Nous avons cherché à comprendre si l’ordre de naissance, de par son effet sur le rôle qu’un membre d’une fratrie a été amené à jouer et par conséquent sur la construction de traits de personnalité, est un facteur qui influence l’engagement au sein des espaces de participation, notamment dans les conseils et les parlements de jeunes. Dans ce chapitre, nous discutons les résultats précédemment présentés afin d’en ressortir les points d’attention et les tendances observées eu égard à nos hypothèses basées sur la littérature et nos questions de recherches présentées en amont. Finalement, nous abordons les limites de cette recherche et nous proposons des pistes d’améliorations ainsi que des ouvertures sur des prolongements possibles. 5.1 Des ainés et des cadets engagés
Les résultats obtenus pour la population d'étude totale démontrent que le genre est distribué équitablement parmi les participants (voir graphique 1). La moyenne d'âge est de 19.5 ans, ce qui implique que les participants ne sont, pour la plupart, plus considérés comme des enfants au sens de la CDE, ni comme étant mineurs selon l'article 14 du Code Civil Suisse du 10 décembre 1907 . Nous avons également 13 relevé que la majorité des participants est issue de fratries de deux enfants, ce qui rejoint les statistiques de l'OFS (2019) affirmant que les femmes tendent à avoir moins d'enfants puisqu'elles maternent plus tardivement, cela induisant un nombre d'enfants moins élevé. Nous avons constaté qu'en majorité, les relations avec les deux parents sont bonnes et que dans le cas où une relation est moins bonne, pas bonne du tout, voire sans avis, il s'agit en général de la relation au père (voir tableau 2). Quant à la distribution de l'ordre de naissance, les cadets sont davantage représentés mais de manière générale, nous pouvons affirmer que tous les participants, ordre de naissance confondus, s’engagent au sein de ces structures offrant la possibilité d’oeuvrer et participer à des projets régionaux et cantonaux, participation qui est ici volontaire de manière individuelle mais menée de manière collective (Stoecklin, 2019b). Aussi, les participants se sont en grande majorité définis comme étant motivés (voir tableau 3), ce qui rejoint les propos de plusieurs auteurs affirmant que la participation est un moyen (Stoecklin, 2019b; Le Bossé, 2003) que les jeunes saisissent pour atteindre un but qui suggère et génère de la motivation. Toutefois, les tendances observées attestent de différences entre les groupes des
L'article 14 du Code Civile Suisse du 10 décembre 1907 stipule que « La majorité est fixée à 18 ans 13
ainés et des cadets sur les raisons de s’engager, leurs degrés de participation ainsi que le sentiment de soutien dans leur engagement et l'influence sur l’avenir, ce qui rejoint les propos de Stoecklin et Zermatten (2009) affirmant que les membres d'un groupe ont des caractéristiques individuelles mais que le groupe en a également. 5.2 Des traits de personnalité ainéistes
Les recherches qui ont été présentées dans la section « cadre théorique » portant sur l’ordre de naissance nous ont permis de caractériser des traits de personnalité relatifs aux ainés et d’autres aux cadets. La première hypothèse que nous avions émise stipule que selon le rang de naissance, des traits de personnalité seront plus ou moins affirmés et serviront ainsi de ressources utiles à l'accès à la participation et à sa pratique. De par ce postulat, nous sommes tentés d'envisager que les cadets seraient davantage représentés dans les processus participatifs, de par leurs ressources en termes d'ouverture d’esprit et du plus grand attrait pour ce qui change l’ordre établi des choses (Sulloway, 1996). Toutefois, les résultats obtenus affichent une tendance différente, qui confirme partiellement notre hypothèse. En effet, nous avons pu établir que les participants sont en majorité de cadets représentant plus de la moitié de la population d'étude et le trait de caractère le plus répandu est l’ouverture d’esprit, ce qui va dans le sens de notre hypothèse. Cependant, si nous analysons les résultats de manière plus fine, nous observons une présence plus marquée des caractéristiques d’ainés. Ainsi, bien que l’ouverture d’esprit, caractéristique attribuée aux cadets, soit majoritairement affirmée par l’ensemble des participants, elle est suivie de près par le sens des responsabilités, l’ambition et la détermination qui elles, sont des caractéristiques attribuées aux ainés, construites dans la famille puis réinvesties dans d'autres contextes (Jaques, 2008). De plus, des traits de personnalités tels que « rebelle », « suiveur » et « militant » sont les moins affirmés alors qu’ils définissent, selon la littérature, les cadets (Sulloway, 1996; Adler, 1930; Jaques, 2008). De ce fait, nous pouvons constater que, bien que la majorité des participants soit constituée de cadets, les traits de caractère qui ont été généralement le plus mis en avant par ce groupe sont relatifs aux personnalités d’ainés dans la littérature présentée.
