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CHAPITRE IV : RÉSULTATS

4.4 FIGURES

Figure 4.1 L’haploinsuffisance de Syngap1 dans les interneurones dérivés du MGE cause une diminution de la transmission GABAergique dans les couches 2/3 du cortex S1.

Tracés représentatifs des mIPSCs enregistrés de cellules pyramidales dans les couches 2/3 du cortex somatosensoriel des souris WT vs. Syngap1+/- (a1) et des souris Syngap1flox/+ vs. Tg(Nkx2.1-cre);Syngap1flox/+

(a2). L’intervalle inter-évènement (IEI) des mIPSCs reste inchangé chez les souris Syngap1+/- (106,0 ± 11,4

ms) comparé au souris WT (110,7 ±14,9 ms) (b1, test K-S, p = 0,99, D = 0,03 et test t non apparié, p = 0,80), mais est augmenté chez les souris Tg(Nkx2.1-cre);Syngap1flox/+ (127,3 ± 11,7 ms) comparé aux souris

Syngap1flox/+ (92,3 ± 7,2 ms) (b2, test K-S,*p < 0,05, D = 0,12 et test t non apparié, *p < 0,05). L’amplitude

des mIPSCs reste inchangée chez les souris Syngap1+/- (34,4 ± 1,6 pA) comparé au souris WT (34,2 ± 2,6

pA) (c1, test K-S, p = 0,90, D = 0,04 et test t non apparié, p = 0,94) et chez les souris Tg(Nkx2.1-

cre);Syngap1flox/+ (34,0 ± 2,1 pA) comparé aux souris Syngap1flox/+ (31,3 ± 2,0 pA) (c2, test K-S, p = 0,54, D

= 0,07 et test t non apparié, p = 0,38).

n = 15 neurones provenant de 6 souris WT, n = 14 provenant de 4 souris Syngap1+/-, n = 11 neurones

provenant de 3 souris Syngap1flox/+, n = 16 provenant de 4 souris Tg(Nkx2.1-cre);Syngap1flox/+. Les barres

d’erreur représentent la moyenne ± l’erreur type dans cette figure et les suivantes.

Figure 4.2 La transmission glutamatergique dans les couches 2/3 du cortex S1 est augmentée à la fois chez les souris Syngap1+/- et les souris Tg(Nkx2.1-cre);Syngap1flox/+.

Tracés représentatifs des mEPSCs enregistrés de cellules pyramidales dans les couches 2/3 du cortex somatosensoriel des souris WT vs. Syngap1+/- (a1) et des souris Syngap1flox/+ vs. Tg(Nkx2.1-cre);Syngap1flox/+

(a2). L’intervalle inter-évènement (IEI) des mEPSCs reste inchangé chez les souris Syngap1+/- comparé au

souris WT (b1, test K-S, p = 0,99, D = 0,03 et test t non apparié, p = 0,88), mais est diminué chez les souris Tg(Nkx2.1-cre);Syngap1flox/+ (177,8 ± 16,7 ms) comparé aux souris Syngap1flox/+ (293,1 ± 41,0 ms) (b2, test

K-S, **p < 0,01, D = 0,16 et test t non apparié, *p < 0,05). L’amplitude des mEPSCs est augmentée chez les souris Syngap1+/- comparé au souris WT (c1, test K-S, ***p < 0,001, D = 0,16 et test t non apparié, *p <0,05)

et chez les souris Tg(Nkx2.1-cre);Syngap1flox/+ (12,0 ± 0,4 pA) comparé aux souris Syngap1flox/+ (11,0 ± 0,3

pA) (c2, test K-S,** p <0,01 , D = 0,14 et test t non apparié, p = 0,06).

n = 15 neurones provenant de 4 souris WT, n = 14 provenant de 4 souris Syngap1+/-, n = 13 neurones

provenant de 3 souris Syngap1flox/+, n = 12 provenant de 3 souris Tg(Nkx2.1-cre);Syngap1flox/+.

Figure 4.3 Les propriétés cinétiques des mIPSCs et mEPSCs des cellules pyramidales dans les couches 2/3 du cortex S1 sont essentiellement inchangées par l’haploinsuffisance de Syngap1. Tracés de mIPSC moyens enregistrés de cellules pyramidales de la couche 2/3 du cortex somatosensoriel (a). Le temps de montée des mIPSCs est inchangé chez les souris Syngap1+/- vs. WT (b, test t non apparié, p =

0,07), mais est légèrement augmenté chez les souris Tg(Nkx2.1-cre);Syngap1flox/+ vs. Syngap1flox/+ (b, test t

non apparié, *p < 0,05). Le temps de décroissance (c, test t non apparié, p = 0,42 et p =0,06) ainsi que le transfert de charge (d, test t non apparié, p = 0,34 et p = 0,09) sont inchangés. n = 15 neurones provenant de 6 souris WT, n = 14 provenant de 4 souris Syngap1+/-, n = 11 neurones provenant de 3 souris Syngap1flox/+, n

= 16 provenant de 4 souris Tg(Nkx2.1-cre);Syngap1flox/+.

