• Aucun résultat trouvé

Caractéristiques : - Age : 45 ans - Sexe : féminin

- Profession : médecin généraliste DIU gynécologie médicale Angers, Pédiatrie préventive Rennes Nantes, UFMC gynéco, Réseau grandir ensemble, Maitre de stage SAF

- Lieu d’exercice : Angers - Années d’exercice : 16 ans - Durée de l’entretien : 27’56

Questions :

G - Je fais un mémoire sur le vaginisme et dans ce cadre-là je voulais savoir si vous aviez eu l’occasion de rencontrer une patiente nullipare pour, par exemple, son suivi gynéco ou pour un autre motif de consultation pour (…) à votre cabinet et (…) Quel était son motif de consultation ? Quels étaient les questions que vous vous êtes posées et comment est-ce que vous l’avez prise en charge ?

E9 – Alors si j’en ai eu. Alors par contre c’est nullipare. Je ne savais pas parce que du coup je pensais à une patiente en particulier. J’en ai eu plusieurs. D’abord c’est hyper dure le vaginisme parce qu’on se dit « oh la la pourquoi ça me tombe sur le coin du nez moi en tant que docteur, comment tu veux que je solutionne son problème qui est multiple en fait, il n’est pas que gynéco ». En fait du coup, j’ai (…), comment dire, j’ai (…) Il y en a une qui est partie [nom de ville], j’étais très contente parce que je ne m’en sortais pas. Et une autre patiente qui (…) était très embêté par (…) un problème de vaginisme qu’elle avait bien identifié. Enfin, on avait identifié ensemble, au fur et à mesure de son suivi gynéco et qui après était enceinte et petit à petit (…). Enfin voilà sa problématique c’est solutionné au fur et à mesure. L’examen gynéco ce n’est pas toujours la panacée mais on va dire qui aime l’examen gynéco

? Surtout quand on le subit plutôt qu’on le fait à l’autre et aussi parce que petit à petit c’est quelque chose qu’elle avait bien enregistré en fait. Donc les patientes (…) cette patiente-là qui s’est présentée, elle a [âge] au jour d’aujourd’hui. Elle, je la suis depuis [année] et (…) et du coup quand on avait (…) fallait faire le premier frottis ça avait été un peu sportif (…) pour elle surtout. Donc j’avais dit : « (…) on va le faire doucement ». J’avais dû le faire en 2 étapes où la première fois je lui avait expliqué comment je ferais. Je lui avais demandé si je pouvais faire un toucher vaginal où déjà ça avait été difficile pour elle. Donc poser un spéculum c’était même pas la peine d’imaginer. J’avais même pris un petit spéculum comme pour les patientes vierges aussi donc (…), donc je lui avais dit : « (…), je vous montre mais on ne le fera pas aujourd’hui parce que je ne voulais vraiment pas être trop agressif pour elle et surtout pouvoir faire un lien thérapeutique qui soit intéressant. Et donc je l’avais revue après.

(…) et après (…) et donc je lui avais fait son frottis dans un deuxième temps. Donc ça avait été quand même un examen difficile où j’avais utilisé un lubrifiant sur mon spéculum, où j’avais essayé quand