Par ailleurs, les résultats indiquent que ce sont les ainés qui affirment plus fortement être ouverts d’esprit, alors que ce serait davantage les cadets qui le seraient, les ainés étant plus conformistes (Sulloway, 1996; Adler, 1930). Ce sont également les ainés (minoritaires sur le nombre total des participants), qui sont
majoritairement représentés de manière plus affirmée dans leurs réponses, ce qui fait écho aux auteurs selon lesquels, les ainés seraient plus déterminés (Sulloway, 1996; Jaques, 2008), bien que de son côté, Pleyers (2016b) explique que l'affirmation de soi ainsi que la créativité sont nécessaires à la mobilisation.
Ainsi, il y a là plusieurs paradoxes: les cadets sont majoritairement représentés, mais les traits de personnalité de cadets ne sont pas forcément ceux auxquels les participants se sont le plus identifiés. Ensuite, ce sont davantage les ainés qui affirment avec conviction être ouverts d’esprit et les cadets qui affirment le plus fortement ne pas être rebelle. De ce fait, bien que les cadets soient en majorité représentés dans cette recherche, la tendance ne nous permet pas de dire de manière significative que l'ordre de naissance a une influence sur l’engagement participatif, malgré le fait que nous puissions entrevoir des caractéristiques d'ainés représentées en plus grand nombre. Ces résultats nous questionnent quant à la possibilité que l’organisation formelle et la participation « mimée » (Stoecklin, 2019a) des conseils et des parlements de jeunes nécessiteraient davantage des ressources liées aux personnalités d’ainés, aussi par le fait qu'ils seraient plus conformistes et répondraient ainsi mieux aux attentes avérées de ces espaces de participation. De plus, comme l’avance Poretti (2019), l’enfant qui participe est sujet à des attentes spécifiques auxquelles il doit répondre et selon nous, ces compétences découlent de traits de personnalité qui ont pu être construits au sein de la fratrie et selon les attentes des parents. En effet, les attentes peuvent varier selon l'ordre de naissance des enfants, ce qui renforce des traits de personnalité, attestant de l'importance du contexte familial et des relations parentales (Sulloway, 1996; Beck et al., 2006; Marleau et al., 2006). Les ainés sont soumis à plus d'attentes (Desplanques, 1981; Haxhe, 2002) ce qui renforcerait les compétences telles que la détermination et le conformisme (Jaques, 2008) et qui semblent nécessaires dans l'engagement de notre population d'étude.
5.3 Des ainés affirmés, des cadets altruistes
Dans un second temps, nous avons fait l’hypothèse que la participation en terme de pratique aura une valeur différente selon l’ordre de naissance des participants. Les résultats obtenus grâce aux données quantitatives ne nous permettent pas d’affirmer que les principales motivations à participer, à savoir soutenir un projet, proposer un projet, appartenir à un groupe et donner son avis ont un lien avec les ressources personnelles acquises par l’ordre de naissance. Comme le souligne
Pleyers (2016c), les jeunes s'engagent pour des thèmes précis. Nous pouvons relever dans un premier temps que le but des jeunes est de pouvoir être réellement actifs et de proposer du « concret », alors que, selon l’étude menée par Becquet (2006), les raisons avancées par les instances est de permettre aux jeunes de participer ainsi que de promouvoir la citoyenneté et l’intégration des jeunes. Il y a donc une vision différente de la participation des jeunes au travers de conseils et de parlements de la part des autorités et des membres, bien que, comme l'affirme l'auteure précitées, les autorités prennent appui sur la motivation et l'engagement de la jeunesse.
