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exedents; 3) fixer les dbjeotdfs a attkndro dans le development des : ressourcea huEaines d'aprea 1! expansion economique que I1 on feeut

rmson-nablement prevoir. La meilleure fagon do determiner bes o'bjectifs c^est d'etudier avoc soln, secteur par secteur- I'ubiliaatlon'do la liia'in-d'oeuvrs dans un certain nomtre de pays avances "sur le plan pbl'itique,

social et cconcmique. II est' inutilo 'kb vfEire" roposer I1 analyse de la

main-d'osuvrs su- une enquSte detaillee ou compiota.Il nrest nul "besoi-n de calculer exactemen^ le riomtre de persorines gui seroninSoessaire^

dans chaquo trancbo d'activite a -fcolle ou tollo psriode, ni de faire, dans l'avenir, une projection du passe. Una analyse de la main-d'oeuvre doit donnor un aporcu cTDjec-uif et roieonnatlo des principaux protlemes relatif^--K,iz. ressources.humaines dans un paj^, indiquer Ies..inter_ao_ti9ns

et 1G3 causoc: de ces pro^lemes et per^e-t.tra do ,deduire;

quelques-conjec-tures^^-quEnt/'gi,'!1 evolution probable, do la situation, C'edfune1 :anal^Se

a ■lai;fois"r4uailitative et quantitative, ..fondee- -davantage.. .sur.,,le.^>on... sens que sur des statistiques precises. La du les s'tati'stiques s6rifr:inexis-tan-he3 ou sujottee a caution, il peut mSrae 6tre preferable de fonder une

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une premiere analyse de la main-d^euvre sur des impressions tout a fait subjectives. En effet, dee enquStes detaillees et des extrapo lations precises dans ce domaine seraient alors plut&t des causes d*erreTj,r oar elles donneraient une fausse impression d1 exactitude—'.

&;^Pour,Qonclure, je dirai que, dans la plupart des pays, il est faoile d-e.determiner les graves penuries et excedents de main-dfoeuvre.

La plupart .de.ces probleraes sont oommuns a toutes les sociStes en oours de mo4ernisation* Une analyse de la main-d'oeuvre fondee sur des compa-rai,aons;.^er4;iiientea ayeo d'autres: pays se trouvant a. des stades de

dev-elpppe^ent cLiff^rents permettra de disoerner les problemes partiou-lie-r^e-et de.-prevoir les tendances probables, II faut certes e"tudier plus a- fond la question de, l'pffre et de la demande de main-d'oeuvre en tftnp;"bi°n du deyeloppement economique.. Mais oeux qui sont charge's d'e"ta:blir lies plans en vue du d^veloppement acc4lere ne peuvent ni ne dp>v^iit attendre. que des. etudes premises ,soient.tennine"es pour mettre au p^Att-t .une strangle retaliate ..d.u d^yeloppement des ressouroeB liumaines,

1/ Le "Inter-University Study" "(Oroupe d'fitudes interuniversitaire)

a rddig^'quelques documents de travail sur Involution de la , ■ main-d.'o.euyr^ e;t le, developpement des ressources humaines qui

traitent en detail de cette question. Ce Groupe s'efforce actuelle^-a:meritae comparer la maniere dont est-utilise© la main-d'oeuvre.dans

plnsieurs pays se trouvant a des-stades, de developpement diffbrents.

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Lea divers elements, d'une strategie du. developpement des ressouroes

humaines . ■■-..■ :...;.-■'

Une strategie du developpement des ressources humaines eat une des conditions sine que non du., succes de tout programme, de develop-pement accelereV Pour Stre viable, une telle strategie doit tenir compte des contraintes reelles mentionnees plus haut. Les planifi-cateurs ne peuvent guere alleger, les charges du pays ni arr§ter 1'aoGrpissement. demographique, les dirigeants politiques. ne peuvent pas, se. retracter. apres avoir promis 1'enseignement primaire pour tous,, Faixe appel a la main-d' peuvre, etrangere comme source de capi tal humain ne, peut.durer qu'un temps. Les capitaux disponibles pour 1'enseignement sont limites par d»autres demandes rivales en matiere d'investissement : construction de routess d»usines, de barrages et de systemesdUrrigation.Enfin, il est impossible dans ces pays de . rien faire qui semblerait contrarier le. mouvement.pour

l'ind^pen-dance econom^que et politique. . . ., ..

Quelles sont done les autres solutions possibles ? De quels instruments dispo,se-t-on pour la mise. en oeuvre de la politique choi:

sie ? A guels obstacles se heurte 1'application d'une bonne strate gie ? pe sont les princip.ales questions posees dans ce document.

