II MATERIEL ET METHODES
A. communicante postérieure 1 (1,2) 3 (16,7)
III.1.8 Durée moyenne de séjour
La durée moyenne de séjour en réanimation était de 16 et 10 jours respectivement dans les 2 groupes (p = 0,025) et la durée moyenne du séjour hospitalier était de 27 et 20 jours respectivement (p = 0,34) (figure 8).
Figure 8 : Durées moyennes de séjour dans la population générale
Parmi les patients ayant présenté un vasospasme, la durée moyenne de séjour en réanimation était de 19 et 13 jours et la durée moyenne de séjour hospitalier était de 33 et 22,5 jours respectivement dans les groupes 1 et 2 (figure 7)..
Figure 9 : Durées moyennes de séjour parmi les patients ayant présenté un vasospasme
III.1.9
Réadmission en réanimation
Dans le 1er groupe, 1 patiente a été réadmise à J3 de sa sortie de réanimation pour apparition secondaire d’un vasospasme symptomatique avec apparition d’un déficit hémi corporel droit. Elle avait pourtant bénéficié d’une surveillance en réanimation de neuf jours et l’angio TDM de contrôle s’était révélé négatif.
Parmi les 7 patients ayant présenté un vasospasme et n’ayant pas bénéficié d’un traitement par milrinone, aucun n’a nécessité une ré admission en réanimation.
Dans le 2ème groupe, 1 patiente parmi ceux ayant présenté un vasospasme n’a pas bénéficié d’un traitement initial par milrinone ; cette patiente a nécessité une réadmission en réanimation 2 jours après sa sortie pour la mise en place d’un traitement par milrinone devant l’apparition de troubles neurologiques.
Parmi les 6 patients chez qui la recherche de vasospasme était négative, aucun n’a nécessité une réadmission en réanimation.
IV DISCUSSION
Cette étude avait pour objectif de comparer deux stratégies de prise en charge de l’ischémie cérébrale retardée : une stratégie préventive, appliquée avant juin 2017, et dans laquelle la milrinone était introduite dès lors qu’était mis en évidence d’un vasospasme radiologique versus une stratégie curative appliquée après juin 2017 où l’instauration de la milrinone nécessitait l’association d’un vasospasme radiologique et de signes cliniques d’ischémie. La crainte initiale était que l’utilisation « tardive » de milrinone, après l’apparition de symptômes, n’entraîne une aggravation du pronostic neurologique.
Ses propriétés vasodilatatrice et inotrope positive font de la milrinone une molécule d’intérêt majeur pour le traitement du vasospasme. Son efficacité a été étudiée, dans de nombreux travaux, en injection intra artérielle au cours du traitement endovasculaire suivie ou pas d’une perfusion IV avec des bénéfices nets, notamment sur la mortalité des patients (26) (27)(28)(34). Dans toutes ces études la milrinone était instaurée à l’apparition de signes cliniques de vasospasme dans le but de traiter l’ischémie cérébrale. La plupart des équipes de réanimation neurochirurgicale s’appuient sur le protocole de l’hôpital neurologique de Montréal basé sur l'utilisation de la milrinone intraveineuse en traitement curatif du vasospasme symptomatique (28). Ce protocole a été appliqué à 88 patients hospitalisés entre 1999 et 2006 présentant un déficit neurologique ischémique après HSA anévrysmale. Le diagnostic de vasospasme était effectué sur l'association d'arguments angiographiques ou doppler avec une symptomatologie clinique (apparition d'un nouveau déficit focal et/ou modification du score de Glasgow non expliqué par une autre cause). Le protocole utilisé diffère de celui utilisé par notre équipe : le traitement par milrinone était initié par un bolus de 0,1 à 0,2 mg/kg en bolus intraveineux et poursuivi par une perfusion continue de 0,75 microgramme/kg/min ; en l'absence d'amélioration après 30 minutes de traitement, la posologie est majorée à 1,25 microgramme/kg/min associé à l'instauration d'un traitement par noradrénaline pour maintenir une PAM au-‐delà de 90 mm Hg. Le recours au traitement endovasculaire avec injection de milrinone intra artérielle accompagnée de bolus intraveineux était décidé si le spasme persistait après 30 minutes supplémentaires de ce traitement. La durée moyenne de la perfusion IV de milrinone IV était de 9,8 jours. Cette étude ne rapporte aucune
complication majeure du traitement et fait part d'un devenir neurologique favorable chez 80% des patients traités (score de Rankin modifié ≤ 2 à un an).
