• Aucun résultat trouvé

Indice de masse corporelle des parents

Les corrélations concernant l’IMC du père et de la mère montrent que les parents ont une influence positive sur l’IMC et la sommation des six plis cutanés de leur fils et de leur fille. Ces résultats concordent avec certaines études qui montraient des corrélations positives entre l’IMC des parents et l’IMC ainsi que la sommation des plis cutanés de leurs enfants (26, 27). L’IMC du père a également un impact négatif sur la condition physique de son fils, alors que l’IMC de la mère a un impact négatif sur la condition physique de sa fille. Il est donc possible d’établir un parallèle avec une étude qui mentionne que les enfants de parents obèses pratiquent davantage d’activités sédentaires (35). Par conséquent, une faible pratique régulière d’activités physiques pourrait influencer négativement la condition physique des enfants. Un IMC élevé chez le père concorde avec un pourcentage de masse adipeuse plus élevé et une pratique d’activités physiques vigoureuses plus élevé chez la fille. Par ailleurs, une étude mentionne que les filles de parents obèses pratiquent des niveaux d’activités physiques plus faibles que celles de parents non obèses (36), ce qui va à l’encontre des résultats obtenus. Il est possible de croire que l’IMC élevé du père puisse refléter davantage une masse musculaire importante reliée à un mode de vie très actif, expliquant ainsi la pratique d’activités physiques vigoureuses plus élevé chez la fille. Du côté de la mère, un IMC élevé favorise un pourcentage de masse adipeuse élevé chez son fils et sa fille.

Les régressions multiples illustrent que l’IMC de la mère, comparé à celui du père, a davantage d’influence sur l’IMC, la sommation des six plis cutanés et la pratique d’activités physiques de niveau 8 et 9 de ses enfants. Des études ont également mené à la conclusion que la mère a une plus grande influence sur l’IMC de ses enfants (22, 28, 33). Quant au père, son IMC influence davantage le pourcentage de masse adipeuse et la pratique d’activités physiques d’intensité vigoureuse de ses enfants.

Pourcentage de masse adipeuse des parents

Les corrélations concernant le pourcentage de masse adipeuse du père montrent corrélation positive en lien avec le pourcentage de masse adipeuse ainsi que la sommation des six plis cutanés de son fils et sa fille. De plus, l’IMC du fils est influencé positivement par le pourcentage de masse adipeuse du père. Outre l’influence positive du pourcentage de masse adipeuse sur les variables du fils et de la fille, le pourcentage de masse adipeuse du père a un impact négatif sur la condition physique de son fils. Du côté de la mère, seul le pourcentage de masse adipeuse de la fille est influencé positivement. À l’exception de la relation mère-fils, les corrélations sont en lien avec une étude qui montre que la masse adipeuse des parents est proportionnelle à celle de leurs enfants (41). De plus, cette même étude montre que la pratique d’activités physiques des enfants est inversement proportionnelle au pourcentage de masse adipeuse des parents, ce qui est le cas de la relation père-fils concernant la condition physique (41).

Les régressions multiples illustrent que le pourcentage de masse adipeuse de la mère, en comparaison à celui du père, a un plus grand impact sur le pourcentage de masse adipeuse de ses enfants. Certains chercheurs ont observé que l’adiposité de la mère influence davantage celle de ses enfants (25, 42, 43) alors que d’autres affirment que le père a un impact plus important (42, 44, 45). Les auteurs du côté de la mère se basent sur le fait que cette dernière est plus présente que le père lors des repas, c’est-à-dire lors de la préparation et la consommation. Une étude faite auprès d’enfants adoptés âgés de 7 à 13 ans a confirmé ce point (45). Quant au pourcentage de masse adipeuse du père, il a une plus grande influence sur l’IMC et la sommation des six plis cutanés des enfants (45).

