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~JnlJflliJ~ji"lLJTIj~l1lflif~fl;'lilllr1Lf1!lJ lllijJil§lJnillllnlJttlJ~ rLJrj1§lJllW[~J

~diquees ci-dessus,

a

un rythme tres eleve. En effet, il estr~:

!~estime

que durant la periode 1995-2015 : i) Ie trafic

interna-i~'

§tional s' accroitra de 5,5 %. (ii) Ie trafic passager intra-africain~

;,$s'accroitra de 8,5 % ; (iii) et celui du trafic passager domes-iS₁

~tique de 6,7 %. Les perfonnances du fret seront comme suit:

S

:~3,2% pour l'international ; 9,5% pour l'intra-africain et 6,7%~1 5pour Ie domestique. Ces previsions qui semblent realistes ne~

r2pourront toutefois etre atteintes que si les economies~

~africaines suivent la tendance actuelle de l'amelioration. :~~,r

~ ~

?89. L'industrie aeronautique africaine beneficiera des effets~L

~positifs des nouvelles politiques reglementaires et du desen-~[

~gagement des Etats dans la gestion des entites d'exploitation~

~des services et infrastructures aeronautiques. Toutefois, il est~J

sescompte que de nouveaux exploitants feront leur entree, les~

~~services sero~t ame1i~re~, les usagers aur~nt ~lus~eurs ch~ix,~

[~le commerce Intra-afncam sera soutenu grace a l'lntroductl0n~j]

ijdes capac ires supplementaires et Ie reseau intra-africain

et~

i5Jinternational sera developpe (augmentation des frequences

ets=~

~introduction

de nouvelles liaisons aeriennes). Des alliances

e(~

~cooperation entre compagnies aeriennes africaines se realis-~'::ji

~eront et entraineront une amelioration de 1a qualire des~~

?Jservices it travers les programmes commerciaux conjoints. ~ [§lEn consequence, plusieurs gammes tari fa ires seront'~J

~diSPOnibles

sur des routes aeriennes tres frequenrees en:EJ L2Afrique. Vne etude conjointe CEA/BAD est en cours

pour~~

d

^~

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l~=--!rJ ~~,' ~-J~' tLJI i_:..:.1 l~ l~J ~ll U_jJ LYJ ~ ~~)J tJJ ~:; L,,:~

Si85. En pourcentage du PNB, rinvestissement a augmente,~

;~~passant de 21 % en 1997

a

²³ % ^t principalement

a

cause d 'un~s

~Jhausse de 1 % dans l'ep~gne domestique. De plus hauts:2 '-:lrevenus et une consommatlon plus basse, notamment dans le~j

'e '1

,j::='lsecteur public, furent les facteurs majeurs de changement del;

;~l'epargne domestique.

S

~ ~

~

e

~86.

L'inflation a decline, passant de 15% en 1997

a

^12%

.iL~

~;L'accroissement de la production agricole et Ia chute du prix~2

l;~des importations ont contribue

a

contenir les prix

a

la consom-~I

?mation. Le declin du commerce exterieur a provoque

une~

~§lPNB. Neanmoins les conditions climatiques et~

~l~environnement economique externe sont deux facteurs deter-~J

§;minants de la croissance future qui dependent de causeSG

~9~~. ~

i~~ ~

;5

^b) Les perspectives de developpement du transport!ti

, I # ' fri' [:11

~:-JI aerzen a caIn '-j:

?J

^J~

~~88. Plus~eurs ~apports

ont ere prepares ace sujet par

I'OAd~

~dans les clrculalres 271-AT/112 ; 270-AT/l11 et 273, et parl9 FJd'autres institutions specialisees telles que l'IATA

~l'

AFRAA. Selon cette derniere, il est prevu que Ie rr<ll1r11""_--.J

~ s' accroitra compte tenue des performances economiques pl

n:2r.

I il if

39

CJf'1JrLt:Jl~l

nFl,

1·10m~llJI[L[~11iLnUTll!l·

UlflTlllnUflITT 11

inLtL!H1Jlu~g

bJ

^{83. II y} a eu une pression serieuse sur la balance des,-;=u

~~paiements

en 1998. Les revenus d'exportation ont decline de;i

~! ¹⁷ % . Pour la premiere fois au cours de la decennie 1990, l~~

~lbalance commerciale est passee negative, propulsant letS;

~compte actuel du deficit

a

hauteur de $16 milliards. Le~;

:·~desequilibre perenne du secteur des services, du principale-I(-J

~'~ment aux paiements de la dette exterieure et au cout des~:

~services

financiers et de transport, a continue d' exercer

une~~

5]pression sur l'actuelle balance, en une part elevee des recettes~;~

5exterieures provenant de l' exportation des marchandises. :;]

I:,=, r-J~

r::··

~84.