Concernant l’effet de l’ordre de naissance, les différences de positionnement des ainés et des cadets sont plutôt minimes. La proportion d’ainés et de cadets est équilibrée dans les réponses données à propos des raisons de s’engager mais également pour ce qui est des motivations rejetées, telles que « manifester » ou encore « revendiquer ses droits ». Selon nous, les attentes et les codes de la participation au sein de conseils et de parlements de jeunes sont établis et respectés par les membres qui ont choisi de s’engager. Ainsi, nous pouvons avancer que les buts généraux sont communs à tous, peu importe l’ordre de naissance. Cependant, les données qualitatives obtenues nous permettent d’observer une tendance qui différencie les ainés des cadets dans leurs motivations personnelles à s’engager. En ce qui concerne les motivations liées à l’autoréalisation, les cadets sont majoritairement représentés mais ces motivations sont différentes des ainés car ceux- ci exposent en particulier des « gains » personnels. Ce constat peut être expliqué par le fait que les ainés seraient davantage ambitieux (Adler, 1930) et ont dû apprendre à « se débrouiller » à l’arrivée du cadet dans la famille (Jaques, 2008). Il y a aussi là le possible spectre des attentes parentales liées au statut de l'ainé (Desplanques, 1981). Par ailleurs, il semble également que les cadets soient davantage stimulés par des motivations liées aux valeurs personnelles notamment d’aide et de partage. En effet, les cadets sont majoritairement motivés par le fait d’aider ou d’apporter aux autres et ils sont aussi plus nombreux à montrer de l’envie pour faire bouger les choses, changer ce qu’il y a, ce qui rejoint les propos de Sulloway (1996) affirmant que les cadets seraient moins conformistes et donc plus ouverts et intéressés par la nouveauté et le changement de l’ordre établi.
L’envie de partage, d’aide et de soutien est aussi plus mise en avant par les cadets, ce qui rejoint les propos de Beck et al. (2006) dont la recherche affirme que les cadets sont davantage sociables et extravertis. Les ainés ont affirmé vouloir « représenter la jeunesse, représenter les minorités » ce qui corrobore avec l’idée que les ainés peuvent se sentir responsables des autres et ainsi, adopter et jouer le rôle
de « chef » (Jaques, 2008; Sulloway, 1996). En effet, il peut être attendu de l'ainé qu'il prenne en charge ses cadets, renforçant ainsi son sens des responsabilités. Aussi, les ainés ont également affirmé majoritairement leurs motivations liées à leurs avenirs professionnels, ce qui atteste d’une vision plus carriériste (Desplanques, 1981). Bien que les motivations des ainés et des cadets soient quelque peu différentes dans le fond, en règle générale, pour l’envie de créer, de changer les choses et de construire (autant son soi que pour la collectivité), les ainés sont à nouveau ceux qui ont affirmé avec plus de conviction leurs motivations à s’engager. Selon nous, il y a là une détermination et une ambition plus présente, ce qui a également été relevé dans plusieurs recherches (Sulloway, 1996; Beck et al., 2006). Cette affirmation est cependant plus marquée chez Sulloway (1996) qui explique que l'ainé est le plus grand et incarne ainsi la force, pouvant expliquer qu'il soit davantage affirmé, ce qui se fait sentir dans notre groupe d'étude des ainés.
