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L’objectif principal de l’étude était d’évaluer l’efficacité de la TCC lorsqu’elle était administrée par des étudiants au doctorat en psychologie à des individus souffrant de troubles anxieux et/ou de troubles dépressifs et ce, dans une clinique universitaire. D’une part, les résultats confirment que la thérapie a été efficace afin de diminuer de façon significative les symptômes anxieux et dépressifs en plus d’améliorer significativement la qualité de vie des participants. De plus, les tailles d’effet calculées sur les mesures principales varient de modérées à élevées, ce qui indique une force de changement importante entre les résultats obtenus sur les mesures en pré-test et en post-test. Ces résultats concordent avec ce qui a été obtenu dans trois études d’efficience ayant un devis similaire sans groupe contrôle (Öst et al., 2012; Forand et al., 2011; & Bados et al., 2007). En effet, ces trois études avaient comme objectif principal d’évaluer l’efficacité de la TCC lorsqu’elle était administrée par des étudiants en psychologie à des gens souffrant de troubles anxieux et/ou de troubles dépressifs dans une clinique universitaire et ceux-ci ont également obtenu des résultats significatifs. Pour ce qui est des tailles d’effet obtenues dans ces trois études, celles-ci sont similaires aux résultats obtenus dans la présente étude et varient de modérées à élevées et ce, en fonction des mesures utilisées (Öst et al. : entre 0,67 et 2,07, Forand et al. : entre 0,94 et 1,19 et Bados et al. : 0,80). Malgré cela, ces résultats doivent être interprétés avec prudence, puisque les tailles d’effet peuvent avoir tendance à surestimer l’ampleur du traitement administré en l’absence de groupe contrôle.

Les résultats obtenus suggèrent donc que les étudiants seraient en mesure d’administrer efficacement une TCC dans un milieu représentatif de la pratique générale sur le terrain, malgré le fait qu’ils possèdent moins d’expérience clinique. Ces données appuient la littérature qui étudie l’efficience de la TCC en plus d’appuyer le peu de littérature concernant la capacité des thérapeutes en formation à administrer des traitements basés sur les données probantes, comme la TCC.

D’autre part, afin d’évaluer l’efficacité de la TCC, le changement cliniquement significatif a été mesuré à l’aide de deux statistiques. Il était attendu que les résultats obtenus dans les différentes catégories soient similaires aux proportions obtenues dans deux études

d’efficience de comparaison : l’étude de Öst et ses collaborateurs (2012), qui représente la principale étude de comparaison ainsi que l’étude de Westbrook & Kirk (2005), une étude d’efficience à grande envergure qui a été menée auprès d’une clientèle souffrant de diverses problématiques et ayant reçu le traitement par des thérapeutes formés. Cette dernière a été utilisée comme étude de comparaison par Öst et c’est pourquoi elle a été incluse dans la présente étude. Concernant les résultats obtenus sur le BAI, les résultats obtenus dans cette étude diffèrent de ceux obtenus dans les deux études de comparaison, mais diffèrent plus particulièrement de ceux obtenus par Öst. En effet, il y a davantage de participants dans l’étude de Öst qui se sont améliorés de façon significative et qui se sont rétablis (81,3 % VS 55,3 %). Par rapport à l’étude de Westbrook & Kirk (2005), il y a davantage de participants dans la présente étude qui se sont améliorés de façon significative et qui se sont rétablis (55,3 % VS 49,8 %). De plus, 8,5 % des participants dans la présente étude se sont aggravés de façon significative sur la mesure du BAI à la suite de la thérapie. Malgré cela, ce chiffre semble dans la moyenne, car il est estimé qu’entre 5 et 10 % des individus suivant une psychothérapie se détériorent suite au traitement obtenu (Cujipers, Reijnders, Karyotaki, De Wit, & Ebert, 2018; Callahan, & Hynan, 2005; Lambert, & Ogles, 2004). Il semble qu’une combinaison de plusieurs facteurs pourrait expliquer la détérioration d’un patient suite à une psychothérapie. Par exemple, certains experts avancent l’idée qu’une intervention qui est habituellement aidante pour traiter l’anxiété, telle que l’exposition, pourrait être nocive pour certaines personnes en exacerbant l’intensité des symptômes anxieux (Dimidjan, & Hollon, 2010). D’autres chercheurs ont identifié dans leur méta-analyse portant sur la détérioration des patients ayant consulté un guide d’auto-traitement pour la dépression que les patients ayant moins d’éducation se sont détériorés davantage que ceux ayant une plus grande éducation (Ebert, & al., 2016).

