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Facteurs ayant un impact significatif sur la contribution des Moissons du Québec en

Chapitre 4 : Résultats

4.3. Résultats des analyses de régression linéaire multiple (MCO)

4.3.2. Facteurs ayant un impact significatif sur la contribution des Moissons du Québec en

substituts

Quatre analyses de la régression multiple (MCO), dont le modèle est défini à la page 39, furent conduites afin d’évaluer dans quelle mesure le niveau d’achalandage des Moissons au mois de mars 2011, le niveau d’ancienneté du ménage dans l’organisme d’aide alimentaire, le nombre d’enfants, le nombre d’adolescents et le nombre d’adultes dans le ménage, le revenu annuel estimé, ainsi que la contribution des Moissons dans les trois autres groupes alimentaires, avaient un impact sur la contribution qui est faite dans le groupe alimentaire d’intérêt.

Avant même de procéder à l’estimation de cette équation, les hypothèses de recherche suivantes, concernant les relations attendues entre la contribution spécifique des Moissons dans un groupe alimentaire donné, et les variables indépendantes considérées dans le modèle de régression, furent formulées :

Ha1 : b1 < 0 Ha4 : b4 < 0 Ha7 : b7 < 0

Ha2 : b2 > 0 Ha5 : b5 < 0 Ha8 : b8 < 0

Ha3 : b3 < 0 Ha6 : b6 < 0 Ha9 : b9 < 0

Les hypothèses Ha1 à Ha6 sont les mêmes que celles présentées aux pages 46 et 47. Il était

supposé qu’une relation négative significative existait entre le niveau d’achalandage d’une Moisson et sa contribution dans le groupe alimentaire d’intérêt (Ha1). Il était également

postulé que le niveau d’ancienneté d’un ménage, dans un organisme d’aide alimentaire, augmenterait la contribution spécifique reçue dans un groupe d’aliments donné (Ha2). Dans

un autre ordre d’idées, il était avancé que le nombre d’enfants, d’adolescents et d’adultes dans le ménage était en relation négative significative avec la contribution d’une Moisson dans le groupe alimentaire d’intérêt (Ha3, Ha4 et Ha5 respectivement). De la même façon, il

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était supposé qu’un ménage à revenu plus élevé recevrait des Moissons une contribution spécifique à un groupe alimentaire donné significativement plus faible (Ha6).

Finalement, face aux ruptures de stock, non seulement les organismes réduisent souvent les quantités remises à chaque personne, mais ils augmentent aussi leurs achats de nourriture (Banques alimentaires du Québec, 2012). Puisque les ressources financières de ces organismes sont limitées, si une part de leur budget est utilisée pour acheter plus d’aliments dans un groupe alimentaire donné, il en restera moins pour acheter des produits appartenant aux autres groupes alimentaires. Il serait donc logique de supposer que plus la contribution des Moissons, déjà effectuée dans chacun des trois autres groupes alimentaires, est élevée, plus cela réduirait de manière significative celle qui est faite dans le groupe alimentaire d’intérêt (Ha7, Ha8 et Ha9 respectivement).

Les principales statistiques descriptives, propres aux variables considérées dans ce modèle de régression multiple, sont rapportées dans le Tableau 11 ci-après. Les résultats des analyses de régression sont, quant à eux, présentés dans les Tableaux 12, 13, 14 et 15 avec chacun des quatre groupes alimentaires en variable dépendante. Il faut noter que seules les réponses de 836 répondants ont été considérées dans ces analyses. Les 30 ménages qui n’avaient pas répondu à toutes les questions ont été exclus de celles-ci.

