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Chapitre 4: Travaux connexes

4.2 Données disponibles

Les données utilisées pour l’évaluation préliminaire du modèle de surface proviennent de l’observatoire CEASAR, aussi nommé la tour Cabauw. Cette tour de mesures, située aux Pays-Bas (51.971°N, 4.927°E), est largement utilisée en météorologie et dans l’étude de la couche limite atmosphérique (Ek and Holtslag 2004; Vogelezang and Holtslag 1996). Étant située sur une vaste étendue parfaitement plane ayant très peu de bâtiments ou d’arbres, les conditions y sont idéales pour étudier les interactions entre l’atmosphère et la surface du sol (CEASAR, 2016). Nous disposons de données mesurées avec un pas de temps de 10 minutes du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2006 pour les variables d’intérêts suivantes :

À la surface du sol :

 Flux de chaleur sensible  Flux de chaleur latente  Flux de chaleur dans le sol

Dans l’air à 2 mètres au-dessus du sol  Température de l’air

 Vitesse et direction du vent

 Humidité relative, obtenue via la température au point de rosée

4.3 Méthodologie

L’évaluation préliminaire du modèle a été faite pour une seule surface plane de 2 m x 2 m. Bien que nous disposions des données mesurées s’étendant sur un an, nous avons simulé pour le mois de juillet 2006 seulement, soit 31 jours. Les simulations ont été faites avec un pas de temps de 10 min, soit le pas de temps des observations. À chaque pas de temps, les données mesurées suivantes sont fournies en intrants :

 Température de l’air au-dessus de la surface (K)  Humidité relative de l’air au-dessus de la surface (%)  Vitesse du vent au-dessus de la surface (m s-1)

 Rayonnement de courtes longueurs d’onde net sur la surface (W m-²)  Rayonnement de longues longueurs d’onde net sur la surface (W m-²)

Dans le cas présent, le rayonnement provient d’observations, mais ultimement, ces données seront fournies par le modèle de rayonnement QESRadiant présenté précédemment. La Figure 19 présente des exemples d’intrants pour une journée nuageuse (8 juillet 2006) et une journée ensoleillée (15 juillet 2006) respectivement.

Également, pour le premier pas de temps, le modèle initialise la température de surface à 290 K et la teneur en eau du sol à 0,192 m³ m-³. Par la suite, il reprend en intrant les valeurs simulées de température de surface et de teneur en eau du sol du pas de temps précédent. Suite aux simulations, nous obtenons les valeurs simulées suivantes :

 Flux de chaleur sensible à la surface (W m-²)  Flux de chaleur latente à la surface (W m-²)  Flux de chaleur dans le sol (W m-²)

 Chaleur emmagainer dans le sol (W m-²)  Température de surface (K)

Les données de flux de chaleur ont été comparées aux mesures de la tour CEASAR. Pour ce qui est de la température et de la teneur en eau du sol à la surface, ces données ont seulement été analysées de manière qualitative comme que nous n’avons pas les données observées en main.

4.4 Résultats préliminaires

La Figure 20 présente des exemples de résultats de simulation du modèle corrigé pour les 8 et 15 juillet 2006, respectivement des journées nuageuses et ensoleillées. De manière générale, le modèle réussit à reproduire de manières cohérentes les flux observés. Cependant, une analyse plus quantitative des résultats permet de constater que le modèle ne parvient pas à reproduire les flux de chaleur sensible, latente et dans le sol observés. La Figure 21 superpose les données observées et simulées du mois de juillet 2006.

Étant donné qu’aucune mesure de température de la surface du sol n’est disponible, les températures de surface (Figure 21) ont pu être évaluées de manière purement qualitative. Visuellement, on note que les températures de surface simulées demeurent dans un ordre de grandeur cohérent et raisonnable.

La Figure 22 compare les résultats observés et simulés. Les nuages de points diffus des flux de chaleur sensible et latente (Fig. 22 a et b) montrent que les résultats sont peu précis, mais demeurent centrés par rapport à la pente 1 : 1.

