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fonctionnement des appareils

Dans le document ROBINETTERIEBÂTIMENT SANITAIRE Guide (Page 30-35)

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Chapitre 6 - Principes généraux pour l’installation

et la mise en fonctionnement des appareils 1. Généralités

2. Réducteurs de pression d’eau 3. Soupapes de sûreté

4. Robinetterie d’adduction d’eau

5. Robinetterie d’équipement du bâtiment 6. Robinetterie sanitaire

6.1 Mélangeurs et mitigeurs

6.2 Robinets à flotteur pour chasse d’eau 6.3 Vidages

7. Robinets de branchement 7.1 Robinets de prise en charge sur conduite 7.2 Percement en charge

7.3 Tuyauteries en matières plastiques 8. Groupes de sécurité 9. Incendie

9.1 Identification et expression des besoins 9.2 Règles d’installation

9.3 Procédure de réception 10. GPL

11. Robinets pour gaz comprimés à haute pression 11.1 Sur bouteilles

11.2 Sur canalisations 12. Chauffage central

12.1 Soupapes de sûreté sur chaudière 12.2 Robinets thermostatiques de radiateur 12.3 Tés : coudes de réglage de radiateur 13. Réalisation des assemblages

13.1 Tube/Tube, tubes/raccords en cuivre

13.2 Tubes ou raccords en cuivre et tubes ou raccords en autre matériau 13.3 Tubes ou raccords en cuivre et tubes ou raccords en PVC 13.4 Tubes ou raccords en cuivre et tubes en polyéthylène 13.5 Tubes ou raccords en cuivre et tubes ou raccords en fonte 13.6 Observations concernant les raccordements par soudure capillaire 13.7 Observations conncernant les raccordements par collage 13.8 Observations concernant les raccordements par filetage 13.9 Mise en fonctionnement de l’installation

13.10 Règles particulières applicables aux groupes de sécurité 13.11 Règles particulières applicables aux circuits de gaz

• Les impératifs sont de 4 ordres :

1. assurer un débit suffisant à chaque point de puisage,

2. Protéger l’usager contre le risque de brûlure par l’eau chaude sanitaire, 3. Préserver l'étanchéité du réseau,

4. Préserver les qualités de l’eau distribuée par le réseau public.

• Pour y répondre :

- avant montage, nettoyer soigneusement l’appareil de robinetterie.

- Faire attention aux gouttes de soudure et aux copeaux métalliques qui détériorent les portages d’étanchéité et les mécanismes.

- Vérifier l’alignement des tronçons de tuyauterie et ne pas compter sur la robinetterie pour absorber les écarts (risques de défaut d’étanchéité, d’impossibilité de fonctionnement et même de rupture). si possible, faire une présentation du matériel en position afin de vérifier les bonnes conditions de l’assemblage.

- avant l’assemblage, vérifier soigneusement la propreté des portées de joints, des embouts à souder ou des filetages.

- Pour tous les appareils non symétriques (clapet anti-retour, réducteurs de pression…), vérifier leur orientation par rapport au sens normal de l’écoulement du fluide et les monter impérativement dans leur position de fonctionnement.

- après montage, nettoyer les circuits en principe à l’eau ou à l’air comprimé, tous les appareils de robinetterie étant en ouverture totale.

- suivre les recommandations des dtU pertinents.

Une bonne robinetterie ne rendra les services escomptés que dans la mesure où elle sera bien choisie pour la fonction désirée et correctement montée sur une installation bien étudiée

GUIDE DE LA ROBINETTERIE BÂTIMENT / SANITAIRE • 59

PRINCIPES GÉNÉRAUX POUR LINSTALLATION ET LA MISE EN FONCTIONNEMENT DES APPAREILS

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1. Généralités 2. Réducteurs de pression d’eau

58• GUIDE DE LA ROBINETTERIE BÂTIMENT / SANITAIRE

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PRINCIPES GÉNÉRAUX POUR LINSTALLATION ET LA MISE EN FONCTIONNEMENT DES APPAREILS

- Choisir la section de passage de l’appareil en fonction du débit demandé par l’installation.

- dans la mesure du possible, réduire la pression des circuits domestiques d’eau à une valeur de 3 bar environ en installant des réducteurs de pression d’eau afin d’assurer pour la robinetterie les meilleures conditions possibles de fonctionnement (mécaniques, hydrauliques, acoustiques) et afin d’augmenter le niveau de sécurité des capacités sous pression.

- s’il existe une possibilité de « contre-pression » en aval pouvant conduire à la détérioration du clapet du réducteur de pression d’eau (ex : appareil de production d’eau chaude par accumulation ou instantanée…), il est indispensable d’installer un clapet de non retour ou un vase d’expansion absorbant la dilatation de l’eau chauffée*.

