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574 Contexte économique de l’eID

7. Idées d’applications utiles de l’eID

5.4 Enquête auprès des entrepreneurs francophones

Méthodologie

Une enquête a été menée dans le cadre de cette étude auprès d’une centaine d’entrepreneurs francophones, en grande partie de Wallonie, quelques-uns de Bruxelles. Cette enquête a été menée pendant la bourse ICT « Business Solutions » le 6 mars 2008 au palais des congrès La Géode à Charleroi. Ce forum a été organisé par Technofutur TIC, le pôle de qualité autour de l’ICT pour Charleroi.

La conférence comprenait un certain nombre d’ateliers abordant des solutions ICT et un salon organisé en continu avec environ 25 exposants.

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Notre participation consistait en un atelier de présentation de l’eID et en un stand d’information qui nous a permis de nous adresser aux entrepreneurs et de leur demander de compléter un questionnaire relatif à l’eID (ce questionnaire est annexé).

Les résultats de cette enquête sont repris ci-après ainsi qu’une comparaison avec les résultats de l’enquête auprès des entrepreneurs néerlandophones.

5.4.1 Résultats de l’enquête

1. Description des personnes interrogées

Au total 102 entrepreneurs ont répondu au questionnaire. Les personnes interrogées étaient majoritairement wallonnes. Les graphiques suivants indiquent dans quels secteurs les entrepreneurs concernés par l’enquête sont actifs, la taille de leur entreprise, la répartition de leurs activités entre B2B et B2C et entre activités locales et internationales.

Distribution dans le secteur services Dans quel secteur exercez-vous vos activités?

Services Dans quel secteur exercez-vous vos activités?

Services

La majeure partie des entrepreneurs présents lors du salon fournissent des services (83%), en particulier ICT (53%) et en plus les banques, consulting et assurance, formation, assistance administrative, GRH, secrétariat social, aide aux PME, comptabilité et conseil financier, communication et marketing.

8% des personnes interrogées sont actives dans le commerce et la distribution et 9% dans l’industrie et la production.

Par rapport à la population dans l’enquête néerlandophone, les services sont mieux représentés (83% comparé à 61%) tandis que le commerce & distribution (8% comparé à 20%) et l’industrie &

production (9% comparé à 19%) sont quant à eux moins bien représentés.

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Taille de l'entreprise

> 250 employés 14%

50 à 250 employés 22%

10 à 50 employés 13%

< 10 employés 51%

La majeure partie des entrepreneurs interrogés (51%) appartiennent à une entreprise comptant moins de 10 travailleurs. Parmi ceux-ci, un peu moins de la moitié sont indépendants (23%). 13%

des entreprises appartiennent à la catégorie de 10 à 50 travailleurs, 22% à la catégorie de 50 à 250 travailleurs et 14% à la catégorie de plus de 250 travailleurs.

Cette population diffère de celle de l’enquête auprès des entrepreneurs néerlandophones. Le groupe de > 250 employés n’y était pas représenté, ce qui est logique car la bourse où l’enquête néerlandophone a été effectuée, visait les PME.

Presque la moitié des entrepreneurs (47%), font des affaires uniquement avec d’autres entrepreneurs (B2B). Lors de l’enquête néerlandophone, ce pourcentage était plus élevé, notamment 61%. En plus 24% faisaient uniquement des affaires avec les particuliers (B2C) et 29%

aussi bien B2B que B2C. Ces chiffres sont supérieurs à ceux de l’enquête néerlandophone.

Type business: B2B ou B2C?

B2B et B2C 29%

B2C 24%

B2B 47%

Activités locales ou internationales?

locales et internationales

15%

internationales 37%

locales 48%

Presque la moitié des entrepreneurs (48%) sont actifs uniquement sur le marché local (lors de l’enquête néerlandophone ce pourcentage était de 60%), 37% ont principalement des activités internationales (lors de l’enquête néerlandophone ce pourcentage était de 22%) et 15% font les deux.

2. Connaissance de l’eID

La première question posée au sujet de l’eID avait pour but de savoir si les personnes interrogées disposent d’une eID. Parmi les entrepreneurs interrogés, 64% disposent déjà d’une eID. Ici, il n’y a aucune différence significative avec l’enquête néerlandophone où ce pourcentage était de 63%.

