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ENSEIGNEMENT PRIVÉ DU PREMIER ET DU SECOND DEGRÉS

Dans le document Td corrigé Annexes budgétaires pdf (Page 194-200)

ANALYSE DES COÛTS DU PROGRAMME ET DES ACTIONS

ENSEIGNEMENT PRIVÉ DU PREMIER ET DU SECOND DEGRÉS

MINISTRE CONCERNÉ AU TITRE DE L'EXERCICE 2013 : VINCENT PEILLON, MINISTRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE

Bilan stratégique du rapport annuel de performances 196

Objectifs et indicateurs de performance 200

Présentation des crédits et des dépenses fiscales 216

Justification au premier euro 224

Analyse des coûts du programme et des actions 245

BILAN STRATÉGIQUE DU RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES

Guillaume GAUBERT

Directeur des affaires financières

Responsable du programme n° 139 : Enseignement privé du premier et du second degrés

Les objectifs du programme 139 « Enseignement privé du premier et du second degrés » consistent à assurer la maîtrise des compétences de base exigibles au terme de la scolarité dans l’enseignement primaire et à conduire le maximum d’élèves au niveau de compétences attendu en fin de scolarité dans l’enseignement secondaire pour favoriser soit une poursuite d’études dans l’enseignement supérieur, soit une insertion professionnelle. Le niveau global des compétences des élèves formés en France doit être amélioré pour parvenir à davantage d’équité dans la réussite scolaire.

Pour 2013, le taux de renseignement des indicateurs du programme 139 atteint presque 82 %. Sur les 22 indicateurs qui permettent d’apprécier la performance du programme, quatre ne sont pas renseignés, notamment parce que les données dont dépendent certains de leurs résultats seront connues après la publication du rapport annuel de performances. Le cas échéant, la réalisation de ces indicateurs figurera dans le projet annuel de performances (PAP) pour 2015.

Le premier objectif du programme 139 s’inscrit dans la perspective d’assurer la maîtrise des compétences du socle commun de connaissances, de compétences et de culture par tous les élèves à l’issue de la scolarité primaire.

La réforme du premier degré de 2008 visait à diminuer le nombre d’élèves sortant de l’école primaire avec de graves difficultés et à diviser par deux le nombre de ceux ayant pris une année de retard dans leur scolarité primaire. Elle s’est appuyée sur des programmes recentrés vers les fondamentaux, sur la mise en place d’un système d’évaluations nationales en CE1 et CM2 en français et en mathématiques. Cette réforme de 2008 n’a pas atteint les objectifs escomptés et notamment l’un des plus importants : la maîtrise des savoirs de base par tous les élèves à l’issue de la scolarité primaire.

Le pourcentage d’élèves maîtrisant la compétence 1 (langue française) du palier 2 du « socle commun de connaissances et de compétences » (indicateur 1.2) est resté presque stable : 87 % en 2012 (± 3,8) et 87,4 % en 2013 (± 1,9). Il demeure donc près de 13 % des élèves de CM2 qui ne maîtrisent pas les compétences du socle en langue française. Le pourcentage d’élèves maîtrisant la compétence 3 (principaux éléments de mathématiques et culture scientifique et technologique) a progressé, mais demeure insatisfaisant, s’établissant à 76,9 % en 2012 (± 3,9) et 79,2 % en 2013 (± 2,2) : plus de 20 % des élèves de CM2 ne maîtrisent pas les compétences du socle en mathématiques et culture scientifique et technologique.

C’est pourquoi l’école primaire est la priorité de la loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République ; l’objectif est d’assurer à tous les élèves, à l’issue de leur scolarité primaire, la maîtrise du socle.

L’article 37 de cette loi pose le principe que « le redoublement ne peut être qu’exceptionnel » ce qui devrait favoriser la fluidité des parcours. À cet égard, la proportion d’élèves en retard à l’entrée en sixième (indicateur 1.3) connaît une baisse lente mais continue, passant de 9,5 % en 2011, à 9,2 % en 2012 et à 9 % en 2013. Ce résultat demeure insatisfaisant au regard de la cible initiale pour 2013 (8 %) et de la cible pour 2015 (6 %).