* Dans le cas d’une chaudière instantanée, à la fermeture de l’eau chaude, l’eau emprisonnée continue pendant quelques secondes à monter en température et donc à se dilater. Sur certaines chaudières, la pression peut monter à plus de 12 bar.

- Ne jamais monter un réducteur de pression entre un appareil de production d’eau chaude et son groupe de sécurité (ou sa soupape de sûreté).

- le réducteur de pression d’eau permet de réduire la pression de l’eau du circuit considéré tant en écoulement (dynamique) qu’à débit nul (statique) : le réglage s’effectue de préférence à débit nul (statique) et après purge du circuit aval.

- le réducteur de pression d’eau du type « réglable » est généralement livré préréglé en usine à 3 bar à l’aval : ce réglage initial peut être modifié sur l’installation entre certaines limites données par la norme le concernant.

- la pression aval diminue lorsque le détendeur débite : c’est un phénomène normal.

Ce phénomène, dû aux pertes de charge dans le circuit amont et dans l’appareil, s’accentue avec l’augmentation du débit : la norme de produit fixe des valeurs de pertes de charge de l’appareil à ne pas dépasser.

- attention au gel : il est la cause de fréquentes avaries.

- le manomètre ne doit pas rester sous pression : prévoir son isolement au moyen d’un robinet.

4. Robinetterie d’adduction d’eau

PRINCIPES GÉNÉRAUX POUR LINSTALLATION ET LA MISE EN FONCTIONNEMENT DES APPAREILS

6 3. Soupapes de sûreté 5. Robinetterie d’équipement

du bâtiment

6. Robinetterie sanitaire

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PRINCIPES GÉNÉRAUX POUR LINSTALLATION ET LA MISE EN FONCTIONNEMENT DES APPAREILS - N’enlever les protections des orifices qu’au tout dernier moment.

- Nettoyer avec le plus grand soin les soupapes de sûreté elles-mêmes et la tuyauterie d’alimentation : ces appareils sont tout particulièrement sensibles aux impuretés solides qui amorcent les fuites, l’érosion provoquée par le fluide qui s’échappe à grande vitesse accentuant celles-ci ultérieurement.

- Monter la soupape de sûreté le plus directement possible sur la chaudière ou la capacité sous pression en position verticale, avec un départ de piétement profilé, arrondi et sans angles vifs et dont le diamètre intérieur est obligatoirement au moins égal à celui de la tubulure d’entrée de la soupape de sûreté. le serrage de la boulonnerie sur la bride d’entrée est équilibré et contrôlé pour éviter toute contrainte anormale.

- supporter la tuyauterie d’échappement de telle façon :

• qu’elle n’apporte aucune contrainte parasite à la soupape de sûreté (efforts statiques – efforts dynamiques à la décharge),

• qu’elle ne risque pas de vibrer dangereusement quand la soupape débite,

• qu’elle puisse se dilater librement.

- en principe, chaque soupape de sûreté débite dans sa tuyauterie d’échappement propre qui doit être la plus verticale et la plus rectiligne possible.

- dans le cas tout à fait déconseillé d’une mise en parallèle des échappements, la section du collecteur général doit être supérieure ou au moins égale à la somme des sections de sortie des soupapes de sûreté considérées.

- Raccorder les purges du corps et de la tuyauterie d’échappement à un collecteur de purge indépendant, jamais à un collecteur de purge général.

- Fixer la robinetterie à la paroi ou prévoir un support de la tuyauterie à proximité pour limiter les conséquences des efforts mécaniques appliqués en service.

- si le cas se présente, fixer les appareils autres que la robinetterie indépendamment de celle-ci (compteur d’eau, compteur de gaz…).

- Caler provisoirement les tuyauteries « en attente ».

- si les clapets sont, par leurs formes et leurs garnitures, différents suivant le fluide considéré, repérer soigneusement les différents types de robinets à soupape pour éviter des erreurs (contrôle particulièrement important pour la robinetterie de laboratoire).

- la robinetterie souterraine commandée à partir du sol nécessite la détermination de la hauteur de couverture (hauteur de remblai) ou de la distance entre l’axe du robinet et le sol (disposition « en chambre ») utiles pour définir la nature et les dimensions des accessoires de manœuvre.

- la boulonnerie de raccordement doit recevoir une protection externe métallique ou être en acier inoxydable si le milieu environnant est particulièrement agressif.

- les appareils de robinetterie ne doivent jamais servir de point d’ancrage à la conduite d’eau : des massifs d’ancrages sont à prévoir dans ce but.