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Disposez-vous déjà d'une carte eID?

oui 64%

non 36%

Après une brève explication des trois fonctionnalités de l’eID, il leur est demandé s’ils connaissent bien ou mal ces fonctionnalités. L’explication donnée au préalable est la suivante :

x Identification : lecture des données se trouvant sur la carte eID, sans code pin

x Authentification : apporter la preuve effective de qui vous êtes lorsque vous effectuez une transaction numérique avec code pin

x Signature numérique : vous marquez votre d’accord avec les données présentes sur un document numérique, avec code pin

Ces résultats indiquent clairement que c’est l’identification qui est la mieux connue, devant l’authentification et la signature numérique qui sont à peu près connues de manière similaire.

Connaissez-vous la fonctionnalité "identification" de l'eID?

bien 59%

pas bien 41%

59% des entrepreneurs connaissent bien la fonctionnalité « identification ». Ce pourcentage est inférieur comparé à l’enquête néerlandophone où il était de 72%.

Connaissez-vous la fonctionnalité "authentification"

de l'eID?

pas bien 57%

bien 43%

43% des entrepreneurs connaissent bien la fonctionnalité « authentification » (comparé à 48% lors de l’enquête néerlandophone).

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Connaissez-vous la fonctionnalité "signature électronique" de l'eID?

pas bien 58%

bien 42%

42% des entrepreneurs connaissent bien la fonctionnalité « signature électronique » (comparé à 39% lors de l’enquête néerlandophone).

3. L’eID pour utilisation personnelle

Il est demandé à la personne interrogée si elle laisserait lire sa carte eID si on lui demandait (l’exemple donné est « chez le pharmacien ou pour louer un vélo ») ou si elle l’utiliserait elle-même pour avoir un accès sécurisé (« par exemple pour vos opérations bancaires »). Une sous-question est posée : « Pourquoi ? Pourquoi pas ? À quelles conditions ? Quelles sont vos préoccupations ? » 59% des personnes interrogées ont répondu « oui » sans mentionner de conditions devant être remplies. Ceci est comparable avec l’enquête néerlandophone où le nombre était de 58%.

Concernant les raisons données pour cette réponse il y a quand même une différence :

x Simplicité et exactitude des données : 47% (enquête néerlandophone : 27%)

x Force probante / fiabilité / sécurité : 19% (enquête néerlandophone : 25%)

x Progrès / c’est l’avenir : 7% (enquête néerlandophone : 17%)

Le total des pourcentages précédents ne donne pas 100% parce que toutes les personnes qui ont répondu « oui » n’ont pas argumenté leur réponse et parce que plusieurs catégories plus petites n’ont pas été retenues.

Il ressort de ces chiffres que les entrepreneurs francophones en général voient plus les avantages pratiques de l’eID, notamment la simplicité et l’exactitude des données, et répondent moins spontanément que cela signifie un progrès ou « l’avenir ».

Les pourcentages pour « non » et « oui, sous conditions » sont comparables à ceux de l’enquête néerlandophone.

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L'eID à usage personnel

Laisseriez-vous lire votre eID si on vous le demandait?

non

Laisseriez-vous lire votre eID si on vous le demandait?

non

Les réponses suivantes ont été formulées à la question « À quelles conditions » :

En quelles conditions?

à condition que je connais quelles données

uniquement si la protection de la vie privée n'est pas violée si mes données ne sont pas passées 64%

aux tiers 25%

j'ai été informé insuffisamment 14%

l'accès fonctionnel restreint aux données nécessaires

18%

Les conditions précitées sont comparables à l’enquête néerlandophone.

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4. L’eID pour utilisation professionnelle

Il a été demandé aux personnes interrogées si elles envisageaient d’utiliser l’eID dans la gestion de leur entreprise, ou si cela était déjà le cas. Aux personnes qui avaient répondu « oui » ou « peut-être », il a été demandé si elles le feraient plutôt pour le B2B, par exemple avec les fournisseurs, ou pour le B2C, par exemple avec des utilisateurs finaux.