Dans leur travail publié en 2016, Payen et son équipe (35) ont opté pour une stratégie préventive de prise en charge du vasospasme ; en effet lorsque l’imagerie révélait la présence d’un vasospasme et en l’absence de contre indication, le traitement était mis en place à la posologie de 1 gamma/kg/minute en perfusion continue, avant l’apparition de déficit neurologique ischémique. En cas de suspicion d'aggravation du vasospasme un nouveau bilan neurovasculaire radiologique était réalisé ; si celui-‐ci confirme la persistance ou l'aggravation du vasospasme une procédure endovasculaire était envisagée avec dilatation au ballon et / ou injection intra artérielle de milrinone. Parmi les 77 patients inclus et systématiquement traités par milrinone, 59 (77%) avaient un bon devenir neurologique avec un score de Rankin modifié à un an inférieur ou égal à 2, et seuls 2 patients (2,6%) souffraient de déficit neurologique ischémique imputable au vasospasme et associés à un infarctus radiologique et 40% des patients actifs lors de la survenue de l’HSA avaient pu reprendre leur activité professionnelle. Cette étude pilote mono centrique est l’une des rares à instaurer la milrinone à visée préventive. Le premier protocole mis en place par le service de neurochirurgie du CHU de Rouen en Juin 2015 s’appuyait essentiellement sur cette celle ci.
Notre étude qui porte sur de petits effectifs, ne met pas en évidence d’infériorité de la stratégie curative sur le devenir neurologique évalué par l’incidence des déficits neurologiques d’origine ischémique à la sortie de réanimation (4 patients dans le groupe 1 versus 1 dans le groupe 2). L’analyse des résultats montre par ailleurs une tendance non significative à l’amélioration du score de Rankin à la sortie de réanimation et de l’hôpital.
De surcroit, on constate que 29% des patients du groupe 1 ont vu leur examen neurologique s’améliorer par l’introduction de milrinone contre 89% du groupe 2 (p = 0,01). L’utilisation ciblée de la milrinone chez les patients symptomatiques dans le groupe 2 et nécessitant véritablement un traitement pourrait expliquer qu’on observe une telle amélioration clinique au décours. Dans le groupe 1, une grande proportion de patients non symptomatiques a bénéficié du traitement par milrinone ; en supposant qu’ils ne le nécessitaient pas, un bénéfice n’a pas pu être observé au décours de la mise en place du
traitement et l’amélioration globale est moins importante dans la population de patients ayant été traitée dans ce groupe.
Ces données préliminaires suggèrent donc que l’introduction ciblée du traitement par milrinone n’aggrave pas le pronostic neurologique et semble peut-‐être pertinente.
Par ailleurs, on observe une diminution significative des effets secondaires de la milrinone associée à une tendance à l’amélioration de la mortalité (24% versus 10,5%, p=0,34). Il semble également que la mise en place de la stratégie curative a permis de réduire les durées de séjour en réanimation et la durée totale d’hospitalisation des patients victimes d’HSA.
Il semble donc légitime de prévenir les complications neurologiques ischémiques liées au vasospasme dans les HSA anévrysmales chez une population ciblée de patients présentant des symptômes et de ne pas « traiter uniquement des images ». Cette stratégie ne semble pas s’accompagner d’une aggravation du pronostic neurologique tout en permettant de limiter les effets secondaires du traitement et de réduire les durées de séjour.
Cependant, le faible effectif du groupe 2 comparé à celui du groupe 1 (19 patients versus 83) inclus sur une période plus courte constitue un biais important nécessitant une grande prudence dans l’interprétation de ces résultats. En effet, les deux groupes ne sont pas comparables notamment sur le score IGS qui se révèle plus élevé dans le groupe 1. Or, des scores élevés de grade Fisher et WFNS peuvent rendent compte d’un score IGS plus élevé et donc d’un pronostic neurologique plus grave (10)(11).
De même, la différence dans le traitement de l’anévrysme, avec 20% de chirurgie dans le groupe 1 contre 5% dans le groupe 2, est étroitement liée à cette différence de gravité entre les groupes, les patients opérés présentant en général des hématomes intra parenchymateux associés à l’HSA nécessitant un drainage chirurgical.
De manière similaire, l’interprétation de la comparaison des durées de séjour s’avère délicate. La durée moins importante dans le groupe 2 pouvant n’être liée qu’à une gravité clinique plus faible. Néanmoins, il paraît plausible qu’une stratégie curative conduisant à prendre en charge une moindre proportion de patients par un traitement lourd conduit par voie de conséquence à une sortie plus précoce de réanimation et de l’hôpital.
