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L’Electrique Lille-Roubaix-Tourcoing

Dans le document À propos du mot boulevard (Page 54-61)

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60- Formes et valeurs du boulevard.

^lle-Roubaix-Tourcoing.

^•Demangeon, Thaïes, Plan urbain,

en cours 1991.

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} " Cuidad linéal, traduit en . ^ c a i s en 1913 par Georges Benoit vy aPrés l'exposition du projet de 1er congre's international ^ art de construire les villes de l'organisation de la vie ^nicipaie", Gand, 1913. A cette

e le Grand Boulevard Lille

Koubaix -r , . . Tourcoing est inaugure ®Puis 4 ans> et pr0je t a été tQP°S^ ^ Paris en 1908 puis à Co?.res en 1912 aux 1er et 3ème oques internationaux de la route.

Dans

?! "Comment

cites reconstruire nos

6n ^ t r u it e s " , ouvrage écrit

Aub 15 Par les archltectes Agache,

l i l'jlr^ n et Redont, l'expérience

vni ° ise est citée au t it r e des

voiries k •

p urbaines exceptionnelles,

* A. Colin Paris.

Swàelm61"11130 Stynen* Louis Van De:

^derne0 animateur du mouvemen

et soci - *en Belgiciue, Urbanimi BruxBiietés> p ' 83, Pierre Mardaga

Xelles, 1978.

14 k ilo m ètres qui les sép a re n t. Sa réalisatio n , 15 ans av an t la

relan ce des politiques d 'am énagem ent des villes, peut ê tr e vu

com m e un a c te m ajeur de n o tre h isto ire m oderne de l'urbanism e

(60).

C alquée e x a c te m e n t sur celle de Madrid par l'ingénieur en chef

des Ponts e t C haussées S to c le t à Lille, c e tt e proposition n'a

évidem m ent pas, e t de loin, que le c a r a c tè re seu lem en t technique

d'une grande voie où se ra ie n t regroupées m éthodiquem ent e t

"scien tifiq u em en t calculées" huit, ou m êm e dix lignes de

circu latio n s les plus m odernes pour l'époque.

Form idable rep ère topographique dans ces te rrito ire s qu'elle

c o n stitu e à la fois e t qu'elle tie n t, elle se doit ê tr e , com m e la

voie d'haussm ann, un m odèle achevé d 'esth é tiq u e urbaine pour

l'espace public. On pren d ra donc soin de la définir en d é ta il dans

ses chaussées, ses p lateau x arb o rés e t ses nouvelles p istes. C 'est

là, e t à p a rtir de là, que se fab riq u era, se vivra e t s'a p p ré ciera

la ville neuve, to u te anim ée d'un intense m ouvem ent; c 'e s t là

que l'on v e rra les populations, a lle r dans ces glorieuses m achines,

ou déam buler le long de c e tt e m ag istrale prom enade.

Il faudra néanm oins a tte n d re jusqu'au congrès de Gand en 1913,

pour voir tra d u its les p rem iers te x te s de Soria y M ata, e t se

m a n ife ster l'in té rê t des u rb an istes pour le m odèle (61).

On songera alors à l'in té g re r au plan du grand B ruxelles en 1919

(62), e t l'a rc h ite c te fran ç ais A uburtin, en 1924, l'u tilise ra pour

un p ro jet de c ité nouvelle de 600 000 h a b ita n ts au nord de Paris,

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63. André Bruggeman, L'urbanisation Stains, Dugny, La C ourneuve, é ta ie n t réunis par une " a rtè re de la région parisienne. Eloge

de Marcel Auburtin in La vie cen trale" de 10 kms. en form e d'Y ou de p a tte d'oie, large de

urbaine 1926, p.1054.

