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La pardonnabilité est un concept difficile à mesurer à cause de tous les facteurs qui le composent (Batson et al., 2003 ; Gauché et al., 2005; Girard et Mullet, 1997;

McCullough et al., 1997 ; Mullet et al., 1998; Subkoviak et al., 1995). Dans cette étude, il était proposé que la pardonnabilité serait influencée à la fois par des facteurs personnels et par des facteurs propres à la transgression. Les résultats suggèrent en effet que l’âge module la pardonnabilité, et que selon l’âge du participant, d’autres facteurs personnels influenceraient la volonté de pardonner. Cette étude démontre donc l’importance de considérer plusieurs facteurs afin de déterminer la volonté de pardonner d’un individu.

Dans cette étude, nous avons cherché à mettre en lien la pardonnabilité et la gravité. En effet, nos résultats démontrent une forte corrélation négative entre le jugement de la gravité et la pardonnabilité d’une transgression, r (90) = -.59, p < .05; une transgression jugée plus gravement est moins pardonnable, et une transgression jugée moins gravement est plus pardonnable. Ce lien soutient nos hypothèses, car comme l’ont démontré Girard et Mullet (1997) ainsi que Gauché et al. (2005), la sévérité de la transgression aura un impact sur le jugement subséquent de la pardonnabilité. À cet effet, nous allons nous intéresser principalement à la pardonnabilité, l’objectif étant de regarder l’évolution avec l’âge, tout en gardant à l’esprit la relation négative que ces deux concepts maintiennent.

En analysant les résultats de notre questionnaire PAAV en comparaison avec ceux de la MTS (Maxfield et al., 2007), nous avons pu confirmer la validité de notre outil. En effet, nos résultats démontrent que la pardonnabilité corrèle négativement avec la sévérité de la punition de la MTS (Maxfield et al., 2007) à l’exception du groupe d’adultes âgés, et également avec la sévérité de la MTS (Maxfield et al, 2007) dans le groupe des jeunes adultes. Ces résultats vont dans le sens de nos hypothèses et confirment les liens que nous voulions établir entre les deux dimensions de PAAV et les deux dimensions de la MTS (Maxfield et al., 2007): les participants ont évalué les vignettes des deux questionnaires d’une même manière. Retenons que nos résultats sont comparables à ceux obtenus par Maxfield et al. (2007). De même, à l’instar de Maxfield et al. (2007), nous observons un lien positif entre les deux dimensions de la MTS (Maxfield et al., 2007). Dès lors, nous pouvons constater que le questionnaire PAAV est empiriquement valide.

Le résultat principal de cette étude démontre que le jugement de la pardonnabilité diffère selon l’âge, et que cette dernière est davantage influencée par les facteurs personnels que par les facteurs inhérents à la situation. En l’occurence, il y a un effet curvilinéaire de l’âge.

En effet, les adultes d’âge moyen pardonnent significativement plus que les jeunes adultes, et les adultes âgés ont une tendance à moins pardonner que les adultes d’âge moyen. L’étude de Subkoviak et al. (1995) confirme nos résultats. En effet, ils ont trouvé que les parents d’âge moyen pardonnent plus que leurs adolescents, qui peuvent être considérés comme étant des jeunes adultes. Nous avons comparé nos groupes d’âge à ceux de Subkoviak et al. (2005) afin de voir s’ils correspondaient. En effet, l’âge moyen du groupe des parents de l’étude de Subkoviak et al (2005) est de 49.6 ans (ET = 9.6) ce qui correspond à notre groupe d’adultes d’âge moyen qui est de 50.87 ans (ET = 5.86). De même, le groupe des jeunes adultes de Subkoviak et al. (2005) ont en moyenne 22.1 ans (ET = 4.7) ce qui correspond à notre groupe de jeunes adultes qui a en moyenne 27.24 ans (ET = 5.22).

Toutefois, contrairement à ce que nous avons observé dans la littérature (Gauché et al., 2005; Girard et Mullet, 1997), les adultes âgés ne pardonnent pas plus que les autres groupes d’âge. Nous pouvons nous référer à la théorie de l’intégration dynamique de Labouvie-Vief (2003) afin d’expliciter nos résultats. Selon cette théorie, les adultes d’âge moyen ont la complexité émotionnelle la plus élevée ; c’est-à-dire que ces derniers ont une meilleure capacité d’intégration des aspects positifs et négatifs d’une situation.

