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Appuis politiques pour les JO

Les p arlem en taires valaisans o n t ac­ cordé leur appui au projet des Je u x olym piques d ’hiver e n Valais, en 2 0 0 2 . Ils n ’o n t p a s laissé planer aucun d oute dur leur déterm ination lors de la session d e m ai: la garantie de déficit de tre n te millions de francs p ro p o s é e p a r le g o u v ern e m en t a été a c c e p té e p a r 1 1 8 voix; o n n ’aura co m p té que trois n o n e t deux ab sten ­ tions. U n jour auparavant, le C onseil général de S ion avait ég alem en t dit oui à u n e garantie de déficit de quinze millions de francs, garantie assum ée p a r la com m une.

Si les partis bourgeois du P arlem ent o n t dit oui à l’unanim ité, les socia­ listes o n t ém is quelques voix discor­ dantes. C ’est l’asp ec t écologique qui est à l’origine de ces positions diver­ gentes. «Après ce que vient de faire l’Etat dan s le R h ô n e à Finges, nous devons m e ttre un p o in t d ’in terro g a­ tion sur sa volonté réelle d ’en g a g e­ m e n t e n faveur de l’écologie», a dit le dép u té T h o m a s B u rg en er (PS). La candidature de Sion p o u r les J O a été d an s l’ensem ble qualifiée de p r o ­ jet m obilisateur p ro p re à revigorer l’éc o n o m ie cantonale. A deux ex cep ­ tions p rès, la vingtaine de p a rle m e n ­ taires qui se so n t exprim és o n t sou­ te n u le projet sans restriction. P o u r la libérale C hantai Balet, il faut c e p e n ­ d a n t que le ca n to n et la c o m m u n e se m e tte n t au diapason. «C’est le can to n qui doit se mobiliser, p a s seulem ent la ville d e Sion», a-t-elle déclaré. L ’a rg u m e n t des risques financiers encourus n ’a p a s suffi à te m p é re r l’ard e u r des p arlem entaires. La plu­ p a rt d ’e n tre eux o n t évoqué ce p ro ­ blèm e, précisan t que les asp e c t posi­ tifs du p ro jet prim aient. «Le p a r­ lem ent doit faire u n ac te de foi e t pas se p ro n o n c e r sur des détails qui se rég lero n t plus tard», a dit P hilippe L am o n (PDC).

P o u r P ete r P urger (PDC), l’Etat doit m ê m e faire d avantage p o u r d es jeux qui profiteront à to u t le can to n . Il faut éviter que les co m m u n es abritant des sites olym piques y ren o n c e n t, effra­ yées p a r u n poids financier tro p lourd. Le g o u v ern e m en t doit établir un c o n c e p t global d ’en te n te avec ces com m unes.

Le 12 juin, le peuple, dern ie r obs­ tacle, a d o n n é so n avis sur la garantie cantonale d e déficit de 3 0 millions de francs. P o u r que le dossier de candi­

dature soit crédible aux yeux du C om ité international olym pique (CIO), les p arlem entaires cantonaux estim aient que la p ro p o rtio n de oui devrait la rg e m e n t d ép a sse r les 6 0 % .

A qui est le Cervin? La querelle au to u r de la p ro p rié té du Cervin refait surface. L 'a m é n a g e ­ m e n t d ’u n e g ro tte glaciaire au Petit- Cervin e n est l’origine. La bourgeoi­ sie de Z erm att a fait valoir ses droits sur cette te rre inculte au p rè s du Tri­ bunal cantonal valaisan. La m unicipa­ lité estim e p o u r sa p a rt être seule autorisée à octroyer la concession. En 1 9 8 4 , le Tribunal fédéral (TE) avait déjà dû se p ro n o n c e r sur le droit de p ro p rié té . La B ourgeoisie avait alors exigé que ce territoire soit rec o n n u co m m e sa p ro p rié té privée. Le TE n ’avait p a s d o n n é satisfaction à la bourgeoisie. Celle-ci refuse to u te ­ fois de baisser les bras. La question des p réte n tio n s que la bourgeoisie p eu t faire valoir sur ce territoire d em eu re ouverte, estim e so n prési­ d e n t Edwin A ufdenblatten.