Les entrepreneurs francophones envisagent aussi d’utiliser l’eID dans leur gestion d’entreprise, mais dans une moindre mesure que les entrepreneurs néerlandophones :

x 61% a répondu « oui » ou « peut-être » (lors de l’enquête néerlandophone, c’était 75%)

x 39% ont donné une réponse négative (lors de l’enquête néerlandophone, ceci n’était que 25%)

L'eID à usage professionnel

Projetez-vous d'utiliser l'eID dans la gestion de vos affaires?

non 39%

peut-être 16%

oui 45%

L'utiliseriez-vous plutôt en B2B ou plutôt en B2C?

B2C 57%

B2B 43%

L'eID à usage professionnel

Projetez-vous d'utiliser l'eID dans la gestion de vos affaires?

non 39%

peut-être 16%

oui 45%

L'utiliseriez-vous plutôt en B2B ou plutôt en B2C?

B2C 57%

B2B 43%

Il ressort des résultats qu’on a une préférence pour le B2C plutôt que pour le B2B pour l’utilisation de l’eID (lors de l’enquête néerlandophone, ceci était : 51% B2C et 49% B2B).

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Voici les réponses données à la question « Pourquoi utiliseriez-vous l’eID » : Pourquoi l'utiliseriez-vous l'eID dans la gestion de vos affaires?

l'identification des personnes, par exemple clients

14%

l'administration avec le gouvernement (e-gov)

19%

transactions électroniques (commerce, banking,

e-learning) 22%

l'authentification / accès aux systèmes et aux bâtiments / enregistrement de temps signature électronique 24%

14%

autres 7%

Les pourcentages pour « authentification », « administration avec les autorités » et « signature électronique » sont comparables à ceux de l’enquête néerlandophone. Il y a de légères différences, mais elles sont négligeables vu le nombre réduit de personnes. Les résultats pour les transactions électroniques sont aussi similaires (dans l’enquête néerlandophone, ils étaient fractionnés, ici ils forment un tout).

L’« identification des personnes » recueille moins de suffrages que dans l’enquête néerlandophone (14% par rapport à 31%). Il faut toutefois remarquer que sur l’infostand de la bourse KMO-IT (néerlandophone), nous avons effectué une démonstration du système d’enregistrement de visiteurs, ce qui n’était pas prévu à la bourse francophone. Ceci peut expliquer la différence.

5. Obstacles à l’utilisation de l’eID

L’enquête s’est penchée sur les obstacles compliquant l’utilisation de l’eID dans la gestion de l’entreprise. Une liste de 13 obstacles a été présentée aux personnes interrogées. Les personnes interrogées ont dû définir dans quelle mesure elles estimaient chaque obstacle contrariant sur une échelle de 1 à 4 (1 = peu incommodant, 4 = très incommodant).

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On ne peut pas placer une sign. électronique en qualité d'une fonction d'une entreprise.

Les applications sont trop onéreuses, exigent un investissement trop important.

De nombreuses entreprises ont déjà investi dans un autre système (p.e. badge).

Tout le monde ne dispose pas encore d'une carte d'identité électronique.

C'est une matière complexe pour de nombreuses personnes.

On doit disposer de tous les instruments: un lecteur de cartes, software, etc.

La protection de la vie privée et la sécurité ne peuvent pas être suffisamment garanties.

La carte d'identité électronique n'est valable que pour les Belges.

Il manque un cadre juridique clair autour de l'eID (flou juridique).

Les utilisateurs finaux sont méfiants quant à l'utilisation de la carte d'identité électronique.

Le cadre législatif est à la traîne des évolutions technologiques.

Il existe trop peu d'applications prêtes à l'usage et conviviales.

Insuffisamment informé sur l'usage et les applications de la carte d'identité électronique.

2,3

On ne peut pas placer une sign. électronique en qualité d'une fonction d'une entreprise.

Les applications sont trop onéreuses, exigent un investissement trop important.

De nombreuses entreprises ont déjà investi dans un autre système (p.e. badge).

Tout le monde ne dispose pas encore d'une carte d'identité électronique.

C'est une matière complexe pour de nombreuses personnes.

On doit disposer de tous les instruments: un lecteur de cartes, software, etc.

La protection de la vie privée et la sécurité ne peuvent pas être suffisamment garanties.

La carte d'identité électronique n'est valable que pour les Belges.

Il manque un cadre juridique clair autour de l'eID (flou juridique).