D’autre part, les flux de chaleur dans le sol (Fig. 22 c) sont constamment surestimés vu la concentration de données au-dessus de la pente 1 : 1. Lorsque les flux observés sont négatifs, le modèle ne réussit pas à reproduire le comportement observé vu l’alignement vertical des points à la Figure 22. Tout de même, pour des flux positifs, le modèle reproduit relativement le comportement observé, mais avec surestimation constante.

Finalement, ces observations sont confirmées par les indicateurs de performance présentés au Tableau 6 qui montrent clairement l’incapacité du modèle à simuler les flux de chaleur observés (r²~0, PB>100 %).

a) b)

Figure 20 — Flux de chaleur simulés et observés pour une journée nuageuse (a) et ensoleillée (b)

a) b)

a) b) c)

Figure 22 — Comparaison des flux de chaleur simulés et mesurés (a) sensible, (b) latente et (c) dans le sol pour le mois de juillet 2006 pour un pas de temps de 10-min

Table 6 - Indicateurs de performance des flux de chaleur simulés de module de surface pour le mois de juillet 2006

Indicateur de performance Flux de chaleur sensible Flux de chaleur latente Flux de chaleur dans le sol

r² 0.003 0.001 0.0005

RIA 0.4544 -0.6138 -0.9328

PB (%) 173 573 8228

MAE (W m-2) 48 631 612

4.5 Conclusions préliminaires

Ce chapitre a présenté les travaux connexes liés à l’exploration et à la validation préliminaire d’un modèle de surface potentiel pour le modèle QES. Un modèle de surface de type « Force Restore » suivant l’article d’Ács et al. (1991) a été présenté. Ce modèle a été validé de manière préliminaire à l’aide de données de flux de chaleur observés de la tour CEASAR. L’évaluation du modèle a été faite pour une surface homogène durant le mois de juillet 2006 avec un pas de temps de 10 minutes. Bien que les résultats de simulation reproduisent des profils cohérents de flux de chaleur, il comporte des lacunes majeures. Ces lacunes peuvent être causées par l’absence de boucle itérative assurant la convergence entre les flux de chaleur et les conditions de surface. En effet, le modèle de surface original d’Acs (1991) utilise une boucle de convergence qui n’est pas programmée dans le modèle actuel. L’évaluation préliminaire du modèle de surface permet de constater que des améliorations majeures sont requises avant de l’intégrer le modèle QES. Suivant une autre optique, vu l’abondance de modèles de surfaces existants dans la littérature, il serait intéressant de faire une évaluation comparative de plusieurs modèles, afin de retenir un modèle de surface suffisamment performant et peu coûteux en termes de temps de calcul pour QES.

Chapitre 5: Conclusions

Un modèle microclimatique urbain en développement QES a été présenté. Ce dernier vise à simuler rapidement les conditions météorologiques à très petite échelle (~1 m) en milieu urbain, soit les températures de l’air et de surface, l’humidité relative dans l’air, les vitesses et direction du vent, etc. Ultimement, les quatre modules qui le composent, soit les modules de vent, rayonnement, de surface et de transport turbulent, résoudront le bilan énergétique, le bilan hydrique et le bilan de masse.

