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naissance Lieu de naissance Conjoints Date de l’union Lieu de l’union Nn enf. Date de décès Lieu de décès 1 Antoine Habrial 22/11/1833 Saint-Rémy- de-Blot Michelle Chapuzet 27/2/1865 Saint- Rémy 3 27/7/1897 Saint- Pardoux 2 Jean Habrial 10/2/1838 Saint-Rémy- de-Blot Marie Chabassière 26/1/1872 Pionsat 3 24/1/1896 Sainte- Christine 3 Gilbert Habrial 29/4/1844 Saint-Rémy- de-Blot ? ? ? ? ? ?

 Jean Habrial305 est né le 10 février 1838 aux Graverolles. Il habite aux Graverolles, jusqu’au

décès de sa mère en 1859, où il est indiqué cultivateur au dit lieu lors du règlement de sa succession. Son frère Antoine et son demi-frère Blaise ayant hérité la majeure partie des possessions de leur père, il part vivre comme domestique. En effet, il est domestique chez la famille Labbe aux Veillards en 1861, où il y fait la rencontre de Marie Chabassière, qui deviendra sa femme, domestique dans une maison voisine. Il semble être ensuite domestique à Marcillat comme l’indique les lignes suivantes dans les hypothèques.

On le retrouve à son mariage à Pionsat en 1872, où il est domestique au village de Durat, chez Bravy Maymat avec Marie Chabassière. Elle est originaire de la commune de Saint-Maignier (distante de 30km de Saint-Rémy-de-Blot). Ils s’installeront à Saint-Maigner puis Sainte- Christine. Ils auront 3 enfants :

Personne Date de naissance Lieu de naissance Conjoints Date de l’union Lieu de l’union Nn enf. 1 Marie Céline Habrial 18/2/1873 Pionsat François Chardonnet 24/3/1896 Sainte- Christine 3 2 Angélique Habrial 10/3/1876 Saint- Maigner

Louis Verge 16/4/1900 Sainte- Christine ? 3 Marien Alphonse Habrial 20/4/1878 Saint- Maigner Marie Louise Diat 11/6/1900 Gouttières 2 305 AD 63 – 6E411/4 p169, 6E279/26 p109, 6M3808 p7, 6M5394 p32, 4Q18845 p22

89  Marie Céline Habrial306 naît le 18 février 1873 à Pionsat. Elle se marie le 24 mars 1896

à Sainte-Christine avec François Chardonnet, charcutier. Ils auront Annet François en 1901, Marie Lucie en 1904, Joseph Marcel en 1908, à Sainte-Christine.

 Angélique Habrial307 naît le 10 mars 1876 à Saint-Maigner. Elle se marie le 16 janvier

1900 à Sainte-Christine avec Louis Verge, veuf, charpentier originaire de Commentry, domicilié à Saint-Eloy.

 Marien Alphonse Habrial308 naît le 20 avril 1878 à Saint-Maigner. Il épouse Marie-

Louise Diat le 11 juin 1900 à Gouttières. Il est maçon à Gouttières. Ils auront Louis en 1902 à Saint-Julien la Geneste, puis ils partent pour Saint-Etienne. Sur Geneanet, un descendant de Louis, avec qui je suis en contact, indique qu’ils ont également eu Celestin, mais Marien Alphonse étant très mobile de par son métier, je ne sais pas dans quelle commune il est né.

 Gilbert Habrial309 est né le 29 avril 1844 aux Graverolles. Dernier né de la famille il a 5 ans au

décès de son père et 15 ans au décès de sa mère. A la succession de sa mère en 1859, il hérite d’une partie et il est indiqué cultivateur aux Graverolles. Or au recensement de 1861, les trois fils de François n’habitent plus aux Graverolles. Leur demi-frère Blaise occupe seul la maison avec sa femme et ses filles. Si j’ai retrouvé plus ou moins facilement la trace de ses deux frères Antoine et Jean, Gilbert me pose problème depuis le début de mes recherches. Je suppose qu’étant orphelin aussi jeune, il a été placé en tant que domestique peu après le décès de sa mère. Il n’apparait pas dans les registres matricules du Puy de Dôme. A-t-il été exempté ou est-il inscrit dans un autre département ? On retrouve sa trace en 1872 à Serverant, où il s’occupe de son oncle, Gilbert Habrial (aliéné), dans la maison à côté de sa demi-sœur Antoinette Habrial, mariée à Chapuzet Antoine. Son oncle Gilbert décède en 1876 à Serverant. Puis plus aucune trace, y compris dans les registres de succession.

Sauf peut-être une ligne dans les hypothèques :

J’avais longtemps ignoré cette ligne, car Gilbert était des Graverolles, mais après étude du village de Serverant, il n’y a pas d’autre Gilbert Habrial né à cette époque, et il est bien indiqué qu’il est le neveu de Gilbert Habrial lors du recensement de 1872. C’est une piste sérieuse à creuser. D’autant que la ligne indique qu’il serait parti comme maçon à Néronde et Bussières dans la Loire. Ce qui expliquerait que son neveu Marien Alphonse fils de Jean Habrial parte ensuite comme maçon à proximité.

