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DU NIGKELAGE DES INSTRUMENTS

Dans le document INSTRUMENTS DE CHIRURGIE (Page 63-66)

(suite)

Les" objets en cuivre, laiton et maillechort, bien polis, sont plongés pendant quelques secondes dans une lessive de potasse bouillante, rincés et brossés soit avec un lait de chaux, soit avec une bouillie de ponce en poudre aussi fine que possible (les brosses servant à cet usage doivent être très douces pour ne pas altérer le poli), puis on rince et on procède au décapage.

Cette opération se fait dans de l’acide nitrique étendu de dix fois son volume d’eau ; pour les pièces ciselées ou qui n’ont pas reçu un poli très fin, on décape dans un bain composé de 100 parties d’acide nitrique à 36° Baumé, 100 parties d’acide sulfurique à 66° et 1 partie de sel de cuisine (en volume).

Puis, on rince à grande eau et on porte au bain de nickel.

Les objets en fer ou fonte sont dégraissés dans une lessive de potasse bouillante, brossés avec une bouillie de ponce en poudre, rincés et décapés soit dans l’acide chlorhydrique, soit dans de l’acide sulfurique étendu à dix fois son volume d’eau. Après rinçage, on peut nickeler directement, mais il vaut mieux cuivrer au préalable, surtout quand on veut obtenir un dépôt d’une certaine épaisseur et bien adhérent.

Ce cuivrage se fait dans un bain composé de :

Eau .. 10 litres.

Acétate de cuivre. 200 grammes.

Carbonate de soude. 200 — Bisulfite de soude. 200 — Cyanure de potassium (pur). 200 —

L’objet est relié au pôle négatif comme pour le nickelage, le pôle positif est formé par une plaque de cuivre rouge.

Lorsque l’objet a pris une belle teinte rose, on le rince à grande eau et on porte au bain de nickel.

Les rinçages qui précèdent la mise au bain de nickel doivent être faits avec grand soin, pour éviter d’introduire dans ce dernier des impuretés qui l’altéreraient rapidement et le mettraient hors d’usage.

La durée de l’opération du nickelage est très variable, suivant l’épaisseur de nickel que l’on veut obtenir: en deux à trois heures, on peut déposer une couche suffisante pour protéger, d’une manière efficace, le fer contre l’oxydation.

A la sortie du bain, les objets sont passés à l’eau bouillante et séchés dans de la sciure de bois.

Il ne reste plus qu’à leur faire subir l’opération de l’avivage, pour leur donner le brillant ; cette dernière se fait au moyen de rondelles de drap montées sur un tour auquel on imprime un mouvement de rotation d’environ 1.200 tours à la minute, on badigeonne l’objet d’une bouillie de rouge d’Angleterre et on l’appuie légèrement contre le drap.

Enfin, pour terminer, on essuie l’objet sur une peau, pour enlever les traces de rouge qui peuvent y adhérer.

Les dépôts galvaniques ne se font pas seulement sur métaux ; il y a quelques années, on a eu l’idée de recouvrir le manche en bois des instruments de chirurgie d’une couche métallique qui, venant se souder sur l’outil, permet d’obtenir une propreté parfaite, sans exiger de soins minutieux. Après avoir recouvert galvaniquement le bois d’une couche de cuivre, l’instrument et son manche sont nickelés en même temps, de sorte que la couche de nickel est absolument continue.

Les dépôts galvaniques au cobalt s’obtiennent par des procédés analogues à ceux employés pour le nickelage. .

Le cobalt doit être préféré à tous les métaux pour les réflecteurs, son pouvoir réflé¬

chissant est sensiblement le même que Celui de l’argent (98 0/0) auquel il est très supérieur au point de vue de la densité et de l’inaltérabilité.

ZiPÉLIUS, Ingénieur des Arts et Manufactures.

EXPOSITION INTERNATIONALE DE CHICAGO

COMITÉ D’ADMISSION ET D’INSTALLATION N» 32 Groupes 69, 120, 147 et 148

Baudouin (Le docteur Marcel), secrétaire de la rédaction du Progrès médical, rédacteur en chef des Archives provinciales de Chirurgie.