La question qui revient m a in te n an t sur le tapis est de savoir qui p eu t octroyer d es autorisations e t encais­ ser les revenus des installations touris­ tiques. Le glaciologue B enedikt S chnyder envisage en effet d e creu­ se r u n e g rotte glaciaire co m m e attraction touristique. R este à savoir qui est pro p riétaire du sol p o u r acco r­ d er la concession.

La m unicipalité de Z erm att s ’appuie sur le droit com m unal p o u r faire valoir ses préten tio n s. La bourgeoisie se re p o se p o u r sa p a rt sur des contrats de ven te vieux de plusieurs siècles. S elon M. A ufdenblatten, ces contrats p rouvent que la bourgeoisie a a c h eté ces terres aux seigneurs féo­ daux e n tre 1 5 3 8 e t 1 6 1 8 .

Le glaciologue a q u an t à lui dem an d é une autorisation de construire à la municipalité. Le papier, signé p a r le d em an d e u r et p a r le propriétaire, p o rte la signature du président de la co m m u n e, R obert G untern. «Le cas est clair, a déclaré ce dernier, le TE a rejeté la d em an d e de la bourgeoisie. La m unicipalité est donc propriétaire et responsable de l’octroi de la concession que n ous signerons dans les sem aines qui viennent.»

La bourgeoisie n e l’e n te n d toutefois pas de cette oreille. «Nous avons à nouveau fait valoir n o s p réte n tio n s au p rè s du Tribunal cantonal le 4 fé­ vrier, a précisé M. A ufdem blatten, et cette fois en qualité de co rp o ratio n de droit public. L a question de la p r o ­ priété d em eu re e n c o re ouverte. U ne construction à cet end ro it doit donc obtenir l’aval de la bourgeoisie», estime-t-il.

Malgré la querelle, M. A ufdem blatten p ro p o se u n com prom is. La conces­ sion devrait être signée p a r la m u­ nicipalité e t p a r la bourgeoisie, a-t-il déclaré. Le TE p o u rra ensuite décider quelle est la signature valable. M. G u n tern rejette la proposition, se re p o sa n t sur la décision du TE. B our­ geoisie e t m unicipalité estim ent p o u r­ ta n t que le projet de grotte est inté­ ressa n t e t n e veulent p a s e m p ê c h e r sa réalisation.

Plus d ’aluminium en Valais La production d ’alum inium à S teg est financièrem ent im possible. D ans le meilleur des cas, le kilo de m étal serait en c o re tre n te centim es tro p cher. U n e étude d e m a n d é e p a r le g o u v ern e m en t cantonal conclut q u ’u n e éventuelle poursuite de la p ro ­ duction à S teg n e p e u t être que défici­ taire.

A près la décision du g ro u p e Alu- suisse, en janvier 1 9 9 3 , de ferm er son usine d electrolyse de S teg p o u r l’au to m n e 1 9 9 4 , le Conseil d ’Etat avait voulu envisager d ’autres possibi­ lités. Il a ch arg é un consultant privé d ’étudier diverses variantes. Les négociations o n t abouti à des offres de la p a rt d ’Alusuisse et des Forces

W ern er H a en g g i

C o m m is s io n té lé c o m m u n ic a tio n Eric-A. B alet

C h a rg é d'in form ation

W alter Loser, p r é sid en t C o m m is s io n té lé c o m m u n ic a tio n

J e a n -P ierre R a m sey er C o m m is s io n d e s fin a n c e s J e a n -D a n ie l Mudry J e a n -D a n ie l P ap illou d

D ir ecteu r e x é c u tif C o m m . m a rk etin g -co m m e rc ia lisa tio n

C h arles-A . R ey J é r é m ie R obyr C ath erin e S ch n y d rig e t M arc Hitz S e c r é ta ir e g é n é r a l L o g istiq u e C o m m is s io n e n v iro n n e m en t

m otrices valaisannes (FMV). A ucune solution n e p e rm e t toutefois de cou­ vrir les prix de revient.