Le deuxième objectif du programme, « conduire le maximum d’élèves aux niveaux de compétences attendues en fin de scolarité et à l’obtention des diplômes correspondants », rassemble les indicateurs permettant d’apprécier si la scolarité obligatoire garantit à chaque élève l’acquisition d’un socle commun de connaissances, de compétences et de culture, grâce à l’ensemble des enseignements dispensés au cours de la scolarité. Ce socle commun doit permettre la poursuite d’études, la construction d’un avenir personnel et professionnel et préparer à l’exercice de la citoyenneté.

L’année 2013 est marquée par un taux de réussite au baccalauréat élevé : 86,9 % des 678 000 candidats qui se sont présentés en juin 2013 à l’examen ont été reçus, taux en hausse de 2,4 % par rapport à 2012. Si 2013 marque aussi une baisse de la proportion de bacheliers dans une génération (indicateur 2.6 : 73,7 % contre 77,2 % en 2012), c’est du fait de la diminution sensible du nombre de candidats dans la voie professionnelle (-17 %) due à la fin de la phase de transition induite par la mise en place de la réforme de la voie professionnelle.

Il n’en demeure pas moins qu’entre 2008 et 2013, la proportion de bacheliers dans une génération a augmenté de 11,4 points (indicateur 2.6). De même, continuent de progresser : le taux d’accès à un baccalauréat général ou technologique des élèves de seconde générale ou technologique (indicateur 2.7) et le taux d’accès à un CAP, un baccalauréat professionnel ou un BTS des élèves et apprentis de 1ère année des cycles de formation correspondants (indicateur 2.8). Plus en amont, le taux d’accès au brevet est, lui aussi, sur une tendance pluriannuelle haussière (indicateur 2.3). La fluidité des parcours dans les établissements du second degré sous contrat s’améliore de manière encourageante avec une baisse continue des taux de redoublement (indicateur 2.9) et de la proportion d’élèves entrant en troisième avec au moins un an de retard (indicateur 2.10).

Ces progressions ne doivent cependant pas masquer certaines faiblesses structurelles du système éducatif français.

Ainsi, la proportion d’élèves maîtrisant en fin de troisième les compétences du socle commun (indicateur 2.1) ne montre pas de tendance significative à l’amélioration et la proportion de jeunes de 15 ans ayant d’importantes difficultés en lecture n’évolue pas (indicateur 2.2). En 2012, 11,4 % des jeunes âgés de 18 à 24 ans ont quitté le système scolaire sans diplôme ou uniquement avec le diplôme national du brevet (indicateur 2.5). Or, ce sont ces jeunes que le chômage touche en priorité, avec un taux approchant 50 % pour les non-diplômés.

Le troisième objectif du programme est d’accroître la réussite scolaire des élèves issus de familles appartenant aux PCS défavorisées et celle des élèves à besoins éducatifs particuliers.

Le taux d’accès au baccalauréat des enfants de familles appartenant aux professions et catégories sociales (PCS) défavorisées est conforme à la prévision actualisée 2013 (indicateur 3.1, sous-indicateur 1). La part d’élèves de familles défavorisées parmi les élèves des classes préparatoires des établissements d’enseignement privés a crû de 0,5 point (indicateur 3.1, sous-indicateur 2).

La loi du 11 février 2005 a permis de développer, pour les élèves handicapés qui sont inscrits dans une classe sous contrat, leur scolarisation en milieu ordinaire. Pour ces élèves, en 2013, les taux de couverture des notifications d’affectation en classes pour l’inclusion scolaire (CLIS) et en unités localisées pour l’inclusion scolaire (ULIS) atteignent 89,4 % pour les CLIS (indicateur 3.2, indicateur 1) et 90,3 % pour les ULIS (indicateur 3.2, sous-indicateur 4). L’absence de tendance claire et d’atteinte des objectifs s’explique par le décalage entre la réalité des possibilités d’inclusion et le nombre croissant de notifications d’affectation en CLIS ou en ULIS par les maisons départementales des personnes handicapées. C’est à présent aussi une approche plus qualitative qui doit être privilégiée pour construire une école inclusive, ouverte à tous, en améliorant l’accueil et l’accompagnement des élèves et la formation des acteurs (professionnalisation et pérennisation des auxiliaires de vie scolaire précisées dans le programme 230). Afin de mieux répondre aux besoins spécifiques de ces élèves, les nouveaux enseignants recevront des modules de formation consacrés au handicap dans les Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ÉSPÉ).