La pratique d’activités physiques d’intensité vigoureuse des parents

Concernant la pratique d’activités physiques vigoureuses du père et de la mère, elles influencent positivement la pratique d’activités physiques vigoureuses de leur fils et de leurs filles à l’exception de la corrélation père-fils. Des chercheurs ont par ailleurs observé des corrélations positives mère-fille ainsi que père-fille/père-fils en termes de pratique d’activités physiques (50). Les résultats de cette étude sont l’inverse de ceux obtenus dans ce travail. Les résultats obtenus montrent que la mère a des corrélations positives en termes d’activités physiques vigoureuses avec sa fille et son fils, et non seulement sa fille. Alors que les corrélations positives du père sont seulement présentes avec sa fille. La mère a un impact positif sur sa fille en ce qui a trait à la pratique d’activités physiques d’intensité spécifique 8 et 9. Une étude avait entre autres montré que la pratique d’activités physiques de la mère influençait spécifiquement la pratique d’activités physiques d’intensité élevée de son fils (47). En général, ces corrélations vont dans le même sens qu’une étude qui mentionne que des parents actifs influencent positivement leurs enfants à être actifs (46). De plus, les parents qui pratiquent de l’activité physique d’intensité modérée à élevée ont des enfants qui s’exposent régulièrement à ce type d’intensité (67), ce qui concorde également avec les corrélations.

Les régressions multiples illustrent que seule la pratique d’activités physiques vigoureuses de la mère a une influence sur les variables de l’enfant. Elle influence particulièrement la pratique d’activités physiques vigoureuses ainsi que celle d’intensité spécifique 8 et 9 de ses enfants.

63

Le niveau de scolarité des parents

Les corrélations concernant le code de Blishen du père influencent positivement la condition physique de son fils, la pratique d’activités physiques d’intensité vigoureuse et la condition physique de sa fille. De plus, les corrélations illustrent une relation négative entre le code de Blishen du père et le pourcentage de masse adipeuse de la fille. En ce qui a trait aux corrélations en lien avec le code de Blishen de la mère, aucune corrélation significative n’est présente avec les variables de ses enfants. Le niveau de scolarité du père et de la mère influence positivement la pratique d’activités physiques d’intensité vigoureuse et influence négativement le pourcentage de masse adipeuse de la fille. L’éducation du père a également un impact positif sur la condition physique de sa fille.

Les régressions multiples illustrent que la scolarité de la mère, en comparaison à celle du père, influence davantage l’IMC de ses enfants. L’éducation du père, quant à lui, a un plus grand impact sur le pourcentage de masse adipeuse, la pratique d’activités physiques d’intensité vigoureuse et la condition physique de ses enfants.

Les ANOVA concernant le niveau de scolarité du père montrent des différences significatives entre les niveaux primaire/secondaire non terminé et secondaire terminé/collégial non terminé. Entre ces deux groupes, plus la scolarité du père est élevée, plus la pratique d’activités physiques d’intensité vigoureuse chez le fils et la fille est élevée. Il en est de même pour la pratique d’activités physiques d’intensité 8 et 9 chez le garçon. Ces résultats concordent avec ceux d’une étude qui a montré qu’un père avec un statut socio-économique élevé avait des enfants qui bougeaient davantage que ceux dont le père avait un faible statut socio-économique (68). La raison qui explique ce dernier point est que les parents ayant un faible statut socio-économique mettent en place un milieu plus propice à la sédentarité via l’achat de télévisions, de jeux vidéo et de DVD (76-79). Par ailleurs, cette quantité d’activité physique plus fréquente chez les enfants et adolescents provenant d’un milieu aisé est expliquée par le fait que les parents ont une attitude positive vis-à-vis les saines habitudes de vie et la pratique d’activités physiques (82). D’autres différences significatives sont également présentes chez le père entre les niveaux de scolarité primaire/secondaire non terminé et collégial terminé/universitaire. Plus le niveau de scolarité est élevé, plus la pratique d’activités physiques d’intensité 8 et 9 chez la fille et le fils est élevée. La condition physique de la fille est également influencée positivement par un niveau de scolarité plus élevé du père. Du côté de la scolarité de la mère, il y a des différences significatives entre les niveaux primaire/secondaire non terminé et secondaire terminé/collégial non terminé. Plus le niveau de scolarité est élevé, plus l’IMC est bas et il y a davantage de pratique d’activités physiques d’intensité vigoureuse du fils et de la fille. Par ailleurs, un niveau de scolarité secondaire terminé/collégial non terminé influence positivement la pratique d’activités physiques d’intensité 8 et 9 du fils. L’atteinte de ce même niveau de scolarité de la mère a également un impact négatif sur le pourcentage de masse adipeuse, sur la sommation des six plis cutanés et un impact positif sur la condition physique de la fille. Une différence significative entre les niveaux primaire/secondaire non terminé et collégial terminé/universitaire de la mère est présente en ce qui a trait à l’IMC du fils. Cette différence illustre qu’un niveau d’éducation plus élevé de la mère favorise un faible IMC