même de lui remontrer comment fallait faire, pour être détendue pour que l’examen soit moins douloureux. Et donc elle avait eu droit aux prélèvements vaginaux, aux traitements machin. Elle avait déjà essayé des ovules, des crèmes et des bidules. Et puis euh à des examens aussi chez son conjoint (…) que à l’époque, je ne connaissais pas donc je lui ai dit prélèvement urétral pour vérifier qu’il est pas d’infection non plus et examen des urines. Et (…) vérifier aussi qu’elle ait pas de constipation, (…) donc j’allais dire l’examen gynéco classique (…). Et puis (…) et puis après au fur et à mesure « non mais ça ne se passe pas bien, c’est toujours aussi compliqué ? ». Donc je l’avais, elle était suivie par une psychologue en parallèle déjà pour d’autres choses. Dans sa famille, sa sœur ainée a fait une (pathologie) et elle a failli en décéder parce qu’il y a eu des erreurs diagnostiques. Enfin, il y a eu un retard diagnostique plus exactement et donc elle avait aussi la peur que l’on rate des choses donc vous imaginez que c’était un vaginisme encore mieux à trouver quoi et euh. Et ensuite je l’ai envoyé vers un sexologue quand je lui ai, quand (…) Evidemment, tout ça n’a pas été en une seule consultation mais ça a été au fur et à mesure, en disant on a fait le prélèvement vaginale, voilà le résultat de ce prélèvement, voilà tel traitement, a essayer des lubrifiants, à lui parler de changer de position pendant les rapports enfin et (…) Et puis du coup, en voyant que je n’y arrivais pas et qu’elle avait aussi un suivi très angoissé par rapport à des possible erreurs entre guillemet médicales et en tout cas fin voilà de … de problématiques. On ne peut pas soigner toutes les maladies de la terre non plus et des fois on peut en mourir et donc c’était un peu une découverte pour elle et (…) de son âge. Et (…) et en fait avec le sexologue ça a (…) ça a été aidant (…) Elle a accepté d’y aller. Elle a fait quelques consultations. Et puis (…), elle a changé de partenaire. Et puis dans sa vie, elle a eu un boulot. (…) Il y a pleins de choses qui se sont amélioré sur le plan de sa vie personnelle, sentimentale etc. Et puis, (…) quand (…), je continuais à faire les examens gynécos en disant « ah oui c’est vrai vous il faut que je sois la plus douce possible ». Donc je disais : « bon, est-ce que vous êtes prêtes ? Est-ce que je peux ? ». (…), je prenais toujours des gants et physiquement et (rire) et aussi moralement pour essayer d’appréhender le mieux possible la consultation. Et donc du coup, (…) et bien (…) là maintenant dans le reste de son suivi et puis même quand il a fallu aussi préparer, parce que j’ai suivi sa première grossesse. (…) Maintenant, elle est plus sereine sur le sujet. En même temps, première grossesse, elle a eu son bébé qui a eu [pathologie cardiaque] donc elle a dû accoucher à Necker. Première grossesse accoucher dans une ville, à Paris et avec un bébé qui a été pris en charge à J3 avec une intervention chirurgicale cardiaque à suivre (…). Le bonheur donc tout pour plaire (…). Et puis, donc, son ainé qui a été opéré qui va très très bien et (…). Il a un suivi cardio. Maintenant le cardio, il veut le voir que dans 5 ans. Et puis deuxième grossesse où sa fille, qu’est-ce qu’elle m’a fait de bizarre elle pour sa deuxième grossesse ? Un truc aussi singulier (…). Ah oui, elle, elle a [pathologie cardiaque] donc elle a aussi une pathologie cardiaque. Ce qui est assez rare. Je lui dis « (…) qu’est-ce que vous nous faites, vous ? » Et (…) elle va très très bien. Elle pas eu besoin de suivi cardio maintenant qu’elle est née. Elle a juste un reflux énorme et son fils avait des otites à répétitions donc …. Elle sait, elle est dans le bain. Fin ses enfants,