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Tableau 11. Statistiques descriptives pour les variables utilisées dans la spécification du modèle de régression multiple (n=836)

Variables quantitatives Moyennes Écarts-types

Ratio_FL (en pourcent) 15,93 16,79

Ratio_PC (en pourcent) 13,73 13,19

Ratio_LS (en pourcent) 7,53 8,74

Ratio_VS (en pourcent) 12,47 17,37

Achalandage (en milliers de personnes), en mars 2011 25,91 29,13 Nombre d’années de fréquentation de l’organisme d’aide

alimentaire 3,47 3,41

Nombre d’enfants dans le ménage, âgés de 13 ans et moins 0,73 1,13

Nombre d’adolescents dans le ménage, âgés entre 14 et 18 ans inclusivement

0,27 0,62

Nombre d’adultes dans le ménage, âgés de 19 ans et plus 1,53 0,67 Revenu annuel estimé avec le point milieu des tranches de

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Tableau 12. Résultats de l'analyse de la régression multiple (MCO) utilisée afin d'identifier les facteurs qui font varier la contribution des Moissons du Québec en fruits et

légumes par rapport aux recommandations du GAC, (n=836)

Variables indépendantes Coefficients Rang Bêta Non standardisésa Standardisés (Bêta) Constante 0,075*** (0,017) 0,000 n.a.

Achalandage (en milliers de personnes), en mars 2011

-2,76E-04

(1,54E-04) -0,048

Nombre d’années de fréquentation de l’organisme d’aide alimentaire

0,001 (0,001)

0,030

Nombre d’enfants dans le ménage, âgés de 13 ans et moins

-0,014*** (0,004)

-0,097*** 3

Nombre d’adolescents dans le ménage, âgés entre 14 et 18 ans inclusivement

-0,007 (0,007)

-0,027

Nombre d’adultes dans le ménage, âgés de 19 ans et plus

-0,017* (0,007)

-0,066* 4

Revenu annuel estimé avec le point milieu des tranches de revenu (en milliers de $)

0,001 (0,001)

0,024

Ratio_PC (en pourcent) 0,578***

(0,042)

0,454*** 1

Ratio_LS (en pourcent) 0,029

(0,055)

0,015

Ratio_VS (en pourcent) 0,260***

(0,029)

0,269*** 2

R2 ajusté=0,548, F(9,826)=113,475***, Erreur standard de l’estimé=0,11

a

Erreurs standards des coefficients entre parenthèses. * p < 0,05, ** P < 0,01, *** p < 0,001

Selon les résultats de l’analyse rapportée au Tableau 12, la combinaison linéaire des régresseurs considérés dans l’étude s’est avérée significativement reliée à la contribution des Moissons du Québec en fruits et légumes, F(9,826) = 113,475, p < 0,001. Par ailleurs, le carré du coefficient de corrélation multiple ajusté démontre que 54,8 % des variations

55 dans la contribution des Moissons, en fruits et légumes, sont expliquées par la combinaison linéaire des variables indépendantes considérées dans le modèle de régression.

Contrairement à ce qui avait été anticipé (voir les hypothèses de recherche Ha7 et

Ha9, page 52), la contribution préalable des Moissons du Québec dans les groupes «

produits céréaliers » et « viandes et substituts » n’affecte pas à la baisse leur contribution en fruits et légumes. En effet, le don en produits céréaliers augmente significativement le complément en fruits et légumes, donné par les banques alimentaires. Toute chose étant égale par ailleurs, 10 % de plus dans la contribution en produits céréaliers augmente en moyenne de 5,78 % celle qui est faite en fruits et légumes. De même, le don en viandes et substituts augmente significativement le complément donné en fruits et légumes par les Moissons du Québec : 10 % de plus dans la contribution en viandes et substituts augmente de 2,60 % celle qui est faite en fruits et légumes, ceteris paribus. Selon ce qui avait été postulé (voir Ha5 et Ha3, pages 51-52), il s’avère que le nombre d’adultes et le nombre

d’enfants composant le ménage sont en relation négative significative avec la contribution des banques alimentaires en fruits et légumes. Notamment, toute chose étant égale par ailleurs, un enfant supplémentaire dans le ménage induit les Moissons à contribuer 0,01 % de moins dans le groupe « fruits et légumes ». De même, une différence d’un adulte de plus dans le ménage fait en sorte que cette contribution des Moissons diminue de 0,02 %, ceteris paribus. Finalement, contrairement à ce qui était postulé (voir Ha1, Ha2, Ha6, Ha4 et Ha8,

pages 51-52), le niveau d’achalandage des banques alimentaires, le niveau d’ancienneté du ménage dans l’organisme, son niveau de revenu annuel estimé, le nombre d’adolescents dans le ménage, ainsi que la contribution préalable en lait et substituts n’ont pas d’influence significative sur la contribution en fruits et légumes des Moissons.

