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L’objectif préliminaire du mémoire doctoral était de documenter la littérature actuelle sur l’ASE et les différentes difficultés psychologiques : comportements sexualisés, dissociation, comportements internalisés, comportements externalisés et dépression.

Le premier objectif était d’investiguer les associations entre l’ASE et ces difficultés psychologiques chez les enfants. En considérant une partie de l’échantillon ayant répondu aux questionnaires sur la dissociation, les comportements sexualisés, internalisés et externalisés (n = 370), ainsi que ceux pour la dépression (n = 104), il était attendu que les victimes d’ASE manifestent davantage de symptômes que le groupe contrôle. Les résultats des analyses de variance multivariée ont permis tout d’abord de valider qu’il n’y a pas d’effet d’interaction entre l’ASE et le genre, donc ça signifierait que le fait que l’enfant soit une fille ou un garçon lors d’un abus n’aurait pas nécessairement à être considéré dans le présent échantillon. Les résultats viennent également soutenir notre hypothèse puisqu’une différence significative est présente entre les enfants ayant vécu une ASE et ceux n’en ayant pas vécu. En allant explorer les tests univariés, les hypothèses sont confirmées pour les cinq difficultés psychologiques (dissociation, dépression, comportements sexualisés, internalisés et externalisés). Les victimes d’ASE présentent donc plus de symptômes que le groupe contrôle dans l’échantillon tel que rapporté dans la littérature (Collin-Vezina et al., 2013 ; Kendall- Tackett et al., 1993 ; Putnam, 2003) et dans l’étude d’Ensink et ses collaborateurs (2018) effectuée avec cet échantillon. L’examen des résultats permet de conclure que malgré les années, les difficultés psychologiques lorsqu’un enfant est victime d’une ASE continuent à être davantage présentes. Il est possible d’interpréter ces résultats significatifs par la puissance statistique retrouvée dans les analyses ainsi que par les tailles d’effet variant de moyennes à grandes selon Cohen (1988) à travers les différentes variables.

Concernant la corrélation entre l’âge et les difficultés psychologiques, seuls les comportements sexualisés et externalisés ont une faible relation négative significative. Ces résultats signifient que lorsque l’âge augmente, l’association de ces deux comportements diminue dans l’échantillon. Les comportements sexualisés et externalisés seraient donc davantage corrélés avec les enfants de bas âges, mais de manière faible. Malgré la relation négative faible, les études sur les comportements sexualisés et l’ASE montrent que ces symptômes sont plus présents chez les enfants d’âge préscolaire (Campis, Hebden-Curtis, & Demaso, 1993 ; Kendall-Tackett et al., 1993). Les résultats demeurent toutefois mitigés pour l’association entre l’âge et les comportements externalisés (McCrae et al., 2006) d’où possiblement la corrélation significative, mais faible. De plus, plus les enfants vieillissent, on peut penser que l’utilisation de gestes sexualisés et extériorisés diminue puisqu’ils apprennent à mieux gérer leurs émotions et à mettre des mots sur comment ils peuvent se sentir, donc à mieux comprendre les conséquences que peuvent entraîner leurs gestes (Hornor, 2010).

Le deuxième objectif de l’étude consistait à documenter le pourcentage des enfants ayant des niveaux cliniquement significatifs sur les symptômes retenus et d’examiner l’effet du temps par une trajectoire longitudinale. D’après une étude antérieure (Ensink et al., 2018), trois types de trajectoires sont identifiés : asymptomatique, transitoire et persistante. En raison d’un plus petit échantillon, l’ampleur du changement entre le temps 1 et le post n’a pas été évaluée pour la dépression. De plus, le seuil clinique chez les victimes d’ASE dans l’échantillon pour cette variable est de 7,5% à 8,9% pour le temps 1 et la post-évaluation. Ces résultats pourraient s’expliquer par le fait que la dépression serait davantage présente chez la population adolescente (Ruiz, 2016) et que l’âge le plus élevé dans le présent échantillon est de 12 ans, et aussi en raison du faible nombre de participants ayant répondu au temps 1 et au post puisque le questionnaire était de type auto-rapporté.

Comportements sexualisés. Au temps 1, chez les enfants victimes d’ASE, le niveau cliniquement significatif est de 65,1% alors qu’au post, il diminue à 36,4%.