Ainsi, notre seconde hypothèse est partiellement vérifiée puisque selon les données récoltées via des questions fermées, aucun de nos groupes d'étude ne se distingue dans ses réponses alors que les données qualitatives précisent les motivations des participants et que des différences peuvent être relevées entre les réponses données par les ainés et celles données par les cadets, montrant ainsi une tendance plus « altruiste » chez les cadets et faisant ressortir des traits de détermination et le sens des responsabilités des ainés. Ces constats font écho aux propos de Pleyers (2016b) expliquant que les ressources personnelles peuvent être des moyens de participer.
Ensuite, nous avons cherché à savoir si l'ordre de naissance influence la manière de participer. En règle générale, lors d’une session d'un conseil ou d'un parlement de jeunes, les membres échangent oralement, ils donnent leurs avis, prennent la parole et des votes sont faits de manière démocratique. Nous tentons ici de comprendre si selon l'ordre de naissance, une différence peut être observée en terme de pratique participative. Les résultats affichent une tendance mitigée. D’un côté, les ainés affirment davantage avoir pris la parole et avoir pris des initiatives. Cet état de fait rejoint les auteurs décrivant les ainés comme étant déterminés et disposés à détenir le leadership (Sulloway, 1996; Jaques, 2008). D’un autre côté, les cadets sont plus nombreux à avoir proposé un projet et a avoir donné leur avis. La proposition de projets se faisant sur la base d’idées nouvelles, d’apports et dans un but de changement, nous reconnaissons le caractère innovateur et créatif des cadets. Il semble donc que, selon l’ordre de naissance, la participation sera plus ou moins affirmée mais que la différence réside également en la manière de participer, à
savoir prendre la parole ou faire une proposition. Enfin, les ainés sont ceux qui ont affirmé avoir pris le PV ou présidé la séance, ce qui atteste d'une prise de responsabilités, renforçant l'idée d'une plus grande affirmation de soi.
5.4 Des ainés moins soutenus, des cadets optimistes
Notre troisième hypothèse était la suivante: « Le sentiment de soutien reçu et le sentiment d’influence de la participation sur l'avenir seront perçus différemment selon l’ordre de naissance ». D'après la littérature, c’est principalement sur l’ainé que reposent les attentes liées à la carrière professionnelle et à la réussite (Desplanques, 1981). Conformément à cette affirmation, nous serions tentés de penser que les ainés seraient ainsi davantage soutenus dans ce qu’ils entreprennent, notamment en s’engageant au sein d'un espace de participation tel qu'un conseil ou un parlement de jeunes. Cependant, la tendance obtenue d'après nos résultats montre l’inverse: ce sont les ainés qui se sentent le moins soutenus par leurs proches, toutes catégories confondues, bien que le soutien émanent des frères et soeurs puisse être biaisés puisque cinq enfants uniques ont été intégrés au groupe des ainés (voir tableau 11). Les cadets se sentent donc plus soutenus, notamment par la mère ce qui rejoint l’idée de Jaques (2008) qui affirme que le cadet peut être l’enfant le plus protégé (et donc soutenu et encouragé) de par sa place de « plus petit ». Aussi, selon Marleau et al., (2006), les cadets ont davantage d'interactions positives avec leur mère ce qui peut être lié au sentiment de soutien perçu par les cadets. Par ailleurs, nous pouvons aussi admettre les propos d'Eckstein et Kaufman (2012), expliquant que la relation que peut avoir la mère avec ses enfants en fonction de leur ordre de naissance n’est pas égale. Cependant, ce postulat est à considérer avec précaution puisque cette recherche n’a pas été menée en tenant compte de la systémique d’une seule et même famille, ce qui aurait rendu visible de manière plus forte l'effet de l'ordre de naissance ( Beck et al., 2006).