Le chapitre 4 présente le corps de mémoire, soit la validation deux des quatre modules qui le composent sur un domaine urbain réaliste et complexe en comparaison avec des données météorologiques observées à très haute densité spatiotemporelle. Cette validation se distingue des études précédentes en analysant la performance de ces deux modules sur plus de 18 emplacements différentes au travers du domaine et en modélisant la végétation et différents matériaux de surfaces. Premièrement, le module de vent QUIC a montré une performance satisfaisante (r² = 0,562, MAE = 0,65 de ms-1) considérant les nombreuses hypothèses du modèle et le temps de calcul très court. Deuxièmement, le module de rayonnement QESRadiant s’est avéré très performant (r² = 0,946), la précision des résultats ainsi que le temps de calcul court en font un modèle de rayonnement très intéressant, même pour d’autres applications telle que l’évaluation du potentiel énergétique solaire des façades et des toits en milieu urbain. Bien que la performance de ces deux modules varie considérablement en fonction de l’emplacement dans le domaine et des obstacles environnants, ceux-ci présentent des résultats de simulations très satisfaisants. En ce qui concerne le module de surface proposé, celui-ci comporte encore des lacunes majeures et nécessite d’être amélioré davantage. Il serait également intéressant d’étudier d’autres modèles de surface existants à titre d’alternatives dans le modèle QES.

Au final, le modèle QES, composé de quatre modules tel que présenté, est une alternative intéressante aux modèles microclimatiques urbains existants. En effet, QES diffère des modèles de dynamique des fluides en tentant de réduire la complexité des calculs tout en conservant une réponse satisfaisante. En simplifiant les calculs, le modèle de microclimat urbain devient plus accessible, il nécessite des données d’entrée plus simples et des temps de calcul plus raisonnables. Ainsi, les résultats obtenus pas QES ne seront pas parfaits, mais seront suffisamment précis pour des applications d’aménagements urbains, de qualité

de l’air et de performance énergétique des bâtiments par exemple. Dans cette optique, le développement du modèle microclimatique urbain QES est pleinement justifié.

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Annexe A:

Données d’observation

Le domaine validation choisi est une zone du campus de l’École Polytechnique de Lausanne (EPFL) en Suisse. Ce secteur a été sélectionné du fait que nous disposions de mesures météorologiques à très haute densité spatiotemporelle nous permettant de valider le modèle QES. Ces données météorologiques proviennent du projet LUCE : un déploiement de 97 stations météorologiques sur le campus de l’EPFL enregistrant des mesures aux 30 secondes de novembre 2006 à mai 2007 (Nadeau et al. 2009). Cette banque de données comprend les mesures nécessaires à la validation du modèle, soit le rayonnement solaire, les vitesses du vent, les températures de surface, l’humidité relative et les températures de l’air. Nous disposons également de mesures de vitesse et de direction du vent en fonction de l’altitude prises par un profileur atmosphérique de 50 à 400 m au-dessus du sol. Aussi, nous disposons d’un de données d’élévation Lidar à haute densité spatiale du campus qui nous permet de modéliser la géométrie du terrain, la hauteur des bâtiments, la dimension des arbres, etc. En résumé, nous disposons des quatre ensembles de données suivants :

1. Mesures de stations météorologiques :

 Température de l’air à 1,2 m au-dessus du niveau du sol (Disponibilité : 97 / 97 stations) ;

 Température de surface (Disponibilité : 78 / 97 stations) ;

 Rayonnement solaire incident à 1,6 m au-dessus du niveau du sol (Disponibilité : 17 / 97 stations) ;

 Vitesse du vent à 1,6 m au-dessous du niveau du sol (Disponibilité : 21 / 97 stations). À noter que les données de vents sont limitées aux vitesses supérieures à 1,28 ms-1. L’origine de ce seuil n’a pas été découverte.  Température au point de rosée, ce qui nous permet d’obtenir l’humidité

relative de l’air;

 Hauteur de précipitation ;

 Aucune direction de vents étant donné que les vannes n’ont pas été calibrées lors des mesures.

1. Mesures du profileur atmosphérique :

 Vitesse et direction du vent tous les 10 m entre 50 m et 400 m au-dessus du sol.

2. Modèle d’élévation de terrain

 Coordonnées X et Y avec une élévation Z associée, densité de 1 point grille par 0,15 m.

3. Occupation du sol

Annexe B:

Modélisation semi-

automatique d’un domaine en 3D

Bien que la modélisation du domaine en 3D soit souvent peu détaillée dans la littérature,

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