Bechmann, ingénieur en chef des ponts et chaussées, chef du Service de l’assainissement de la Ville de Paris membre des comités, Paris 1889. ’ Bilhault (Le docteur), médecin orthopédiste.

Brun (Le docteur), agrégé de la Faculté de médecine de Paris, chirurgien des hôpitaux de Paris!

Brouardel (Le docteur), membre de l’Académie de médecine, doyen de la Faculté de médecine membre du jury, Paris 1889. ’ Collin, fabricant d’instruments de chirurgie, membre du jury, Paris 1889.

Cousin, membre de la Société de médecine pratique, administrateur du Bureau de bienfaisance du VHP ar rondissement.

Dujardin-Beaumetz (Le docteur), membre de l’Académie de médedne, membre des comités Paris 1889 Faisans (Le docteur), médecin de l’hôpital de la Pitié. ’ ' Galante, fabricant d’instruments de chirurgie, membre du jury, Paris 1889,

Galippe (Le docteur), médecin dentiste, chef de laboratoire à la Faculté de médecine de Paris Geneste (Eugène), ingénieur hygiéniste, membre des comités, Paris 1878 et 1889.

Lereboullet (Le docteur), membre de l’Académie de médecine, membre des comités Paris 1889

^rtin (Le docteurA -J.) membre du Comité consultatif d’hygiène de France, membre du jury, Paris 1889.

Émile GALANTE, Propriétaire-Gérant.

DES

INSTRUMENTS DE CHIRURGIE

Directeur : Émile GALANTE

PARIS — Rue de l’École-de-Médecine, 2 — PARIS

SOMMAIRE. — Bulletin. — Spéculum Nasi de M. le D" Moore. — Ciseaux et ostéotomes de Mac-Even.

— Thermomètre clinique à maxima. — Galvanomètres d’ÂRSONVAL-GAiFFE. — Glycosurimèlre de G. Broel.

— Pipette de Chamrerland. — Fiole conique.

9. ler Septembre 1892.

BULLETIN

Dans le numéro de juillet des Archives de Physiologie normale et pathologique, M. le D" Morat (de Lyon) a décrit un nouvel enregistreur, gui se prête plus facilement que ses devanciers à la grande variété des vitesses que les physio¬

logistes sont obligés de rechercher aujourd’hui. Cet appareil, dont la description nous entraînerait trop loin, a été construit par M. Trenta (de Lyon).

A la dernière séance de la Société de Chirurgie, M. le D" Berger a présenté un modèle de pelotes destinées spécialement à contenir, pendant le séjour au lit, les diverses sortes de-hernies des personnes qui toussent fréquemment, celles qui sont atteintes de bronchite chronique, par exemple. Ces pelotes sont adaptées à une ceinture qui se fixe avec des boucles ; elles ont beaucoup d’analogie avec le ressort de Dolbeau et procurent aux sujets inopérables pour des raisons diverses une contention nocturne très suffisante de leur hernie, inguinale ou ombilicale.

Ce bandage ressemble un peu au bandage de M. Lucas-Championnière.

On trouvera dans les Bulletins de la Société de Médecine d’Angers récemment parus la description d’un électro-sphygmomètre d’un type nouveau, dû à M. le D" Qüintard. Cet instrument se compose de quatre organes distincts : un mani¬

pulateur, un enregistreur, un avertisseur et un générateur d’électricité. Nous ne pouvons ici donner même une vue d’ensemble de cet ingénieux appareil;

mais, dès que des dessins en auront été publiés, nous nous empresserons de les mettre sous les yeux de nos lecteurs.

Il nous faut enregistrer encore la fabrication d’un campimètre construit sur un principe un peu particulier. Ce modèle, que M. le D‘‘ Piton, professeur à l’École de Médecine navale de Brest, vient de faire connaître dans les Annales d’oculistique (juillet 1892), est destiné à transformer en degrés la courbe donnée par le campimètre ordinaire et remplace le périmètre. L’instrument se compose d’une tige de fixation et d’une autre tige rigide articulée sur la première.

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composée de deux parties : l’une creusée en queue d’aronde qui reçoit l autre, pleine, mobile, portant un demi-rapporteur gradué sur deux faces et pouvant tourner autour de l’axe de l’appareil. Une vis fixe les deux parties 1 une sur l’autre.

Émile Galante.

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