Le caractère intermédiaire de cette étude limite donc considérablement la portée de nos résultats. Il est nécessaire d’attendre les résultats définitifs de cette étude attendus en juin 2018 avant d’affirmer que l’utilisation curative de milrinone n’entraîne pas un surcroît de séquelles neurologiques ischémiques. Au terme de cette étude les groupes seront probablement plus comparables car nous nous serons affranchis des biais d’échantillonnage.
Par ailleurs, une évaluation à distance du score de Rankin (6 mois et 1 an) pourra alors être réalisée. Le score de Rankin est actuellement le plus utilisé pour évaluer les capacités neurologiques fonctionnelles à distance des accidents cérébraux . Or dans ce travail, le score de Rankin est évalué précocement dès la sortie du service de réanimation puis à la sortie de l’hôpital, ne témoignant pas de la réelle récupération fonctionnelle des patients qui ne saurait être évaluée de façon adaptée et objective qu’à partir du 6ème mois après l’accident (36). Notre étude constitue une analyse intermédiaire, dont les conclusions devraient être affinées par la poursuite des analyses à 6 mois. Le suivi de ces patients sur le long terme permettra de réaliser une évaluation adaptée de leurs capacités fonctionnelles et de leur qualité de vie après l’accident cérébral dans un contexte stabilisé.
De surcroît, l’analyse des cas de réadmission en réanimation plaide en faveur d’une poursuite de la surveillance prolongée en milieu hospitalier de ces patients. En effet le risque de vasospasme s’étend jusqu’au 21ème jour après le saignement et il est indispensable que les patients soit maintenus sous surveillance et observation médicale durant cette période à risque; ainsi, à l’issue de la prise en charge en réanimation, les patients poursuivent leur séjour dans le service de neurochirurgie conventionnelle où les examens clinico biologiques et para cliniques nécessaires à la surveillance et/ou au diagnostic de vasospasme sont réalisés en cas de point d’appel. Le traitement préventif par nimodipine est d’ailleurs administré pendant une durée de 3 semaines, période au delà de laquelle on estime que le risque est minimal.
1 patient dans chaque groupe a nécessité une réadmission en service de réanimation. Le 1er était sorti de réanimation à l’issue de la période de surveillance minimale et l’angio TDM à la recherche de vasospasme s’était révélé négatif ; la détérioration clinique secondaire dans le service de neurochirurgie en rapport avec un vasospasme confirmé radiologiquement a motivé la réadmission en réanimation.
Pour le 2 patient le diagnostic de vasospasme radiologique avait été posé mais en accord avec le protocole mis en place, un traitement par milrinone n’avait pas été instauré devant un examen clinique strictement normal. Une symptomatologie clinique significative à type de céphalées rebelles, troubles de la conscience et parésie des membres avec chutes est apparue 2 jours plus tard.
Tout ceci corrobore le précédent argumentaire sur la nécessité d’une durée minimale de surveillance hospitalière des patients victimes d’HSA.
Notre étude met également en évidence des disparités de prise en charge durant la phase de stratégie préventive. En effet, dans le groupe 1, le traitement par milrinone devait être instauré dès qu’un vasospasme radiologique était mis en évidence et ceci quelque soit le tableau clinique présenté par le patient. Or, on constate de nombreuses violations de ce protocole avec seulement 48 patients traités alors que 55 présentaient un vasospasme radiologique dont 32 étaient symptomatiques. Par ailleurs, 2 patients n’ont pas été inclus dans l’analyse en raison d’un retour précoce à domicile à J5 et J7 pour cause d’examen neurologique normal et d’une absence de place en réanimation. Cette attitude peut s’expliquer par une faible adhésion de l’équipe médicale à la stratégie préventive. L’absence de recommandations des sociétés savantes favorise les disparités des pratiques cliniques et scinde les équipes en « believers » et « non believers ». La balance bénéfice/ risque du traitement par milrinone peut ainsi apparaître comme peu en faveur de son utilisation chez des patients asymptomatiques compte tenu de ses effets secondaires. De surcroît, l’organisation de la réanimation neurochirurgicale fonctionnant en garde avec des médecins extérieurs peu familiers des protocoles du service pourrait également expliquer une partie des violations de protocoles à la phase initiale. Durant la phase de stratégie curative on note en revanche une application parfaite du protocole.
