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Introduction générale

Partie 1 : Étude bibliographique

III. Les plantes médicinales : source de substances anti- anti-infectieuses

III.3 Méthodes d’e tractio des pri cipes actifs

III.3.1 Extraction des composés volatiles

a) L’h drodistillation et ses variantes

L’u e des thodes la plus connue pour l’e t a tio de composés volatiles est l’h d odistillatio (Figure 13A). Cette te h i ue est se la le à la thode d’e t ai e e t à la vapeur (steamdistillation), à la seule diff e e ue l’h d odistillatio et e o ta t l’eau et la pla te, e ui ’est pas le as da s la thode d’e t ai e e t à la apeu . Cependant, dans les deux cas, il s’agit de méthodes d’e t a tio ui pe ettent d’e t aîner avec la vapeur d’eau les omposés volatiles de la plante.

Le principe de l’h d odistillatio est de porter à ébullition à pression atmosphérique, dans un allo , u la ge d’eau et de pla te do t o souhaite e t ai e l’huile esse tielle. Lo s de

l’ ullitio , les ellules g tales vont éclater et libérer les molécules odorantes, qui sont alors ent ai es pa la apeu d’eau e.

U e fois o de s es pa u i uit f ig a t, es ol ules so t up es, ’est e ue l’o appelle u h d odistillat. Du fait de la différence de de sit e t e l’eau et les ol ules aromatiques, l’h d odistillat est o stitu d’u e phase a ueuse et d’u e phase o ga i ue ui fo e l’huile esse tielle. Le p o d d’h d odistillatio p se te plusieu s i o ie ts tels ue, le te ps d’e t a tio t ès long (plusieurs heures), une consommation importante d’ e gie nécessaire au chauffage du mélange eau-plante, mais également un risque d’h d ol se ou de d g adation de certains composés, dû au o ta t di e t de l’eau et de la plante mais aussi dû à la forte température appliquée pour faire chauffer le mélange.

Il existe des variantes de cette technique, la steamdistillation (Figure 13B) où le procédé est très proche de l’h d odistillatio , mais la pla te ’est pas e o ta t di e t a e l’eau. Da s e as, ’est u i ue e t la apeu d’eau ui pe et la li atio de l’huile essentielle. Le non contact e t e l’eau et la pla te, ite l’h d ol se et ou la d g adatio des composés.

On décrit également la turbodistillation (Figure 13C) où le mélange plante-eau est o ti uelle e t agit à l’aide d’u agitateu e a ie i o da le. Cette méthode est principalement utilisée pour les matières végétales difficiles à traiter comme les racines ou les graines.

Figure 13 : M thodes d’e t a tio conventionnelles des composés organique volatils (Périno-Issartier et al., 2013)

b) Extraction par fluide supercritique

Les extractions par fluide supercritique peuvent se faire avec différents fluides supercritiques. Un fluide est dit à l’ tat supe iti ue lo s u’il attei t les o ditio s de température et de pression au-delà de son point critique. Le point critique est un point à partir duquel un « corps » possède des caractéristiques i te diai es e t e l’ tat gazeu et l’ tat liquide. A B C Huile essentielle Huile essentielle Huile essentielle Eau Eau Eau Condenseur Condenseur Condenseur Turbo Plante + eau Plante + eau Plante Clevenger Clevenger Générateur vapeur

La thode la plus utilis e et la plus o ue est l’e t a tio au CO2 supercritique. En effet, le dioxyde de carbone (CO2) est largement utilisé grâce à ses nombreux avantages. Le CO2 possède une température critique de seulement 32°C, ce qui permet de travailler à de fai le te p atu e et de e pas d atu e les e t aits o te us. De plus l’e t ait o te u est exempt de solvant car lors du etou à l’ tat gazeu du CO2, il s’ li i e tout seul de l’ ha tillon (Fornari et al., 2012).

Lo s de l’e t a tio , la ati e g tale broyée est placée dans un « panier » cylindrique, équipé de filtres aux deux extrémités, lui- e pla da s l’e t a teu . La circulation du CO2 à l’ tat supercritique est assurée par une pompe. L’e t ait est alo s solubilisé avec le CO2 sous forme de fluide. A la so tie de l’e t a teu , la chute de pression entre la valve de dépressurisation et le séparateur (S1), va permettre de s pa e l’e t ait et le CO2. Certains appareils peuvent être équipés de plusieurs séparateur afin de permettre le f a tio e e t de l’e t ait e u e ou plusieu s f a tio s selo les o ditio s de te p atu e et de pression appliquées.

U e fois l’e t a tio effe tu e, le CO2 est filtré, envoyé dans le liquéfacteur et stocké avant d’ t e utilis (Fornari et al., 2012) (Figure 14).

Figure 14 : S h a d’u e e t a tio au CO2 supercritique (Tai Technologies, 2018)

c) Extraction assistée par micro-ondes

Les extractions assistées par micro-ondes sont de façon générale, des méthodes conventionnelles auxquelles ont été appliqué le chauffage par micro-ondes. Les micro-ondes so t des a o e e ts le t o ag ti ues de lo gueu d’o de o p ises e t e GHz et GHz , soit des o des o p ises e t e la adiodiffusio et l’i f a ouge. O disti gue diff e ts t pes d’e t a tio s assistées par micro-ondes :

- L’h d odistillatio pa i o-ondes (Figure 15A . Il s’agit du e p i ipe u’u e h d odistillatio lassi ue à l’e eptio u’un ballon, contenant la matière végétale et de l’eau, est pla dans le four à micro-onde. Ce montage va ainsi permettre le chauffage de l’eau et du matériel végétal par les micro-ondes ;

- Hydrodiffusion par gravité et micro-ondes (Figure 15B). Dans cette méthode, la matière végétale est chauffée par micro-o des sa s additio de sol a ts ou d’eau.

L’i te a tio di e te e t e les micro-o des et l’eau i t a ellulai e g tale a permettre la up atio pa g a it de l’e t ait a o ati ue ;

Steam diffusion par micro-ondes (Figure 15C). Ce procédé est très semblable au précédent, cependant dans cette technique on ajoute de la apeu d’eau ia u g ateu ui a pe ett e d’a l e le p o essus d’e t a tio pa g a it .

Figure 15 : Diff e tes thodes d’e t a tio assistées par micro-ondes (Périno-Issartier et al., 2013)

Ces thodes d’e t a tio assistées par micro-ondes sont caractérisées par leur rapidité d’e t a tio , u e o o ie d’ e gie, l’utilisatio oi d e de sol a t ou d’eau. (Bousbia et al., 2009; Farhat et al., 2009, 2011; Périno-Issartier et al., 2013).