En juin 1872, le jour de la Saint-Jean310, à Serverant, les enfants s’amusent à allumer un feu.

Un incendie se déclare et ravage le village, alors couvert en chaume. Toutes les maisons du centre du village sont détruites, et les habitants ont deux choix : tout quitter ou reconstruire. Gilbert aura peut-être participé à la reconstruction et appris le métier à cette occasion.

306 AD 63 – 6E279/24 p153, 6E3762 p121, 6E3761 p139, p149, p164 307 AD 63 – 6E393/18 p94, 6E3762 p133

308 AD 63 – 6E393/18 p107, 6E3474 p94, 6E3707 p22 309 AD 63 – 6E411/5 p39, 6M7405 p12

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Leurs successions

Gilbert Habrial meurt le 25 juin 1849 aux Graverolles311. Il a 56 ans.

Il rédige un testament312 le 3 juin 1849 chez le notaire Senturel à Pouzol, il révoque tout autre

testament et lègue à Blaise Habrial son fils le quart en préciput de tous ses biens. Il déclare devoir la somme de 500 francs à Antoine Guyot parti au service pour son fils. Blaise Habrial s’est donc fait remplacer au service militaire par Antoine Guyot313, fils d’un tisserand des Graverolles (né en 1825).

N’ayant eu le temps de consulter la liste de tirage au sort de Blaise Habrial, on peut supposer qu’il a tiré le « mauvais numéro » et que la santé de Gilbert en 1846 ne lui permettait pas de laisser partir son fils plus de 3 ans pour son service militaire.

Lors de sa succession314, ses enfants du premier mariage (Blaise, Marguerite et Antoinette) héritent.

Il n’est fait mention nulle part de ses 3 autres enfants (Antoine, Jean et Gilbert) issus du second mariage. Etant donné qu’Antoine Habrial héritera d’une partie des terres de son père, ainsi que ses frères, on peut envisager que la succession concerne uniquement la moitié des biens de Gilbert

Habrial, le reste revenant à son épouse Françoise Habrial, qui les transmettra à ses enfants. Sa succession consiste en :

- un lit estimé 20 francs, - un coffre estimé 5 francs, - une table estimée 5 francs, - du linge de ménage estimé 20 francs, - du linge de corps estimé 20 francs, - un autel oratoire estimé 10 francs, - dix brebis estimées 50 francs, - une vache estimée 80 francs,

Soit un total de 200 francs, auquel il faut ajouter les trois quarts du domaine des Graverolles dont le détail est dans la matrice cadastrale, dont la valeur capitale est de 6000 francs, l’autre quart appartenant à Gilbert Habrial son frère.

Françoise se retrouve veuve à 48 ans, à la tête d’une famille recomposée. Au recensements315 de 1851

et 1856, le foyer est donc composé de Gilbert (Blaise) son beau-fils, elle-même, Antoinette sa belle- fille, Antoine, Jean et Gilbert ses enfants, et Gilbert son beau- frère (aliéné non dangereux). Comme vu dans le cadastre, elle achète une maison en 1857 et s’y installe avec toutes la famille.

Françoise décède le 14 mars 1859 aux Graverolles à Saint-Rémy-de-Blot. Blaise son beau-fils et Jean son fils sont présents.

311 AD 63 – 6E411/10 p106 312 AD 63 – 3Q11637 313 AD 63 – 6E411/4 p93 314 AD 63 – 3Q11752

91 Elle rédige un testament316 le 5 avril 1859 chez le notaire Senturel à Pouzol, elle lègue en préciput tous

ses biens meubles et immeubles à Antoine Habrial, à charge à Antoine de payer à son frère Gilbert Habrial une somme de 50 francs.

A l’enregistrement de sa succession317 on trouve la

clause suivante :

« A comparu Jean Habrial,

cultivateur aux

Graverolles, commune de Saint-Rémy-de-Blot. Lequel a déclaré que Marie Habrial, sa mère, veuve de Gilbert Habrial est décédée

aux Graverolles, le dix avril 1859, après lui avoir légué le quart de ses biens en préciput, suivant testament reçu Senturel le cinq avril 1859, enregistré le vingt-cinq juin suivant. Sa succession est échue à ses enfants ci-après nommés : Habrial Jean comparant, Habrial Antoine cultivateur aux Graverolles, Habrial autre Jean cultivateur au même lieu. »

On y apprend que sa succession échoit à ses trois fils : Jean, Antoine et autre Jean (Gilbert). La succession est composée de :

- la moitié en valeur d’un hectare quarante de pré et pâture aux Graverolles, au terroir des Moulières, d’un revenu de 40 livres.

- 800 francs.

316 AD 63 – 3Q11654 317 AD 63 – 3Q11758

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