Le taux de vasospasme radiologique retrouvé dans ce travail est nettement supérieur à ceux retrouvés dans la littérature (37)(38) : 66% et 53% des patients ont présenté un vasospasme radiologique avant et après la mise en place de l’algorithme. Il peut se poser la question de la caractérisation radiologique du vasospasme qui peut être difficile et dépendant
de l’expérience du radiologue. Le vasospasme est défini comme une diminution d’au moins 50% du calibre de l’artère ; il est dit sévère dès 75% de réduction de calibre. Du fait de la disponibilité limitée de l’artériographie, l’angio TDM est l’examen de référence au CHU de Rouen pour le diagnostic de vasospasme ; l’absence de consensus local sur les valeurs seuils et une interprétation des examens largement dépendant du radiologue et de son expérience pourraient, en partie au moins, expliquer cette incidence élevée du vasospasme. Le doppler trans crânien ayant montré une sensibilité peu importante dans notre travail, la symptomatologie clinique semble prendre une place importante dans la caractérisation du vasospasme symptomatique, au prix d’un éventuel retard de prise en charge et de faux positifs. De même la question de la place de l’angio IRM et de l’angio TDM de perfusion dans ce diagnostic mériterait réflexion, ces examens permettant un diagnostic plus fin du vasospasme et pouvant permettre une caractérisation plus précise.
Par ailleurs, le monitorage continu de la PtiO2 pourrait être un outil performant de détection et d’évaluation de la gravité du vasospasme. L’association du DTC et de la PtiO2 pourrait permettre de sensibiliser la détection du vasospasme au décours des HSA les plus graves (39).
Cette étude souligne également les difficultés d’attribuer les signes cliniques observés au seul vasospasme. Les soignants ont été confrontés à la difficulté de définir de façon précise un déficit neurologique ischémique du fait de nombreux facteurs confondants. En effet, les termes de déficit neurologique ischémique et de vasospasme sont souvent intriqués et mal définis. La détérioration clinique due au déficit neurologique ischémique secondaire à l’ischémie cérébrale retardée est attestée par l'apparition d'un déficit neurologique focal ou d'une détérioration de la conscience par perte de 2 points au score de Glasgow, le tout pendant une durée d'au moins 1h. C’est un diagnostic d’élimination après avoir au maximum éliminé toutes les causes susceptibles de provoquer un tel tableau clinique, et les facteurs de confusion sont multiples dans le contexte d’hospitalisation en réanimation (sevrage, iatrogénie, infections nosocomiales, trouble du nycthémère…)
Compte tenu de ces éléments et devant des critères cliniques finalement peu spécifiques du vasospasme, il est difficile d’attribuer de façon formelle l’ensemble des signes et symptômes
observés au seul vasospasme ; il est donc possible que certains patients aient reçu un traitement par excès devant un vasospasme radiologique dans le groupe 2.
L’ischémie cérébrale retardée est un phénomène complexe et multifactoriel dans lequel le vasospasme joue un rôle important mais non exclusif. Les incertitudes concernant la physiopathologie du vasospasme pourrait expliquer les nombreux échecs des essais cliniques visant à améliorer le pronostic neurologique des patients atteints d’HSA anévrysmale en diminuant l’incidence du vasospasme. En effet, de multiples processus physiopathologiques sont intriqués dans le développement d’un mauvais devenir neurologique chez les patients victimes d’HSA (Figure 2). Ainsi, en 2013, Brown retrouvait 28% de cas d’ischémie cérébrale non expliqués par un vasospasme (40).
La prise en charge des HSA doit donc comporter en plus de la prévention et du traitement du vasospasme, la prévention de l’ensemble des ACSOS et la milrinone doit être envisagée comme un traitement parmi d’autres dans la prise en charge globale des patients victimes d’HSA.
V CONCLUSION
La prévention de l’ischémie cérébrale retardée liée au vasospasme est un aspect important de la prise en charge des patients victimes d’HSA. La milrinone a montré son efficacité dans cette indication en prévention secondaire et certaines études suggèrent son intérêt dans la prévention primaire. Il n’existe pas à l’heure actuelle de recommandations formelles des sociétés savantes sur l’utilisation de ce traitement. Notre étude ne semble pas mettre en évidence d’aggravation du pronostic neurologique par l’adoption d’une stratégie curative comparé à une stratégie préventive. Il ne s’agit cependant que d’une analyse intermédiaire et il est nécessaire d’attendre la fin du recueil des données avec notamment l’analyse des scores de Rankin à un an pour l’affirmer plus solidement. Cette prise en charge si elle était validée permettrait alors de prévenir l’ischémie cérébrale liée au vasospasme tout en limitant les risques iatrogènes et les coûts de séjour.
La physiopathologie de l’ischémie cérébrale retardée est néanmoins complexe et reste partiellement élucidée. Une des étiologies les plus fréquentes semble être le vasospasme mais d’autres phénomènes sont également impliqués. La prise en charge de ces patients ne peut donc s’envisager qu’en respectant les recommandations internationales pour prévenir les ACSOS en association avec la milrinone.
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