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de philosophie (Belin).

Dans ce liv re , dont nous sommes heureux de saluer la p a ru ­ tion, nos camarades chargés d’assurer la préparation au bacca- iauréat technique et aux A rts et Métiers, trouveront, pou r eux et leurs élèves, e n rich i de quelques chapitres nouveaux, la sub­ stance du T ra ité de philosophie p ublié vo ici quelques années, par le D ire c te u r honoraire de l ’E. N. S. E. T. et sa fille. E t tous les anciens élèves de M. Roussel reconnaîtront, dans ces pages, l ’in im ita b le manière de le u r ancien m aître dont ils n’oublient p o in t les leçons si claires, si vivantes et si neuves.

A P P E L EN F A V E U R D E LA C IT E U N IV E R S IT A IR E

Occupée, pillée, voire déinolie, la Cité U n iv e rs ita ire a été fo rt éprouvée d u ra n t l ’occupation.

M. Giraud, D ire cte u r de la Fondation Deutsch de la Meurthe, adresse un puissant appel aux centaines d'anciens et anciennes eièves de l ’E. N. S. E. T. q ui ont résidé à la Cité depuis 1925.

« D ites-leu r, m ’é c rit-il, que des dons en nature (corbeilles à papier, tables, chaises, serviettes, lampes, couvertures )etc(...), seraient les bienvenus et tém oigneraient de la camaraderie fr a ­ ternelle q u i existe entre vous. C’est ce q ui se pratique couram ­ ment dans certains collèges anglais et américains. Evidemment les versements iiécuniaires à notre compte de chèques postaux en spécifiant « Fondation Deutsch « .seraient utiles. Malgré la dureté des temjis et la m odicité relative, des traitem ents « Ils .se fa u t e n tr’aider ! »

Je suis sûr que cet appel sera entendu. J’a jo uterai que la Cité u n iv e rs ita ire héberge à l ’heure actuelle, un nombre im p o rta n t d’élèves-professeurs de l ’E. N. S. E. T. et que j ’a i adressé, au nom de l ’Am icale, une le ttre à M. G iraud pour le rem ercier du large accueil qu’il veut bien continuer à réserver à nos jeunes cama­ rades.

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J O U R N E E D ’H IS T O IR E

Le 13, le i l et le 15 ju ille t dernier, des « Journées d’études p i.u r renseignement de l'h is to ire dans les établissements du second degré se sont déroulées au Lycée M ichelet, à Vanves.

Tous les professeurs do l’Académie de Paris y avaient été conviés.

Très intéressantes fu re n t les conférences que nous eûmes le bonheur d’entendre le m a tin et fo rt instru ctives aussi furent les discussions pédagogiques organisées l’après-m idi.

Je crois savoir (jue le compte rendu détaillé de ces «Journées >> sera inséré dans un prochain numéro de la « Revue U n iv o rs i- ta ire » et certains de nos camarades seront sans doute intéressés par cette publication.

Ga h o u it.

A V IS D IV E R S

Emeignvment technique par correspondance.

Le Centre national d’Enscignement par correspondance, 7, rue d ts Maraîchers, Paris (20') est désormais en mesure d’assurer la préparation par correspondance aux divers examens de l ’E. T. : Baccalauréat technique, Brevets professionnels, C. A. P., Brevet d’enseignement comm ercial 2“ degré, B. E. T.

Une préparation par correspondance au concours d’entrée à l’E. N. S. E. T. vie n t d’être organisé.

Ecole, d’interprètes.

Une école d’interprètes a été créée à l ’Ecole des Hautes études commerciales, 43, rue de Tocqueville, Paris. Destinée à fo rm e r des interprètes pour les grands organismes internationaux, les grandes conférences internationales et les entreprises ayant une a ctiv ité à l ’étranger, elle s’adresse, sans lim ite d’âge, à des hom­ mes et des femmes d’une cu lture supérieure et possédant déjà doux langues étrangères, dont l’anglais.

T rib u n e L ib re

A PRO PO S D ES IN S P E C T IO N S P R IN C IP A L E S D E L ’E. T .

J'ai su iv i au Congrès de Paques le débat passionné suscité p a r la queslion des inspections principales et, j'a i lu avec beau­ coup d 'in té rê t le plaidoyer de notre camarade Logeais, inspec-

^ I\)itie rs , en fa veu r des organismes nouveaux. Si je .prends la lib e rté de répondre à Logeais c’est que je pense ,r— et il voudra bien m ’en excuser — qu ’il pose m al la question. Je ne pense pas que personne au sein de l ’E. 1'. mette en doute l u tilité des I. P., la nécessité de l ’organisation ra tio n - ce le de I apprentissage, non plus que le dévouement que les inspecteurs apportent à le u r tâche... Du moins, n ’a i-je jamais entendu dans mon entourage fo rm u le r de c ritiq ue s à ce sujet.