Ensuite, pour ce qui est des résultats obtenus sur le BDI-II, les résultats obtenus dans cette étude diffèrent de ceux obtenus dans les deux études de comparaison, mais diffèrent plus particulièrement de ceux obtenus par Westbrook & Kirk (2005). En effet, il y a davantage de participants dans l’étude de Öst qui se sont améliorés de façon significative et qui se sont rétablis que dans la présente étude (71 % VS 64,8 %). Comparativement à l’étude

de Westbrook & Kirk, il y a davantage de participants de la présente étude qui se sont améliorés de façon significative et qui se sont rétablis (64,8 % VS 47,9 %).

Certaines hypothèses peuvent être émises afin d’expliquer les différents résultats obtenus pour le changement cliniquement significatif. En ce qui concerne la première étude de comparaison (Öst et al., 2012), celle-ci a été plus efficace que la présente étude. D’abord, il est pertinent de souligner que les résultats que Öst et ses collaborateurs ont obtenu sont particulièrement significatifs comparativement à ce qu’on pourrait s’attendre à obtenir dans une clinique universitaire. De plus, leurs participants ont été vus en moyenne 17,2 rencontres comparativement à 13,8 rencontres dans la présente étude. Il est possible d’émettre l’hypothèse que plus les participants ont de contact direct avec leur psychothérapeute, plus ils ont l’occasion de travailler leurs problématiques, ce pourrait augmenter leurs chances de s’améliorer davantage. Par contre, cette hypothèse serait à vérifier. Finalement, une dernière hypothèse pertinente à soulever concerne le niveau de spécialisation en TCC des étudiants dans la clinique universitaire suédoise. En effet, il est mentionné que les étudiants au doctorat en psychologie à l’Université de Stockholm ont la possibilité de recevoir près de 240 heures de formation spécifique en TCC en plus d’effectuer leurs stages dans cette approche. Ces étudiants sont donc formés à devenir des spécialistes en TCC, ce qui n’est pas le cas de tous les étudiants à l’Université Laval qui ont effectué leurs stages à l’UTCC. En effet, en ce qui concerne la formation des étudiants au doctorat en psychologie à l’Université Laval, celle-ci est moins structurée et il n’y a pas de concentration en TCC de disponible. Les étudiants ont la possibilité de choisir des cours universitaires à option basés davantage sur l’approche TCC. Mis à part les cours, plusieurs practicums et internats sont offerts auprès de superviseurs qui utilisent davantage cette approche et les étudiants ont la liberté d’appliquer sur les stages qu’ils préfèrent. Les étudiants qui effectuent donc leurs stages à l’UTCC (practicums ou internats) ont un niveau de formation variable en TCC. Encore une fois, il serait intéressant d’aller étudier plus spécifiquement l’impact de la spécialisation en TCC sur les résultats obtenus en psychothérapie. Pour conclure, il semble donc que le niveau d’expertise associé à la clinique étudiée par Öst, qui diffèrent de celle étudiée dans la présente étude, pourrait possiblement expliquer en partie les résultats qu’ils ont obtenus.

Concernant la deuxième étude de comparaison (Westbrook & Kirk, 2005), plusieurs hypothèses peuvent être soulevées afin d’expliquer pourquoi leur étude semble avoir été moins efficace. D’une part, concernant leur échantillon, celui-ci est composé d’individus présentant des problématiques au premier plan qui semblent être plus diversifiées que ce qui est retrouvé dans la présente étude. Il est donc possible de se questionner sur l’impact d’un échantillon hétérogène sur les résultats obtenus en psychothérapie. D’autre part, concernant la formation des thérapeutes professionnels, peu d’informations sont disponibles, mais les auteurs mentionnent que ceux-ci n’ont pas reçu de formation supplémentaire pour faire partie de leur projet de recherche. Il est donc possible de penser que certains thérapeutes ne possèdent pas de formation spécialisée en TCC et seraient plus ou moins expérimentés pour administrer cette approche thérapeutique. Dans l’ensemble, il est tout de même intéressant de constater que les résultats obtenus dans la présente étude sont similaires et surpassent ceux qui ont été obtenus dans une large étude d’efficience effectuée sur le terrain avec des thérapeutes professionnels.