Tracés de mEPSC moyens enregistrés sur les cellules pyramidales de la région du CA1 de l’hippocampe (e). Le temps de montée (f, test t non apparié, p = 0,71 et p = 0,50) et le temps de décroissance (g, test t non apparié, p = 0,62 et p = 0,58) sont inchangés. Le transfert de charge est augmenté chez les souris Syngap1+/-

vs WT (h, test t non apparié, *p < 0,05), mais est inchangé chez les souris Syngap1flox/+ vs. Tg(Nkx2.1-

cre);Syngap1flox/+ (test t non apparié, p = 0,16). n = 15 neurones provenant de 4 souris WT, n = 14 provenant

de 4 souris Syngap1+/-, n = 13 neurones provenant de 3 souris Syngap1flox/+, n = 12 provenant de 3 souris

Tg(Nkx2.1-cre);Syngap1flox/+.

Figure 4.4. L’haploinsuffisance de Syngap1 dans les interneurones dérivés du MGE cause une diminution de la transmission GABAergique dans la région du CA1 de l’hippocampe des souris. Tracés représentatifs des mIPSCs enregistrés de cellules pyramidales dans la région du CA1 de l’hippocampe des souris WT vs. Syngap1+/- (a1) et des souris Syngap1flox/+ vs. Tg(Nkx2.1-cre);Syngap1flox/+ (a2). L’intervalle

inter-évènement (IEI) des mIPSCs reste inchangé chez les souris Syngap1+/- (190,5 ± 27,4 ms) comparé au

souris WT (153,2 ± 20,8 ms) (b1, test K-S, p = 0,12, D = 0,12 et test t non apparié, p = 0,28), mais est considérablement augmenté chez les souris Tg(Nkx2.1-cre);Syngap1flox/+ (789,5 ± 157,3 ms) comparé aux

souris Syngap1flox/+ (184,2 ± 25,9 ms) (b2, test K-S,****p < 0,0001, D = 0,41 et test t non apparié, **p <

0,01). L’amplitude des mIPSCs reste inchangée chez les souris Syngap1+/- (41,6 ± 2,3 pA) comparé au souris

WT (39,7 ± 1,6 pA) (c1, test K-S, p = 0,61, D = 0,077 et test t non apparié, p = 0,50) et chez les souris Tg(Nkx2.1-cre);Syngap1flox/+ (39,2 ± 3,0 pA) comparé aux souris Syngap1flox/+ (37,7 ± 2,4 pA) (c2, test K-S,

p = 0,90, D = 0,06111 et test t non apparié, p = 0,70).

n = 10 neurones provenant de 3 souris WT, n = 9 provenant de 3 souris Syngap1+/-, n = 9 neurones provenant

de 4 souris Syngap1flox/+, n = 8 provenant de 5 souris Tg(Nkx2.1-cre);Syngap1flox/+.

Figure 4.5. L’haploinsuffisance de Syngap1 dans les interneurones dérivés du MGE cause une diminution de la transmission glutamatergique dans la région du CA1 de l’hippocampe des souris. Tracés représentatifs des mEPSCs enregistrés de cellules pyramidales dans la région du CA1 de l’hippocampe des souris WT vs. Syngap1+/- (a1) et des souris Syngap1flox/+ vs. Tg(Nkx2.1-cre);Syngap1flox/+ (a2). L’intervalle

inter-évènement (IEI) des mEPSCs reste inchangé chez les souris Syngap1+/- (1671 ± 154 ms) comparé au

souris WT ( 1898 ± 147 ms) (b1, test K-S, p = 0,41, D = 0,07 et test t non apparié, p = 0,29), mais est augmenté chez les souris Tg(Nkx2.1-cre);Syngap1flox/+ (5495 ± 731 ms) comparé aux souris Syngap1flox/+ (3252 ± 476

ms) (b2, test K-S, *p < 0,05, D = 0,14 et test t non apparié, *p < 0,05). L’amplitude des mEPSCs reste inchangée chez les souris Syngap1+/- (14,9 ± 0,7 pA) comparé au souris WT (14,4 ±0,9 pA) (c1, test K-S, p

=0,97, D = 0,04 et test t non apparié, p = 0,64) et chez les souris Tg(Nkx2.1-cre);Syngap1flox/+ (13,7 ±0,7 pA)

comparé aux souris Syngap1flox/+ (13,8 ± 0,6 pA) (c2, test K-S, p = 0,97, D = 0,05 et test t non apparié, p =

0,96).

n = 13 neurones provenant de 6 souris WT, n = 14 provenant de 6 souris Syngap1+/-, n = 12 neurones

provenant de 4 souris Syngap1flox/+, n = 10 provenant de 4 souris Tg((Nkx2.1-cre);Syngap1flox/+.

