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3. Etat des lieux de la peste porcine africaine (PPA) dans le département de

3.3. Résultats et discussion

3.3.2. Discussion

3.3.2.1. Profil des élevages enquêtés

Les modes d’élevage pratiqués par les éleveurs sont l’élevage en claustration, l’élevage en divagation et l’élevage en claustration temporaire. Ces modes d’élevage ont été déjà rapportés dans le zone d’étude et au Sud Bénin (Youssao et al., 2008; Dotché et al., 2018; Kiki et al., 2018). La prédominance du mode d’élevage est due au profil des enquêtés. En effet, pour une meilleure appréciation de la PPA dans les élevages, il faut travailler avec les éleveurs qui suivent au quotidien les activités de l’exploitation alors qu’en élevage traditionnel, les éleveurs accordent très peu de temps au suivi des animaux (Agbokounou et al., 2016). La majorité des enquêtés sont des personnes non scolarisées comme rapporté par Dotché et al. (2018) en élevage traditionnel dans l’Ouémé et le Plateau. La non scolarisation des éleveurs constitue un obstacle à l’application des bonnes pratiques techniques dans l’élevage (Dotché et al., 2018) et de ce fait les éleveurs doivent être régulièrement sensibilisés à l’application des bonnes pratiques d’élevage. Les porcs de type génétique amélioré sont les plus élevés et ce constat a été fait par Dotché et al. (2018) et Kiki et al. (2018) dans la zone d’étude. Ce constat est dû aux performances de cette race qui sont meilleures que celle des races locales (Bankolé, 2017). La race locale est rustique et s’adapte bien aux conditions d’élevage difficile (Dotché et al., 2018; Youssao et al., 2018). Ainsi, cette race est beaucoup plus élevée dans les élevages traditionnels dans lesquels les conditions de suivis

des éleveurs des groupes 1 et 3 garde les porcs locaux dans leur élevage qu’ils utilisent en croisement avec les porcs améliorés. Ces croisements améliorent bien la résistance des porcs améliorés et les performances des porcs locaux (Youssao et al., 2009); ils entrainent malheureusement la réduction de l’effectif des porcs locaux dans les élevages ; ce qui entrainera plus tard la disparition des porcs locaux dans les élevages si les mesures de préservation ne sont pas prises (Djimenou et al., 2017a). Les élevages sont situés dans les agglomérations et de ce fait sont ouverts à l’entrée des pathologies. Les habitats de type amélioré sont plus utilisés dans le groupe 2 (p<0,001) que dans les groupes 1 et 3 car très peu d’éleveurs de ce groupe utilisent la race locale comparativement aux groupes 1 et 3. Ces types d’habitats ont été déjà rapportés dans les élevages du Sud Bénin (Vignon, 2015).

3.3.2.2. Application des mesures de biosécurité dans les élevages et pathologies rencontrées

La majorité des éleveurs enquêtés ne visite pas les exploitations de leurs amis.

Cela pourrait limiter l’entrée des pathologies dans les élevages, malheureusement les charcutiers entrent dans tous les élevages. Ces charcutiers peuvent transporter les pathologies d’élevage à l’autre. L’implication des charcutiers dans la transmission de la PPA a été rapportée par Muhangi et al.

(2014) en Ouganda. De manière générale, le circuit de commerce de porcs, les rongeurs, les visites des charcutiers, des amis, des vétérinaires et des membres de la familles sont des facteurs favorisant la transmission de la PPA en Afrique (Costard et al., 2009; Fasina et al., 2010, 2012; Muhangi et al., 2014; Lichoti et al., 2016). Pour lutter contre cette maladie, les éleveurs doivent éviter toute visite quel que soit le motif. Le non utilisation des pédiluves par les éleveurs est un facteur favorisant l’entrée des pathologies dans l’élevage et les éleveurs doivent introduire l’utilisation des pédiluves dans leur pratique. Pour que ces pédiluves soient efficaces les bottes doivent être propres avant de les plonger

dans la solution détectant et cette solution doit être à une hauteur d’environ 3 cm (IFIP, 2013). Tous les éleveurs enquêtés utilisent de fourrages dans l’alimentation des porcs et l’utilisation de fourrages dans l’alimentation des porcs a été déjà rapportée dans l’Ouémé par Kiki et al. (2018). Ces fourrages sont cherchés hors des exploitations, souvent dans les marécages comme signalé par Kiki et al. (2018). Ce qui constitue un risque de propagation de la PPA dans les élevages surtout dans le groupe 1 où ces fourrages sont très peu traités car dans les zones Lacustres comme les Aguégués les animaux morts sont jetés dans l’eau et cette eau souille les fourrages de ces marécages (Tohoun, 2017; Kiki et al., 2018). La majorité de ces élevages ne pratique pas la quarantaine avant l’entrée des animaux de renouvellement dans l’élevage. Dans ce contexte, les animaux malades peuvent être facilement introduits dans l’élevage.

Les éleveurs jettent les lisiers des animaux dans la brousse ou les vendent. Ces éleveurs peuvent valoriser ces lisiers pour la production de fourrages afin de limiter l’usage de fourrages externes (hors exploitation), sources potentielles d’introduction de la PPA dans l’élevage. Les éleveurs ne disposent pas d’outils et matériels spécifiques à l’élevage de porcs et les matériels utilisés dans les élevages sont utilisés à d’autres fins. Cette pratique favorise l’entrée des pathologies dans l’élevages comme l’a montré Sánchez-Cordón et al. (2018). Le mélange des animaux de tous les âges, expose les jeunes animaux aux pathologies. Les pathologies enregistrées par les éleveurs sont l’anémie, la PPA, la gale et les Gastro-entérites. Ces pathologies ont été déjà rapportées dans les élevages porcins du Bénin (Youssao et al., 2008; Soglohoun, 2016; Djimenou et al., 2017a, 2017b). La persistance de ces pathologies dans les élevages est liée au nom respect des mesures de biosécurité dans les élevages.

