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Fiche d’évaluation pour l’élève accompagnateur année 2011 / 2012

Dans le document LE PIANISTE-ACCOMPAGNATEUR DE LA DANSE (Page 38-43)

Nom de l’élève accompagnateur : Nom de l’enseignant tuteur : Discipline chorégraphique :

Nombre de séances Durée des séances Dates des séances

Situations expérimentées

Projets aboutis

Pistes de travail suggérées

Évaluation

Commentaires

Comprendre la danse : lecture du mouvement

Traduire la danse : illustration sonore du mouvement, cohérence

musique/danse : respect de la phrase chorégraphique, qualités expressive, dynamique et

rythmique de la proposition musicale

Accompagner la danse : relation

musicien/professeur/élèves attitude, réactivité,

dialogue, aide à la compréhension du sens

musical

Évolution

progression au cours du stage

U.V. ACCOMPAGNEMENT DANSE FICHE DE SUIVI 3

ème

année

OBSERVATION

observer, faire connaissance, interroger les différentes personnalités, styles, esthétiques et expériences

– des 4 professeurs de danse

– des 4 autres accompagnateurs de la danse

nom dates des visites

observer, définir, expérimenter les 4 Cycles de niveau dans les 2 disciplines :

niveau discipline dates des visites

Danse Classique Cycle 1

Danse Contemporaine Danse Classique Cycle 2

Danse Contemporaine Danse Classique Cycle 3

Danse Contemporaine Danse Classique COP

Danse Contemporaine

lire le Projet Pédagogique du département Danse

initiation à la SMD PRATIQUE EN TUTORAT

Danse Classique

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Danse Contemporaine ... ...

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PRATIQUE EN RESPONSABILITÉ

stage de 3x1h30 minimum à Mouvances (voir évaluation de stage)

accompagner un projet spécifique musique/danse avec les Cycles 3 et COP, présenté en situation publique (spectacle et examen) :

proposer et conduire un atelier sur un aspect au choix de la relation musique/danse avec les Cycles 1 ou 2, discipline au choix :

BILAN

U.V. ACCOMPAGNEMENT DANSE CRITÈRES D'ÉVALUATION

La proposition musicale sera simple, claire, propre et efficace.

Elle doit répondre à trois objectifs précis : – générer une force organisatrice, – générer une force expressive, – générer une force motorique.

1. UNE FORCE ORGANISATRICE

Par la musique, l'accompagnateur rend sensibles les trois niveaux d’organisation de la durée : la pulsation, la mesure et la phrase, qu’il a saisies progressivement au cours du marquage par l’écoute du langage corporel du professeur de danse, précisé vocalement.

La phrase est inscrite dans une carrure : découpage du mouvement en phrases chorégraphiques avec un compte de danseur, typiquement 8 sans être systématique, avec une décomposition possible – Exemple. 7 = 2+2+3).

Il organise ainsi le temps, et ce faisant, propose à chaque élève de s’y situer en rapport.

L’inscription du mouvement dans le temps englobe le tempo et ses changements, la décomposition binaire ou ternaire de la pulsation, les accents, et suggère une formule rythmique.

L'accompagnateur doit saisir la pulsation, choisir une mesure et des formules rythmiques en fonction des indications visuelles et verbales relevées.

Il doit être capable de tenir le tempo, même et surtout dans la durée, et affirmer de façon claire et précise les changements de tempi et/ou de décomposition de la pulsation.

Il veille à l'adéquation appuis/temps forts, et si nécessaire confirme ou contrarie un élève qui hésite ou s'égare.

Il doit poser les balises de début et de fin de la phrase chorégraphique avec des "marqueurs"

(éléments musicaux et manière de les jouer) : anacrouses et formules de début (incipits), motifs de transition, formules de fin cadentielles, formules de relance.

L'accompagnateur doit respecter le rythme vital, ce rythme organique en trois phases d’égale importance (Préparation/Action/Détente-récupération), c'est-à-dire prendre en compte les contraintes corporelles, pour permettre au danseur d'aller jusqu'au bout du mouvement et le rendre juste, confortable.

A l'intérieur du "bon" tempo, trouvé et tenu, il doit placer judicieusement ralentis et relances pour suivre le "rubato du mouvement" et surtout respecter une phase de la détente, pleine et entière.

Adaptation des formules rythmiques aux propositions. Tenue du tempo. Clarté des changements. Accompagnement des appuis.