chez le fils. Chez la fille, il existe des différences significatives concernant la scolarité de la mère entre les niveaux secondaire terminé/collégial non terminé et collégial terminé/universitaire pour l’IMC et le pourcentage de masse adipeuse. Ces dernières sont positivement influencées par un niveau de scolarité plus élevé. Les résultats obtenus concordent avec ceux d’une étude qui démontre qu’une mère qui n’a pas complété un niveau de scolarité secondaire a plus de risque de voir ses enfants développer l’obésité (85). Ce point pourrait être expliqué ,par la faible stimulation cognitive des enfants que procure un milieu à faible statut socio-économique (85). D’autre part, les résultats obtenus concernant une relation positive entre un haut niveau de scolarité de la mère, soit collégial terminé/universitaire, et un IMC croissant chez la fille, ne concordent pas avec les résultats d’une étude qui révèle qu’une mère avec plusieurs années d’études a moins de risque d’avoir des enfants obèses que celle qui a peu d’années d’études (91).

Constat général et profil idéal

Suite aux résultats obtenus en lien avec l’IMC du père et de la mère, il est possible de porter quelques conclusions. Tout d’abord, l’IMC des parents influence davantage les variables anthropométriques du fils et de la fille. Les habitudes de vie des parents, bonnes ou mauvaises, ont également un impact sur l’anthropométrie des enfants (98). Cette variable des parents a également un impact sur la pratique d’activités physiques vigoureuses et la condition physique des enfants. Un milieu obésogène est donc moins propice à la pratique fréquente d’activités physiques vigoureuses et à une meilleure condition physique des enfants d’une même famille (99).

Le pourcentage de masse adipeuse de la mère a peu d’influence sur les variables du fils et de la fille. Par ailleurs, le pourcentage de masse adipeuse du père influence positivement certaines variables anthropométriques de ses enfants et plus particulièrement la condition physique de son fils. Le père, souvent lié à la pratique d’activités physiques dans une famille, peut donc influencer la composition corporelle de ses enfants si ces derniers prennent exemple sur celui-ci lorsqu’il pratique une activité à intensité élevée.

65 un faible impact sur les variables de sa fille et aucun impact auprès de son fils. Le code de Blishen de la mère n’influence ni le fils, ni la fille. L’analyse des différents niveaux de scolarité du père révèle un impact marqué sur la pratique d’activités physiques et la condition physique de ses enfants. On peut expliquer ces résultats par le fait qu’un père qui a plus de scolarité a par conséquent un bon emploi et peut donc offrir davantage de ressources à ses enfants pour la pratique de sports. Du côté de la mère, un faible impact est observé sur la pratique d’activités physiques et la condition physique de ses enfants. On remarque plutôt une influence des différents niveaux de scolarité de la mère sur les variables anthropométriques de la fille ainsi qu’une influence moins marquée chez le fils. Les mères, plus souvent au foyer que le père, ont un plus grand impact sur les habitudes de vie de leurs enfants. Une plus grande scolarité de la mère, par conséquent plus de connaissances au sujet des habitudes de vie, peut influencer sainement les variables anthropométriques de ses enfants (101).

Bref, trois constats permettent d’établir un profil parental idéal. Tout d’abord, le père tout comme la mère doivent avoir un poids ainsi qu’une composition corporels sains. Ensuite, les parents doivent bouger régulièrement à des intensités bénéfiques pour la santé. Et pour conclure, le père et la mère doivent au minimum avoir terminé leurs études de niveau secondaire.