3.3.2.3. Manifestation de la peste porcine africaine et gestion des cadavres et des survivants

La majorité (87,67%) des éleveurs enquêtés ont déjà au moins une fois connu la PPA. Cette forte présence de la PPA dans les élevages est due aux facteurs tels que le mode de conduite des porcs, la pratique ou non de la quarantaine animale, le chauffage des aliments contenant de l’eau grasse et le nombre de troupeaux de porcs (Attakpa et al., 2014). Ces auteurs notifient la présence de la PPA dans plus de 75% d’organes de porcs prélevés à Parakou au Nord du pays. La présence des élevages dans les agglomérations facilite aussi la propagation de la PPA dans les élevages puisqu’il existe une liaison entre la propagation de la PPA et la densité humaine (Huang et al., 2017). La répartition et la persistance de la PPA dans les élevages est liée à l’insuffisance des mesures de biosécurité prises pour son éradication des élevages (Brown et al., 2018). Ainsi, dans les élevages enquêtés, les éleveurs jettent les cadavres des animaux morts de la PPA dans l’eau des fleuves, les consomment, utilisent les survivants pour reprendre l’élevage ou achètent les animaux sans chercher à savoir s’ils sont indemnes de la PPA ou pas. Les symptômes (mort des animaux, refus de manger, hyperthermie, taches rouges sur la peau, l’avortement et la diarrhée) décrits par les éleveurs ont été également décrits par l’OIE (2011). Plus de 90% des éleveurs enregistre la mort brutale des animaux ce qui montre que la maladie se manifeste beaucoup sous une forme aiguë. Sous cette forme, on observe la mort d’une proportion élevée de porcs infectés (90-100% de mortalité) 4–21 jours après l’infection, avec des changements pathologiques caractéristiques de vascularite, y compris érythème cutané, œdème pulmonaire splénomégalie, lymphadénite hémorragique, une hémorragie pétéchiale dans les poumons, la vessie et les reins (Sánchez-Cordón et al., 2018). Les autres formes décrites pour cette pathologie sont la forme subaiguë et la forme chronique. Dans la forme subaiguë, la virulence est modérée, la mortalité est comprise entre 30 et 70%, les périodes d’incubation sont longues (les porcs meurent après 20 jours) et les

signes cliniques ont tendance à être moins marqués (Sánchez-Vizcaíno et al., 2015; Sánchez-Cordón et al., 2018). La forme chronique est caractérisée par l'absence de lésions vasculaires et une faible mortalité mais des signes tels que retard de croissance, émaciation, gonflement des articulations et des lésions associées à une infection bactérienne secondaire (Sánchez-Vizcaíno et al., 2015;

Sánchez-Cordón et al., 2018). La race locale est plus affectée dans le groupe 1, la race améliorée dans le groupe 3 et la race améliorée et les croisés dans le groupe 2. Cet effet groupe est lié aux types génétiques élevés dans chaque groupe. Ainsi, la pathologie infecte les races présentes dans l’élevage.

3.3.2.4. Mesures prises pour la reprise après un épisode de PPA

La majorité des éleveurs enquêtés qui ont connu ne reprend plus l’élevage après le passage de la maladie à cause de l’impact économique de la maladie du aux mortalités élevées. Néanmoins, tous les éleveurs du groupe 2 et la majorité de ceux de groupe 3 reprennent l’élevage après le passage de la maladie contrairement aux éleveurs du groupe 1. Ces éleveurs reprennent l’élevage parce qu’ils envisageaient récupérer leurs investissements. En effet, les éleveurs des groupes 2 et 3 utilisaient des habitats améliorés construits en dur avec de grand investissement alors que les éleveurs du groupe 1 utilisaient des habitats traditionnels construits en bois avec de faible investissement. La majorité (50%) des éleveurs enquêtés reprend l’élevage sans observer de vide sanitaire et les mesures prises par la minorité restant sont basées sur l’observation d’un vide sanitaire avec des délais inappropriés et la désinfection. Le non-respect du délai de vide sanitaire lors de repeuplement consécutif à un foyer de PPA a été également rapporté par la FAO (2013) au Cap-Vert.

Conclusion et suggestions

Ce stage de fin de formation nous a permis de développer des compétences dans l’inspection des viandes. L’étude sur l’état de lieux de la peste porcine africaine dans l’Ouémé montre que les éleveurs connaissent régulièrement cette maladie.

Cette maladie n’épargne aucune race. Les raisons de la persistance de cette maladie sont l’insuffisance et le manque de mesure de biosécurité dans les élevages. Ainsi, les éleveurs donnent à manger aux animaux des fourrages pollués, laissent entrer les charcutiers dans les élevages sans aucune mesure, ne disposent pas d’outils spécifiques à l’élevage de porcs, jettent parfois les animaux morts de la PPA dans l’eau, utilisent les survivants de la PPA pour la reprise de l’élevage etc. Les pertes occasionnées par la PPA découragent les éleveurs et ces derniers abandonnent l’élevage.

Au vu de ces résultats, il serait bénéfique pour la filière de mettre en place des stratégies collectives basées sur les mesures de biosécurité et impliquant tous les acteurs de la filière.

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