32 à 55m ...(63)

64. Octave Justice, bulletin de

la société de géographie 1912/1: O n en retro u v e aussi peut ê tr e un peu l'idée p rem ière, c elle de la nouvelle route des Alpes.

l'axe de peuplem ent, dans c e tte descrip tio n géographique de

°b- Anatole Kopp, Ville et Révolution, p. 173. Anthropos 1967.

l-a thèse des Désurbanistes russes (Ohitovitch) pour une ville sociali ste ne néglige ou ne favorise aucun point du territoire et se fonde sur une distribution ’odifférencié de l'énergie et des circulations selon une grille et non plus un axe. Elle s'oppose ®Ux habitats casernes, à l'anonymat e la famille...Projets de villes ^rt e s Par Guinzbourg, Bartch...

e Corbusier, Oeuvres complètes 9381946, p.73, Girsberger, Zurich 1950.

1912 à propos de l'o u v ertu re de la ro u te G enève-N ice, sans que

l'on sache trè s bien si l'au teu r de ces lignes connaissait

l'expérience.

"La nouvelle route des Alpes e st une sorte de boulevard le long

des Alpes F ran çaises, a r tè r e de v ita lité du lac Lém an à la

M éditerrannée..." (64).

Un peu ta rd en 1930, le m odèle in sp irera alors d ire c te m e n t les

solutions lin éaires e t périphériques des " D ésurbanistes

soviétiques", puis la c ité in d u strielle de Le C orbusier (65).

J -N.C.Forestier, Grandes villes systèmes de parcs, Paris 1906. 67 n

^ • ^lay Mac Shane, De la ru< d 'autoroute 1900-4940, in Annalei 198 ^ rec^erc^e urbaine n°23/24 ' Voir aussi Histoire di

p ^ â n i s m e , époque contemporaine

vues ' " *r° rt a9r®a^ e Pour Ie et 1 <^u 'e^ e offre sur la campagm a mer, est à Gênes la vi circumvallazione a mare ^ 9 n i f i q Ue boulevard composé d'u sur , de vo^es neuves créée

E m p l a c e m e n t des Parts, de 1893 à 1895 '

ancier

68. i a

jüs sort^e ouest de Paris de 3 ^OC(luencourt par le tunnel

c° D i n e de Saint Cloud en et re de lfl forêt sera le premier Un Unique tronçon tracé en 1936 Peu dans cet esprit. Plan

C es grandes voiries te rrito ria le s qui d ev aien t ê tr e l'am o rce de

ces "villes" de l'an 2000, e t aussi à une éch elle m oindre les fam eux

parkw ays US, ces avenues prom enades qui soulèvent l'ad m iratio n

des u rb an istes fran çais depuis que J.N .C . F o re stie r les a fa it

c o n n aître en 1906 (66), vont fourm iller en F ran c e dans " le6 plans

d 'am én ag em en t, d'em b ellissem en t e t d'extension " dont la loi

C ornudet en 1919 à dem ander l'ex écu tio n pour les villes de plus

de 10 000 h.

Bien peu en v é rité , dans un pays ruiné par la g u e rre , parviendront

à se d o ter de te lle s " s tru c tu re s " ou de ses " belles so rtie s "(67),

que l'on ne ré a lise ra fin alem en t jam ais, si ce n 'est bien plus ta rd ,

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d'aménagement et d'extension de la ville de Marseille, (élaboration du projet des parkways péri urbains marseillais) 1932, par J.Greber, voir Michel Péraldi in Annales de la recherche urbaine n°18/19, 1983, p.89.

On re tro u v e ra cependant en villes nouvelles fran çaises, sous

une form e m ineure, c e tt e idée d'origine de l'avenue parc, si chère

à F.L .O lm sted, conduisant l'au to m o b iliste selon un parcours

sinueux e t lég èrem en t ra le n ti vers ses lieux de résidences, de

tra v a il ou de loisirs. Le boulevard de l'Oise à C ergy Pontoise,

par exem ple, en e st aujourd'hui trè s vaguem ent le souvenir: une

voie de sim ple tra fic à seu lem en t deux sens de 3.5 m è tre s chacun,

69. Cergy pontoise, plan de ville au 1/10 000e par l'E.P.A., mars 1987.

enveloppante sur 12 kms de long, ta n tô t d e sse rte dans la ville,

ta n tô t balcon sur la vallée (69).