Également, ils sont les plus capables de se mettre à la place d’autrui et de démontrer de l’empathie, ce qui influencerait également leur jugement de pardonnabilité d’une façon positive (Batson et al., 2003 ; McCullough, 2001). En effet, en observant l’évolution des affects avec l’âge, on remarque que les jeunes adultes démontrent plus d’affects négatifs, et que cette tendance s’estompe avec l’âge. Il faut alors se demander pourquoi la majorité des études démontrent que ce sont les adultes âgés qui pardonnent le plus, alors que notre recherche démontre une autre tendance.

Nous avons donc regardé les groupes d’âges de certaines études afin de savoir si ceux-ci pourraient expliquer nos résultats. Effectivement, il est possible que les personnes se trouvant dans le groupe d’adultes âgés dans notre étude soient trop « jeunes ». L’étude de Mullet et al. (1998) démontre que les adultes âgés pardonnent plus que les autres

groupes d’âge. A la différence de l’étude de Mullet et al. (1998), notre étude montre une différence notable dans la catégorisation des adultes âgés. Pour Mullet et al. (1998), le groupe des adultes âgés commence à 65ans, le nôtre à 60ans. Ces cinq années d’écart pourraient-elles à elles seules être responsables de la diversité des résultats ?

Le second objectif de notre étude était d’évaluer l’influence des quatre facteurs propres à la transgression (type, intensité, conséquence et perspective) sur le jugement de la pardonnabilité. Nos résultats démontrent que ces facteurs ne changent pas avec l’âge, ceci car nous n’avons pas observé d’interactions avec l’âge.

Nos résultats démontrent qu’il y a un effet principal du type: les participants jugent les vignettes du type mensonge comme étant les moins pardonnables. De plus, ces dernières sont moins pardonnables que la violence, qui sont jugées moins pardonnables que le vol. Nous ne nous attendions pas à ce qu’il y ait une différence quant à la pardonnabilité selon divers types de transgression. Cet effet du type est modulé par d’autres facteurs propres à la transgression, à savoir l’intensité, les conséquences résultant de la transgression, ainsi que la prise de perspective.

Nos résultats suggèrent que l’effet du type est modulé par l’intensité et la perspective de la transgression. En effet, nous avons relevé que le mensonge est jugé le moins pardonnable dans la perspective de la victime, alors que dans la perspective de l’auteur le vol est jugé le plus pardonnable. En ce qui concerne les résultats sur le vol, ceux-ci vont dans le sens des recherches précédentes. Comme l’ont démontré Batson et al.

(2003), le fait de prendre la perspective de l’auteur engendre une meilleure compréhension de ses motivations et permet de développer plus d’empathie, ce qui augmente la pardonnabilité. Concernant les résultats sur le mensonge, ceux-ci vont dans le sens de nos attentes ; nous avons en effet introduit une phrase supplémentaire qui explique et atténue les conséquences de la transgression en suscitant plus d’empathie pour l’auteur de la transgression. Ceci pourrait également expliquer pourquoi de la perspective de la victime, le mensonge est jugée le moins pardonnable puisque cette phrase existe uniquement de la perspective de l’auteur et pas celle de la victime. Il se pourrait alors que les résultats que nous avons trouvés soient modulés par cette phrase et ne soient pas dus exclusivement à la prise de perspective en soi.

Nos résultats démontrent également que le mensonge est jugé le moins pardonnable dans l’intensité très sévère et ceux-ci vont dans le sens de la littérature : plus

les conséquences de la transgression sont graves, moins pardonnable est la transgression (Gauché et al., 2005; Maxfield et al., 2007). En effet, dans les facteurs propres à la transgression, Girard et Mullet (1997) démontrent que la sévérité des conséquences influence la pardonnabilité . C’est-à-dire que lorsque la victime se fait bousculer, par exemple, ceci n’est pas considéré aussi sévère qu’être victime d’un abus sexuel, ou encore d’un vol d’identité. En effet, lorsque la transgression est plus sévère, les conséquences sont plus graves et de plus longue durée (McCullough et al., 2003). Il faut donc plus de temps pour se remettre d’un abus sexuel que de guérir sa jambe cassée. En l’occurrence, nos résultats vont dans le sens de la littérature car lorsque la transgression est plus sévère, il y a moins de volonté de pardonner.