Stricte concordance entre la phrase chorégraphique et la phrase musicale par rapport à une pulsation donnée. Clarté à l'audition.

Respect du rythme vital.

2. UNE FORCE EXPRESSIVE

Les intentions du professeur de danse, exprimées par le corps et par la voix, visent à mettre l'élève dans un certain état psychologique, permettant au danseur d'interpréter le mouvement, autrement dit de laisser libre cours à son expressivité, voire de l'induire chez les plus jeunes.

C'est le "caractère", autrement dit la personnalité donnée au mouvement, définie par une ambiance et un état de corps : un état tonique général qui inspire une tonique à la proposition musicale…

En effet, le caractère est déterminé par le choix de la tonalité, des couleurs et rythme harmoniques, par la tessiture, et par-dessus tout, par la qualité cantabile de la mélodie.

Le danseur doit pouvoir la retenir, s'en servir de repère et "chanter le mouvement".

Mais bien sûr, ce caractère s’exprime en humeurs variables. Chaque mouvement, chaque exercice a ainsi un "profil dynamique" : un relief avec des contours caractéristiques, résultat de de la synergie entre le poids, la force, le flux, l'espace et la vitesse. En bref, la dynamique est la fluctuation de l’énergie dans le temps.

La proposition musicale va donc combiner le tempo, le phrasé (legato, accentuations, léger staccato, accords lourés…) et l'intensité sonore (les nuances) qui correspondent précisément à la dynamique du mouvement à accompagner.

L’accompagnateur suit les fluctuations de l’énergie dans le temps, en donnant du relief à la proposition musicale : selon les cas, en phrasant avec soin, en dessinant des inflexions à la phrase, en installant des plans sonores, en faisant un plan dynamique, en usant d'une grande variété rythmique, en soulignant par un jeu d'accentuations affirmées, même si elles peuvent sembler musicalement choquantes...

Musicalité donnée au mouvement par le choix de la tonalité, de la tessiture, de couleurs (et pas nécessairement par leur nombre et leur richesse), par la variation du rythme harmonique, et par la beauté de la mélodie.

Qualité de l'illustration sonore du mouvement. Relief donné.

3. UNE FORCE MOTORIQUE

La mise en relation de forces contrastées dans la proposition musicale produit une énergie qui induit le rythme chez le danseur.

L'accompagnateur va ajuster plus ou moins l'énergie : plus l'exercice est actif et plus l'accompagnement est épuré, dépouillé, pour équilibrer les forces en présence, selon le principe de l'homéostasie.

L'accompagnateur garantit un rythme au cours lui-même. Le musicien a le pouvoir d'insuffler la joie, de "donner la pêche", mais aussi de "plomber" un cours...

Plus spécialement, il va "porter le mouvement", c'est-à-dire à la fois soutenir l’effort physique et le transcender en lui donnant une couleur expressive.

Il doit donc être très présent : affirmer ses propositions avec conviction, les assumer quelle qu'en soit la qualité, investir et donner une intention sur chaque note... et développer son endurance pour donner de plus en plus d'énergie au fur et à mesure du cours, alors qu'il y a de plus en plus de fatigue.

Sens rythmique.

Présence et conviction.

La qualité de l'accompagnement est aussi et surtout dans la qualité de la relation triangulaire professeur-pianiste-élèves :

La communication est intense et non-verbale, des informations sont émises et reçues par les yeux et encore plus par tout le corps.

libérer le regard du clavier pour qu'il englobe tout le studio, un regard doux et de tout le corps,

être avec les danseurs, commencer ensemble, respirer avec eux, amener les retours, relancer, apaiser les fins, rester avec eux jusqu'au bout, finir ensemble,

relever tous les indices (souffles, bruit des pieds, circulation d'air et d'énergie, mimiques et langage du corps) pour être à même d'évaluer la justesse des propositions.

réagir promptement aux injonctions (elles sont soit directement adressées, soit indirectement par certaines remarques aux élèves qui peuvent être appuyées musicalement), gestes ou regard du professeur,

réagir promptement à l'imprévu (corriger un décalage musique/danse, étirer un compte, rajouter ou enlever x comptes, faire un équilibre sur 2x8 plutôt que le 1x8 prévu...).

Connexion constante avec les acteurs en présence.

Souplesse et fluidité dans la relation triangulaire.

Dans le document LE PIANISTE-ACCOMPAGNATEUR DE LA DANSE (Page 38-43)

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