Figure 4.6. Les propriétés cinétiques des mIPSCs et mEPSCs des cellules pyramidales de la région CA1 de l’hippocampe restent inchangées par l’haploinsuffisance de Syngap1.

Tracés de mIPSC moyens enregistrés de cellules pyramidales dans la région du CA1 de l’hippocampe (a). Le temps de monté des mIPSCs est inchangé chez les souris WT vs. Syngap1+/- (b, test t non apparié, p = 0,48)

et des souris Syngap1flox/+ vs. Tg(Nkx2.1-cre);Syngap1flox/+ (b, test t non apparié, p = 0,89). Le temps de

décroissance (c, test t non apparié, p = 0,78 et p =0,80) ainsi que le transfert de charge (d, test t non apparié, p = 0,54 et p = 0,68) sont inchangés. n = 10 neurones provenant de 3 souris WT, n = 9 provenant de 3 souris

Syngap1+/-, n = 9 neurones provenant de 4 souris Syngap1flox/+, n = 8 provenant de 5 souris Tg((Nkx2.1-

cre);Syngap1flox/+.

Tracés de mEPSC moyens enregistrés sur les cellules pyramidales de la région du CA1 de l’hippocampe (e). Le temps de montée (f, test t non apparié, p = 0,53 et p = 0,91), le temps de décroissance (g, test t non apparié, p = 0,14 et p = 0,94) ainsi que le transfert de charge (h, test t non apparié, p = 0,60 et p = 0,69) sont inchangés chez les souris WT vs. Syngap1+/- et les souris Syngap1flox/+ vs. Tg(Nkx2.1-cre);Syngap1flox/+. n = 13 neurones

provenant de 6 souris WT, n = 14 provenant de 6 souris Syngap1+/-, n = 12 neurones provenant de 4 souris

Syngap1flox/+, n = 10 provenant de 4 souris Tg((Nkx2.1-cre);Syngap1flox/+.

Figure 4.7 Propriétés de base de la transmission synaptique des souris Syngap1+/- et Tg(Nkx2.1- Cre);Syngap1flox/+

La facilitation par impulsion appariée (PPF) était comparable entres les souris Syngap1+/- vs. WT (a)

(ANOVA à deux facteurs, F(1,29) = 0,72 et p = 0,40) et entre les souris Tg(Nkx2.1-cre);Syngap1flox/+ vs.

Syngap1flox/+ (b) (ANOVA à deux facteurs, F(1,21) = 0,74, p = 0,40). (PPF : n= 13 tranches pour 3 souris

Syngap1+/- et n = 18 tranches pour 3 souris WT; n = 13 tranches pour 2 souris Tg(Nkx2.1-Cre);Syngap1flox/+

et n = 10 tranches pour 2 souris Syngap1flox/+). Tracés représentatifs de la relation entrée/sortie (input/output)

de la transmission synaptique (c, d). La relation entrée/sortie était semblable entre les souris Syngap1+/- vs.

WT (c) (ANOVA à deux facteurs, F(1,26) = 0,10 et p = 0,75) et entre les souris Tg(Nkx2.1-cre);Syngap1flox/+

vs. Syngap1flox/+ (d) (ANOVA à deux facteurs, F(1,26) = 0,65, p = 0,42). (Input/output : n= 11 tranches pour 3

souris Syngap1+/-, n =17 tranches pour 4 souris WT; n = 18 tranches pour 4 souris Tg(Nkx2.1-

Cre);Syngap1flox/+, n = 10 tranches pour 2 souris Syngap1flox/+).