En ce qui a trait à l’impact relatif de chaque régresseur trouvé statistiquement significatif dans l’analyse, les coefficients standardisés rapportés au Tableau 12 permettent d’affirmer que la contribution préalable des Moissons du Québec en produits céréaliers s’avère avoir l’impact le plus important sur leur contribution en fruits et légumes. Le don en viandes et substituts vient au second rang en termes d’importance, alors que le nombre d’enfants et le nombre d’adultes dans le ménage se placent respectivement au troisième et au quatrième rang.

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Tableau 13. Résultats de l'analyse de la régression multiple (MCO) utilisée afin d'identifier les facteurs qui font varier la contribution des Moissons du Québec en produits

céréaliers par rapport aux recommandations du GAC, (n=836)

Variables indépendantes

Coefficients Rang Bêta Non standardisésa Standardisés

(Bêta)

Constante 0,081***

(0,013)

0,000 n.a.

Achalandage (en milliers de personnes), en mars 2011

-3,49E-04**

(1,15E-04) -0,077** 5

Nombre d’années de fréquentation de l’organisme d’aide alimentaire

-0,001 (0,001)

-0,024

Nombre d’enfants dans le ménage, âgés de 13 ans et moins

-0,002 (0,003)

-0,016

Nombre d’adolescents dans le ménage, âgés entre 14 et 18 ans inclusivement

-0,010* (0,005)

-0,049* 6

Nombre d’adultes dans le ménage, âgés de 19 ans et plus

-0,019*** (0,005)

-0,096*** 4

Revenu annuel estimé avec le point milieu des tranches de revenu (en milliers de $)

3,98E-04

(0,001)

0,018

Ratio_FL (en pourcent) 0,323***

(0,023)

0,411*** 1

Ratio_LS (en pourcent) 0,355***

(0,039)

0,235*** 2

Ratio_VS (en pourcent) 0,143***

(0,022)

0,188*** 3

R2 ajusté=0,590, F(9,826)=134,735***, Erreur standard de l’estimé=0,08

a

Erreurs standards des coefficients entre parenthèses. * p < 0,05, ** P < 0,01, *** p < 0,001

Selon les résultats de l’analyse rapportée au Tableau 13, la combinaison linéaire des régresseurs considérés dans l’étude s’est avérée significativement reliée à la contribution des Moissons du Québec en produits céréaliers, F(9,826) = 134,735, p < 0,001. Par ailleurs, le carré du coefficient de corrélation multiple ajusté démontre que 59 % des variations dans la contribution des Moissons en produits céréaliers sont expliquées par la combinaison linéaire des variables indépendantes considérées dans le modèle de régression.

57 Contrairement à ce qui avait été anticipé (voir les hypothèses de recherche Ha7, Ha8

et Ha9, page 52), la contribution préalable des Moissons du Québec dans les groupes «

fruits et légumes », « lait et substituts », ainsi que « viandes et substituts » n’affecte pas à la baisse leur contribution en produits céréaliers. En effet, le don en fruits et légumes augmente significativement le complément en produits céréaliers, donné par les banques alimentaires. Toute chose étant égale par ailleurs, 10 % de plus dans la contribution en fruits et légumes augmente de 3,23 % celle qui est faite en produits céréaliers. De même, le don en lait et substituts augmente significativement le complément donné en produits céréaliers par les Moissons du Québec : 10 % de plus dans la contribution en lait et substituts augmente de 3,55 % celle qui est faite en produits céréaliers, ceteris paribus. Le don en viandes et substituts augmente également de manière significative le complément donné en produits céréaliers par les banques alimentaires. Toute chose étant égale par ailleurs, 10 % de plus dans la contribution en viandes et substituts augmente de 1,43 % celle qui est faite en produits céréaliers. Selon ce qui avait été postulé (voir Ha5 et Ha4,