Le quatrième objectif du programme vise à « favoriser la poursuite d’études ou l’insertion professionnelle des jeunes à l’issue de leur scolarité secondaire » en préparant davantage les bacheliers à l’enseignement supérieur dans le cadre d’un continuum « bac -3, bac +3 ». Tous les indicateurs de ce programme font masse des résultats obtenus par les élèves de l’enseignement public et de l’enseignement privé, du ministère de l’éducation nationale, comme du ministère de l’agriculture. Le bilan stratégique de ce quatrième objectif est donc le même que celui tiré au titre de l’objectif 3 du programme 141.

Enfin, l’objectif 5 du programme, « disposer d’un potentiel d’enseignants qualitativement adapté et promouvoir une répartition harmonieuse des moyens sur le territoire », est plus directement lié aux moyens que l’État met à la disposition des établissements privés conformément au principe de parité avec l’enseignement public. Ce principe a été fixé dans la loi dite « Debré » du 31 décembre 1959 pour la prise en charge des dépenses de fonctionnement des établissements sous contrat, pour le statut des enseignants des établissements privés ou pour la formation des maîtres (article L. 914-1 du code de l’éducation).

Ainsi, la réforme de la formation initiale des enseignants s’applique aussi bien aux futurs enseignants des écoles publiques et des EPLE qu’aux futurs maîtres du privé qui passent les mêmes concours et bénéficient de la même formation continue. Ainsi, à la rentrée scolaire de septembre 2013, la LFI pour 2013 avait-elle prévu l’arrivée dans les établissements privés sous contrat de contractuels admissibles dont la rémunération, à la charge de l’État, représentait 876 ETP. Ces moyens nouveaux ont notamment permis l’accroissement du nombre d’académies bénéficiant d’une dotation en personnels équilibrée (indicateur 5.2).

RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF 1 Conduire tous les élèves à la maîtrise des connaissances et compétences du socle commun au terme de la scolarité primaire

INDICATEUR 1.1 Proportion d’élèves maîtrisant, en fin de CE1, les compétences du palier 1 du socle commun INDICATEUR 1.2 Proportion d’élèves maîtrisant, en fin de CM2, les compétences du socle commun (palier 2) INDICATEUR 1.3 Proportion d’élèves venant du privé et entrant en sixième avec au moins un an de retard INDICATEUR 1.4 Taux de redoublement

OBJECTIF 2 Conduire le maximum de jeunes aux niveaux de compétences attendues en fin de formation initiale et à l’obtention des diplômes correspondants

INDICATEUR 2.1 Proportion d’élèves maîtrisant en fin de 3ème les compétences du socle commun

INDICATEUR 2.2 Proportion des jeunes de 15 ans "ayant d’importantes difficultés de lecture" (dont le niveau 1 de lecture est inférieur ou égal à 1 aux tests de PISA)

INDICATEUR 2.3 Taux d’accès au brevet

INDICATEUR 2.4 Proportion d’élèves en classes terminales des filières scientifiques et techniques

INDICATEUR 2.5 Proportion des jeunes âgés de 18 à 24 ans ne possédant ni CAP, ni BEP, ni diplôme plus élevé et qui ne poursuivent ni études, ni formation

INDICATEUR 2.6 Taux d’accès au baccalauréat

INDICATEUR 2.7 Taux d’accès à un baccalauréat général ou technologique des élèves de 2nde générale ou technologique

INDICATEUR 2.8 Taux d’accès à un CAP, un baccalauréat professionnel ou un BTS des élèves et apprentis de 1ère année des cycles de formation correspondants

INDICATEUR 2.9 Taux de redoublement

INDICATEUR 2.10 Proportion d’élèves entrant en 3ème avec au moins un an de retard

OBJECTIF 3 Accroître la réussite scolaire des élèves issus de familles appartenant aux PCS défavorisées et des élèves à besoins éducatifs particuliers

INDICATEUR 3.1 Réussite des élèves issus de familles appartenant aux PCS défavorisées

INDICATEUR 3.2 Evolution de la scolarisation des élèves handicapés dans l’enseignement primaire et secondaire

OBJECTIF 4 Favoriser la poursuite d’études ou l’insertion professionnelle des jeunes à l’issue de leur scolarité secondaire

