’
- -.- -
est bornée sur
[0,
Démonstmtion : Ce résultat est vrai pour n = 1. Soit n > 2 tel
que le
lemme soit vrai
pour n -1.
Onpeut
supposercn
> 2. On aôn (x)
>On en déduit :
en
posant :
On a alors pour tout
~ {1,..., n- 11 :
parrécurrence, ~n_ 1 (a’, b’, ç~ )
est donc bornée. Comme on a
b, ç)
~n-1 (~’ ~ b’ ~ d),
cela termine la dé-monstration du lemme.
Lemme 3. Pour tout
entier p > 0, l’intégrale
estconvergente.
Dérraonstratzora : On
procède
par récurrence sur n ; le cas n = 1 est clair.Supposons
le résultat vraijusqu’à n - 1,
avec n > 2. Alors il suffit de mon-trer
ue
converge, car Car là ià °Ù n - est estproche p
dede 0 les pourk fl n
mod2,
sont minorés par une constante strictementpositive.
Ondécoupe
le domained’intégration
en deux. Là où 1 -on écrit
(1 - xn)
+znzn-iôn-2(x)
termes de la forme
(-IOg(Xn-l))P2( -log(xn))P3.
Commele
problème
de convergence se posequand xn
estproche
de1,
onpeut
suppo-ser que est
majoré
par uneconstante ;
on en déduit immédiate-Mn
ment le résultat. Dans le reste de
l’hypercube,
on a1-xn
> eton écrit
n (x) >
n - -1-xn.
n Cettefois,
onmajore
fol1-z. n
par
(-
et on conclut de manièreanalogue.
4.2. Définition des transformations.
Notons QL et
1#L
lesautomorphismes
deZ3n-1
définis comme suit : OILéchange
c~l etb2,
ainsi que a2 etbl,
et fixe les autres coordonnées.Quant
àG,
elle est donnée par les formules suivantes :Proposition
14. Pour touttriplent (a, b, c)
E on a :Démonstration : On utilise les mêmes
changements
de variables que dans les preuves despropositions
10 et 11.Proposition
15. Notons XLl’automorphisme
dez3n-l défini
par :Alors on a, pour tout
(i, b, c)
Equi vérifie
les conditions de conver-Démonstration : Cela
provient
de la formuleen raisonnant comme dans la preuve de la
proposition
12.N.B. En se
restreignant
aux(a, b, ç)
tels que c2 = ... = cn-1 =0,
on voitque XL
agit
sur lesintégrales I (cx, b, c)
de lapartie
3. En fait xLappartient
au groupe G défini au
paragraphe
3.3.Quand n > 4, l’hypothèse bn -
cqui apparaît
dans la définition de E fait que lequotient
de factorielles sesimplifie,
et xLagit
sure comme lechangement
de variableseue.
4.3. Action et structure du groupe.
Dans ce
paragraphe,
onsuppose n >
3. NotonsGL
le groupeengendré
par et ’ICL. Il
agit
sur l’ensemble à huit éléments{an, bn,
cn, an +bn -
cn, ai,b2,
ai +bl -
a2,a2 + b2 -
commeindiqué
sur lediagramme
suivant,
où est lasymétrie
parrapport
à la droite verticale :On a deux carrés :
+ bn - Cyj
et +bl -
~2, a2 +b2 -
On a alors unhomomorphisme surjectif
deGL
dansZ/2Z, qui
àtout 9
EGL
associe 0si 9
fixeglobalement
chacun des deuxcarrés,
et 1si g
leséchange.
Le noyau de cethomomorphisme
estisomorphe
à Vx V,
où V =
Z/2Z
xZ/2Z
est le groupe de Klein(engendré
par lessymétries
par
rapport
aux médiatrices d’uncarré). L’image
deGL
dansC.~8
est donc d’ordre32, isomorphe
à(V
xV)
)4Z/2Z.