Les flux d'apports ont baisse en Afrique de 4,5 milliards§

I;jdes Etats Urns en 1997

a

$3 milliards des Etats Unis. Cette:L<~

~~prevu que quatre autres pays seulement (Burkina-Faso, Cote1:~

I~ ~I

~d'Ivoire, Mali et Mozambique) recevront une reduction effec-~l

~tive

de leur dette au cours des trois prochaines annees. .

l'=-: ^!

fF::L

38

:CnJnLI:-i 1.._-."..-L--I . jJ"

~[j~performance. Neanmoins, Ie retrait des subventions et la~-']

lLjreduction de l'accroissement des services publics, en con-2

r·- --.JI

:~! sequence des reformes, ont affe~te negati vement l~s petits~

it .. ~producteurs dans Ie secteur agncole. Les contramtes dU~jl

~

secteur ont ete aggravees par ie dec1in du soutien que four-t2

~nissent les donateurs pour les projets de developpement rural'S;

I~ et la reduction de l' investissement dans les services sociaux~

~~llruraux. Ces developpements ont eu un impact negatif sur lel,"~~

~~ cheminement des pays africains vers l' autosuffisance alimen-:=;~

~~:taire.

;;June productivite relativement basse, a aussi joue un role.

'S

I~ E

II .-J,

[:::~~ 82. La recession dans les marches emergents fut transmise~-!J

:~"~Jen

Afrique principalement

a

travers la baisse du prix

des~~

~lmarchandises. Tous les produits exportables de l' Afrique~~

rl~~furent affectes, Je petrole enregistrant 1a baisse la plus impor-~=-:}

~ta~te, Mais 1a baisse des prix du petro Ie a profire aux paysr]';

:f~jafricains qui en importaient. ~~

~

S

I'J~L, ~~,LUiL{:lffi.u

-UJEJkJI

37

li~~J]trlJf1lj-UfJlJn n

1'-:-lIconnu une croissance en 1998 alors que Ies taux de croissancel~

~2des

sous-regions de I'Est, l'Ouest et Ie Sud ont decline.

LesIT:-~~

:_~~:pays exportateurs de petrole ont maintenu leur mouvement def~

Scroissance en tant que groupe (3,7% en 1998 contre 3,6%c,~i

~ll'annee

precedente) mais la croissance au Gabon et en

Angolar~'~

;~ia baisse de moitie, alors que celie de la Republique du CongoFJJ

~pays (Botswana, Repu~lique du Congo et Guinee Equatoriale)IT2

~'~Jlont eu un taux de crOlssance de 7 % ou plus en 1998, Ie tau~:

III,

n

^r-~i

~ \ _-oJ L...,[ - ...