D’ailleurs, en regardant de plus près ce résultat, nous nous sommes aperçus que l’intentionnalité est plus forte dans les vignettes du type mensonge. En effet, dans la perspective de l’auteur, celui-ci ment de plein gré, alors que dans les vignettes du type vol et violence, c’est beaucoup moins évident. En effet, Mullet et al. (1998), comme Gauché et al. (2005), citent que le degré d’intentionnalité de la transgression commise est un facteur influençant le degré de pardonnabilité : lorsqu’il n’y a pas d’intention de faire du mal, alors il y a plus de pardonnabilité. Les résultats des vignettes du type mensonge confirme les recherches précédentes et démontrent un plus fort degré d’intentionnalité, et donc une moindre tendance à pardonner. Cet effet pourrait être attribué au fait que l’acteur de la transgression est en train de commettre un « pieux mensonge » (little white lie) afin de se protéger des possibles conséquences néfastes de ses actions, alors que le même principe ne s’appliquerait pas aux vignettes de vol ou de violence. Ceci impliquerait que l’auteur de la transgression serait pleinement conscient de ses actions, alors que le degré d’intentionnalité n’est pas comparable dans les autres types de vignettes.

Nous nous apercevons que l’interaction intensité x perspective module également l’effet principal du type. Dans l’intensité la plus sévère, les transgressions sont jugées plus pardonnables dans la perspective de l’auteur, que dans celle de la victime. Ces résultats confirment nos hypothèses, car du point de vue de l’auteur la personne jugeant la situation peut mieux comprendre ses motivations et par conséquent, elle pardonne plus. Cet effet est d’autant plus accentué lorsque l’intensité est la plus sévère.

Les résultats ont aussi révélé un effet intéressant quant à la conséquence d’une transgression. Lorsque la conséquence est psychologique et dans la perspective de l’auteur, les vignettes sont jugées moins pardonnables. De même, lorsque la conséquence est physique et du point de vue de la victime, le jugement est moins pardonnable. Nos résultats révèlent également que lorsque la conséquence est physique, la transgression est toujours jugée moins pardonnable dans la perspective de la victime que dans celle de l’auteur. Même si nous n’avions aucune hypothèse concernant les conséquences de nos transgressions (car pour nous il s’agissait d’un facteur exploratoire), nous pouvons supposer qu’il est plus difficile de s’imaginer dans la tête d’autrui que dans son corps, même si ça reste relatif d’un individu à l’autre. Il serait donc plus difficile d’imaginer comment pense l’autre suite à une transgression psychologique qu’imaginer comment il se sent suite à une transgression physique et ceci tend à expliquer pourquoi une transgression avec une conséquence physique serait toujours jugée moins pardonnable de la perspective de la victime.

De plus, une conséquence physique entraîne automatiquement une conséquence psychologique, ce qui tend à expliquer pourquoi les transgressions avec une transgression physique sont jugées moins pardonnables du point de vue de la victime. Lorsqu’une personne est victime d’une transgression physique, cette dernière ressent également des répercussions psychologiques. En effet, lorsque nous nous sommes blessés physiquement, plusieurs sentiments psychologiques sont engendrés (nous sommes souvent triste, nous nous sentons trahis etc.). Toutefois, l’inverse ne s’applique pas car si nous sommes tristes, ce n’est pas toujours car nous sommes mal physiquement. Finalement, les conséquences seraient donc amplifiées lorsque la transgression a une conséquence physique, car il faut également considérer les effets psychologiques sur la victime. Dans ces cas, les effets sont alors double et plus sévères que lorsqu’une conséquence est purement psychologique.

