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Section 3 Le résultat net des offices Analyses économétriques

1. Les disparités spatiales de résultat net

La variable endogène désormais utilisée est le résultat net ue l o peut si ple e t d fi i o e la diff e e e t e le hiff e d affai es et les ha ges de l offi e. Cet indicateur constitue une base intéressante pour apprécier la rentabilité voire même, da s e tai s o te tes, la via ilit des offi es. L o je tif est i i de o t e ue e si l e a e du sultat et o duit à dava tage d ho og it spatiale ue l a al se du hiff e d affai es, l a t de eu e gale e t significatif entre les zones géographiques.

L a al se e pi i ue p se t e i i epose su les es do es ue la p de te mais il sera question de plusieurs modèles. La première modélisation (avec les

oi d es a s o di ai es o siste a à esti e l uation suivante :

. � = + . � + �� � = , … . ,

Cette uatio est u od le li ai e si ple a il e o po te u u e seule va ia le explicative. Nous supposons que toutes les autres variables qui influencent la variable dépendante . le sultat et des offi es , o t u e o e e ui s a ule uel ue soit l o se vatio . Aut e e t dit la pe tu atio �� suit une loi normale

d esp a e ulle :

�� ∶ �� = ∀

Pa o s ue t, l uatio peut s i e de la a i e suiva te : E . � = + . � � = , … . ,

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Le p e ie sultat du od le est elui du test de Fishe ue l o o se ve su le tableau 6. En effet, la valeur du Fisher (297.15) est associée à une probabilité <.0001 do la ge e t i f ieu à ot e seuil de ejet , , l h poth se H selo la uelle les coefficients sont nuls est rejetée. De ce fait, le modèle est valide.

Tableau 2. 3 : GLM Procédure : Test de Fisher 2

Tableau 2. 4 : GLM Procédure : Estimation (OLS) des paramètres 2

Les résultats estimés dans le tableau 2.4 montrent que tous les coefficients b sont statistiquement significatifs au seuil des 5% car les P_values associées sont toutes i f ieu es au seuil de ejet. Le od le p e d l Ile-de-France comme référence et laisse apparaître par conséquent des valeurs estimées négatives.

Le tableau 2.4 o t e u e moyenne les offices localisés dans les zones autres que l Ile-de-France, à savoir dans une Zone rurale (ZoneN=1), dans une Zone urbaine avec un nombre d ha ita ts inférieur à 10 000 (ZoneN=2), dans une Zone urbaine avec un o e d habitants supérieur à 10 000 (ZoneN=3), ou dans une Zone urbaine avec un

Source

DDL

Somme des carrés

Moyenne

quadratique

Valeur F

Pr > F

Model

5

1.0453457E14

2.0906915E13

297.15

<.0001

Error

1599

1.1250307E14

70358392214

Uncorrected Total

1604

2.1703764E14

Paramètre Coefficient estimé Ecart-type estimé Valeur du test t Pr > |t|

Intercept 403915.0611 17528.31673 23.04 <.0001 zoneN 1 -287855.2323 30677.37402 -9.38 <.0001 zoneN 2 -289972.5407 22337.28112 -12.98 <.0001 zoneN 3 -184004.5562 20584.68585 -8.94 <.0001 zoneN 4 -74969.4741 23396.00220 -3.20 0.0014 zoneN 5 0.0000 . . .

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nombre d ha ita ts supérieur à 100 000 (ZoneN=4) gagneraient respectivement 287 . €, . €, . €, et . de oi s ue s ils e e çaie t e Ile-de- France(ZoneN= 5).

On peut constater que, malgré la diminution des écarts entre résultats nets, les offices localisés en Ile-de-France sont nettement plus rentables que ceux qui se trouvent dans les autres zones géographiques.

La suite de l a al se o pa e le sultat et des offices localisés en milieu rural (ZoneN=1), et ceux exerçant dans les zones urbaines avec moins de 10 000 habitants (ZoneN=2). Les résultats démontrent u il se ait plus ava tageu pou les huissie s de justi e d i vestir dans les offices situés dans des zones rurales plutôt que ceux dans les zo es p iu ai es. Ce sultat doit t e t ait ave p autio a alla t à l e o t e de notre interprétation générale. De ce fait, nous allons approfondir notre étude économétrique toujours avec les moindres carrés ordinaires en générant avec la procédure GLM, le tableau 8 qui compare successivement les estimations du résultat net des différentes zones afin de consolider ou invalider le résultat ci-dessus.

Tableau 2. 5 : GLM Procédure : Estimation comparative du résultat net

Le tableau 2.5 met en lumière des valeurs estimées en comparant des rentabilités (résultat net) des offices selon les zones de localisation. En interrogeant les P_values, ous o se vo s ue l esti atio o pa ative 2 vs 1 c'est-à-dire la comparaison du résultat net des offices se trouvant en zone rurale (ZoneN=1), à ceux se trouvant en zone périurbaine (ZoneN=2) est associée à une probabilité de 0.9413 donc supérieure à notre seuil de rejet des 5%. Par conséquent, nous ne pouvons rejete l h poth se H , le oeffi ie t est pas sig ifi atif et i valide le sultat selo le uel les offi es da s les zones rurales seraient plus rentables que celles qui se trouvent en zones périurbaines.

Paramètre

Coefficient estimé

Ecart-type estimé

Valeur du test t

Pr > |t|

2 vs 1

-2117.308

28732.7623

-0.07

0.9413

3 vs 2

105967.985

17555.6158

6.04

<.0001

4 vs 3

109035.082

18884.3437

5.77

<.0001

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Cette interprétation serait plus en accord avec la réalité du terrain des offices dans les régions, car généralement, les perspectives de développement des plus petites structures sont très réduites, voire inexistantes, en zone rurale. En effet, dans l h poth se d u e s ie oissa te du tau de e ta ilité des études, au-delà du premier décile (c'est-à-dire les structures les plus petites) qui connait une rentabilité e t e % et %, la e ta ilit o e e des st u tu es des offi es d huissie s de justi e aug e te li ai e e t ave le hiff e d affai es en passant de 33% dans les zones rurales à 47% en Ile-de-France.

Cependant, les autres estimations du tableau 2.5 sont associées à des probabilités inférieures au seuil des 5% et reflètent des comparaisons significatives et non négligeables. Ces réalités selon lesquelles, plus on va de la campagne vers la ville, plus la rentabilité économique des offices est élevée, mettent en évidence également la corrélation entre la population et le niveau de rentabilité économiques des études. Il appa ait, u e effet la de sit d u e ville est ie u i di ateu d a tivit économique ; en étant élevée, cette dernière constitue par ailleurs, un contexte favorable pour les huissiers de justice cherchant toujours à maximiser leur profit et e d o pte d u e o latio positive e t e la de sit d og aphi ue d u e zo e et les niveaux de rentabilité des offices qui y sont implantés. Ainsi malgré une hétérogénéité des résultats nets des offices moins accentuée que celle du chiffre d affai es selon les zones géographiques, les écarts de rentabilité demeurent.

2. Litigiosité locale et performances économiques des