Or l’action deGL
sur cet ensembleà huit éléments est
fidèle ;
doncGL
est d’ordre 32.On
peut
résumer les constructions de ceparagraphe
dans l’énoncé sui-vant :
Théorème 8. La
famille L(a, b, ç), paramétrée
par(1, h, p)
Ez3n-l,
admetun groupe de .Rhin- Viola d’ordre
9~, isomorphe
à(V
xV )
)4Z/2Z, qui
estengendré
parchangements
de variables UL et unetransformation
5. Des
intégrales adaptées
audéveloppement
en série entièreLes
intégrales
considérées dans cettepartie
fontapparaître
au dénomi-nateur des facteurs 1 - yi... yk, et non des C’est
pourquoi
il estplus
naturel de les
développer
en sériesmultiples.
On montrequ’elles
admettentun groupe de Rhin-Viola
isomorphe
à celui duparagraphe
4.3. Enoutre,
au
paragraphe
5.5 on exhibe unchangement
de variablesqui
relie ces in-tégrales
à celles considérées dans lapartie
3(et
même à une familleplus
générale,
définie auparagraphe 5.5).
Commeapplication,
on transforme lesintégrales
considérées parBeukers,
Vasilenko etVasilyev
enintégrales qui
sedéveloppent
naturellement en séries.Dans cette
partie
comme dans le reste dutexte,
on suppose que les ex-posants
sontentiers,
même si les résultats segénéralisent.
5.1. Définition.
À
toutpoint
y =(yl, ... , yn)
E[0, l]n,
et à tout entier k E~0, ... ,
onassocie le réel =
!/iï/2 - " yk. De
plus,
on pose par convention yn+1 = 0et
an+l (y) = 0, _
Soient7A =
(A1, ... , An),
B =(B1, ... , Bn)
et C =(C2, ... , Cn)
trois familles d’entiers relatifs.On note Ci la n-forme différentielle sur
[0, 1]
définie par :On considère les
intégrales suivantes, qui
sontpositives
et éventuellement infiwes :5.2.
Convergence.
Dans ce
paragraphe,
on autorise l’entier n à valoir 1. La condition néces-saire et suffisante de convergence de
l’intégrale K(A, B, C),
danslaquelle
on suppose que les
exposants
sontentiers,
estdonnée3
par laproposition
suivante :
Proposition
16.L’intégrale K(A, B, C)
estconvergente si,
et seulementsi, les Ak
etles Bk
sont touspositifs
ounuls,
etqu’on
a :Démonstration : La convergence de
l’intégrale
résulte des deux lemmes ci- dessous. Montrons laréciproque,
ensupposant
que lesAk
et lesBk
sont touspositifs
ounuls,
etqu’il
existe p tel que~~‘2 Ck >
1 +Bj-
Soit E > 0assez
petit. Restreignons-nous
au domaine défini par lesinégalités
1- 2EYp ...
y2 YI et t/p+i,..., yn
3 ~ .
Sur cedomaine,
on a cpour tout 1~ E
{2,... p~,
doncest minoré par à une constante
multiplicative près (qui
estindépendantes
dee). L’intégrale
sur ce domaine est donc minorée par unmultiple
constant dequi
ne tend pas vers 0 avec g.Ceci démontre que
l’intégra,le K(A, B, C) diverge.
Lemme 4.
Supposons
que lesAk
et lesBk
sont touspositifs
ounuls,
etqu’on
a¿t=2
~~-1 Bj
pour tout p E{2,
... ,nl.
NotonsB, C)
la ,fonctions
dontK(A, B, C)
estl’intégrale
contre w :Alors
B, C)
est une ,fonctions
bornée sur~0,1Jn .
Démonstratzon :
Quitte
àremplacer chaque Ck
parCk - Bk,
pour J~ E{2,..., n},
onpeut
supposerBZ
= - - - =Bn
= 0(puisque
1-sur