Ce résultat coïncide bien avec la présence de symptômes cliniques chez environ un tiers des jeunes (28%) pour les comportements sexualisés chez les victimes d’ASE indiquée par Kendall-Tackett et ses collaborateurs (1993) malgré qu’il soit légèrement plus élevé. Dans les trajectoires, il est possible d’observer un effet d’interaction significatif avec le temps, ce qui signifie que les comportements sexualisés interagissent avec le temps; ici on peut parler d’une amélioration avec le temps. En explorant davantage les effets simples, les enfants étant asymptomatiques et persistants n’ont pas de différence significative dans le temps, alors que ceux ayant des symptômes transitoires diminuent significativement à la réévaluation deux années plus tard. Ces effets de modérations indiquent donc l’importance de différencier les interventions selon la présence ou non de symptômes. Comme dans l’étude de Ensink et ses collaborateurs (2018), la présente étude démontre que dans un même échantillon, l’évolution des trajectoires peut varier significativement entre les trois sous-groupes. De plus, il y a une différence de moyennes significatives entre chacune des trois trajectoires donc le niveau de sévérité des comportements sexualisés pourrait possiblement expliquer la diminution dans le temps. Malgré l’hypothèse initiale d’une diminution avec le temps, les comportements sexualisés cliniquement significatifs diminuent avec le passage du temps uniquement dans le groupe transitoire. Ces résultats pourraient s’expliquer en partie par le fait que les comportements sexualisés sont plus marqués chez les enfants de bas âges (Kendall-Tackett et al., 1993; Putnam, 2003) alors lorsque l’enfant vieillit, il présenterait moins de symptômes. Cependant, la maintenance dans le temps des symptômes chez le groupe persistant est également observée dans l’étude d’Ensink et ses collaborateurs (2018) où ils mentionnent que les jeunes ayant vécu une ASE ont 3,29 plus de risque de présenter des comportements sexualisés persistants. Notamment, près du tiers des enfants dans la présente étude sont asymptomatiques, soit 27,3%, comme démontré dans la revue de Kendall-Tackett et ses collaborateurs (1993) où le tiers l’était.

Dissociation. Dans l’échantillon, les enfants présentant un abus et ayant des symptômes dissociatifs cliniquement significatifs passent de 33,1% à 16,1% avec le passage du temps, tel que retrouvé dans la littérature, où 26,3% des enfants

préscolaires victimes d’ASE présentaient des symptômes cliniques (Bernier et al., 2011). Il y a également un effet d’interaction significatif entre le temps et les trois trajectoires pour la dissociation, donc que le temps modèrerait les trajectoires. Parmi les effets simples, il est possible d’observer que seul le groupe transitoire montre une diminution significative avec le temps, ce qui était attendu au départ. Étant donné qu’il n’y a pas de différence de moyennes significatives au temps 1 entre le groupe transitoire et celui persistant, la sévérité de la pathologie ne peut expliquer la diminution dans le temps. Dans la littérature, le jeune âge de l’enfant et la durée de l’abus résulte d’un plus haut score de dissociation, ce qui pourrait expliquer en partie que le groupe transitoire descend significativement, donc plus rapidement que celui persistant dans le même laps de temps (Vonderlin et al., 2018). Autrement dit, dans le groupe persistant, les enfants ont possiblement des symptômes plus prononcés puisque tel que nommé dans la littérature, les symptômes dissociatifs sont évalués sur un continuum allant de normaux à pathologiques (Brunet et al., 2001). Cependant, dû au manque de puissance statistique, il n’est pas possible d’analyser certaines sous-variables telles la différence des types d’abus à travers les groupes (attouchement, pénétration, etc.). Par contre, dans le groupe transitoire, il est possible d’observer un taux équivalent entre l’attouchement et l’acte de pénétration, mais dans celui persistant, ces données sont manquantes ou encore, les jeunes sont dans la catégorie où il a été impossible à déterminer la sévérité de l’abus. De plus, cette diminution non significative dans le groupe persistant pourrait être entre autres expliquée par le fait qu’avec le temps, les symptômes dissociatifs chez les victimes d’ASE diminueraient chez les filles et augmenteraient chez les garçons. On peut observer que la proportion des filles est plus élevée dans le groupe transitoire alors que dans le groupe persistant, plus de garçons s’y retrouvent (Bernier, Hébert, & Collin-Vézina, 2013).

Comportements internalisés. Concernant les comportements internalisés, le seuil clinique passe de 45,8% à 41,1% après deux ans chez les victimes d’ASE, ce qui montre une diminution dans le temps, mais qui est non significative. À travers les trajectoires, il n’y a pas d’effet d’interaction du temps comme attendu. Les seuils

cliniques atteints sont similaires à ceux trouvés par Beaudoin et ses collaborateurs (2013) où 43% des enfants présentaient ces symptômes, ainsi qu’à McCrae et ses collaborateurs (2006), soit 31% à 46%. La présence d’une différence significative entre les trois trajectoires exprime que la sévérité des comportements ne semble pas influencer la diminution des symptômes avec le temps. Malgré que le genre soit mitigé avec les comportements internalisés (Jones et al., 2013), il se pourrait qu’il n’y ait pas la présence de diminution significative des symptômes en raison qu’avec l’âge, il y aurait une augmentation de ces comportements chez les filles (Lewis et al., 2016) et dans les trois trajectoires, il y a davantage de filles que de garçons. De plus, cette variable est plus large étant donné les définitions des comportements qui diffèrent d’une étude à l’autre. À cet effet, la variable des comportements internalisés regroupe plus de symptômes ce qui peut avoir réduit la puissance statistique de soulever des différences significatives. Par ailleurs, il est possible de penser que ces résultats soit dus en partie au fait que les symptômes internalisés sembleraient plus communs chez les adolescents (Kendall-Tackett et al., 1993).