Une strategie, des.ressources humaines se compose^essentielle-ment- dfes trois elements suivants : creer les stimulants appropri^s,.

encourager la formation efficace de la main-d'oeuvre employee, de*- . velopper rationnellement les formes d!enseignement olassique. Ces

trois-41^raents sont interdependantss on ne peut agir sur l'un sans progrejsser- dans les deux autres. Les dirigoanis politiques ne peu-.

vent pas se consacrer a la pour-suite d'un ou de deux objectifs seu-leraent? Us doivent prevoir une attaque d*ensemble sur les trois

fronts. -,...:■

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A. Creation de stimulants

Dans owe Strate'gie du de"ve"loppement des res sources humaines, creer des stimulants signifie encourager les hommes et les femmes a se preparer et a se consacrer aux formes d'activite productive necessaire au developpement accelere. Pour y parvenir, il faut re"-munerer un individu en fonction de 1' importance de son travail dans la societe en cours de modernisation, Cette remuneration ne devrait dependre ni do son niveau de formation theorique, ni du

nom-bre de titres qu'il detient, ni de la position sociale de sa famille,

ni de ses relations politiques - pour evaluer 1'importance relative des activites exercees, il ne faudrait se fonder ni sur la tradition, ni sur des concepts herites des regimes coloniaux, mais Men au

con-traire sur une Evaluation des "besoins en main-d'oeuvre de

J-'eoono-mie en voie de developpement.

Si pax exemple, les campagnes ont desesperement besoin d!agents agricoles ou de moniteurs de village pour executer les programmes visant a moderniser 1'agriculture traditionnelle, 11 est possible qu'on doive les payer plus oher que certains cadres qualifies qui font un travail de bureau en ville. Si un technicien n'ayant regu qu'une formation limitee peut executer un travail normalement con-fie a un ingenieur, il doit recevoir pour ce travail le m§me trai-tement qu'un ingenieur. Si, dans les ecoles secondaires, on a davan-tage besoin de professeurs de sciences et de mathematiques, leur traitement devrait gtre plus eleve (mgme s'ils nTont pas de dipl8mes universitaires) quo ceux des autres professeurs dont on a moins be

soin et mSme plus eleve peut-Stre que le traitement des personnes ayait reju uno formation profossionnelle dans des domaines d'acti vite moins essentiels au developpepent economiquo. Si l'on manque de technioiens,'infirmieres et contremaitres (comme e'est le cas dans la plupart dos pays en voie de modernisation), il se peut qu'on doive les payer davantage que cortains dipl8mes de l'universite oc cupant des postes administratifs faciles a pourvoir. Dans certains

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oas, 1'assistant medecin ou 1'adjoint agricole qui sont pr§ts a vivre dans la brousse meritent un traitement equivalent a, celui du. medecin ou de l'agronome en titre qui ne veulent exercer leur profession, qu'en yille.- L.e directeur d'une entroprise, m§me s'il n'a fait que des e.tudes se.condaires a droita un traitement plus eleve que les dipl.Qmes unjiversitaires qui sont.ses subordonnes.

II est.peu probable qu'un gros effort financier en faveur de,-.

I'educatiQn produise les categories de personnel hautement qualifie qui ,9on.t necessaires si.l'on n'a pas cree les stimulants appropri.eBv Dans de nom"br.9U^-.pays en voie de developpement, un dipldme uniyer- . ..

sitaire est, considere presque corame un :droit a un emploi dans .1 !ad—, ministration publiquo* C'est pourquoi .un etudiant admis a l.*univer- ..

site et .y, ottenant :un dipl8ifle. peut St.re assure de.trouver place dans les rangs des hauts fonctionnaires de I'Etat, ce qui^^de plus, ,Xtin cite f-prteraont .a pr.eferer les grandes .agglomerations, urbaines, .Par-ex;einple l.'idee que la fcr.mation universitairo "permet d'echappera ...

jamais a la brousse" est for;t repanduo en Afrique. Si la Nigeria, , souffle d'uno grave penurie de speoialistes agricoles.de toug genres,, ce n'es.t pas a caupe du manque de. place dans les ecoles d'agrioul-ture j maj.s, plutSt au manque de candidats--'B II qst evident ,que. la*-. . jeunesse. es,t rnoin^.attiree par .1 'agriculture que. par d'auitres da-.. main@s d'activltes d'un interdt moindre pour le developpement du ..- ,-pays. Pour les, ^ine.s, .raisons,. 1 'ensoig^oment technique^ notammen"t.