L’une des forces de ce travail est d’avoir un nombre de sujets élevé, ce qui a permis d’observer plusieurs différences significatives parmi les variables étudiées. De plus, les résultats obtenus rappellent que les saines habitudes de vie des parents influencent celles de leurs enfants et remettent en question l’importance de la scolarité parentale vis-à- vis l’éducation de saines habitudes de vie dans les familles québécoises. À l’opposé, il aurait été pertinent d’effectuer des ANOVA pour toutes les variables des parents et non seulement leur niveau de scolarité. L’aspect transversal de cette étude est un point faible, car il n’est pas possible d’identifier des relations de cause à effet. Les données auto- rapportées évoquent un manque de précision. Étudier des données datant de plus de 30 ans peut également être considéré comme une faiblesse si l’on tient compte du changement du mode de vie des Québécois au fil des décennies.

Applications futures

De tels résultats permettront aux professionnels de la santé de continuer à sensibiliser la société, parents et enfants, sur l’importance d’un poids santé ainsi que la pratique régulière d’activités physiques, tout en considérant les répercussions possibles sur la progéniture d’une famille. L’éducation parentale montre également son importance vis- à-vis les habitudes de vie des enfants. Il serait donc intéressant d’étudier si l’enseignement de saines habitudes de vie au niveau primaire et secondaire peut avoir des répercussions positives chez ces enfants qui seront un jour parents!

67

Bibliographie

1. Tjepkema M, Shields M, Statistique Canada. Division des statistiques sur la sant©*. Ob©*sit©* mesur©*e. [Monographie ©*lectronique en formats PDF et HTML

Acc©·s direct] Ottawa: Division de la statistique sur la sant©*, Statistique Canada; 2005; Available from:

http://www.statcan.ca/cgi-bin/downpub/listpub_f.cgi?catno=82-620-MWF2005001 Acc©·s INTERNET and INTRANET.

http://www.statcan.ca/Daily/Francais/050706/q050706a.htm Acc©·s INTERNET et INTRANET au Quotidien. 2. OMS. Obésité. 2013; Available from: http://www.who.int/topics/obesity/fr/.

3. WHO. BMI Classification. 2013; Available from: http://apps.who.int/bmi/index.jsp?introPage=intro_3.html. 4. OMS. BMI-for-age Boys. 2013; Available from: http://www.who.int/growthref/bmifa_boys_z_5_19_labels.pdf. 5. OMS. BMI-for-age Girls. 2013; Available from: http://www.who.int/growthref/bmifa_girls_z_5_19_labels.pdf. 6. Vague J. The degree of masculine differentiation of obesities: a factor determining predisposition to diabetes, atherosclerosis, gout, and uric calculous disease. The American journal of clinical nutrition. 1956;4(1):20-34. Epub 1956/01/01.

7. Lemieux S. Module 2 - Régulation du poids corporel : l'équilibre énergétique. [notes de cours]. In press 2013. 8. OMS. Obésité et surpoids. 2013; Available from: http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs311/fr/. 9. Langlois M-F. Obésité II : Aspects cliniques Approche interdisciplinaire intégrée du traitement de l'obésité; Hôpital Laval, Qc2013.

10. Chaput JP, Leblanc C, Perusse L, Despres JP, Bouchard C, Tremblay A. Risk factors for adult overweight and obesity in the Quebec Family Study: have we been barking up the wrong tree? Obesity (Silver Spring). 2009;17(10):1964-70. Epub 2009/04/11.

11. OMS. Activité physique. 2013; Available from: http://www.who.int/dietphysicalactivity/pa/fr/index.html.

12. Lau DC, Douketis JD, Morrison KM, Hramiak IM, Sharma AM, Ur E. 2006 Canadian clinical practice guidelines on the management and prevention of obesity in adults and children [summary]. CMAJ : Canadian Medical Association journal = journal de l'Association medicale canadienne. 2007;176(8):S1-13. Epub 2007/04/11.