D ans le meilleur des cas, u n re p re ­ n e u r potentiel aurait à subir u n e p erte de l’ordre de six millions de francs p ar a n n é e . L ’affaire pourrait toutefois s ’avérer rentable à te rm e ... si le prix du m étal re m o n te en bourse, a p ré ­ cisé le consultant.

A ctuellem ent, ce prix se situe à envi­ ron 1 fr. 6 5 le kilo. P o u r p asser dans les chiffres noirs, il devrait m o n te r à 2 fr. 2 0 . C e tte perspective n e sem ble g uère probable d an s les a n n é e s à venir.

Le g o u v ern e m en t n ’en te n d toutefois p a s baisser les bras. Si u n e croix doit définitivem ent être faite sur la p ro ­ duction d ’aluminium à S teg, d ’autres activités p o u rra ien t y voir le jour. L ’Etat veut étudier des possibilités de diversification, en collaboration avec Alusuisse.

Nouveaux travaux illégaux à Salquenen

Les pelles m écaniques o n t repris leurs travaux illégaux dan s le vignoble de S alquenen. Le W W F qualifie cet acte d ’intolérable. Toute intervention dan s le terrain avait été interdite p a r le Tribunal fédéral (TF). L 'E tat du Valais a o rd o n n é l’arrêt des travaux à fin avril. Le co n so rta g e des vignerons de S alquenen estim e que l’attitude de certains est explicable sans être excu­ sable.

Les travaux étaie n t destinés à d éfo n ­ ce r d e vieilles vignes p o u r les rem p la­ cer, explique le consortage. Ils n ’ont été réalisés que p a r quelques-uns des 2 3 4 p ro p rié ta ires m em bres du c o n ­ sortage. Le W W F estim e p o u r sa p art

Alice Zuber

q u ’il y a bel e t bien eu défrichem ent e t rem odelage du terrain. L ’Etat a o rd o n n é une en q u ê te e t décidera des suites p énales à d o n n e r à cette affaire.

Le dossier du rem a n ie m en t parcel­ laire dans le vignoble de Salquenen a é té ouvert en 1 9 8 3 . U n consortage de vignerons désirait reg ro u p er vingt- neuf hectares de vignes et de prairie e n un seul vignoble. Le W W F s ’est o p p o sé au défrichem ent en raison des richesses biologiques et paysagères du site. Le TF a d o n n é raison à l’organi­ sation une prem ière fois en 1 9 8 8 . Le co n so rta g e a alors soum is un n o u ­ veau projet de rem a n ie m e n t iden­ tique au prem ier. Le g o u v ern e m en t l’a ap p ro u v é , e n tra în a n t un nouveau recours du WWF. Le T F lui a u n e nouvelle fois d o n n é raison en se p ­ tem b re 1 9 9 2 , renvoyant le dossier au Conseil d ’Etat valaisan. D es contacts o n t alors été établis en tre le co n so r­ tage e t le WWF. Les discussions sont toujours en cours, m ais certains vignerons, e n o pposition avec le consortage, o n t décidé de poursuivre les travaux.

P ratiq u em en t chaque an n é e, des bull­ dozers et des pelles m écaniques font leur ap p aritio n sur les collines de Sal­ q u en e n p o u r en tre p re n d re des tra­ vaux illégaux. En 1 9 9 2 , le TF avait interdit toute nouvelle intervention d an s le terrain, précisan t que les co n trev en an ts devraient être poursui­ vis p én a le m en t. Le W W F exige m ain­ te n a n t que l'E tat intervienne co n fo r­ m é m e n t au ju g e m en t du TF e t n e se c o n te n te p a s de p ren d re ac te de l’illé­ galité com m ise.