au niyeau "in-bermedi^iro" n'a guere de prestige dans ce. pays. Comme l'a fait remarquer, la Coiiiniission Ash"by : . .... ... -.,

".t. Les etudes .Iit*cerair,f5s, et ,1qs. diplOmes^janiversitaire.s ,spnt devenus des signes indeniabl-s de prestige en Nigeria; en re vanche, lea eHudoa techniques/1'apiculture etautres sujetB pratiques, notaajaent au nivoau des cadres subalternes, n'.ont ,..

pas gagno le respect de la population 2/',

.1/ Voir In"^.£^taent in -Eja-ueation," the Report of the Commission o

Post-Si3hool Cei-tificats, and Higher Education in Nigeria, Federal Ministry of Education. Lagos, 1960, p.21

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Je voudrais insister sur le fait que ni la publicise, ni lea harangues des premiers ministres, ni la creation de nouveaux eta-; ., blissements d'enseignement ne remedieront a cette situation. Le. seul moyen est de reviser le barSrae de remuneration et de reformer la condition professionnelle dans les societes en cours de,modernisa tion et c'est au gouvernement de donner 1'exemple en procedant a une refpnte complete du bar§me de remuneration, des fonctionnaires pu—.

biles. Si les dirxgeants politiques et les organisateurs n'arrivent pas a.resoudre ce probleme, les pays en voie de developpament se retrouveront ayec une armee d'intelleotuels en chdmage, cpmme.cela.

s!eat d^ja produit en B^pte ct en Inde. :

Pour la mdme raison, il.est improbable que l'on reussisse.a . redreeser la situation creee par la migration des campagnes -vers les

■'. , -1 '■■.'■.. ■ - ■■

villes et lechdmage des adolescents a la sortie ae 1'ecple prima,ire uniquement par la revision des programmes scplaires aux ^niveaux ..pri-r-maire et secondair,eo En cette epoque.ou les aspirations grandissent et se developpent les moyens d1information, les fils de fermiers ne vont pas se condamner aux formes traditionnelles de 1'agriculture

s'ils peuvent 1'eviter. Le seul vrai remede est de mo<lerniser la vie rurale. Ceoi exige des mesures energiques r. il faudx'a prooeder a une reforms agraire? creer des services de recherche et de vulgariaation agricole3 etablir de grands prograr.aes da developpement coraraunau- ...

taire rural, utiliser efficacamsnt la main--d!oeuvre rural© PQHP la construction,de routes, de systemea d'irrigation, de maisons et d'eoole.Sj ^n'fin elaborer d?autrep. programmes pour rendre la vie de campagne plus productive'et plus attrayantOo Lorsque la population aura de bonnes rsisons -de roster dans les campagnes et y trouvera la proroease d'une vie meilleurcj le probleme de la revision de3 pro grammes scolaires sez'a alors relatlTemsnt facile a resoudre.ir o .

On sortirait icl du sujet en examinant en detail la question de la necessite de developper 1'agriculture. Qusil suffise de/signa ler que vraisemblablement aucun des pays en gouts de modernisation

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ne pourra resoudre la plupart des problemes les plus urgehts'!qui se posent" en maiiiere de ressources' humaines a moins-'de trouver les- moyens de revolutionner la vie rurale. Dans la plupar-fc des fays insuffisara-ment developpe"s aujourd'hui, 1'industrialisation ne suffira jamais, a elle seule, a employer l'excedent de ma'in-d'oeuvrej la fonction publique, le petit commerce^ et le service de maison n'absorberbnt pas la masse grouillante des villes surpeuple"es j et m§me si,en admettalit ■'

que ce soit possible, on conservait l:'excedent de main-d'oeuvre dans

1'agriculture traditiohnelles 1'e's'eul r^sultat serait un chdmage degui se. Pour citer e^icore Arthiir Lewis, "Si'1'agriculture 'stajgne'j- elle ne peut offrir qii'un marbnl" statio^us et freiner le developpement du reste^d0 1'e6onbmie". LHdee e'ssentielle tie la doctrine de 1'expan

sion equilitrle dat; la suivante t si11 !on neglige 'de developper l!a-*-, grioultfc?«j. il -esrt drautarii;' plus difficile de devel'bp|>er le reste'1—; . De m§mer;;si.l'briii'arrive pas W api>liquer'1J&es mesures;i0f£*ipaofi^, en vue 'de'l 'utilisation productive des ressources humaines dans les. .

zones rurales," il sera infinimdnt ^iliis difficile de resoudre les pro— ; blemeS de main—ii!':oeuvre: dkns d^autres sedi;eurs de 1'economic.