pages 51-52), il s’avère que le nombre d’adultes et le nombre d’adolescents composant le ménage sont en relation négative significative avec la contribution des banques alimentaires en produits céréaliers. Notamment, toute chose étant égale par ailleurs, un adulte supplémentaire dans le ménage induit les Moissons à contribuer 0,02 % de moins dans ce groupe alimentaire. De même, une différence d’un adolescent de plus dans le ménage fait en sorte que cette contribution diminue de 0,01 %, ceteris paribus. Toujours selon ce qui avait été anticipé (voir Ha1, page 51), le niveau d’achalandage des banques alimentaires

réduit significativement le complément qu’elles donnent en produits céréaliers. Toute chose étant égale par ailleurs, 100 000 personnes supplémentaires, aidées par les Moissons, diminuent de 0,03 % cette contribution. Finalement, contrairement à ce qui était postulé (voir Ha2, Ha3 et Ha6, pages 51-52), il s’avère que le nombre d’années pendant lesquelles

un ménage fréquente l’organisme d’aide alimentaire, le nombre d’enfants dans le ménage et le niveau de revenu annuel estimé n’ont aucun impact statistiquement significatif sur la contribution en produits céréaliers des Moissons du Québec.

En ce qui a trait à l’impact relatif de chaque régresseur trouvé statistiquement significatif dans l’analyse, les coefficients standardisés rapportés au Tableau 13 permettent d’affirmer que la contribution préalable des Moissons du Québec en fruits et légumes

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s’avère avoir l’impact le plus important sur leur contribution en produits céréaliers. Leurs dons en lait et substituts, ainsi qu’en viandes et substituts, viennent respectivement au second et au troisième rang, en termes d’importance. Le nombre d’adultes dans le ménage arrive au quatrième rang, alors que le niveau d’achalandage et le nombre d’adolescents dans le ménage se placent respectivement au cinquième et au sixième rang.

Tableau 14. Résultats de l'analyse de la régression multiple (MCO) utilisée afin d'identifier les facteurs qui font varier la contribution des Moissons du Québec en lait et

substituts par rapport aux recommandations du GAC, (n=836)

Variables indépendantes

Coefficients Rang Bêta Non standardisésa Standardisés

(Bêta)

Constante 0,054***

(0,011)

0,000 n.a.

Achalandage (en milliers de personnes), en mars 2011

-1,69E-04

(9,83E-05) -0,056

Nombre d’années de fréquentation de l’organisme d’aide alimentaire

0,002* (0,001)

0,073* 3

Nombre d’enfants dans le ménage, âgés de 13 ans et moins

-0,005 (0,003)

-0,066

Nombre d’adolescents dans le ménage, âgés entre 14 et 18 ans inclusivement

-0,009* (0,004)

-0,061* 4

Nombre d’adultes dans le ménage, âgés de 19 ans et plus

-0,001 (0,004)

-0,011

Revenu annuel estimé avec le point milieu des tranches de revenu (en milliers de $)

-0,001 (0,001)

-0,067

Ratio_FL (en pourcent) 0,012

(0,022)

0,023

Ratio_PC (en pourcent) 0,257***

(0,028)

0,388*** 1

Ratio_VS (en pourcent) 0,043*

(0,019)

0,085* 2

R2 ajusté=0,324, F(9,826)=45,384***, Erreur standard de l’estimé=0,07

a

Erreurs standards des coefficients entre parenthèses. * p < 0,05, ** P < 0,01, *** p < 0,001

59 Selon les résultats de l’analyse rapportée au Tableau 14, la combinaison linéaire des régresseurs considérés dans l’étude s’est avérée significativement reliée à la contribution des Moissons du Québec en lait et substituts, F(9,826) = 45,384, p < 0,001. Par ailleurs, le carré du coefficient de corrélation multiple ajusté démontre que 32,4 % des variations dans la contribution des Moissons, en lait et substituts, sont expliquées par la combinaison linéaire des variables indépendantes considérées dans le modèle de régression.