- le déplacement du flotteur doit se faire dans un plan ; positionner le robinet en conséquence ;

- à la mise en fonctionnement, régler la position du flotteur pour obtenir, en fonction de la pression existante, un niveau normal dans le réservoir (ce qui ne peut pas être fait d’avance en usine à cause des différences de pression d’un lieu à un autre).

- Commande mécanique du type « extérieur », avec biellettes : ne pas oublier de couper les surlongueurs des tiges horizontales et verticales de manœuvre, afin d’assurer au système toute la liberté nécessaire (pas de butée ou de frottements parasites sur les parois ou les tuyauteries : ceci est particulièrement valable pour l’installation des bidets).

- Commande mécanique du clapet (systèmes « intérieur » ou « extérieur ») : la régler convenablement pour obtenir une levée assurant le débit voulu à l’écoulement et une retombée assurant la fermeture normale (dans cette dernière position, prévoir un léger jeu entre le clapet et sa commande).

- serrer très modérément les bondes de vidage sur les appareils sanitaires de façon à permettre un démontage ultérieur facile et à éviter la déformation des bondes (défaut d’étanchéité).

- les mélangeurs et les mitigeurs mécaniques ne donnent pleinement satisfaction que si les pressions d’alimentation en eau froide et en eau chaude sont sensiblement égales. Il est recommandé de placer sur le circuit, en amont des robinets, un réducteur de pression (ou mieux, deux réducteurs de pression réglés à la même pression).

6.1 Mélangeurs et mitigeurs

6.2 Robinets à flotteur pour chasse d'eau

6.3 Vidages

GUIDE DE LA ROBINETTERIE BÂTIMENT / SANITAIRE • 63

PRINCIPES GÉNÉRAUX POUR LINSTALLATION ET LA MISE EN FONCTIONNEMENT DES APPAREILS

6 7. Robinets de branchement 8. Groupes de sécurité

62• GUIDE DE LA ROBINETTERIE BÂTIMENT / SANITAIRE

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PRINCIPES GÉNÉRAUX POUR LINSTALLATION ET LA MISE EN FONCTIONNEMENT DES APPAREILS

- avant : vérifier que le passage de la mèche est bien dégagé, vérifier que la longueur de la mèche permettra son dégagement complet après percement et après la fermeture du robinet.

- après : vérifier avant de retirer la mèche que l’ensemble est resté dans la position initiale et qu’ainsi le dégagement sera assuré.

- Méthode classique : fermer le robinet après le dégagement complet de la mèche et démonter l’appareil à percer. effectuer une chasse d’eau pour éliminer les copeaux ou limailles produits.

- autre méthode : démonter l’appareil en charge et ne refermer le robinet qu’après : on évite ainsi la manœuvre en présence de corps étrangers, tout en étant sûr du dégagement de la mèche, mais l’opération est moins aisée.

- avant toute liaison, vérifier les diamètres intérieur et extérieur du tuyau.

- Pratiquer des coupes droites.

- si le robinet ne présente pas, en fin de serrage dans le collier, de prise en charge d’orientation désirée, agir sur l’épaisseur du joint sans serrer d’une manière excessive (risque de rupture).

- Utiliser un joint en cuir gras, en élastomère ou en fibre.

- dans le cas du tuyau semi-rigide en polyéthylène ordinaire, ne pas effectuer la coupe exactement à la longueur prévue pour le raccordement : laisser une surlongueur dans la tranchée pour tenir compte du raccourcissement dû à la dilatation diamétrale du tuyau sous pression (il entraînerait des efforts de traction anormaux sur les robinets).

7.1Robinet de prise en charge sur conduite

7.2 Percement en charge

7.3 Tuyauteries en matières plastiques

L’installation d’un chauffe-eau à accumulation implique les conditions suivantes : - Protéger le chauffe-eau contre les excès de pression.

- Interdire le retour de l’eau chaude dans le circuit d’alimentation en eau froide.

- Pouvoir :

• Isoler le chauffe-eau du circuit d’alimentation,

• le vidanger.

le groupe de sécurité remplit ces 4 fonctions. sa mise en place doit être réalisée par un professionnel. Il doit être monté directement sur le chauffe-eau.

le robinet d’arrêt du groupe de sécurité hydraulique permet d’isoler le chauffe-eau de la canalisation en eau froide.

le clapet de non retour évite un retour de l’eau chaude dans le circuit d’alimentation en eau froide dès que la pression à l’intérieur du chauffe-eau devient supérieure à celle de l’eau froide d’alimentation.

si ces deux fonctions sont regroupées, le robinet d’arrêt à soupape est du type « à clapet libre blocable ».

la pression à l’intérieur du chauffe-eau augmente avec la température de l’eau (dilatation).