Finalement, nous avons voulu observer les liens entre la pardonnabilité et les variables personnelles que nous avons considérées. Nous avons retrouvé un lien positif entre la pardonnabilité et l’anxiété de l’ECR (Brennan et al., 1998) ainsi qu’entre la pardonnabilité et les affects négatifs du PANAS (Watson & Tellegan, 1985) dans le groupe des jeunes adultes. En effet, ce pattern est cohérent car les individus anxieux démontrent plus d’affects négatifs, et nous expliquons ceci par le fait que ces jeunes adultes auraient peur de rompre leurs relations. Ils mettraient donc en oeuvre plus de comportements pro-sociaux (McCullough, 2001; McCullough et al., 2001; Girard et

Mullet, 1997) afin de rétablir une relation. Les jeunes adultes pardonneraient donc plus afin d’éviter d’être « rejetés », et peut-être même afin d’avoir une image plus favorable de soi aux yeux d’autrui. En effet, selon la définition de la pardonnabilité de McCullough (2001), il s’agit d’un changement au sein de la motivation d’où une personne se comporte d’une manière qui va augmenter la qualité de ses relations personnelles.

Finalement, en ce qui concerne le groupe d’adulte âgés, nos résultats démontrent un lien négatif entre la pardonnabilité et la Fantasy de l’IRI (Davis, 1983). Nous expliquons ce résultat par le fait que les adultes âgés ont une meilleure capacité de se mettre dans la peau de personnages fictifs provenant d’un livre, d’un film ou du théâtre, ce qui engendrerait plus d’empathie pour la victime et moins de pardonnabilité. Selon Wade et Worthington (2005), l’empathie est la capacité de comprendre et d’établir un rapport avec les expériences d’autrui. La prise de perspective nous permet de comprendre le développement de la capacité d’empathie (Batson & Shaw, 1991). En effet, ce résultat signale que les adultes âgés prennent plutôt la perspective de la victime que celle de l’auteur, et cela expliquerait ce pourquoi ils pardonnent moins.

Notre étude ne tend pas à être exhaustive, nous avons pris les facteurs influençant la pardonnabilité qui ressortent le plus dans la littérature. Toutefois nous avons relevé d’autres facteurs qui pourraient être intéressant à intégrer dans une recherche future.

Dans notre étude, nous n’avons pas pris en compte les croyances religieuses de nos participants. Il aurait été intéressant de mesurer ce facteur, par exemple dans le questionnaire démographique, afin de noter d’éventuels liens avec la pardonnabilité. En effet, comme l’ont souligné McCullough et Worthington (1999), les individus impliqués religieusement pardonnent plus facilement. En effet, les résultats de Mullet et al. (2003) confirment que les individus qui se rendent régulièrement à l’église ont plus tendance à pardonner que les individus qui ne s’y rendent pas et/ou ne sont pas croyants. De plus, comme le démontrent Mullet et al. (2003), l’effet de la religion sur la pardonnabilité est plus fort pour le groupe d’adultes âgés (plus de 65 ans). La religion prédit alors de façon positive la tendance à pardonner, et de façon négative l’amertume (Neto, 2007).

D’autre part, l’amertume est liée à la rumination, une caractéristique personnelle qui entrave la tendance à pardonner. C’est le fait d’élaborer la vengeance mentalement.

En effet, selon McCullough (2001) il semblerait que les victimes qui ruminent plus par rapport à la transgression sont moins inclinées à pardonner, car elles ont plus d’affects

négatifs et de pensées intrusives. L’étude de McCullough et al. (2001) démontre que les individus qui cherchent à se venger rapportent plus de rumination par rapport à leur transgression. En accord avec d’autres études (McCullough et al., 1997), les résultats de l’étude de Paleari et al. (2005) démontrent que la rumination est négativement associée à la tendance à pardonner. Une recherche future pourrait donc investiguer cette variable afin de noter si des liens existent quant à la pardonnabilité, comme le suggère la littérature.

Etant donné que nous avions construit nos vignettes en intégrant plusieurs facteurs, nous aurions dû également considérer le facteur temps. La perception du temps qui passe a un effet sur la pardonnabilité suite à une transgression interpersonnelle. En effet, selon Wohl et McGrath (2007), lorsque la transgression a eu lieu il y a longtemps, elle est toujours plus facilement pardonnable. On peut alors constater que « le temps soigne les blessures » car l’augmentation de la distance temporelle subjective provoque une plus grande volonté à pardonner l’auteur de la transgression (Enright et al., 1991 ; Wohl & McGrath, 2007) voir un oubli de la transgression. Puisque la pardonnabilité est caractérisée par un changement psychologique pro-social, et qu’un changement implique le passage du temps, la temporalité fait donc alors partie des aspects importants qui modulent la pardonnabilité (McCullough et al., 2003). En l’occurrence, toutes nos vignettes du questionnaire PAAV impliquent des transgressions qui ont eu lieu peu de temps auparavant. Il aurait été alors intéressant d’introduire une différenciation plus marquée dans l’écart du temps depuis la transgression afin d’observer si cela influençait la pardonnabilité, comme l’indiquent ces auteurs.