C'est ainsi que la solution-cle pour'tbus les pro"blemes de*^ , main—d'oeuvre — goulots d'etrahgleraent critiques on matiere de per sonnel technique dans le secteur en voie de modernisation ou exce'clents de main—dToeuvre dans 1'ensemble du pays — est de fournir a, la ppjai^

lation les stiiau-iants appropraesj fairbe de quoi inSme :des"'ihveei;isse—

ments massifs dariiTTe domain© de...la formation et de 1'ensoignement

ne favori'seront guere le developpsment ab6Si£rS« L'idee qu'il existe

toujours un rappbrt direct entre-. le developpement de 1'ehseignement et 1'expansion economique peut induire en erreur di les resporifeables ne devraient' ^a:a ac'cepter cette notion sans examen t£ppr&fqpfiii+.t ;■.""

' '' ' 'Mk'A

j/ W. Arthur Lewis';' "Reflections on the Economic Problem^', .gxpo pro-nortoe'lors de la-Conference. d'Oxford sur les. tih:;di

le developpement, a Hew College, Oxford, sep.tembre

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Les dirigeants des nations en cours de modernisation ont proba-blement les moyems d'agir sur la structure des traitements et salai-res dans un pays, il suffit qu'ils aient le courage de le faire,

Dans la plupart des cas, le gouvernement est de loin le plus grand employeur et les entreprises privees sont fortement influences par les barSmes quMl fixe. Mais, tenu par la tradition, et limite" dans son action par des inter§ts bien etablis qui tendent a maintenir le statu quo, certains dirigeants politiques et planifioateurs pensent qu'ilserait assez arbitraire de se mettre brusquement a calculer la remuneration d'apres 1'importance relative que pre"sentent les pro fessions en fonotion des objectifs de developpement poursuivis. Et pourtant, il est tout aussi arbitraire et m§me dangereu* sur le plan politique-de-s'acorocher .a, un systeme archalque de remuneration he-rit^-"bien.-(souvent d'un regime oolonial revolu. 3n s'engageant sur la voie cL'un.developpement conscien/t et aocelere, les nations en

oours de modernisation doivent adopter une attitude revolutionnaire.

Et.pour reussir, eXles doivent.ecarter toutes les idees tradition-nelles et classiques qu'elles ont, pour la plupart, erapruntees a des pays plusavances industriellement qui jamais n'ont eu a faire face

au m8me genre, de problemes. . . . . ■■ .

-B. Formation de. la main-d'oeuvre en cours

-Si l'on utilisait pleinement les services gouvernementaux', les employeurs prives, les entreprises etrangeres et les experts tech

niques de 1'exterieur, les possibility de former et de' de'velopper!

la main-d':oeuvre seraient enormes; malheureusement, les dirigeants de la plupart des pays en cours de modernisation n'en sont pas toujours pleinement conscients. On associe generalement le deve- -■-loppemehtdes resedurces humaines a 1'4nvestissifflent; dans l»ensei-gnement regulier et, pour une'raison'ou pour une autre, l*Etat»

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les entreprises privees et les responsa"bles de 1'enseignement conti-nuent depenser'queles ecolos et les universites peuvent

prefabri-quer la main-d'oeuvre qualifiee dont ils ont 13680111. Certes, ils comprement parfaitement la necessite de dispenser une formation, tech nique mais malheureusement, ils ont tendance a supposer que cette . formation doit §ire donneo dans lo cadre de 1'ensoignement regulier.

ir iinporte de comprendre ici que formation at enseignement sont deux processes completement differents entre lcsquols les planifi-cateurs doivent etablir unc nette distinction-. La formation compor-te 1'acquisition de compor-techniques precises, neceE-caires pour accomplir un tfaVail "ou uno serie d& travaux pa-ticuliers, L-ensoignainent sup-.

po:3e ^acquisition de oonnaissanoes generales et. lo developpement d'aptitudes montilee do base. La" "mise en Taleur du capital.humain . suppose la formation'aussi bien que 1 'onsoigner.ent. Cortes, bien.des categories'de fonnation technique necessitcnt .des connaiss,ances

,ge-neralos, mais cela no signifie pas qu'il--Aniom>)e &ux mSc sables de dispenser la ■formation et 1'enssignoment,

Les pays en cours do modernisation d'o-v^aient autant que ppasi-ble confier la'formation aux princip^m: nmplo/G'urs.. Ceux-ci compren-nenfies ininisteres, les ahtreprisos publiques ou semi-publiques,

1'Industrie privee, Ze comm^rco ^t les firns?e et??s^gere3.0 Sn m§me .

tem¥s',:%Wpays dovraient viaor a e^loiter d'une fagon plus sys-temafiqud'lGs'possibilites de formation q^^affre 1'assistance "tech^

nique'. " ' ■•-■'..