L’efficacité de la TCC en fonction de l’expérience du thérapeute qui l’administre

Le deuxième objectif de l’étude était d’évaluer si l’efficacité de la TCC varie en fonction de l’expérience clinique du thérapeute qui l’administre. Les résultats obtenus démontrent que l’effet de la thérapie a été le même et ce, peu importe l’expérience clinique du thérapeute, ce qui infirme l’hypothèse de départ. Concernant ces résultats, ceux-ci font référence au facteur modérateur de l’expérience du thérapeute. En effet, ce facteur se définit principalement comme étant le nombre d’années d’expérience d’un thérapeute à pratiquer la psychothérapie (Eells, Lombart, Kendjelic, Turner, & Lucas, 2005). Dans cette étude, le nombre d’années d’expérience des thérapeutes en formation varie entre 2 et 5 ans et selon les résultats, ce nombre n’est pas relié aux résultats obtenus à la suite de la thérapie. Quelques études se sont intéressées à l’impact de l’expérience des thérapeutes sur les résultats obtenus en thérapie chez des individus souffrant de troubles anxieux et dépressifs et les résultats vont dans le sens de ce qui a été obtenu dans cette étude. Par exemple, Mason et ses collaborateurs (2016) ont indiqué que les thérapeutes en formation ont obtenu des résultats similaires aux thérapeutes expérimentés et ce, sur plusieurs mesures évaluant les symptômes anxieux

(Mason, Grey, & Veale, 2016). Des résultats similaires ont également été observés dans d’autres études (Huppert, Bufka, Barlow, Gorman, Shear, & Woods, 2001; Merrill, Tolbert, & Wade, 2003). Malgré ces évidences, aucune de ces études ne s’était intéressée plus spécifiquement au lien entre le nombre d’années d’expérience des doctorants en psychologie et les résultats obtenus suite à l’administration d’une TCC, ce qui est novateur. Au départ, en analysant cette comparaison avec un œil clinique, il était probable de penser qu’il y aurait une différence et que les participants suivis par les internes (4-5 ans d’expérience) obtiendraient de meilleurs résultats que ceux suivis par les thérapeutes expérimentant pour la première fois la pratique de la TCC. Par contre, le peu de littérature portant sur le facteur modérateur de l’expérience ainsi que les résultats obtenus pour cet objectif laissent croire que celui-ci ne modèrerait pas l’effet de la TCC. D’autres études seront nécessaires afin de mieux comprendre l’impact de ce facteur sur les résultats obtenus en thérapie.

Plusieurs hypothèses pertinentes peuvent être soulevées afin d’expliquer les résultats obtenus et ainsi pourquoi l’expérience des thérapeutes ne semble pas être un facteur modérateur important. Premièrement, il est possible de croire que ce n’est pas nécessairement l’expérience d’un thérapeute qui a un impact significatif sur les résultats obtenus en thérapie, mais bien le traitement psychologique utilisé pour traiter la personne, comme les traitements basés sur les données probantes. En effet, ces traitements, tels que la TCC, ont été démontrés à maintes reprises dans la littérature comme étant efficaces pour traiter les troubles anxieux et dépressifs en plus de posséder un appui empirique important (NICE, 2009; NICE, 2011; NICE, 2013). Il pourrait donc être supposé que l’utilisation de traitements manualisés et basés sur les données probantes soit un élément essentiel dans le traitement des problématiques anxieuses et dépressives et que ceux-ci ont possiblement plus de poids sur les résultats obtenus en thérapie que l’expérience des thérapeutes qui administrent le traitement. D’ailleurs, dans la présente étude, les thérapeutes ont généralement utilisé ou se sont fortement inspirés des manuels de traitements basés sur l’approche TCC pour traiter les problématiques des patients.

