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N A ISSA N C E S

• B ernard H E N R Y (G 54-55) et M ireille née C O U R T O IS (Aj 54-57) sont heureux de vous faire part de la naissance de leur septièm e petit-enfant. T h o m as est né le 11 a o û t 1992 à T oulouse chez Joëlle et O livier H E N R Y .

Bienvenue à T h o m as. N os m eilleurs vœ ux p o u r lui et ses p aren ts. • Jean-M arc R E F E U IL (E F 1939-1942) et M adam e (M adeleine C H A U D F F 1939-1941) o n t la joie de vous faire p a rt de la naissance de leur dixièm e p etit e n fa n t E d o u a rd le 7 jan v ier 1993 à N ew port B each (C alifornie).

Bienvenue à E d o u a rd . N os m eilleurs vœ ux p o u r lui et ses p aren ts.

D É C È S

• O n nous ap p re n d le décès de M adam e M IN E T née Q U E T A R D A n to - nine (A2 41-43) à M ende.

M adam e M inet a été d ’ab o rd professeur à O rléans puis son m ari ayant été reçu au concours de ch ef de trav au x , ils o n t été nom m és au Lycée T ech­ nique de M ende où ils o n t term in é leur carrière.

M adam e M inet rep résen tait les A nciens Élèves de l ’E N S E T au Lycée et o rg an isait avec l ’aide de son m ari les réunions annuelles tenues successi­ vem ent dans les différen tes villes de l ’A cadém ie.

Elle était très active, très dévouée, très attach ée à n o tre A ssociation. • N ous ap prenons le décès de M adam e K R E D E R née L O U R M E Sim one (D 29-31).

• M arcel G IL L E T (EF 45-47) nous fait p a rt du décès de sa fem m e M iche­ line G IL L E T née V A N S T E E N K IST E à l’âge de 66 ans le 7 novem bre 1992. Elle a été inhum ée à Lille le 10 novem bre 1992. M adam e G IL L E T était P ro ­ viseur h o n o ra ire du Lycée P A S T E U R .

• N ous avons ap p ris le décès d ’H en ri M A R C Y pro fesseu r h o n o ra ire d ’anglais de l ’Enseignem ent T echnique (E F 25-27) d an s sa q u a tre vingt huitièm e année le sam edi 16 jan v ie r à T rap p es. A près une réu n io n à la m airie d ’E lan co u rt à 9 h, les obsèques civiles o n t eu lieu le 20 jan v ier 1993 à 11 h 30 dans l’intim ité fam iliale à O uzo u er sur L oire (L oiret). U ne rose rouge. H en ry M arcy a été tréso rier de n o tre A ssociation ju s q u ’en 1939. Ses fils D enis (Bj 71) et F ran ço is (B, 65-70) so n t anciens élèves de l ’E N S E T .

• N ous apprenons le décès de notre cam arade Pierre F L A M A IN (D 34-36) le 23 septem bre 1992.

Q ue les fam illes éprouvées veuillent bien accepter nos am icales et sincères condoléances.

N o tr e a m i H e n r i M a rcy n ’e st p lu s

H enri M arcy nous a q u ittés le sam edi 16 jan v ier dern ier. C o u rag eu se­ m en t, com m e il avait vécu.

M arcy — com m e nous d isio n s— était né le 16 ju in 1905 à C h a te a u d u n . 11 fu t élève à l ’E cole N o rm ale de C h artres avant de p rép a re r T E N E T (Ecole N orm ale de l’E nseignem ent T echnique) à R o u en . A dm is en section lettres - L angues (A nglais), il ne devait q u itte r T echnique qu e p o u r effec­ tu e r son service m ilitaire à O ran .

Sa carrière de pro fesseu r d é b u ta à T E N P d ’A rm entières. T o u jo u rs, il devait conserver de chers souvenirs de ce N o rd et il aim ait p arler de sa vie de je u n e pro fesseu r à A rm entières.

