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7. Collaborations

7.2. Des éléments qui facilitent les échanges entre communautés

7.2.2. Entités d’intervention

Figure 15 Sociogramme représentant les interactions entre acteurs à la GC

7.2.2. Entités d’intervention

Dans le sociogramme suivant j’ai représenté non seulement les interactions entre acteurs, mais aussi leurs liens au territoire sur lequel ils agissent et ils interviennent physiquement.

Srepen Conservatoire du Littoral Riverains Randonneurs Promeneurs Pepinière du Theatre SAPEF Parc National et Cellule Life+ UMR PVBMT Relations entre organismes Relations entre organismes Commune La Possession SEOR Partenaires Life+

EDF, Lions Club St Denis, ID Logistic oi

Commune de Saint Denis CBNM Conseil Général Conseil de quartier de Ravine à malheur et de la GC Legende Cercles : acteurs

Cercles bleus : acteurs étudiés Cercles blancs : acteurs non contactés

Traits noirs relient les cercles bleus (les relations plus validés) Traits violets relient les cercles blancs (relations non étudiés) AD2R Racines Kaf ONF GECEIP Association Grande Chaloupe ACS Grande Chaloupe DEAL Conseil Régional CHAM ESE La Montagne

Ecole Evariste de Parny e 3i

Association Ti-train

Comminssion Sentiers et Patrimoine

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Figure 16 Sociogramme représentant les relations entre acteurs et leur entité de gestion à la GC

Grâce à l’analyse de ce sociogramme j’ai pu schématiser dans le diagramme suivant les principales entités d’intervention pour chaque communauté d’acteurs.

Figure 17 Schéma des entités de gestions de chaque communauté

Srepen Conservatoire du Littoral Riverains Randonneurs Promeneurs Pepinière du Theatre SAPEF Parc National Et Cellule Life+ UMR PVBMT Territoires d'intervention Territoires d'intervention Commune La Possession SEOR Partenaires Life+

EDF, Lions Club St Denis, ID Logistic oi Commune de Saint Denis CBNM Conseil Général Conseil de quartier de Ravine à malheur et de la GC

Forêt Grande Chaloupe

Chemin des Anglais Village

Parcelles Life+ Corexerun

Legende Rectangles : lieux

Cercles : acteurs

Cercles bleus : acteurs étudiés Cercles blancs : acteurs non contactés

Traits noirs relient les cercles bleus (les relations plus validés) Traits violets relient les cercles blancs (relations non étudiés) AD2R Racines Kaf ONF GECEIP Association Grande Chaloupe ACS Grande Chaloupe DEAL Conseil Régional CHAM ESE La Montagne

Ecole Evariste de Parny e 3i

Association Ti-train

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La forêt est l’entité de gestion de la communauté des décideurs institutionnels, des techniciens et des chercheurs en sciences naturelles. Les premiers ont le pouvoir d’en dicter les règles d’usage, de déterminer si c’est un espace public ou privé et qui a le droit d’y accéder et même d’en façonner l’aspect et le contenu. Etant propriétaires, gestionnaires ou faisant partie des espaces classés soumis à sa gérance, les acteurs institutionnels peuvent définir des limites des zones, qui parfois sont seulement symboliques, d’autres fois plus concrètes. Par exemple dans le cas de l’espace ENS, le CG en a destiné une partie à l’accueil du public, avec la création d’une aire de pique nique, mais il en a transformé une autre en aire protégé en interdisant l’accès à toute personne non autorisée. A travers le projet Life+, ces acteurs interviennent aussi sur l’aspect et la composition de la forêt de la Grande Chaloupe, en coordonnant l’action de restauration de la forêt semi-sèche. L’aspect de cette forêt dans dix ans pourrait dépendre fortement de leur volonté : c’est eux qui ont décidé quelles espèces de plantes replanter et contre lesquelles lutter, plus les modalités d’action pour réaliser ceci (les parcelles où cela va être fait, les distances de plantation des plants, la fréquence d’intervention etc.).

Ce sont les techniciens qui mettent en place physiquement ces mesures, en creusant les trous pour les plants, en luttant contre les espèces invasives avec leurs sabres, etc. Ce sont donc eux qui concrètement façonnent le territoire de la forêt de la GC.

Enfin les scientifiques y interviennent en l’étudiant. Pour eux c’est très important d’améliorer les connaissances botaniques disponibles sur ce territoire, qui est donc leur objet d’étude. C’est aussi l’occasion d’y mener des expériences, toujours aux fins d’études, mais qui peuvent aussi avoir des conséquences concrètes sur l’environnement. Par exemple, les récoltes des graines d’arbres endémiques de la GC font qu’aujourd’hui ces espèces peuvent y être replantées alors que l’arbre mère est déjà décédé. De plus, ce sont leurs conseils, avis et études qui ont formé le corpus de savoirs que les institutionnels utilisent pour prendre des décisions sur la façon dont ce territoire va être aménagé.

Le bâti, surtout le village, est l’entité d’intervention privilégiée des habitants, qui y vivent et le construisent directement en baissant leurs habitations et autres aménagements (ex. poulaillers, espaces communs, chemins, captages d’eau, lieux religieux etc.). Les habitants font parfois des interventions sur les monuments historiques : ce sont certains d’entre eux par exemple qui s’occupent de l’entretien du ti-train, qui ont participé à la restauration du lazaret 1 et participent aujourd’hui aux fouilles du Lazaret 2, et qui en avaient fait leur habitation dans le passé.

Les acteurs travaillant dans le secteur social sont intéressés par ces unités de gestion aussi. Les monuments historiques sont un symbole important pour toutes les associations travaillant pour la préservation du patrimoine historique et culturel. C’est par exemple l’association Cham qui a coordonné l’activité de restauration. Le village intéresse aussi la communauté des sociaux dans la mesure où il abrite les habitants (ce n'est pas le bâti lui-même qui intéresse ici). Les associations promeuvent des projets individuels, comme l’AD2R, ou animent des activités de quartier, comme les deux associations de la GC.

Le chemin des Anglais est une entité d’intervention pour la plupart des communautés. Pour les randonneurs c’est l’entité territoriale qui les intéresse le plus, et où ils interviennent quotidiennement dans le sens qu’ils l’utilisent pour leur entrainement et l’occupent physiquement. Symboliquement ce sentier est tellement important pour les coureurs et randonneurs réunionnais qu’il serait impensable de se passer de cet usage. Historiquement la GC était l’arrivée du Grand Raid.