Contrairement à ce qui avait été anticipé (voir les hypothèses de recherche Ha8 et

Ha9, page 52), la contribution préalable des Moissons du Québec dans les groupes «

produits céréaliers » et « viandes et substituts » n’affecte pas à la baisse leur contribution en lait et substituts. En effet, le don en produits céréaliers augmente significativement le complément en lait et substituts, donné par les banques alimentaires. Toute chose étant égale par ailleurs, 10 % de plus dans la contribution en produits céréaliers augmente de 2,57 % celle qui est faite en lait et substituts. De même, le don en viandes et substituts augmente significativement le complément donné en lait et substituts par les Moissons du Québec : 10 % de plus dans la contribution en viandes et substituts augmente de 0,43 % celle qui est faite en lait et substituts, ceteris paribus. Selon ce qui avait été postulé (voir Ha4, pages 51-52), il s’avère que le nombre d’adolescents dans le ménage est en relation

négative significative avec la contribution des banques alimentaires en lait et substituts. En effet, toute chose étant égale par ailleurs, un adolescent de plus dans le ménage induit une diminution de 0,009 % dans le complément en lait et substituts. Toujours selon ce qui avait été anticipé (voir Ha2, page 51), le niveau d’ancienneté du ménage dans l’organisme d’aide

alimentaire augmente significativement le complément qu’il reçoit en lait et substituts. Toute chose étant égale par ailleurs, une année d’ancienneté supplémentaire dans cet organisme augmente de 0,002 % cette contribution. Finalement, contrairement à ce qui était postulé (voir Ha1, Ha5, Ha3, Ha6 et Ha7, pages 51-52), le niveau d’achalandage d’une

banque alimentaire, le nombre d’adultes et d’enfants dans le ménage, le revenu annuel estimé, ainsi que la contribution préalable des Moissons en fruits et légumes ne s’avèrent pas avoir d’influence significative sur la contribution en lait et substituts.

En ce qui a trait à l’impact relatif de chaque régresseur trouvé statistiquement significatif dans l’analyse, les coefficients standardisés rapportés au Tableau 14 permettent

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d’affirmer que la contribution préalable des Moissons du Québec en produits céréaliers s’avère avoir l’impact le plus important sur leur contribution en lait et substituts. La contribution en viandes et substituts vient au second rang, en termes d’importance, alors que le niveau d’ancienneté du ménage dans l’organisme d’aide alimentaire et le nombre d’adolescents se placent respectivement au troisième et au quatrième rang.

Tableau 15. Résultats de l'analyse de la régression multiple (MCO) utilisée afin d'identifier les facteurs qui font varier la contribution des Moissons du Québec en viandes et

substituts par rapport aux recommandations du GAC, (n=836)

Variables indépendantes

Coefficients Rang Bêta Non standardisésa Standardisés

(Bêta)

Constante 0,045*

(0,020)

0,000 n.a.

Achalandage (en milliers de personnes), en mars 2011

-0,001***

(1,72E-04) -0,192*** 3

Nombre d’années de fréquentation d’un organisme d’aide alimentaire

0,001 (0,001)

0,020

Nombre d’enfants dans le ménage, âgés de 13 ans et moins

0,012* (0,005)

0,076* 4

Nombre d’adolescents dans le ménage, âgés entre 14 et 18 ans inclusivement

-3,76E-04

(0,008)

-0,001

Nombre d’adultes dans le ménage, âgés de 19 ans et plus

-0,004 (0,008)

-0,017

Revenu annuel estimé avec le point milieu des tranches de revenu (en milliers de $)

-3,73E-04 (0,001)