13. OMS. Stratégie mondiale pour l'alimentation, l'exercice physique et la santé. OMS; 2004; Available from:

http://www.who.int/dietphysicalactivity/strategy/eb11344/fr/index.html.

14. Ventura AK, Birch LL. Does parenting affect children's eating and weight status? The international journal of behavioral nutrition and physical activity. 2008;5:15. Epub 2008/03/19.

15. Safer DL, Agras WS, Bryson S, Hammer LD. Early body mass index and other anthropometric relationships between parents and children. International journal of obesity and related metabolic disorders : journal of the International Association for the Study of Obesity. 2001;25(10):1532-6. Epub 2001/10/24.

16. Magarey AM, Daniels LA, Boulton TJ, Cockington RA. Does fat intake predict adiposity in healthy children and adolescents aged 2--15 y? A longitudinal analysis. European journal of clinical nutrition. 2001;55(6):471-81. Epub 2001/06/26.

17. Kvaavik E, Tell GS, Klepp KI. Predictors and tracking of body mass index from adolescence into adulthood: follow-up of 18 to 20 years in the Oslo Youth Study. Archives of pediatrics & adolescent medicine. 2003;157(12):1212-8. Epub 2003/12/10.

18. Treuth MS, Butte NF, Sorkin JD. Predictors of body fat gain in nonobese girls with a familial predisposition to obesity. The American journal of clinical nutrition. 2003;78(6):1212-8. Epub 2003/12/12.

19. Danielzik S, Czerwinski-Mast M, Langnase K, Dilba B, Muller MJ. Parental overweight, socioeconomic status and high birth weight are the major determinants of overweight and obesity in 5-7 y-old children: baseline data of the Kiel Obesity Prevention Study (KOPS). International journal of obesity and related metabolic disorders : journal of the International Association for the Study of Obesity. 2004;28(11):1494-502. Epub 2004/08/25.

20. Whitaker RC, Wright JA, Pepe MS, Seidel KD, Dietz WH. Predicting obesity in young adulthood from childhood and parental obesity. The New England journal of medicine. 1997;337(13):869-73. Epub 1997/09/26.

21. Klesges RC, Klesges LM, Eck LH, Shelton ML. A longitudinal analysis of accelerated weight gain in preschool children. Pediatrics. 1995;95(1):126-30. Epub 1995/01/01.

22. Danielzik S, Langnase K, Mast M, Spethmann C, Muller MJ. Impact of parental BMI on the manifestation of overweight 5-7 year old children. European journal of nutrition. 2002;41(3):132-8. Epub 2002/07/12.

23. Pietilainen KH, Kaprio J, Rasanen M, Winter T, Rissanen A, Rose RJ. Tracking of body size from birth to late adolescence: contributions of birth length, birth weight, duration of gestation, parents' body size, and twinship. American journal of epidemiology. 2001;154(1):21-9. Epub 2001/06/28.

24. Thibault H, Contrand B, Saubusse E, Baine M, Maurice-Tison S. Risk factors for overweight and obesity in French adolescents: physical activity, sedentary behavior and parental characteristics. Nutrition. 2010;26(2):192-200. Epub 2009/07/07.

25. Lake JK, Power C, Cole TJ. Child to adult body mass index in the 1958 British birth cohort: associations with parental obesity. Archives of disease in childhood. 1997;77(5):376-81. Epub 1998/03/06.

26. Frisancho AR, Flegel PN. Relative merits of old and new indices of body mass with reference to skinfold thickness. The American journal of clinical nutrition. 1982;36(4):697-9. Epub 1982/10/01.

27. Rolland-Cachera MF, Sempe M, Guilloud-Bataille M, Patois E, Pequignot-Guggenbuhl F, Fautrad V. Adiposity indices in children. The American journal of clinical nutrition. 1982;36(1):178-84. Epub 1982/07/01.

28. Williams S. Overweight at age 21: the association with body mass index in childhood and adolescence and parents' body mass index. A cohort study of New Zealanders born in 1972-1973. International journal of obesity and related metabolic disorders : journal of the International Association for the Study of Obesity. 2001;25(2):158-63.

Documents relatifs