Son poste suivant : C reil, où il devait rester ju s q u ’en 1942, avec to u te ­ fois un in term ède im p o rta n t et caractéristiq u e. E n 1939 et 1940 il fu t in te r­ p rète à C h erb o u rg dans la liaison fra n co -b ritan n iq u e. P o u r l ’ad m ira te u r d ’A n d ré M aurois q u ’il fut c ’était une m ission p assio n n an te et m aintes fois il co n fia à ses collègues com bien cette version vivante des “ Silences du colo­ nel B ram b le’’ l’avait intéressé.

Puis viru'ent la vraie guerre, la débâcle et l’occupation et, en 1942 M arcy eut l ’h o n n e u r d ’être “ rayé des ca d re s’’ p a r le gouvernem ent de Vichy p o u r délit d ’opinion, ce qui l’obligea à exercer divers m étiers p o u r subsister, entre au tres celui de co m p tab le. Il devait d ’ailleurs en tirer de solides n o tio n s qui allaien t lui ren d re g ran d service p a r la suite.

A la lib ératio n , il allait m o n tre r une fois encore son am o u r du m o n d e anglo-saxon en devenant interprète, civil cette fois, auprès de TUS A ir Force.

R éintégré à S aint O uen - R aspail il retro u v e son m étier d ’enseignant. P uis, le O cto b re 1953, M arcy se p résen tait à l ’E cole H ôtelière de P aris où il devait achever sa carrière en ju in 1967 lo rsq u ’il fu t adm is à faire valoir ses d ro its à la retraite. D u ra n t ces 14 années il fut co n stam m en t chargé des classes term inales et il en conservait un excellent souvenir ainsi que des rela­ tions suivies avec des anciens élèves. Sa curiosité de l’A nglais technique l’avait égalem ent co n d u it à enseigner à l’Ecole Supérieure du Bois. De cette période riche d ’expérience et de la co lla b o ra tio n avec son collègue P ierre M o reau , devait n a ître le “ W elcom e” destiné à l ’enseignem ent de l ’anglais h ô telier, et d o n t il était très fier.

Il av ait com pris dès av a n t la guerre l ’im p o rtan ce q u ’allaien t p ren d re les m oyens au d io (pas encore visuels), et to u s les dim anches m atins M arcy an im ait u ne ém ission d ’anglais com m ercial conçue et rédigée p a r lui sous fo rm e de dialogues et com m entaires q u ’il in terp ré ta it avec un acteu r et une actrice b ritan n iq u es, le to u t illustré de chansons populaires anglo-saxonnes. T o u t le co n traire d ’u n p ro fesseu r ro n ro n n a n t et re ta rd a ta ire ...

Il fu t de longues années le tréso rier de l’A ssociation des P ro fesseu rs de L angues V ivantes o ù il d éfen d ait activem ent ses p ositions sur l ’ensei­ gnem ent des langues.

M em bre des organes délibératifs du Syndicat N atio n al de l’Enseigne­ m ent T echnique, il fu t égalem ent longtem ps m em bre du Conseil Supérieur de l ’E d u catio n N ationale.

U ne vie professionnelle bien remplie en un m ot, que la retraite ne devait que partiellem ent in terro m p re puisque n o tre am i allait p ro fite r de sa n o u ­ velle disponibilité p o u r devenir fin 1%8 président de l’A ssociation des p aren ts d ’Élèves de l’E N R E A de Clichy puis de p articip er aux activités de la F é d ératio n des R etraités.

Il nous fau t m ain ten an t dire quelques m ots de l ’hom m e que fu t H enri M arcy. P o u r tous ceux qui l’on co n n u , M arcy restera le m odèle de l ’hom m e h o n n ête, d ro it, inébranlable dans ses convictions p o u r lesquelles il était prêt à s o u ffrir, il l ’a m o n tré. Seul co m p tait p o u r lui ce qui sem blait ju ste et les notions de passe-droit ou de favoritism e l’exaspéraient. Il pouvait alors avoir la dent du re, m ais c’était p o u r le bon c o m b at. P a r ailleurs son h u m o u r très b rita n n iq u e savait tem p érer to u tes choses.

Q u ’il nous soit perm is ici de dire à M adam e Jeanne M arcy, son épouse, ainsi q u ’à to u te sa fam ille la p a rt que nous prenons à leur chagrin.

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