Figure 4.8. La LTP NMDAR-dépendante est diminuée chez les souris Syngap1+/- et Tg(Nkx2.1- Cre);Syngap1flox/+

Tracés représentatifs des fEPSPs avant (ligne pointillée) et après induction (ligne pleine) (a,b). La LTP NMDAR-dépendante a été induite par un protocole de stimulation par bouffées thêta (TBS) composé de 5 bouffées comprenant quatre pulses de 100Hz séparés par 200ms. Les souris Syngap1+/- démontraient une

potentialisation post-tétanique (PTP) plus faible que les souris WT (191,1 ± 13,2 % vs 258,8 ± 10,4 %) (c, test t non apparié, ***p < 0,001). La PTP était semblable chez les souris Tg(Nkx2.1-Cre);Syngap1flox/+ (215,8

± 10,5 %) par rapport aux souris Syngap1flox/+ (248,0 ±17,9 %) (d, test t non apparié, p = 0,14). Une LTP était

présente 60 minutes après induction chez les souris Syngap1+/- (test t apparié, **p < 0,01) et les souris WT

(test t apparié, ****p < 0,0001) (e). Cependant, la LTP des souris Syngap1+/- était significativement plus

faible (121,3 ± 5,8 % vs 150,7 ± 10,1 %, test t non apparié, *p < 0,05). Les souris Tg(Nkx2.1-

Cre);Syngap1flox/+ démontraient également une LTP 60 minutes après induction (f, test t apparié, ****p < 96

0,0001), mais était significativement plus faible que celle des souris Syngap1flox/+ (131,6 ± 5,6 % vs 149,0 ±

5,8 %, test t non apparié, *p < 0,5).

(n = 14 tranches pour 5 souris Syngap1+/-, n = 25 tranches pour 6 souris WT; n = 17 tranches pour 5 souris

Tg(Nkx2.1-Cre);Syngap1flox/+, n = 19 tranches pour 10 souris Syngap1flox/+).

Figure 4.9. La LTP NMDAR-dépendante chez les souris Syngap1+/- en l’absence de transmission

GABAergique.

La PPF en présence de 5µM gabazine était semblable entre les souris WT et les souris Syngap1+/- (a, ANOVA

à deux facteurs, F(1,68) = 0,23, p = 0,62) (n = 10 tranches pour 3 souris Syngap1+/-, n = 9 tranches pour 4 souris

WT). Tracés représentatifs de la relation entrée/sortie de la transmission synaptique (b). La relation d’entrée/sortie était également entre les souris WT et les souris Syngap1+/- (b, ANOVA à deux facteurs,

F(1,15) = 0,001, p = 0,97) (n = 8 tranches pour 3 souris Syngap1+/-, n = 9 tranches pour 4 souris WT). Tracés représentatifs des fEPSPs avant (ligne pointillée) et après induction (ligne pleine) (c). La LTP NMDAR- dépendante a été induite par le même protocole de TBS utilisé précédemment en présence de 5µM de gabazine tout le long de l’enregistrement (n = 14 tranches pour 3 souris Syngap1+/-, n = 12 tranches pour 4

souris WT). La PTP était semblable entre les souris WT et les souris Syngap1+/- sous gabazine (236,5 ± 9,0

% vs. 220,6 ± 10,5 %) (d, test t non apparié, p = 0,26). Une LTP était présente chez les souris WT (test t apparié, ***p < 0,0001) et chez les souris Syngap1+/- (test t apparié, **p 0,01) 45 minutes après induction

(e). Cependant, la LTP des souris Syngap1+/- était significativement moindre que celle des souris WT (118,3

± 6,7 % vs. 139,8 + 7,5 %) (test t non apparié, p < 0,05).

Figure 4.10. La LTD NMDAR-dépendante est inchangée chez les souris Syngap1+/- et Tg(Nkx2.1-

Cre);Syngap1flox/+.

Tracés représentatifs des fEPSPs avant (ligne pointillée) et après induction (ligne pleine) (a, b). La LTD NMDAR-dépendante a été induite par un protocole de stimulation par impulsions appariées à basse fréquence (PP-LFS). Les souris WT (test t apparié, **p < 0,01) et les souris Syngap1+/- (test t apparié, **p < 0,01)

démontraient une LTD 60 minutes après induction. Cependant, cette LTD n’était pas significativement différente entre les souris WT et les souris Syngap1+/- (78,4 ± 4,3 % vs 77,6 ± 5,6 %, test t non apparié, p =

0,91). Les souris Syngap1flox/+ (test t apparié, ****p < 0,0001) et les souris Tg(Nkx2.1-cre);Syngap1flox/+ (test

t apparié, ****p < 0,0001) montraient également une LTD, mais qui n’était pas significativement différente (74,5 ± 4,5 % vs. 79,7 ± 3,8 %) (d, test t non apparié, p = 0,38).

(n = 15 tranches pour 5 souris Tg(Nkx2.1-cre);Syngap1flox/+, n = 9 tranches pour 4 souris Syngap1flox/+).

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