Les utilisateurs finaux sont méfiants quant à l'utilisation de la carte d'identité électronique.

Le cadre législatif est à la traîne des évolutions technologiques.

Il existe trop peu d'applications prêtes à l'usage et conviviales.

Insuffisamment informé sur l'usage et les applications de la carte d'identité électronique.

On ne peut pas placer une sign. électronique en qualité d'une fonction d'une entreprise.

Les applications sont trop onéreuses, exigent un investissement trop important.

De nombreuses entreprises ont déjà investi dans un autre système (p.e. badge).

Tout le monde ne dispose pas encore d'une carte d'identité électronique.

C'est une matière complexe pour de nombreuses personnes.

On doit disposer de tous les instruments: un lecteur de cartes, software, etc.

La protection de la vie privée et la sécurité ne peuvent pas être suffisamment garanties.

La carte d'identité électronique n'est valable que pour les Belges.

Il manque un cadre juridique clair autour de l'eID (flou juridique).

Les utilisateurs finaux sont méfiants quant à l'utilisation de la carte d'identité électronique.

Le cadre législatif est à la traîne des évolutions technologiques.

Il existe trop peu d'applications prêtes à l'usage et conviviales.

Insuffisamment informé sur l'usage et les applications de la carte d'identité électronique.

Comparaison avec l’enquête néerlandophone :

x Les cinq premiers obstacles sont les mêmes dans les deux enquêtes. « Être insuffisamment informé quant à l’utilisation et aux applications de l’eID » est mentionné en premier dans les deux enquêtes.

x La plus grande différence entre les deux enquêtes se trouve dans l’obstacle « Il est impossible d’apposer une signature électronique valable au sein d’une entreprise en tant que représentant d’une fonction ». Dans cette enquête, cet obstacle se trouve à la dernière place (score : 2,3) tandis que dans l’enquête néerlandophone, il se trouvait au milieu (score : 2,6).

x Le fait qu’il s’agit d’une matière complexe donne un résultat de 2,6 et lors de l’enquête néerlandophone un peu moins, soit 2,4.

Conclusion : en général, il n’y a pas une grande différence entre les obstacles énumérés par les entrepreneurs néerlandophones et francophones. La différence la plus importante est le score sur l’obstacle « Il est impossible d’apposer une signature électronique valable au sein d’une entreprise en tant que représentant d’une fonction ». Les entrepreneurs francophones s’en soucient moins que les entrepreneurs néerlandophones (score de 2,3 chez les Francophones comparé à 2,6 chez les Néerlandophones).

6. Propositions concernant l’utilisation de l’eID

Un certain nombre de propositions ont été formulées pour mesurer l’attitude des personnes interrogées par rapport à l’eID. Il a été demandé aux personnes interrogées de déterminer dans

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quelle mesure elles sont d’accord avec ces propositions sur une échelle de 1 à 5 (1 = absolument pas d’accord, 2 = pas d’accord, 3 = ni l’un ni l’autre, 4 = d’accord, 5 = entièrement d’accord).

L'enregistrement de données personnelles par la carte d'identité

électronique permet de réduire les erreurs et les imprécisions. Score 4,2: d'accord ņtout à fait d'accord

L'utilisation de la signature électronique permettra une plus

grande efficacité dans les processus. Score 4,1: d’accord

Le numéro du registre national peut être utilisé comme

clé unique dans une banque de données d'entreprise. Score 3,9: d’accord L'avantage de l'utilisation de la carte d'identité électronique dans

l'e-commerce est que l'identité du vendeur et de l'acheteur est connue, de sorte que la transaction peut se faire avec plus de confiance.

Score 3,9: d’accord

Dès que mon identité électronique est connue, mes données

peuvent être transmises à mon insu. Score 3,3: ni d'accord ni en désaccord

Score 3,2:ni d'accord ni en désaccord Dès que mon identité électronique est connue, le risque est

grand que je reçoive toutes sortes de publicité non souhaitées.

Un système électronique est moins sûr qu'un système basé sur le papier, parce qu'il est plus facile de le forcer ou de l'utiliser frauduleusement.

Score 2,5: plutôt désaccord

Il est fastidieux de travailler avec des factures digitales.