Par ailleurs, dans la littérature, le facteur modérateur associé aux thérapeutes qui semble avoir un impact considérable sur les résultats obtenus en thérapie est la compétence

du thérapeute. En effet, il a été démontré à plusieurs reprises que la compétence du thérapeute en TCC était reliée aux résultats obtenus en thérapie chez des patients souffrant de troubles anxieux et/ou dépressifs (Brown & al., 2013; Strunk, Brotman, DeRubeis, & Hollon, 2010). Malgré le fait que la compétence n’a pas été évaluée dans cette étude, les résultats obtenus laissent croire que le lien entre la compétence et l’expérience d’un thérapeute n’est pas si clairement établi et que ces deux facteurs sont distincts. Selon le peu de littérature sur le sujet, le niveau de compétence des thérapeutes serait possiblement un facteur modérateur des résultats obtenus en psychothérapie tandis que le niveau d’expérience ne le serait pas. Dans cette étude, les résultats semblent indiquer qu’il n’y aurait pas de liens clairs entre ces deux facteurs modérateurs. En effet, les thérapeutes ayant davantage d’expérience et possiblement de compétence en TCC ont obtenu des résultats similaires à ceux qui commençaient leurs stages cliniques et qui devaient nécessairement être moins compétents dans l’application de la TCC. À ce niveau, d’autres études seront nécessaires, puisque le lien entre la compétence et l’expérience des thérapeutes n’a pas été directement étudié dans la littérature.

Deuxièmement, le niveau variable d’encadrement des thérapeutes en formation par leur superviseur pourrait également être une hypothèse intéressante à soulever afin d’expliquer en partie les résultats obtenus pour cet objectif, c’est-à-dire que l’effet de la thérapie a été le même peu importe le niveau de formation du thérapeute qui l’a administré. En effet, la supervision qu’ont reçue les thérapeutes durant leurs stages effectués à l’UTCC semble avoir varié en fonction de leur nombre d’années d’expérience. En ce qui concerne les thérapeutes qui ont effectué leur praticas 3-4, ceux-ci ont habituellement reçu un encadrement plus strict de la part de leur superviseur. Ils ont également eu à leur charge quelques participants ayant les problématiques les moins sévères tout en ayant en moyenne 2 heures de supervision chaque semaine. Dans ce contexte, il semble que ces thérapeutes ont eu la possibilité de discuter davantage en profondeur de leur cas avec leur superviseur où ce dernier avait également tendance à guider davantage l’étudiant dans ces interventions cliniques. Concernant les thérapeutes qui ont effectué leur internat, ceux-ci devaient faire preuve de plus d’autonomie durant leur stage. En effet, ces derniers ont habituellement eu à leur charge des dizaines de participants durant leur année passée à l’UTCC où ils s’occupaient généralement des cas plus complexes et sévères et ce, avec environ 4 heures de supervision

par semaine. Ces thérapeutes étaient encouragés à prendre des décisions par eux-mêmes et à consulter leur superviseur en cas d’impasse. C’est donc une possibilité de penser que les thérapeutes ayant effectué leur praticas 3-4 ont pu obtenir davantage d’encadrement lors de leurs stages afin de faciliter leur apprentissage de la psychothérapie, ce qui pourrait expliquer en partie pourquoi ils ont obtenu des résultats similaires aux internes. Par contre, cette hypothèse devra être vérifiée dans des devis ultérieurs.

Pour conclure sur les résultats obtenus pour cet objectif, ceux-ci appuient la littérature qui indiquent que l’expérience ne serait pas un facteur modérateur des résultats obtenus à la suite d’une TCC. L’amélioration des symptômes en thérapie semble s’expliquer par le niveau d’encadrement des thérapeutes en formation, mais aussi par le type de traitement utilisé pour traiter les problématiques d’anxiété et/ou de dépression, tel que la TCC.

