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8. Annexes

8.4. Exemplaire d’un tableau tiré de la grille STROBE

Article analysé : Frisén, A. & Berne, S. (2019). Swedish adolescents’

experiences of cybervictimization and body‐related concerns. Scandinavian

Journal of Psychology, 61(1), 68-76. https://doi.org/10.1111/sjop.12561

Section/sujet Item N° Recommandation (c.f. Grille

STROBE) Titre et résumé

1a. Cet article est une étude de cas témoins de type transversal car elle répond à une question d’ordre étiologique. Elle fournit dans son résumé une synthèse des objectifs de l’étude ainsi que ses résultats principaux.

1b. Les expériences des adolescents suédois en matière de cybervictimisation et de

préoccupations liées au corps.

Introduction

-Contexte/justification -Objectifs

2. L’étude a été soumise à un comité d’éthique. 3. Les auteurs souhaitent réaliser cette étude car les adolescents utilisent de plus en plus les réseaux internet et sociaux. Il s’agit d’observer si la relation entre le cyberharcèlement et l’estime du corps en passant par l’apparence physique a un lien. De nos jours, peu de corrélation évoque le lien entre cyberharcèlement et auto- objectification. Aussi, pouvoir avoir plus d’informations sur l’internalisation des idéaux corporels. Également, afin d’élargir la compréhension des harcèlements subis en ligne et des préoccupations corporelles incluant le concept de conscience corporelle objectivée (OBC: décrit l’internalisation des perspectives objectives des autres sur son propre corps donc auto surveillance (se montrer à la hauteur des idéaux beauté donc manifestation comportementale) et honte corporelle (ne pas se sentir à la hauteur, engendre des troubles

alimentaires donc composante

affective)). L’hypothèse émise consiste à lier le cyberharcèlement à la baisse de l’estime de soi, à une plus grande OBC et une plus grande intériorisation des idéaux corporels.

104 Méthode -Conception de l’étude -Contexte -Population -Variables -Sources de données/mesures -Biais -Taille de l’étude -Variables quantitatives -Analyses statistiques

4. Les éléments clés de la conception de l’étude sont notifiés en début de document : image corporelle et cyberintimidation, conscience corporelle objectivée et cyberharcèlement, intériorisation de l’idéal corporel et des médias et enfin, cyberintimidation liée aux apparences. 5. Le lieu de l’étude est notifié à Göteborg, la deuxième ville plus grande de Suède. Ainsi que la période d’étude renseignée à fin 2015.

6. Les critères d’exclusion et d’inclusion sont clairs : Les adolescents doivent appartenir de la 7ème à la 9ème année scolaire. 2 écoles différentes de cette ville recrutées par article dans le journal (intervention). Et les 2 autres écoles au hasard (comparaison). Être dans la ville de Göteborg et la condition que les élèves de la 7ème à la 9ème année étudient dans le même bâtiment est indispensable pour participer. 7. Les critères de résultats sont d’avoir rempli tout le questionnaire. Deux élèves n’ont pas renseigné leur genre et ont donc été exclus de l’étude. 8. A l’aide de l’analyse du chi carré, ils ont analysé s’il y avait une différence entre les âges ou les sexes vis à vis du cyberharcèlement. Ils ont réalisé 3 tests de MANOVA avec comme variables dépendantes les différentes échelles : les sous échelles de l’estime corporelle, les sous échelles OBC, les sous échelles SATAQ-4 (l’intériorisation de la pression des médias). 9. Les mesures prises pour éviter les biais sont l’utilisation de différents instruments, le fait également d’être présent pour les élèves avec des questions.

10. 480 élèves en tout (233 filles/247 garçons) basé sur du volontariat avec consentement actif des parents et de l’élève. Le nombre de sujets pour l’étude a été déterminé en fonction des critères mais également de leur engagement au sein de l’étude (refus aussi de certaines écoles). 11. Les variables quantitatives ont été analysées ensemble, sans séparation des quatre écoles 12. Les données manquantes ont été traitées en utilisant la suppression par liste.

Résultats

-Population 13. Les écoles d’interventions étaient 7 répondantes à l’article de journal. Selon les

105 -Données descriptives -Données obtenues -Principaux résultats -Autres analyses

critères de sélection, 3 écoles répondaient à ceux-ci. Pour finir, une école n’a pas rempli son engagement, il en reste 2 sélectionnées pour l’étude. Les écoles de comparaison ont été sélectionnées au hasard (répondant elles aussi aux critères) se sont retrouvées au nombre de 3. Une école une fois contactée s’est finalement rétractée. Les écoles de comparaison pour l’étude étaient 2 retenus. 482 élèves présents au début de l’étude, puis, une fois les questionnaires remplis, deux élèves sont retirés de l’étude étant donné qu’ils n’ont pas rempli la case du sexe. 480 élèves ont donc été compris pour cette analyse. 14. Aucune donnée descriptive particulière présente dans l’étude.

15. Pas de nombre d’évènements survenus ou d’indicateurs mesurés.

16. L’intervention a révélé que les jeunes (7-8ème années) sont plus à risque de subir du cyberharcèlement que les plus âgés (9ème année). Les plus jeunes ne montrent pas de différences selon le sexe, cependant chez les plus âgés, les filles sont plus à risque que les garçons. 20,5% des adolescents cyberharcelés le sont pour leur apparence physique. Effet significatif du sexe : les filles ont une moins bonne estime corporelle, ont plus honte et ont une plus grande auto-surveillance que les garçons. Il y a un effet significatif entre le lien cyberharcèlement et apparence/ estime corporelle/ honte corporelle et auto-surveillance. Cependant, pas de lien évident entre l’échelle OBC, le sexe et le cyberharcèlement. L’échelle SATAQ-4 démontre un effet significatif du sexe : les filles ont une idéalisation minceur (pression médiatiques) plus grande que les garçons. Le lien cyberharcèlement et l’échelle SATAQ-4 est significatif. Et enfin, pas de lien observable entre SATAQ-4, le sexe et le cyberharcèlement.

17. Pas d’autres analyses réalisées

Discussion -Résultats clés -Limitations -Interprétation -”Généralisabilité”

18. En effet, les chercheuses ont pu émettre un lien entre le cyberharcèlement et l’estime corporelle ainsi que l’influence des réseaux sociaux sur l’idéalisation corporelle des jeunes.

106 19. Pas de contrôle effectué sur l’implication de l’intimidation traditionnelle à l’école (serait utile de comparer avec l’implication en ligne). Pas de lien de cause à effet car l’étude est transversale. Seulement 4 écoles sont étudiées. Il manque de mesures validées. La jalousie ou encore la pression des pairs n’est pas prise en compte. Les jeunes ont tendance à sous déclarer les comportements violents. Pas d’instruments de mesure fiable validés au niveau international (difficulté à généraliser dans différents contextes). Fondement théorique des programmes pas assez détaillé ce qui rend la compréhension complète compliquée. Seulement 6 bases de données pour effectuer la recherche des études. Statistiques descriptives. Langue anglaise uniquement et date antérieure à août 2016 (à réactualiser).

20-21. Cependant, la validité externe est bonne. De nombreuses pistes d’intervention et de réflexion sont émises comme par exemple : l’éducation des médias aux jeunes, avoir des soutiens aux victimes plus présents

Autre information

- Financement 22. L’étude a été subventionnée par Friends International Center against Bullying, une organisation suédoise à but non lucratif, dédiée à la prévention des brimades.

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