~~=1~76. Cette croissance est un succes bienvenu pour I' Afrique.f~

5

Neanmoins , Ie niveau de croissance est en de<;a de ce qui estL~

:,3requis pour avoir un impact significatif sur 1a pauvrete. Pour;3

~~~ que l' Afrique ft!duise la pauvrete de moitie dans les quinze:r=?"

2~prochaines

annees, il faut qu' eUe atteigne une

croissance~~

:,-=;:durable et moyenne de 7% par an. C'est Ie defi majeur

pose~

'~Iaux decideurs africains et

a

leurs partenaires economiques. [~~

~;. :r-::'

~ ^J

r~:~ 77. La croissance f(!cente des economies africaines est2

~d'autant

plus remarquable lorsque 1'0n considere Ie

mouve-~l

~~ment

de declin de la croissance globale. L'economie

mondi-~!

::·~Jsuivaient des politiques fisca1es et monetaires restrictives pour!;~i

;c.~des raisons curatives et protectives. En regIe generate, laf~!

LC::-i:Tunlsle, Cote d'Ivolfe, N 1gena, Cameroun, Gabon,r:=-'}

~iiRepublique du Congo, Angola et Guinee Equatoriale~

~ 5

n ) ^{iJll 1;-';']}

ijT '

.!. .' ,'_l lUJ J:.J: L=J

35

glf]JJ1!T1lJJ1U~lJrll

JnlfrJllUJ1!ttutiLLF1U1l11l1tlflUrlJ11JJllfl@JtLlJ1f

LUilLJT1LHtl~

I~economique et du trafic se concretisera, un plus grand nombre~

~Ide

compagnies aeriennes etrangeres opereront en Afrique.

~

~I ~

5

^-~

§~

^73. En vue de pouvoir s ¹ adapter

a

cette croissance et

de;2~

2s'assurer une part du marche qui ne cesse de croitre, lesr§~

[~transporteurs et les gouvemements africains devront engager~

~~e

action visant

a pos~tionner

leurs compagnies de maniere

il!§

~trrer profit de cette crOIssance.

\2

~ ~

~eConOmique.

Ainsi, il importe, avant de dessiner les

perspec-~

2;tives du developpement des services aeriens que ]' on fasse

U*l

~resume

des perfonnances economiques de l' Afrique.

To~te-~

r~fois, nous aborderons les perspectives sous l'angle de quahte,S]

~d'amelioration des services aeriens et des impacts d'une~

[2politique liberale sur I' acces aux marches.

SJ

r~ ~~

!r:;;; ^C

~ aJ "

Btat

~s econo~es afriCai~es en

1991J!.

~

~75. Pour Ia quatneme annee consecutive, Ie PrOOult Na-ft,;,:,

~tional

Brut (PNB) de l' Afrique s'est accru plus vite que

la~

S

population , contrastant singulierement avec une decennie

et~

f3jdemie de decl~ du revenu p~ tete. La croissance de 3,?~ d~',

P~~lilltTi11UJnilll]JllJljillJ]JIT~lJrllFIl1l1J1LUlun\JfIUfjLIrlJTIJJJJrnlun1rufJKJ

2:oncu~ence plus accrue deja pr~visibl~ .. La concurrence(~

I§eu:ange~

et celie .entre

compag~es

afncalltes

~edOu?l:ront~

~dtmtenslte.

^La nalssance de plus leurs compagmes pnvees a2!

§augmente Ie nombre de transporteurs qui se font concurrence~

?isur un meme marche.

rs

~ _~69.

Le reseau Afrique-Europe sera largement dontine

parr~ 2

~les

compagnies geantes de renommee mondiale, ayant

de~

~ vastes reseaux internationaux et disposant de puissants outilsffu!

~commerciaux

sous fO",rme de programmes de

fidelis~tion des~

~voyageurs.

Par consequent, la part des concurrents etrangers§

~a~g~entera

alors que celie des compagnies africaines ira

e~

~ldunmuant. l§s;

~ S

~

70. nest previsible que les grands transporteurs

baisseron~

S

leurs tarifs en dessous de ceux de la plupart des compagnies~

?!africaines en vue d'ecarter du march6les petites compagnies.

~l

~ ~

.. :=11 rC·

~71. La concurrence sur Ie reseau intra-africain connaitra une~

~ nouvelle dimension au fur et

a

mesure que les transporteurs~

~etrangers

majeurs penetreront Ie reseau regional par Ie

biais~

~des

arrangements. de

~artage

de code, du franchisage et desS

~accords

commerClaux mnovateurs. §J

~.

~-§n.

Au fur et

a

^{mesure que la} liberalisation de

l'economi~

~prendra racine et que la croissance prevue sur Ie pla~~

151Ulil1!liJiLtlilX1lJIlilllfi

¹

lfilJrllJilJfU1LJiUllliWJ1LlilJilnifiLllU mruJB

grrJJJl!JilUll1iLJflllflfLlJflLirlJlWLuluruffllJrlnUfl1J~Wfl]J~1t\IJhLD1UJllJ1(g

i~f1sque de continuer meme au prochaln millenatre. En effet, Sl~~

~elIes

gardent leurs structures et leurs tailles actuelles, il est^l

5J

§ipeu probable que la plupart des compagnies aeriennes2 ::5lafricaines soient en mesure d'ameliorer leur niveau de com-~

~petitivire et de diminuer leurs couts d' exploitation. ~

I~ ~

~ -~

~66.

^Les

compagnie~

^aeriennes

~fricaines

^prises

individU~]]e-~

~ment

ne sont pas dotees d 'une taIlle leur pennettant de

balsse~1

le;leurs couts d' exploitation. En effet, elles payent des couts ~i 2eleves

pou~

^Ia

formatio~,

ne realisent pas des economies

s~r~

~l'achat d'aeronefs, de pieces de rechange et d'autres fouml-U=JI

~tures,

et payent des couts eleves d'assurance et d'entretien qui01

~est

^effectue

a

l'exrerieur.

~

~. ~

~

67. Les compagnies aeriennes africaines qui reussiront

a:5

Dans le document Development of air transport services in African: challenges and perspectives (Page 49-58)