INDICATEUR 4.1 Taux de poursuite des nouveaux bacheliers dans l’enseignement supérieur INDICATEUR 4.2 Taux de poursuite des bacheliers technologiques vers un BTS ou vers un DUT INDICATEUR 4.3 Taux de poursuite des bacheliers professionnels vers un BTS

INDICATEUR 4.4 Ecarts de pourcentages entre les jeunes en situation d’emploi 7 mois après leur sortie du lycée (hors ceux qui poursuivent des études) - selon le diplôme - et les 25-49 ans en situation d’emploi

OBJECTIF 5 Disposer d’un potentiel d’enseignants qualitativement adapté et promouvoir une répartition harmonieuse des moyens sur le territoire

INDICATEUR 5.1 Taux de remplacement (des congés maladie ou maternité)

INDICATEUR 5.2 Nombre d’académies bénéficiant d’une dotation en personnels équilibrée

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF n° 1 : Conduire tous les élèves à la maîtrise des connaissances et compétences du socle commun au terme de la scolarité primaire

INDICATEUR 1.1 : Proportion d’élèves maîtrisant, en fin de CE1, les compétences du palier 1 du socle commun

1ère compétence: "maîtrise de la langue

française" % 85,1 n.d n.d s.o n.d n.d

3ème compétence: "principaux éléments

de mathématiques" % 84 n.d n.d s.o n.d n.d

Commentaires techniques

Source des données : MEN – DGESCO – DEPP

Champ : Enseignement privé sous contrat, France Métropolitaine + DOM

Mode de calcul : Nombre d’élèves qui ont de bons acquis (groupe 3) et des acquis très solides (groupe 4) dans les évaluations nationales en français (pour le sous indicateur compétence 1) et en mathématiques (pour le sous indicateur compétence 3) x 100 / nombre total d’élèves de CE1 ayant participé à l’évaluation.

Cet indicateur a été, jusqu’en 2011, renseigné grâce aux évaluations nationales de CE1, passées en mai par tous les élèves, permettant de déterminer la proportion de ceux qui avaient de bons ou de très bons acquis en français (lecture, compréhension, déchiffrage, vocabulaire) et en mathématiques (nombre, calcul, géométrie) ; ceci permettait d’estimer le pourcentage d’élèves qui, en fin de CE1, maîtrisaient les deux premières compétences du palier 1 du socle commun. En 2012 et en 2013 les résultats des évaluations ont été collectés et analysés au niveau des écoles mais ne sont pas remontés à l’administration centrale. De ce fait il n’a pas été possible de renseigner cet indicateur.

Il a été décidé, qu’à partir du PAP 2014, l’évaluation de chaque niveau scolaire actuel (CE1, CM2, troisième, dans cet ordre) serait conduite tous les trois ans (comme pour PISA), ce qui permettra d’augmenter la taille de l’échantillon national et de réduire l’intervalle de confiance. Cette évaluation sera par ailleurs limitée aux compétences 1 (maîtrise de la langue française) et 3 (mathématiques, culture scientifique et technologique).

Les prochaines valeurs de réalisation pour le palier 1 seront donc renseignées à compter du RAP 2014.

INDICATEUR 1.2 : Proportion d’élèves maîtrisant, en fin de CM2, les compétences du socle commun (palier 2)

(du point de vue du citoyen) indicateur de la mission

Unité 2011

compétence 1 : "maîtrise de la langue

française" % 84,3 (± 3,8) 87 (± 3,2) 86 86 87,4 (± 1,9) 88

compétence 2 : "pratique d’une langue

vivante étrangère" % 78,3 (± 5,9) 79,8 (± 4,5) 64 s.o 85,9 (± 2,4) 66

compétence 3 : "mathématiques et culture

scientifique" % 72,6 (± 3,9) 76,9 (± 3,9) 75 75 79,2 (± 2,2) 78

compétence 4 : "Brevet informatique et

internet école" % 93,6 (± 3,1) 95,3 (± 2,1) 91 s.o 87,1 (± 6,3) 92

compétence 5 : "culture humaniste" % 87,5 (± 3,5) 81,4 (± 3,8) 82 s.o 78,9 (± 2,8) 83 compétence 6 : "compétences sociales et

civiques" % 93,8 (± 2,1) 94,7 94,5 s.o 92,7 (± 2,1) 95

compétence 7 : "autonomie et initiative" % 90,5 (± 2,6) 92,8 (± 1,7) 91,5 s.o 88,6 (± 2,7) 93