Ensuite, nous nous sommes intéressés à l’avis des participants concernant l’impact de leur engagement sur leur avenir et il apparait que les cadets soient plus optimistes. Alors qu’un peu plus de la moitié des participants pense que leur engagement joue un rôle sur leur avenir, il est intéressant de constater que ce sont majoritairement les cadets qui sont représentés (voir graphique 5 et tableau 11). Bequet (2006), affirme que les jeunes sont plus actifs pour avoir un impact sur la société et donc potentiellement sur leur avenir et selon les explications des cadets, il s’agit davantage d’influences personnelles, par exemple en gain de compétences
ou pour son propre parcours professionnel futur. Un impact à une échelle plus grande n'est pas réellement envisagé par les participants engagés. Cela se dissocie des raisons avancées pour la participation. En effet, il est intéressant de constater que les cadets sont motivés à s’engager pour des raisons qualifiées de plus altruistes, tandis qu’ils avancent des influences plutôt au niveau personnel sur leurs avenirs. En d’autres termes, les cadets s’engagent pour un but plus social mais affirment que leur engagement a ou aura une influence au niveau de l’autoréalisation.
Par ailleurs, nous pouvons constater que l’avenir professionnel est un point important, autant pour les ainés que pour les cadets, ce qui ne va pas dans le sens des résultats obtenus précédemment concernant la motivation des participants à s’engager. Nous pensons que le sentiment d’impact sur l’avenir est une notion difficile à mesurer, d’autant que certains changements ne sont pas contrôlables, ne dépendent pas de l’individu. Par exemple, le gain de compétences ou l’acquisition d’expériences pour le domaine professionnel va de soi et est probablement déjà ressenti et observé par les participants, alors que des changements d’ordre sociétal ne dépendent pas que d’un seul individu mais de la collectivité entière, du temps et qu'elle est empreinte d'incertitudes. La pratique de la participation renforce les compétences acquises par les jeunes participants et il est tout à fait envisageable que ceux-ci en ressentent les effets au fur et à mesure qu'ils expérimentent la participation (Gülgönen, 2014).
5.5 Limites de la recherche
Comme détaillé dans la partie théorique du présent travail, l’ordre de naissance ne peut être considéré de manière indépendante. Des facteurs tels que la taille de la fratrie, la relation avec les parents, le genre, l’écart d’âge entre membres de la fratrie ou encore la présence de spécificités au sein de la fratrie peuvent altérer voire réduire l’effet de l’ordre de naissance et son influence dans le développement de traits de caractère (Sulloway, 1996; Adler, 1930; Eckstein et al., 2010; Jaques, 2008). De plus, la récolte de données n'a pas été menée dans les familles, au sein desquelles les interactions sont indéniablement et fortement liées à l'effet de l'ordre de naissance et au renforcement du statut acquis (Sànchez-Bernardos et al., 2007). Ainsi, ne disposant pas de suffisamment de données nous permettant d’affirmer un lien entre le rang et les personnalités de nos participants, ces résultats se veulent davantage initiateurs de réflexion à propos des traits de personnalité comme étant possiblement des ressources personnelles dans l’engagement participatif. Il est
possible, comme le soulignent Lanier et Chagnon (1975) ou encore Kristensen et Bjerkedal (2007) que d'autres facteurs tels que le genre ou le milieu socio- économique puissent influencer plus fortement l'engagement. Par ailleurs, la méthodologie employée a permis de définir l’ordre biologique des participants mais par manque de données, l’ordre fonctionnel est hypothétique et ne garantit pas que les résultats obtenus relèvent bel et bien de l’effet de l’ordre de naissance et non pas d’un autre facteur. Aussi, les questions posées dans le questionnaire exigeaient des réponses liées à la perception ou au sentiment de chaque enquêté, ce qui ne nous permet pas d’affirmer que les réponses reflètent les personnalités de chacun. Comme l'affirment Favez et Frascarolo-Moutinot (2005), il y a un décalage entre la vision que l'enfant a de lui-même et la vision qu'a sa famille de lui.
De plus, le nombre de participants est trop peu élevé pour permettre d'obtenir des résultats significatifs, c’est pourquoi nous parlons de tendances observables mais il faudrait que cette étude puisse être menée à plus large échelle et de manière plus