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Méthode du FAS et dérivés

Telle quenousl'avonsprésentédans e hapitre,undéte teurbasésurlaméthode duFAS

(ou d'unde sesdérivé FASEou FASC) semetsous laformesuivante:

Détecteur basé sur le FAS

Intervalle en distance : 100 - 500m

Signal à traiter

issu d’un hydrophone Booléen de détection

Fig.3.23Utilisationdudéte teurbasésurlaméthodeduFAS(ou l'unedesesdérivées) étudiée dans e hapitre.

Celui- i a été étudié pour réagirà des signaux a oustiques générés pour desdistan es

allantde

Dmin

et

Dmax

(i i100 et500m).

An d'essayerd'améliorer les performan es de déte tion, on pourraitimaginer un

en-semblededéte teurstravaillantenparallèle ha undansuneplagededistan edéterminée.

Détecteur basé sur le FAS

Intervalle en distance : 100 - 150m

Signal à traiter

issu d’un hydrophone Booléen de détection

Détecteur basé sur le FAS

Intervalle en distance : 150 -250m

Booléen de détection

Détecteur basé sur le FAS

Intervalle en distance : 400 - 500m

Booléen de détection

.

.

.

Fig. 3.24  Proposition d'une stru ture de déte teurs basés sur la méthode du FAS (ou l'unede ses dérivées)étudiée dans e hapitre.Les valeursdesintervallesde distan esont donnéesà titreindi atif pour illustrer lagure.

Le hoix desintervallesen distan es pourraitêtrebasésurl'évolutiondu oe ientde

orrélationenfon tion deladistan e.Lesmatri esde ovarian e dusignalde haqueblo

dedéte tion sont don estiméesdansl'intervalle dedistan e orrespondant.

Si l'on fait l'hypothèse que les ltres sont al ulés a priori, toutes es méthodes se

prêtent bien à uneappli ation temps réel ar ellesne onsistent qu'en unltrage linéaire.

Sil'onveutaméliorer en oreles performan es dedéte tion, il estpossiblede al uler

plu-sieursltres, orrespondant auxdiérents états de bruitsde merquel'on peutren ontrer

( alme, agitée, et .) ou même orrespondant aux diérentes périodes de l'année(en eet,

l'inuen e despopulations d'animaux marinsn'est paslamême toutaulong del'année).

Méthode du FASCM

Lesextensions pré édentes sont valables dansle asmulti-bruits.

Enprésen edeplusieursbruits,nousavons onsidéréque eux- iavaientlamême

puis-san e (et don que lesRSB orrespondants étaient égaux). Pour serappro her plus de la

réalité,ilseraitintéressant depondérerlesdiérentsbruitsbiologiquespar des oe ients

"dynamiques". Ceux- i pourraient en eet être modiés par l'évolution de ertains

l'évolution de es oe ients mène naturellement à une autre extension de e travail de

thèse:l'étudeetl'utilisation de"vrais" bruitsbiologiquesissusde mesuresréelles. Les

re- her hesee tuéesdurant ettethèsepourtrouverdetelssignauxn'ontpasabouti, eux- i

nerespe tantpar les ontraintes (notamment auniveau delafréquen ed'é hantillonnage)

né essairesà nossimulations.

L'étudeetl'utilisationd'unevraieméthodede lassi ation dansle asAntaresestune

extension intéressante e de travail de thèse. En eet, la omparaison et le re oupement

des résultats obtenus en lassant les diérents signaux que l'on peut ren ontrer (signal

a oustiqueetbruitsbiologiques) permettraient sans douted'améliorer ladéte tion.

3.11 Con lusion

Le but de e hapitre était d'étudier diérentes méthodes de déte tion basées surune

appro he statistique des signaux mis en jeu. Dans un premier temps, un seul signal

per-turbateur a été pris en ompte : le bruit de mer. Dans es onditions, les méthodes de

déte tionétudiées ont été:

L'analyselinéaire dis riminante, quivise àranger haquemesure dansla lasse "La mesure est onstituée designal etde bruit" ou dansla lasse"La mesure est

onsti-tuée debruit uniquement".