ils sont (…) ils vont bien. Elle en prend soin aussi et tout. Et je pense que (…) d’être…, d’avoir été maman. Maintenant, je dis « (…) un examen gynéco ». « Ah oui, il y a à le faire. Oui, non mais c’est bon avec tout ce que j’ai eu fait maintenant je suis blindée (…) » qu’elle me fait. A la fois sur le plan, c’est plus aussi grave que ça, que de faire un examen où je lui ai rappelé que ça restait anatomique (…) pour moi. C’est (…) j’ai besoin d’aller voir le col, gratter le col avec mon petit spéculum, (…) ma petite spatule. Et puis de vérifier qu’il n’y ait pas d’infection. Et puis, (…) dans le suivi gynéco, à l’époque, on faisait aussi des touchers vaginaux, régulièrement à chaque consultation. Donc du coup, je fais la consultation de gynéco comme à la mater. Et je fais le dossier rose de la maternité et donc du coup (…). Comment je veux dire dans le suivi (…) gynéco maintenant oui ça se passe. Je lui ai fait des touchers vaginaux en lui disant « vous en aurez plein quand vous allez accoucher donc je vais vous préparer à cette idée là aussi. Et j’en ferais à chaque fois comme ça vous ne vous poserez pas de questions existentielles et puis ce sera presque naturel (…) » (rire). Donc (…) et c’est l’histoire aussi que j’ai là, plus récente, d’une patiente où l’évolution, elle est bien heureuse et où on n’est pas dans les complications d’une patiente qui va complétement se refermer ou de devenir entre guillemets plus tôt frigide et de se dire « (…) non, je ne veux pas de mec, pas de machin, de toute façon j’ai trop mal, ça m’insupporte ». Et plus qu’elle a repris sa vie en main. Et elle a dû la prendre de plusieurs façons différentes à la fois pour son travail, son mari et (…) et puis s’occuper de ses enfants qui ne sont pas des choses anodines non plus quand même. Donc voilà, c’est un peu comme ça que j’ai pu gérer la situation. Et les autres problématiques, l’autre patiente à laquelle je pensais j’étais juste ravie qu’elle parte du [nom de ville] parce qu’elle ne voulait pas de suivi psychologique. Elle n’avait pas vu le comment du pourquoi ça ne faisait, ça ne fonctionnait pas bien sur le plan musculaire qui était trop tendu qu’elle avait tout focalisé sur le plan intellectuel sur son vagin et que ce n’était vraiment pas le problème pour moi à ce moment-là. Et donc, elle était tellement centrée là-dessus (…) qu’elle n’était pas accessible en fait, alors qu’elle était intellectuellement brillante hein. Peut-être même trop d’ailleurs (rire). (…) Pour elle c’était psychologiquement (…) pas possible quoi d’imaginer ça, que ça puisse focaliser ces angoisses à cet endroit de son corps (…).

G – En termes de question est-ce que vous êtes amenée (…) qu’est-ce que vous êtes amenée à développer comme thématique pour justement savoir d’où peut provenir ce vaginisme ?

E9 – Alors déjà, je fais une fiche pour le suivi gynéco et dedans à chaque fois pour être sûre de ne rien oublier. Parce que les patientes, elles nous emmènent dans leur consultation. Et donc (…) on ne fait pas que de la gynéco toute la journée nous. Et donc du coup, et bien, j’ai renoté aussi douleurs pendant les rapports. Et donc c’est une façon de le faire. C’est rare que les patientes viennent pour ce motif-là.

Souvent c’est soit parce qu’elles saignent, soit parce qu’elles ont une infection, souvent c’est (…) de prime abord ce n’est pas un motif de consultation unique en fait. Et où alors parce que j’en ai vu une autre qui avait des problèmes. (…) elle était en train de commencer un syndrome dépressif et elle s’est rendu compte qu’il y avait quelque chose qui dysfonctionnait et c’est là où elle m’a dit de façon « oui

la libido » « alors ce n’est même pas la peine d’en parler, ah d’ailleurs sur le sujet, je pense que vous en…, on va faire encore une heure de consult si vous voulez ». Parce qu’effectivement sur le plan de ses relations, son mari était d’une exigence extrême (…) fallait faire tous les jours et quand il voulait et tout et tout. C’est ça, vous levez les yeux au ciel, je vous dis : moi aussi. J’ai dit « (…) super, il a que vous ? ». J’ai failli poser la question. Je me suis dit « oh là là [Manon] on se retient ». Et donc du coup en disant que pour lui c’était ça fait de montrer sa masculinité. En fin bref, on avait discuté sur le sujet. J’ai dit « peut-être qu’il a lui aussi un problème sur le sujet, vous ne voulez pas aller voir un sexologue aussi non plus ». Alors ce n’est même pas la peine d’envisager ça pour lui mais le fait d’avoir posé la question ça l’avait soulagée en fait que je puisse mettre les yeux au ciel quoi. Et euh et donc du coup ça s’était très intéressant et dans mon abord, ma question c’est aussi ça « Est-ce que c’est douloureux ? Quand est-ce que ça l’est ? Est-ce que quand vous … Est-ce que quand la relation elle a lieu c’est un moment où vous ça vous convient ? Parce que vous savez bien les filles, c’est très intellectuel. Les garçons c’est très mécanique ». Quand même un peu, si on peut caricaturer ça. Donc ça permet à la patiente d’utiliser des mots simples et d’essayer de faire en sorte que (…) en utilisant des mots du quotidien de se dire « (…) on va pouvoir en parler même en se marrant pourquoi pas ça serait encore plus drôle (…) » et de pas transformer ça en quelque chose où tout le monde va pleurer parce que ça va être triste. Vaut mieux en rire pour pas en pleurer (…). Voilà, un peu dans ce sens-là.

