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- BOURGOIS, Raphaël et CHALANDON, Mélanie. Parlez-vous l’émoticône ? Diffusée le 28/07/2017 sur France Culture, 43 min.

- ROSIER, Catherine, BLANES, Camille, VINCENTI, Aurore, CARTIER, Caroline et PAOLI, Stéphane. Semaine de la Francophonie : et des mots-images ? Diffusée le 15/03/2015 sur France Inter, 81 min.

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GLOSSAIRE

- Alphabet :

système de signes graphiques (lettres) servant à la transcription des sons (consonnes, voyelles) d’une langue ; séries de lettres, rangées dans un ordre traditionnel » (Petit Robert).

- Emoji

: petite image utilisée dans un message électronique pour exprimer une émotion, représenter un personnage ou une action.

- Communication politique

: dans son acceptation la plus commune, se définit comme un regroupement hétérogène et composite de théories et de techniques, mais aussi de procédés plus étroitement liés à l’exercice professionnalisé de la politique. Elle intègre des tactiques et des modes de conduites qui variant en fonction des formes de pouvoir briguées et des situations concrètes vécues par les acteurs politiques »

- Emoticône

: signe constitué de signes de ponctuation, imitant une mimique faciale, et

servant à indiquer l’émotion d’un locuteur. Ils sont des icônes de mimiques faciales dont la fonction principale est d’indiquer une émotion. On les appelle aussi parfois « smileys » ou encore « binettes ». Les émoticônes sont à l’origine constitués de signes issus du code ASCII (« American Standard Code for Information Interchange »), qui est la plus ancienne norme de codage des caractères courants en informatique. On y retrouve donc 128 caractères usuels de l’écrit : lettres de l’alphabet romain, chiffres, signes de ponctuation, etc. De cet ensemble de signe naît une pratique spécifique de l’informatique : l’ (autoproclamé) art ASCII, qui consiste à utiliser ces caractères pour représenter divers objets, personnages, animaux, etc.  Pierre Halte p 28.

Contraction entre émotion et icône, se dit aussi smiley, de smile : sourire. Combinaison de signes typographiques formant un petit dessin du visage.

« Les smileys (ou emoticons), sont des combinaisons de topogrammes et de caractères d’imprimerie permettant de représenter de manière schématique (si on les incline à 90 degrés) des mimiques faciales comme des sourires, des clins d’œil, des mous de colère ou de tristesse ». MARCOCCIA (p.2)

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- Emotion :

vient du latin emotum, forme nominale du verbe latin emovere, « mouvoir hors

de « é-mouvoir » (Dictionnaire Larousse de la langue Française, p.623). L’émotion se situe entre le physique et le psychique pour contrôler les désirs, les pulsions primitives et pour mieux faire valoir le sens de l’éthique (ethos) avec celui de la raison (logos). L’émotion se caractérise globalement comme utile à une situation donnée qui requiert des réponses comportementales expressives et intentionnelles. Elle est empiriquement investigable, généralement transitoire et d’une certaine intensité. Elle se manifeste au niveau linguistique de différentes manières : choix des mots, intonation, exclamation (Caffy, Janney, 1994). Pour Traverso (1999), elle englobe l’ensemble des phénomènes de la vie affective et renvoie aux sentiments.

Au sens large, l’émotion est synonyme d’affectivité : tout état affectif est dans ce sens état émotionnel. Au sens restreint, partagé aujourd’hui par l’ensemble des spécialistes, le terme émotion est réservé uniquement pour désigner les émotions dites « basales » ou « primaires » ou « modales », telles la peur, la surprise, la joie, la tristesse ou le dégoût. Leurs caractéristiques sont d’être des processus dynamiques qui ont un début et une fin et une durée relativement brève. Ces phénomènes « phasiques » sont causés par des événements précis et généralement inattendus.

- Icone/Indice :

Les notions d’indice et d’icône employées sont à entendre au sens peircien, l’indice est un signe qui rend perceptible un objet du monde qui ne le serait pas sans celui-ci, et l’icône est un signe qui imite un objet du monde.

- Langue :

système d’expression et de communication commun à un groupe social (communauté linguistique). Définition Petit Robert.

- Langue de bois :

« On pourrait définir la langue de bois comme un ensemble de procédés qui, par les artifices déployés, visent à dissimuler la pensée de celui qui y recourt pour mieux

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influencer et contrôler celle des autres. Convenu, généralisant, préfabriqué, déconnecté de la réalité, le discours de la langue de bois reconstruit le réel en mobilisant et répétant inlassablement les mêmes mots et formules stéréotypés, les mêmes lieux communs, les mêmes termes abstraits. Pas d’information vérifiable, pas d’argument susceptible d’être contredit, mais des affirmations non étayées, des assertions immobiles, des fausses évidences, des question purement rhétoriques, des approximations et omissions volontaires, des euphémismes à foison, des métaphores vide de sens, des comparaisons vagues, des tautologies comme s’il en pleuvait, des formules impersonnelles, des généralisations portées par la précieuse voix passive qui ôte toute responsabilité individuelle (« il a été décidé… »), et puis des mots chocs, des mots fétiches, des néologismes et expressions faussement savantes qui impressionnent… Les ressources de la langue de bois sont inépuisables, pour cacher en feignant de montrer, pour esquiver en donnant l’illusion de l’engagement, pour intoxiquer par de trompeuses vérités, pour manipuler l’autre en flattant sa raison » Christian Delporte, dans Une histoire de la langue de bois, p10.

- Langage

: fonction d’expression de la pensée et de communication entre les hommes, mise en œuvre au moyen d’un système de signes vocaux (parole) et éventuellement de signes graphiques (écriture) qui constitue une langue.

- Média socionumérique

: regroupement d’application en ligne qui se fondent sur l’idéologie et les techniques du Web 2.0 et permettent la création et l’échange de contenu généré par les utilisateurs (M. Verville et T. Giasson, 2011).

- Microblogage :

les applications de microblogage ont en commun un ensemble de

caractéristiques : 1) de courts messages texte, 2) la livraison instantanée des messages, 3) des abonnements pour recevoir des mises à jour. Twitter est le site de microblogage de prédilection dans le monde. (Small 2010)

- Néographie

: Nouveau système d’orthographe. Le terme « néographie phonétisante » est

emprunté à Jacques Anis, désigne des graphes qui s’écartent délibérément de la norme orthographique (Etudes françaises, v43 n°1, 2007, p 83-100).

- Non-verbale (Communication):

Sans utilisation de la parole, la communication est dite

non verbale. Elle repose sur le langage corporel dans son ensemble, gestes, postures, expressions du corps, mais aussi du visage, ou manifestations physiologiques.

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- Paraverbal :

Une composante de la communication non verbale qui permet d’envisager ce

qui est relatif à la voix, tout en excluant une analyse sémantique. Les études traitant du paraverbal s’intéressent au ton, à l’intonation, au rythme d’un énoncé.

- Signe

(linguistique, selon Saussure) : unité linguistique formée d’une partie sensible ou signifiant (sons, lettres), et d’une partie abstraite ou signifié.

- Stimulus

: la manifestation concrète et contingente du signe, autrement dit, ce qui dans la

communication le rend transmissible par un canal particulier, en direction d’une sensorialité particulière (Klinkenberg, 2009).

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