Tournus présidentiels Le g o u v ern e m en t valaisan a désigné M. Richard G ertschen (PDC) po u r succéder à M. R aym ond D eferr (PDC) à sa p résid en ce du 1er mai 1 9 9 4 au 3 0 avril 1 9 9 5 . La vice-prési- d en c e a été confiée à M. B ernard B o rn et (PDC). M. G ertschen est chef du D é p a rte m e n t de la justice, d e la police et des affaires militaires e t du D é p a rte m e n t de l’intérieur. M. Bor- n et dirige le D ép a rtem e n t des travaux publics e t celui de l’en v iro n n e m e n t et d e l’a m é n a g e m e n t du territoire. Le p arle m e n t valaisan a p o u r sa p a rt élu so n nouveau président. Le p re ­ m ier vice-président en exercice Raoul Lovisa (PDC) succède ainsi au radical M aurice P uippe. M. Lovisa a o btenu 1 0 0 voix sur 1 2 9 bulletins distribués. Le seco n d vice-président Je a n -R e n é F ournier (PDC) a accédé à la p re ­ m ière vice-présidence avec 1 1 0 voix. Le chrétien-social haut-valaisan H e r­ m a n n Fux a été élu deuxièm e vice- président p a r 1 0 5 voix sur 1 1 0 bulle­ tins valables.

Les marianistes quittent Martigny

Les m arianistes de la co m m u n au té de M artigny quitteront leur m aison en au to m n e 1 9 9 4 p o u r rejoindre les co m m u n au tés de Sion e t d e Fribourg. C e reg ro u p e m e n t religieux est dû au m anque de vocations et au vieillisse­ m e n t des frères. Il est aussi l’ex p re s­ sion d ’une volonté de retrouver le dynam ism e d e la fondation : l’évangé­ lisation p a r les laïcs.

L a c o m m u n au té Saint-R aphaël de Fribourg se ra le ce n tre principal po u r l’an im ation de la famille m arianiste. Celle de Sion, co m p o sé e avant tout de frères âgés, p e rm e ttra l’anim ation de fraternités surtout p ré se n te s en Valais. Elles so n t des lieux de ré ­ flexion en équipe sur la vie chrétienne d an s la spiritualité m arianiste.

«L’Arlésienne» au festival Varga

L ’A r l é s i e n n e d ’A lphonse D audet, m ise en m usique p a r G eo rg es Bizet, constituera le p o in t fort du Festival T ibor V arga cette an n n é e . Les o rg a ­ nisateurs e n te n d e n t ainsi ouvrir le fes­ tival à des collaborations extérieures. C e type de production devrait être poursuivi à l’avenir.

La tragi-com édie de l’auteur français sera jouée sous la fo rm e d ’un o p é ra en plein air. Il s ’agit d ’une co p ro d u c­ tion en tre le festival, le th é â tre A gora de M ézières e t le festival d es Nuits de Jo u x en France. Le spectacle se déroulera les 2 6 , 2 7 e t 2 8 juillet sur la place d e la M ajorie à Sion.

La m ise en scène est signée J e a n Chollet, directeur du T h é â tre du Jo rat. La partie musicale sera inter­ p ré té e p a r le Choeur N ovantica de S ion e t l’o rch e stre du Festival T ibor V arga sous la direction de B ernard Héritier. U n d éc o r re p ré se n ta n t une ferm e provençale sera édifié. Les g ra­ dins p o u rro n t accueillir quelque six cents p erso n n e s.

O utre ce spectacle, le festival s ’arti­ cule cette a n n é e autour de quatre axes. Le p rem ier affiche une couleur typiquem ent britannique avec un p ro ­ gram m e qui va de la musique an c ie n n e à la m usique de cham bre. Le second ax e est russe avec des ensem bles e t choeurs p ro v en a n t de M oscou e t S aint-P étersbourg. Le troi­ sièm e est consacré à la m usique ancienne, et le quatrièm e à des têtes d ’affiche dans des g en res divers, de l’h u m o u r à la m usique d ’ag rém en t.

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