge enégorgeaiuau

nom

dela loi.

Que, d

après la renonciation

magnanime

des anciens

cheva-. )

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liersFrançaisatout privilège op-presseur, onleur

abandonne

de vains titres , inséparablesd’une monarchie, dont l’orgueil peut encore s’amuser , mais dont le despotisme ne peut plusse pré-valoir

;

que du

moins,enexigeant d’eux

une

adhésionentièrea

un

système métaphysiqued’égalité,

on

les

dédommage

par quelques honneurs d’opinion,de laperte' deleurs ancêtres,alors laPatrie

ne

perdpointsesenfants,

l’indi-f

gence,le

commerce

et les arts

ne

gémissent pas de l’absence des grandspropriétaires,

Rome

ne

craintplusquedes Coriolans fassentconjurer l’Europe pour

)4

MA B^PUBLIQUE.

î

Tenir renverser ses murailles.

lîons quelque

^poink de vue qu’on envisage les révoluüons des empires, ilfaut toujoursen.

venirau principemajeur

,

que U

forcenebâtitquesurlesable,et

que

pour construire surleroc, . elleestobligéederevenir sur ses

pas, etdefaireentrer,dansles élé-inensde son édiüce,la jiistiéeet lagénérosité.

Eh

!quels puissantintérêt n’a-vaitpas laConvention pourêtre g(nércuse?elleplaidait sapropre causeauprès des générations à

^aitre;elle invitait laclémence

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MA Rt PUBLIQUE. gf

4

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