Commentaires techniques Source des données : MEN – DEPP

Champ : Enseignement privé sous contrat, France métropolitaine + DOM

Mode de calcul : Nombre d’élèves de l’échantillon qui maîtrisent les compétences de base / nombre total d’élèves de l’échantillon x 100

L’année 2011 a permis d’expérimenter les épreuves destinées à évaluer les compétences. Ces épreuves ont été stabilisées dans leur contenu et leur mode de passation en 2012. C’est donc le protocole de 2012 qui sert de référence, ce qui rend l’évolution entre 2012 et 2013 interprétable.

- Compétences 1 et 3 : comme décidé en 2010, la DEPP a entrepris une démarche de fiabilisation des indicateurs du socle commun en commençant par les compétences 1 et 3. Elle a élaboré des tests standardisés pour les compétences 1 (maîtrise de la langue française) et 3 (principaux éléments de mathématiques et culture scientifique et technologique) et défini les seuils de niveau de maîtrise des compétences du socle avec un groupe d’experts.

- Compétences 2, 4, 5, 6 et 7 : les valeurs restent en 2011 calculées à partir d’un protocole expérimental, sur la base des attestations de maîtrise des compétences du socle, telles que déclarées par les enseignants des élèves dans le livret personnel de compétences (LPC), d’un échantillon représentatif de 277 écoles visées au départ (8 073 élèves) ; les valeurs sont donc assorties d’intervalles de confiance, parfois très larges du fait de grandes différences observées entre écoles concernant les attestations et d’un taux de non-réponse élevé. L’interprétation des éventuelles évolutions devra en tenir compte. La valeur de l’indicateur a 95 % de chance de se trouver dans l’intervalle de confiance. Ces compétences ne feront plus l’objet d’une évaluation au RAP 2014 et n’ont donc pas fait l’objet d’une prévision actualisée au PAP 2014.

Les taux de maîtrise de la compétence 2 (pratique d’une langue vivante étrangère) et de la compétence 5 (culture humaniste) seront connus grâce aux évaluations CEDRE (cycle d’évaluations disciplinaires réalisées sur échantillons).

Il a été décidé, qu’à partir du PAP 2014, l’évaluation de chaque niveau scolaire actuel (CE1, CM2, troisième, dans cet ordre) serait conduite tous les trois ans (comme pour PISA), ce qui permettra d’augmenter la taille de l’échantillon national et de réduire l’intervalle de confiance. Cette évaluation sera par ailleurs limitée aux compétences 1 (maîtrise de la langue française) et 3 (mathématiques, culture scientifique et technologique).

Les prochaines valeurs de réalisation pour le palier 2 seront donc renseignées à compter du RAP 2015.

INDICATEUR 1.3 : Proportion d’élèves venant du privé et entrant en sixième avec au moins un an de retard

(du point de vue du citoyen)

Unité 2011

Réalisation 2012

Réalisation 2013 Prévision PAP 2013

2013 Prévision actualisée PAP 2014

2013

Réalisation 2015 Cible PAP 2013

Total % 9,5 9,2 8 9,8 9 6

a- dont ayant un an de retard % 9,2 9 n.d s.o 8,7 n.d

b- dont ayant 2 ans de retard ou plus % 0,3 0,2 n.d s.o 0,3 n.d

Commentaires techniques Source des données : MEN – DEPP

Champ : Enseignement privé sous contrat, France métropolitaine + DOM

Mode de calcul : Cet indicateur apprécie globalement la « fluidité » des parcours scolaires en élémentaire. Les données sont extraites des bases élèves établissements (BEE) qui alimentent les bases élèves académiques (BEA).

- Numérateur : élèves venant d’une école privée, entrant en 6e hors SEGPA dans les établissements publics et privés, dont l’âge est supérieur à l’âge « normal ».

- Dénominateur : élèves venant d’une école privée, entrant en 6e hors SEGPA dans les établissements publics et privés.

Dans le document Td corrigé Annexes budgétaires pdf (Page 194-200)

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