Cette pression doit être limitée à une valeur inférieure à la pression de sécurité de la cuve ; c’est le rôle de la soupape de sûreté (dite quelquefois « soupape d’expansion ») qui est tarée à 7 bar.

la vidange du chauffe-eau est assurée soit par un robinet de vidange soit par la soupape de sûreté actionnée manuellement de l’extérieur.

l’orifice de vidange est relié au réseau d’évacuation par une disposition particulière qui empêche toute remontée d’eau polluée dans l’eau potable d’alimentation : il doit toujours être dirigé vers le bas, alors que la position du groupe de sécurité hydraulique peut être quelconque.

les canalisations doivent être parfaitement nettoyées avant l’installation du groupe et un filtre doit être interposé entre l’arrivée d’eau froide et le groupe de sécurité si ce dernier n’en comporte pas un d’origine.

si la pression d’eau froide d’alimentation dépasse 5 bar, il est nécessaire d’installer un réducteur de pression d’eau avant le groupe de sécurité et, de préférence, dès la sortie du compteur, comme indiqué précédemment. Il sera réglé à 3 bar.

les appareils de robinetterie pour la défense incendie doivent être conformes aux normes européennes et/ou françaises en vigueur.

Les conditions de service d’une installation de défense incendie doivent respecter les étapes suivantes :

les besoins sont définis dans les règlements de sécurité ou à défaut selon les spécifications des services départementaux d’Incendie et de secours (sdIs). les spécifications peuvent être complétées par des règles propres imposées par les compagnies d’assurances (exemple règle R5 de l’aPsad pour les RIa). les règles aPsad ne sont pas réglementairement obligatoires, elles fixent un certain nombre de recommandations que l’installateur peut soit respecter soit amender en fonction de son expérience et sur la base d’un dossier dûment documenté. Il est recommandé de prendre contact avec les services Incendie locaux pour la définition des besoins lors d’un agrément.

9.1 Identification et expression des besoins

Les appareils de robinetterie pour la défense incendie sont soumis à des règles d’installation :

- RIa : voir NF 62-201 et règles aPsad si applicables, - Poteaux et bouches d’incendie : voir la norme NFs 62-200,

- Colonnes sèches ou humides : voir les normes NFs 61-750 et NFs 61-751.

Nota :sur site privé, le réseau alimentant le (les) appareil(s) de défense incendie doit être équipé d’un dispositif de protection sanitaire antipollution pour éviter les retours d’eau (un clapet ea par exemple).

9.2 Règles d’installation

tout équipement destiné à la défense incendie doit faire l’objet d’une procédure de réception définie dans les normes d’installation ou le règlement de sécurité. Certains équipements doivent être réceptionnés par des organismes ou personnes qualifiés.

9.3 Procédure de réception

PRINCIPES GÉNÉRAUX POUR LINSTALLATION ET LA MISE EN FONCTIONNEMENT DES APPAREILS

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9. Incendie 10. GPL

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PRINCIPES GÉNÉRAUX POUR LINSTALLATION ET LA MISE EN FONCTIONNEMENT DES APPAREILS le butane et le propane sont des gaz liquéfiés, c’est-à-dire stockés dans les récipients (bouteilles ou citernes à l’état liquide. Ils se transforment en gaz (vaporisation) au fur et à mesure des soutirages), en empruntant de la chaleur au milieu ambiant.

la pression qui règne dans les récipients dépend uniquement de la température du liquide.

Il faut donc une température supérieure à 0°C pour obtenir un débit gazeux en butane, et supérieure à -40°C en propane : c’est la raison pour laquelle les bouteilles de butane sont utilisées à l’intérieur des habitations et celles de propane installées à l’extérieur.

Le débit des bouteilles dépend :

- De la température ambiante :plus celle-ci est élevée, plus le débit possible est important,

- De la durée d’utilisation :plus celle-ci est longue, plus le débit possible est faible.

Une demande de gaz trop importante entraîne une baisse de température – et par conséquent une chute de pression – qui peut se traduire par le givrage des parois de la bouteille.

Ne jamais prévoir « trop juste » une installation GPL : il faut penser à des causes de perturbations telles que : - Consommation réelle des appareils

d’utilisation supérieure à celle annoncée,

- Remise en fonctionnement simultané des appareils de chauffe après un arrêt général,

- alimentation d’un brûleur à fonction-nement cyclique « tout ou rien », - Colmatage partiel du filtre d’entrée - température climatique plus basse

que celle prévue…

Eléments à examiner pour définir une installation GPL :

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