Laméthode duFAS,qui onsiste à projeterlamesure surunsous-espa ede dimen-sion 1 généré par le ve teur propre solution de l'équation ara téristique du FAS

asso iéà laplus grandevaleurpropre.

La méthode du FASE, extension de la méthode du FAS, qui onsiste à projeter la mesuresurunsous-espa e générépar les ve teurspropres asso iés auxplusgrandes

valeurspropressolutions del'équation ara téristiqueduFAS,etàseuillerune

fon -tionnelle baséesurlapuissan e de eprojeté.

La méthode du FASC, autre extension du FAS. Onre her he i i un sous-espa ede dimension

p

dénie apriori danslequellerapportsignalàbruitestmaximal, etsur lequelonprojetteleve teurdemesure,dontonseuilleun ritèrebasésurlapuissan e.

Au vu de tous les résultats pré édents, il apparaît que laméthode de déte tion basée

surle FASEpour un sous-espa e dedimension 2donne les meilleurs résultatsdansle as

de ette thèse,notamment pour résoudreleproblème d'estimation destemps d'arrivée du

front d'ondesurl'hydrophone, omme nousleverrons dansle hapitre suivant.

Méthode de déte tionretenue :FASE pourun SEV dedimension 2

Dans un se ond temps, nous nous sommes intéressés au as multi-bruits. En eet,

plusieursautressignaux(d'originebiologiques, ommele rides revettes,oud'origine

hu-maine, omme les bruits d'embar ations par exemple) o upent la même bande passante

quelesignala oustiquequel'on her he àdéte teretpeuventperturberledéte teur.Pour

essayer de s'aran hir de es nouvelles ontraintes, une méthode originale de déte tion

multibruits,extension delaméthodeduFASCétudiéepré édemment,aétéétudiée.Cette

méthode se base sur la onnaissan e desdiérents bruitsmis en jeu par le biais de leurs

matri esde ovarian e et onsiste à trouver labase d'unsous-espa ede dimension

p

dé-niea priori dans lequel lamoyenne géométrique desdiérents rapports signal à bruit est

maximisée.

Lesperforman es detoutes esméthodesdedéte tionont ensuiteété omparées,eton

onstate qu'en présen e de plusieurs bruits, la méthode du FASCM pour un sous-espa e

dedimension1donne lesmeilleursrésultats.Néanmoins,onpeutnoterquelaméthode du

FASEretenuepré édemmentdansle asmono-bruitdonnedesperforman esassezpro hes.

Ce résultat ne peux pasêtre étendu au asgénéral maisreprésentele as Antares étudié

Stru ture d'antenne et estimation de

la traje toire

4.1 Introdu tion

Après avoir étudié les ara téristiques de l'onde de pression dans le hapitre 1, puis

abordélesproblèmes dedéte tion de elle- idansles hapitres 2et3,nousallons

mainte-nantétudierlesproblèmesliésàl'estimationdelatraje toireduneutrino.Lesinformations

detraje toiresontimportantes enastrophysique pourobtenir desindi ationssur l'origine

de esparti ules.Eneet,depuisquelquesannées,lesastrophysi ienss'a ordent àpenser

quela plus grandepartie de la matière de l'univers est onstituée de "matière noire" non

lumineuse. Ce phénomène devant mettre en oeuvre une masse bien plus importante que

elle onstituée par les étoiles et gaz de elles- i, un bon andidat théorique pour ette

matière est une parti ule stable neutre éle triquement : le neutrino. L'estimation de la

traje toire d'unneutrino déte té estdon très pré ieuse.

4.2 Résumé

Nous allons onsidérer omme hypothèse pour e hapitre que l'on dispose d'un

sys-tème apable de déte terla présen edu signala oustiquenoyé dansdu bruit de mer.Un

telsystèmeaétédé ritdansles hapitrespré édents. Dansunpremier temps,nousallons

étudier un estimateur (sommaire) du temps de retard entre deux apteurs. Nous

propo-serons ensuite une stru ture d'antenne simple qui essayera de répondre aux ontraintes

physiques du projet (disposition des lignes sous-marines existantes) et aux ontraintes

mathématiques (observabilité du phénomène). Une fois ette stru ture dénie, nous nous

intéresseronsàl'estimationdelatraje toireduneutrinodéte té. Cetestimateurseratesté

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