1^8 c ritiq ue s portent non pas sur le principe même des I. P. mais su r des points que, pour ma part. Je trouve secondaires et Il serait bon, je pense, que la querelle fû t ramenée à ses justes proportions, dans 1 in té rê t même de notre enseignement tech­ nique q ui ne sa urait s o u ffrir sans dommage ilc tels désaccords Que reproche-t-on à l’organisation des inspections principales ? n U personnel p arm i les professeurs des h. N. 1. e t des Collèges techniques. Les directeurs de ces éta­ blissements voient s’évader des éléments de le u r personnel qui ne seront remplacés que dans un avenir plus ou moins lo in ta in et les anciens collègues des nouveaux inspecteurs se voient de ce fa it a ttrib u e r un su rcroît de tra v a il mal rém unéré;

2* Mais surtout, ce qu’on reproche aux I. P. c’est de prétendre englobe.r dans leurs a ttrib u tio n s, l ’inspection des E. N. P et dc.s C.T., c e s t-à -d ire , pou r p a rle r net, de p ou voir être appelés à p orter un jugem ent sur la va le ur pédagogique et les méthode^ d enseignement de leurs collègues de la veille.

Ces aïeux c ritiq ue s me semblent devoir être envisagées non pas en fonction de l ’aspect actuel de la (luestion des I. P q ui en sont encore au stade de l ’organisation, mais avec la sérénité q u e donnera le recul du temps.

A in si considérée, la prem ière de ces critiq ue s ne tie n t plu« laii effet, dans quelques années, les cadres des 1. P. seront au complet; le recrutem ent ne représentera chaque année qu’un nctmbre infim e d ind ivid u s destinés à rem placer ceux q ui auroni a tte in t la lim ite d’âge. Ce recrutem ent ne désorganisera pas plus Enseignement technique que celui des inspections p rim aire s ne désorganise l'Enseignement du 1 " degré. En attendant il est logique que les inspecteurs de l ’Enseignement technique coient choisis p arm i les professeurs de nos écoles et, à la vé rité on ne v o it pas bien où on p o u rra it les prendre a illeu rs Sans

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ijoute la ponction est-elle actuellem ent un peu fo rte, m ais aussi bien n’organise-t-on rie n de durable sans fra is e t sans une cer­ taine gêne temporaire...

La seconde c ritiq u e semble plus sérieuse. A prem ière vue, en effet, on se sent heurté à la pensée qu’un monsieur, votre égal d’hier, devenu inspecteur sur sa propre demande et sans a v o ir s a tis fa it aux exigences d’aucun examen ou concours puisse ve nir vous inspecter dans votre classe et a v o ir une influence déterm inante sur votre avancement — et j'avoue a voir moi-môme été to ut d’abord choqué par cette perspective... Je crois que j ’avais to rt.

Centres de F. P., Ecoles de m étiers. Collèges techniques. Ecoles nationales professionnelles, c’est to u t un. I l s’agit de fo rm a tio n technique, d’apprentissage d’un m étier. On ne sa u ra it raisonna­ blement é ta b lir des catégories, des castes, p a rm i nos fu tu rs tech­ niciens appelés à collaborer é troitem ent dans l ’ind ustrie et le commerce. Comment-admettre alors, que les inspecteurs de l ’E. T.. compétents pour les centres cesseraient de l ’être pou r les Ecoles ? Dans un a venir que j ’espère proche, ces inspecteurs seront recrutés au concours; ils seront alors les a u x ilia ire s indispen- .=;ables des inspecteurs généraux et n ul ne contestera plus leurs a ttrib u tio n s . En attendant quel inconvénient peut-on v o ir à ce qu'un inspecteur de l ’E. T. ayant h son a c tif 15 ou 20 années d’enseignement technique aide de ses conseils et au besoin de ses c ritiq ue s un jeune professeur fra is ém oulu de l ’E. N. S. E. T.. ou un jeune licencié ou un jeune ingénieur complètement dépour­ vus d’expérience pédagogique... Je n’y vois, pour ma part, que des avantages... Quant à s’a uto rise r ii inspecter des camarades de le u r âge, ou plus anciens, pourvus des mômes titres, c’est là une question de tact et on ne saurait fa ire l ’in ju re à nos cama- !-ades des I. P. de supposer qu’ils en manquent.

E t s’ il a rr iv a it que cela se p ro du isît, eh bien, ce seraijt ta nt pis... p ou r eux.

P. IlOCH,

Dire cteur du Centre de Préparation à l ’E . N . S . E . T . de l ’E. y . P. de Lyon.

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