Et donc du coup, en posant la question : « Est-ce que ça peut être au début de la pénétration ? Est-ce que ça peut être pendant les préliminaires ? Est-ce qu’il y en a ou pas d’ailleurs ? Est-ce qu’elle se sent suffisamment lubrifié ou pas ? (…) Est-ce qu’ils sont … est-ce qu’elle est obligée d’utiliser des lubrifiants (…) ? Aussi parler et des préliminaires et du moment du rapport. Est-ce que ça fait mal aussi à la fin ? Est-ce qu’elle peut saigner ? Est-ce que pour elle s’est agréable comme ça devrait l’être ou pas ? (rire) Voilà et (…) qu’est-ce qu’elle a pu mettre en place ? Est-ce qu’elle peut en parler avec son partenaire ou pas ? » Et (…) j’essaie de creuser le sujet de cette façon-là. Et lui expliquer que moi, je ferais l’examen gynéco pur et dure (…) entre guillemets en essayant de vérifier qu’il n’y ai pas d’infection fin de chose et que son examen soit normal et que si c’est quelque chose qui persiste que ce serait intéressant que je la confie vers un médecin qui lui ne l’examinera pas. Et que c’est pour ça que moi je fais l’examen pour qu’elle ne se dise pas : « Je vais allez voir un autre médecin que je ne connais pas et je vais avoir un examen gynéco et lui parler de mes histoires de douleurs pendant mes rapports.

Mon Dieu (…). » Je vais lui expliquer que ça va être vraiment de la discussion pour essayer de comprendre comment ça marche et que ce n’est pas que de l’anatomie. Il y a aussi des muscles, du cerveau, du … pleins de trucs là-dedans. Et que le sexologue, il va plutôt avoir une emprise à la fois entre le psychologue. C’est un médecin donc il a aussi des compétences en gynéco mais qu’il ne fera pas d’examen clinique si ça peut la rassurer parce que je l’aurais déjà fait. Et quand c’est comme ça, je fais toujours un courrier pour mes collègues. Je donne les noms de sexologues. Et je leur explique aussi parce que je les connais mes collègues. « Alors vous n’inquiétez pas, ils sont gentils (…). Ils

utilisent des mots normaux. On n’est pas comme dans un film X ou je ne sais quoi, ou du porno. Ce n’est pas du tout ça. C’est vraiment du médical etc. » Donc j’essaie de débriefer la consultation avant qu’elle ait lieu pour aussi qu’elle ne soit pas trop rebutée en disant : « (…) elle ne sait pas trop, elle m’envoi comme ça chez le sexologue ». On essaie d’argumenter le pourquoi, je pense que c’est pertinent de se faire aider parce que je ne peux pas tout faire. Je ne sais pas tout faire. Mais par contre, je sais que d’autres collègues vont pouvoir nous aider et surtout l’aider elle (…). Et que son retour qu’elle me fera après ça, ça dépendra de (…). Souvent, je leur pose la question, je leur dis : « Est-ce que ça s’est bien passé ? Est-ce que le collègue auquel je vous ai envoyé vous a convenu ou pas ? Et vous n’êtes pas obligée de me raconter toute la consultation comme en psychiatrie ou en psycho tout simplement ? ». Mais que au moins ça me permet moi d’apprendre aussi à savoir que quand j’ai identifié mes patientes en … en voyant à peu près leur profil de savoir si j’avais visé juste ou pas. Et puis aussi, d’avoir un retour aussi si elle va mieux tout simplement. Mais oui, elle pas obligée de refaire toute la consultation qu’elle a eu avec le sexologue. Et ce qu’elle dit au sexologue, elle aurait peut-être, surement pas envie de me le dire à moi mais que ce n’est pas grave mais qu’au moins je … je puisse au moins apprendre aussi avec elle. Ça ils aiment beaucoup les patients non apprendre les choses (rire). Et puis en plus, c’est vrai.