L’acceptabilité de la TCC

Le dernier objectif de l’étude était d’évaluer l’acceptabilité de la TCC à l’aide de plusieurs données descriptives. La première donnée utilisée concerne le nombre moyen de rencontres effectué et celui-ci se situe à 13,8 rencontres. Ce nombre moyen de rencontres inclut les séances d’évaluation ainsi que les séances de psychothérapie. Considérant cette information, il est probable que les participants ont davantage eu, en moyenne, une dizaine de rencontres de psychothérapie, puisque quelques rencontres étaient consacrées au processus évaluation des problématiques des participants. Ce chiffre est légèrement inférieur à ce que l’on retrouve dans des études d’efficience, comme l’étude de Westbrook & Kirk (2005) où les participants ayant complété la thérapie ont été vus en moyenne 13,3 rencontres ainsi que dans les études au devis similaire où les participants ont été vus entre 17 et 27 rencontres (Öst et al., 2012, Forand et al., 2011; & Bados et al). Comparativement à ce qui a été fait dans ces études, il semble donc que 10 rencontres d’intervention ne seraient pas un nombre optimal de séances pour traiter des gens souffrant de troubles anxieux et/ou dépressifs. Par contre, il est pertinent de spécifier que les participants dans la présente étude ont été vus sur une période limitée, car les praticas s’échelonnaient sur huit mois et l’internat sur un an. Il y a donc eu peu de temps pour entamer un suivi long à long terme, considérant

le temps nécessaire à commencer et à terminer une psychothérapie, les possibles absences ainsi que les divers congés prévus durant l’année.

Deuxièmement, pour ce qui est de la satisfaction des participants envers la thérapie mesurée à l’aide du CSQ-8, il semble que ceux-ci ont été particulièrement satisfaits des services reçus. En effet, la moyenne au questionnaire se situe à 29,7 sur un maximum de 32 où les réponses des participants varient entre satisfaits et très satisfaits. Öst et ses collaborateurs (2012) ont eux aussi utilisé cette mesure et leurs résultats sont similaires à ceux obtenus dans la présente étude (28,7/32). Par contre, seulement 42 % des participants ont complété ce questionnaire, ce qui n’est pas représentatif de l’opinion de l’ensemble des participants de la présente étude.

Finalement, en ce qui concerne le taux d’abandon dans cette étude, il se situe à 27,2 % lorsque qu’il est calculé en fonction des participants qui possèdent un statut à la thérapie (complété ou abandon). Ce taux d’abandon est assez semblable à ce que l’on retrouve dans d’autres études d’efficience au devis similaire. En effet, dans l’étude de Bados et ses collaborateurs (2009), ceux-ci ont obtenu un taux d’attrition de 33,3 % tandis que Öst et ses collaborateurs (2012) ont obtenu un taux variant entre 0 % et 24,6 % selon les diagnostics des participants avec une moyenne de 7,6 %. Concernant les motifs des abandons dans la présente étude, ceux-ci font principalement référence à des contraintes extérieures, comme le manque de temps ou d’argent. Malgré le fait que le taux d’abandon est important, il semble que celui-ci est acceptable pour une étude effectuée sur le terrain avec des individus issus de la population générale. Par contre, il est pertinent de mentionner qu’un taux élevé de données manquantes est retrouvé dans la présente étude. En effet, 51,2 % des participants n’ont pas rapporté la batterie de questionnaires en post-test incluant le questionnaire sur la satisfaction de la thérapie. Le fait que les participants devaient remplir les questionnaires à la maison a probablement contribué à ce que plusieurs ne les remplissent pas assidûment.

Afin de conclure sur l’acceptabilité de la thérapie, selon les données recueillies, cette dernière semble avoir été acceptable pour les participants qui ont reçu la thérapie. Par contre, le taux d’abandon important ajouté au nombre élevé de données manquantes affectent

l’acceptabilité de la thérapie, puisqu’il n’est pas possible de statuer sur les participants pour lesquels il n’y a pas de données disponibles.

Forces et limites de l’étude

Certaines forces et limites doivent être considérées dans l’interprétation des résultats obtenus. D’une part, l’étude de la capacité des thérapeutes en formation à administrer une

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