' En' tant cue principal emploreur, lo gouv^rneaion-c devrait raon-trer 1'eite-ple/La plupart ders oonnai-ssaneos n.eceasair3S a l'admi-nistraticn pubiique. peuvent 6tr& acquis-s a-'unc facon efficac© dans le oa-cLro d'un progrsinne bien concu ot, cocrdonne'.de formation en.

courG;d»OT:.ploi. ■-I1" p^t egaloment pratiquo do former .dans les minis ters apprcpries des- artisans, des cupl-rss de-bureaux et. m^ine cer-.

taints categories de cadres techniques fiubaltornsH:. Dans.,.chacun. des ministered impor-tants, il f^eLrait ■ do-o c?<Ser un organism© dont les attributions scraient los- suivantes 1 :formation,en cours d'emploi)/y.

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plans d'enseignement en cours d'exercice, programmes de formation compiementaires en dehors des heures de travail - etablis en coope ration avec les etablissements d'enseignement - , examens periodic

ques des progress accomplis, delivrance de certificate en. vue de l'avancement. On connalt bien tous ces moyens de formation en cours d'emploi, mais 1'idee que le gouvernement en tant qu'employeur de-vrait assumer la responsabilite de oette formation demeure comple-tement etrangere et semble revolutionnaire a la plupart des

diri-geants politiques de ces pays neufs.

En m§me temps, il oonviendrait de faire pression sur l«s em--ployeurs priv^s pour qu'ils assument une responsabilite semblable.

Les grandes entreprises devraient etablir des programmes pour la formation des contremattres et des directeurs et elles devraient

§tre tenus de former leur personnel de "bureau et certaines catego ries de techhiciens, ainsi que leurs ouvriers semi-qualifies, Eref, le developpoment du capital humain au moyen de la formation en cours.

d'emploi devrait Stre accepte comme faisant partie integrante de la

conduite de 1'entreprise.

Le petit employeur peut egalement donner une certaine formation et, en pratique, il en fait souvent plus que sa part. Dans la Nigeria par exemple, la plupart des camions et automobiles sont repares. dans

de petits ateliers tenus par le propriStairo et plusieurs apprentis qui, quelquefois doivent m6me payer pour apprentice le metier. Dans

la plupart des pays, 1'enseignement des arts artisanaux repose

com-pletement sur un systeme officieux d'apprentissage. Les planifioa-teurs des pays en cours de modernisation feront bien de ne pas ■ rempiacer de tels systemes par des ecoles professionnelles

cofiteu-sesS ils doivont plut6t s'efforcer d'ameliorer ces mgthodes empi-riques en etablissant des programmes d'assistance technique pour 1'apprentissage et la formation en cours d'emploi.

Les entreprises etrangeres peuvent etre un instrument puissant de formation du capital humain a condition d'Stre utilisees con-venablement, car leurs possibilites, en matiere de formation, sont

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generalement plus grandes que. celles des entreprises locales. Le pays h8te devrait permettre -a la firme etrangere de faire venir au-tani de personnel qu'elle le desire, pourvu qu'elle promette de for mer des ressortissants du pays qui puissent occuper les postes dans un d£Lai raisonnable. D'ailleurs,. dans la plupart de-s cas, les firmes etrangeres forment plus de gens qu'elles n^en emploient. En effet, les ouvriers et les mecaniciens formes par une compagnie petrolifere Strangers peuvent obtenir des emplois dans d'autres industries lo-oalesj ^.as employes des stations-*©ssenoe peuvent bientfit

generalement plus grandes que. celles des entreprises locales. Le pays h8te devrait permettre -a la firme etrangere de faire venir au-tani de personnel qu'elle le desire, pourvu qu'elle promette de for mer des ressortissants du pays qui puissent occuper les postes dans un d£Lai raisonnable. D'ailleurs,. dans la plupart de-s cas, les firmes etrangeres forment plus de gens qu'elles n^en emploient. En effet, les ouvriers et les mecaniciens formes par une compagnie petrolifere Strangers peuvent obtenir des emplois dans d'autres industries lo-oalesj ^.as employes des stations-*©ssenoe peuvent bientfit

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