G – En termes de ressenti, comment est-ce que vous les sentiez elles vis-à-vis de ce vaginisme ? E9 – Alors c’est la honte d’abord « est-ce que je vais en parler ou pas ? ». C’est pour ça que je pose direct la question. Je leur dis « (…) de façon, si j’ai posé la question c’est que je n’ai même pas peur de la réponse » (rire). Donc voilà, donc ça c’est clair. Donc c’est « (…) moi je ne savais pas que je pouvais vous en parler ». Ou (…) des fois, « (…) maintenant que vous le dites ». Hop ! Et de fait poser la question tout simplement ouvre la porte qu’elles avaient pu éviter d’entre-ouvrir elle-même. Et du coup, souvent, elles vont en parler (…). Moi je pense que le fait de dire « Est-ce que vous avez des douleurs pendant les rapports ? Ou est-ce que ça se passe bien pendant les rapports ? » (…) c’est ma question d’ouverture. (…) après quand elles disent « non, il n’y a pas de souci (…) ». Et il y a une autre de mes questions où je pose c’est « Est-ce que vous avez été maltraitée et en particulier sur le plan sexuel ». Donc avec (nom de l’interne de médecine générale) c’est « Est-ce que vous avez été agressée

? » Moi, je dis on peut être agressée de pleins de façon différente. Et puis, euh, utiliser le mot comme on veut l’entendre ou pas. Le fait d’être maltraité ça peut être aussi physique, psychologique et aussi sexuel. Donc le fait de dire : « Et en particulier sur le plan sexuel » et (…) ça leur met un peu l’ouverture sur la maltraitance d’un côté. Et (…) en étant en examen gynéco d’aller direct sur ce côté-là… Je leur explique aussi que leur poser cette question ça peut leur paraitre bizarre parce que j’ai une expérience d’une de mes patientes qui ne l’a jamais dit qu’elle avait été violée par ses frères à l’âge de 16 ans, elle en avait 75 ans. Et je ne trouvais pas pourquoi, elle avait mal au ventre. Voilà ! Et donc après quand, j’ai fait le lien de l’un à l’autre. Ah, miracle ! Et (…) la patiente, elle m’avait dit : « ah bon vous croyez que c’est lié ? » « Oui, je le crois ». Et en fait, des fois c’est (…) des conséquences des

maltraitances sexuelles peuvent avoir des répercussions qui sont multiples et avec tellement des visages différents que même le médecin ne peut pas (…), le mettre en évidence tout le temps et ne va pas y penser à chaque fois. Et puis ce n’est pas écrit sur le front des patientes. Donc, du coup, il suffit de poser la question à chaque fois. Et en fait en posant cette question-là aussi en plus de celle des douleurs pendant les rapports et bien j’ai découvert pleins de patientes qui ne l’avait jamais dit. Et donc du coup, en leur disant : « (…) je vous pose question et… » dont des jeunes patientes à qui j’ai dû faire des prélèvements vaginaux pour des infections vaginales, qui ne m’avaient pas dit qu’elles avaient subi

maltraitances sexuelles peuvent avoir des répercussions qui sont multiples et avec tellement des visages différents que même le médecin ne peut pas (…), le mettre en évidence tout le temps et ne va pas y penser à chaque fois. Et puis ce n’est pas écrit sur le front des patientes. Donc, du coup, il suffit de poser la question à chaque fois. Et en fait en posant cette question-là aussi en plus de celle des douleurs pendant les rapports et bien j’ai découvert pleins de patientes qui ne l’avait jamais dit. Et donc du coup, en leur disant : « (…) je vous pose question et… » dont des jeunes patientes à qui j’ai dû faire des prélèvements vaginaux pour des infections vaginales, qui ne m’avaient pas dit qu’elles avaient subi

Documents relatifs