Score 2,3: plutôt désaccord

Conclusions :

x Tout comme dans l’enquête néerlandophone, les entrepreneurs francophones interrogés sont franchement d’accord avec un certain nombre d’avantages offerts par l’eID : moins d’erreurs lors de l’enregistrement des données et plus d’efficacité dans les procédures. Dans l’enquête néerlandophone, le résultat de la première proposition était de 4,6 et celui de la deuxième proposition était de 4. Le résultat élevé de la première proposition dans l’enquête néerlandophone peut de nouveau être expliqué par le fait qu’un système d’enregistrement a été montré à la bourse néerlandophone.

x Les entrepreneurs francophones sont d’accord avec la proposition que le numéro de registre national peut être utilisé comme clé unique dans une base de données d’entreprise (même score dans l’enquête néerlandophone). Tout comme les entrepreneurs néerlandophones, ils ne se soucient pas vraiment ou ils ne sont pas conscients des conséquences juridiques.

x En ce qui concerne la quatrième proposition, tout comme les entrepreneurs néerlandophones (score 3,7), les entrepreneurs francophones sont d’accord, sur les avantages liés à la connaissance de l’identité de l’acheteur et du vendeur dans le cadre du commerce électronique.

x Tout comme les entrepreneurs néerlandophones, les entrepreneurs francophones sont méfiants ou circonspects quant aux risques possibles qui pourraient survenir en ce qui concerne la transmission éventuelle des données à leur insu et l’utilisation éventuelle des données à des fins publicitaires. Il y a quand même une différence entre les deux enquêtes. L’entrepreneur néerlandophone est plus convaincu (score 3,7) que les données peuvent être transmises à son

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insu que l’entrepreneur francophone (score 3,3). L’entrepreneur francophone semble donc être moins méfiant. La proposition relative à la publicité indésirable donne à peu près le même résultat chez les deux : 3,2 chez les Francophones et 3,3 chez les Néerlandophones.

x Les entrepreneurs francophones sont plus en désaccord (score 2,5) avec la proposition qui veut qu’un système électronique serait moins sécurisé qu’un système papier que les entrepreneurs néerlandophones (score 2,9 donc d’accord ni pas d’accord). Ici aussi, les entrepreneurs francophones semblent donc moins méfiants que les Néerlandophones.

x Les entrepreneurs francophones ne sont plutôt pas d’accord (tout comme les entrepreneurs néerlandophones, score 2,5) avec la proposition qui veut que travailler avec des factures numériques est très compliqué. Cela témoigne d’une attitude plutôt ouverte (ou d’une ignorance) par rapport à l’utilisation de la facturation

7. Idées d’applications utiles de l’eID

Les réponses suivantes ont été données à la question « Avez-vous personnellement d’autres idées pour des applications utiles de la carte d’identité électronique ? ».

x une carte multifonctionnelle (eID, SIS, banque, permis de conduire)

x remplir la fiche d’hôtel

x accès aux sites web protégés (entre autres les mineurs)

x commerce électronique

x eID pour l’entreprise

x eID comme badge

x enregistrement à des cours

x login sur le PC

x lors des consultations médicales

x un service de web gratuit pour un accès aux sites web protégés avec l’eID

5.4.2 Conclusions sur la comparaison des enquêtes francophone et néerlandophone

Les résultats des deux enquêtes sont très similaires. Les différences qui ont été notées sont :

x Les entrepreneurs francophones voient en général plus les avantages pratiques de l’eID, mais au contraire des entrepreneurs néerlandophones, ils ne considèrent pas l’eID comme un progrès important.

x Les entrepreneurs francophones envisagent moins d’utiliser l’eID dans leur gestion de l’entreprise que les entrepreneurs néerlandophones.

x Les entrepreneurs francophones semblent avoir en général plus de confiance en la protection d’un système électronique et sont plus confiants sur le fait que leurs données ne seront pas transmises à leur insu.

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x Les entrepreneurs francophones se soucient moins du fait que les entrepreneurs ne peuvent pas signer avec l’eID au titre d’une fonction au sein d’une entreprise. Ceci peut être aussi un phénomène temporaire, dans le sens que les entrepreneurs néerlandophones ont peut-être déjà plus réfléchi au sujet et ont peut-être rencontré cet obstacle plus souvent.