En étudiant la littérature, nous nous sommes également aperçues que nous n’avons pas inclus de mesure des traits personnels et que nous aurions pu insérer une mesure supplémentaire de pardonnabilité. Burnette et collaborateurs (2007) ont mesuré la

« pardonnabilité trait » dans leur étude via le « Trait Forgivingness Scale » (TFS, Berry et al., 2005, cités dans Burnette et al., 2007), et nous aurions pu nous en servir afin de mettre leurs résultats en lien avec ceux que nous avons trouvé dans notre recherche. De plus, selon Ashton et collaborateurs (1998), les personnes qui ont un score d’« agréabilité » et de « stabilité émotionnelle » sur la Big Five, ont une plus forte tendance à pardonner.

Comme les traits de personnalité sont en lien avec la pardonnabilité, il aurait alors été intéressant d’utiliser un tel test de personnalité afin de pouvoir faire des liens avec les résultats de pardonnabilité dans notre étude.

Etant donné les résultats que nous avons obtenus quant aux facteurs inhérentes à la situation, nous avons reconsidéré les vignettes de notre questionnaire. En effet, nous sommes conscientes que nos vignettes pourraient être améliorées. En ce qui concerne certaines vignettes, la conséquence (physique ou psychologique) pourrait être plus claire.

Par exemple, les vignettes du type vol, dans l’intensité moyennement sévère et selon le point de vue de l’auteur comme de la victime, ont à la fois une conséquence physique et psychologique. En effet, nous avons mis que l’auteur « imagine qu’il (la victime) était très énervé », et que la victime « étais très énervé ». De plus, comme il a été mentionné auparavant, les conséquences physiques engendrent également une composante psychologique, ce qui pourrait porter à confusion quant à la nature de la conséquence d’une transgression. Malgré ces faiblesses, notre questionnaire a tout de même révélé des interactions intéressantes quant à la pardonnabilité. Il serait toutefois favorable de modifier certaines vignettes dans une étude future et d’inclure d’autres variables, comme la temporalité, afin de mieux cibler les facteurs qui pourraient moduler la tendance à pardonner. Pour une prochaine étude, il serait également intéressant de revoir l’intensité des vignettes, car il s’agit d’une mesure subjective. En effet, il serait bien de faire évaluer les vignettes par des juges afin de s’assurer qu’ils sont bien construits.

Comme la pardonnabilité joue un rôle important dans le maintien des relations interpersonnelles saines (Fincham et al., 2004 : McCullough et al., 1997), il serait intéressant d’explorer cette tendance en thérapie. En effet, vu les liens étroits entre la pardonnabilité et l’attachement (Burnette et al., 2007), divers formes de thérapies pourraient également investiguer les tendances individuelles à pardonner afin d’aider à rétablir des relations plus positives chez certains individus qui présentent des formes d’attachement plutôt insécures. De plus, l’état physique et mental semble être affecté par la façon dont la personne répond à une transgression. En effet, Witvliet, Ludwig et Vander Laan (2001) démontrent que la pardonnabilité engendre une meilleure santé grâce notamment à l’empathie ressentie. Pardonner provoquerait alors une réduction de

Comme la pardonnabilité joue un rôle important dans le maintien des relations interpersonnelles saines (Fincham et al., 2004 : McCullough et al., 1997), il serait intéressant d’explorer cette tendance en thérapie. En effet, vu les liens étroits entre la pardonnabilité et l’attachement (Burnette et al., 2007), divers formes de thérapies pourraient également investiguer les tendances individuelles à pardonner afin d’aider à rétablir des relations plus positives chez certains individus qui présentent des formes d’attachement plutôt insécures. De plus, l’état physique et mental semble être affecté par la façon dont la personne répond à une transgression. En effet, Witvliet, Ludwig et Vander Laan (2001) démontrent que la pardonnabilité engendre une meilleure santé grâce notamment à l’empathie ressentie. Pardonner provoquerait alors une réduction de

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