-0,013

Ratio_FL (en pourcent) 0,339***

(0,038) 0,328*** 1

Ratio_PC (en pourcent) 0,334***

(0,052) 0,254*** 2

Ratio_LS (en pourcent) 0,138*

(0,062) 0,070* 5

R2 ajusté=0,448, F(9,826)=76,388***, Erreur standard de l’estimé=0,13

a

Erreurs standards des coefficients entre parenthèses. * p < 0,05, ** P < 0,01, *** p < 0,001

61 Selon les résultats de l’analyse rapportée au Tableau 15, la combinaison linéaire des régresseurs considérés dans l’étude s’est avérée significativement reliée à la contribution des Moissons du Québec en viandes et substituts, F(9,826) = 76,388, p < 0,001. Par ailleurs, le carré du coefficient de corrélation multiple ajusté démontre que 44,8 % des variations dans la contribution des Moissons, en viandes et substituts, sont expliquées par la combinaison linéaire des variables indépendantes considérées dans le modèle de régression. Contrairement à ce qui avait été anticipé (voir les hypothèses de recherche Ha7, Ha8

et Ha9, page 52), les contributions préalables des Moissons du Québec dans les groupes «

fruits et légumes », « produits céréaliers » et « lait et substituts » n’affectent pas à la baisse leur contribution en viandes et substituts. En effet, le don en fruits et légumes augmente significativement le complément en viandes et substituts, donné par les banques alimentaires. Toute chose étant égale par ailleurs, 10 % de plus dans la contribution en fruits et légumes augmente de 3,39 % celle qui est faite en viandes et substituts. De même, le don en produits céréaliers augmente significativement le complément donné en viandes et substituts par les Moissons du Québec : 10 % de plus dans la contribution en produits céréaliers augmente de 3,34 % celle qui est faite en viandes et substituts, ceteris paribus. Le don en lait et substituts augmente également de manière significative le complément donné en viandes et substituts par les banques alimentaires. Toute chose étant égale par ailleurs, 10 % de plus dans la contribution en lait et substituts augmente de 1,38 % celle qui est faite en viandes et substituts. Toujours à l’inverse de ce qui avait été postulé (voir Ha3, pages 51-

52), le nombre d’enfants dans le ménage augmente significativement le complément donné en viandes et substituts par les Moissons. En effet, un enfant de plus dans le ménage fait en sorte que cette contribution subisse une hausse de 0,012 %, ceteris paribus. Conformément à ce qui avait été anticipé (voir Ha1, page 51), il s’avère que le niveau d’achalandage des

Moissons est en relation négative significative avec leur contribution en viandes et substituts. Notamment, toute chose étant égale par ailleurs, 100 000 personnes supplémentaires aidées induit les Moissons à contribuer 0,1 % de moins dans le groupe « viandes et substituts ». Finalement, contrairement à ce qui avait été postulé (voir Ha2, Ha5,

Ha4 et Ha6, pages 51-52), il s’avère que le nombre d’années durant lesquelles un ménage

fréquente l’organisme d’aide alimentaire (soit son niveau d’ancienneté), le nombre d’adultes et d’adolescents dans le ménage, ainsi que le niveau de revenu annuel estimé,

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n’ont pas d’impact statistiquement significatif sur la contribution des Moissons du Québec en viandes et substituts.

En ce qui a trait à l’impact relatif de chaque régresseur trouvé statistiquement significatif dans l’analyse, les coefficients standardisés rapportés au Tableau 15 permettent d’affirmer que la contribution préalable des Moissons du Québec en fruits et légumes s’avère avoir l’impact le plus important sur leur contribution en viandes et substituts. Le don en produits céréaliers vient au second rang, en termes d’importance, alors que le niveau d’achalandage des Moissons, le nombre d’enfants dans le ménage et le complément donné en lait et substituts se placent respectivement au troisième, au quatrième et au cinquième rang.

4.4. Résultats des analyses subséquentes

4.4.1. Résultats permettant de savoir à quel rythme diminue la contribution globale des