Q uant au m ot, on le voit m ain ten an t, il se tro u v e brassé au milieu

d'une c o n ste lla tio n d 'au tres m ots, anciens ou plus nouveaux, qui

resurgissent dans le vocabulaire des villes; on tro u v e pèle m êle,

le cours, le m ail, la prom enade, l'avenue parc, le parkw ay, le

boulevard urbain, la corniche, la rocade, la c ro is e tte ...c h a c u n

venant, avec plus ou moins de bonheur, qualifier e t c a r a c té ris e r

lo calem en t une voirie nouvelle.

On e st en core loin de ces noms de rêves, " D iagonale " ou

■ L'eixample Cerda intermunici- ^••1879, in catalogue p.205, P-cité note 48.

un

â noté dans le plan actuel

Cergy Pontoise l'Axe majeur,

nde perspective vers l'Oise au delà dans les lointains rs La Défense.

M éridienne "... qui, dés la fin du siècle d ern ier, c essan t to u te

ré fé re n c e à l'urbain pour e n tre r dans la nouvelle géographie de

ces villes illim itées, désignaient les deux plus grandes voies de

B arcelone. R arem en t la dim ension te rrito ria le n 'av ait é té à

" L es avenues-prom enades, les "Parkways" des A m érica in s, les

"Prom enades" en A u trich e, les rings" de Cologne, les Anlage de

F ra n cfo rt,... sont d e stin ée s à servir to u t à la fo is de v o ies de

co m m u n ica tio n dans la ville, d'accès agréable e t com m ode à ses parcs, à ses grandes réserves, à sa cam pagne, de liaisons aussi à to u t l'ensem ble. Elles assureront pour l'avenir, parfois m êm e pour le m o m en t m êm e, un s y stè m e s u ffis a n t e t co m p let de so rties com m odes, larges e t belles, de la ville.

La Parkway, l'A venue-prom enade, n 'est pas à p ro p rem en t parler un

boulevard. En A m ériq u e pourtant il arrive que les d eu x m o ts sont

quelquefois pris l'un pour l'autre.

Il parait plus sim ple de la isse ra i boulevard la sig n ifica tio n parisienne m oderne de large chaussée, avec am ples tro tto irs ou co n tre -a llée s p la n tés

d ’arbres rég u lièrem en t disposés, e t d ’a p p eler avenues ou

avenues-prom enades to u te s ces avenues do n t les d é ta ils des p ro jets p e u ve n t va rier m ais où la chaussée e t les c o n tre -a llé e s so n t a ccom pagnées de bandes p la n tées, gazonnées e t plus ou moins parées.

La zone v e r te p e u t ê tre au m ilieu, avec d eu x larges chaussées e t des co n trëâ llées latérales p la n tées d ’arbres co m m e sur le D rexel Boulevard, à Chicago, co m m e sur n otre trop co u rte avenue de B re teu il. A u contraire, à l'E a ste m Parkw ay e t à l'Océan P arkw ay de Brooklyn, à l'avenue du Bois, a Paris, le m ilieu e s t occupé par une large chaussée. L es vo ies de service pour les maisons riveraines sont plus é tr o ite s e t disposées de p a rt e t d ’a u tre, séparées, chacune de la chaussée cen tra le^p a r une zone de jardins e t une double rangée d'arbres.

C es avenues-prom enades sont un é lé m e n t im p o rta n t d'un program m e ou d ’un s y stè m e de parcs co m p let. Elles so n t des v o ies d'accès e t de co m m u n ica tio n agréables. Elles p e r m e tte n t de ne jam ais interrom pre lu prom enade. Elles p e u v e n t co n trib u er à m e ttr e en va leu r les points de

vue, les bords de rivière, les paysages in té ressa n ts ou p itto re sq u e s."

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