Comportements externalisés. Initialement, le niveau cliniquement significatif est de 51,2% alors qu’à la post évaluation, il diminue à 46,4%. Les seuils cliniques du temps 1 et post sont similaires, voire légèrement plus élevés que dans la littérature puisqu’il est identifié qu’un tiers des enfants victimes d’ASE présente ces symptômes ou encore, qu’ils varient entre 31% et 46% (Beaudoin et al., 2013 ; McCrae et al., 2006). Pour les comportements externalisés, malgré qu’il n’y ait pas la présence d’un effet d’interaction du temps par les trajectoires (ce qui signifie que les deux effets ne dépendent pas de l’autre), il est possible d’observer une diminution significative autant dans le groupe asymptomatique, transitoire que persistant comme attendu. Par ailleurs, la différence significative entre les moyennes de chacun des groupes montre que la sévérité des symptômes ne semble pas avoir tendance à influencer la diminution avec le temps. En effet, en examinant la sous- variable de la sévérité de l’abus, le taux des enfants ayant vécu l’acte la plus sévère (pénétration) varie entre 10% et 15% dans chacune des trajectoires. Il est possible que les résultats obtenus puissent s’expliquer en raison du nombre de filles qui est

plus élevé dans les trajectoires transitoires et persistantes. Étant donné les études antérieures, les comportements externalisés seraient davantage présents chez les garçons (Hornor, 2010). De plus, avec l’absence d’interaction significative entre le temps et les trajectoires, d’autres variables peuvent expliquer le déclin des symptômes dans l’étude. Par exemple, l’ASE chez la mère ou encore l’accompagnement de violence physique à l’ASE peuvent influencer les comportements externalisés (Hornor, 2010) ou bien la présence d’un déficit d’attention ou d’impulsivité chez l’enfant (Jones et al., 2013) ce qui peut possiblement réduire le contrôle chez l’enfant de ses comportements.

Conclusion

Forces et limites de l’étude

Lewis et ses collaborateurs (2016) mentionnaient qu’il serait pertinent d’examiner les difficultés psychologiques de manière longitudinale dans le but d’orienter les cliniciens et leurs traitements. La présente étude a voulu rassembler les principales limites des études dans la littérature et les pallier. En effet, l’étude est longitudinale et la réévaluation s’est produite deux années plus tard. Elle examine également les symptômes sur trois trajectoires distinctes, ce qui n’est pas commun dans la littérature actuellement. Les données ne sont pas récoltées de manière rétrospective alors cette méthode ne peut pas réellement entraîner un biais de rappel dans les informations colligées. De plus, il n’y a pas de différence significative dans la proportion du genre ce qui aide à la généralisation des résultats dans la communauté. Finalement, la présence d’un groupe de comparaison permet de discerner davantage qu’un changement peut être dû à un autre facteur, comme par exemple le passage du temps comme le rapportait Ruiz (2016).

Néanmoins, cette étude présente certaines limites qui doivent être considérées. Tout d’abord, malgré qu’à la base, l’échantillon était constitué de 370 participants, certaines analyses ont été réalisées sur 104 enfants en raison du manque de données post-évaluation (attrition). La petite taille de l’échantillon a alors pu diminuer la puissance statistique des analyses effectuées. Pour cette raison, entre autres, l’effet de certaines variables n’a possiblement pas été identifié ou encore identifié possiblement avec une moins grande intensité. De plus, malgré la présence d’une diminution avec le temps de certaines difficultés psychologiques, il faut demeurer prudent quant aux conclusions que l’on tire avec les analyses puisqu’il existe dans la littérature d’autres modérateurs pouvant expliquer les diminutions des symptômes non étudiés dans cette étude. En effet, plusieurs variables autant liées à l’environnement que l’enfant lui-même qui n’ont pas été étudiées peuvent contribuer à la diminution des symptômes de l’enfant

avec le passage du temps. Parmi ces variables, on peut penser entre autres au moment de l’exposition de l’abus (Dunn et al., 2013 ; Kelley & Gidycz, 2015), à la nature et la fréquence des infractions, aux différents problèmes de santé mentale et/ou développementaux (Hébert, Langevin, & Oussaid, 2018 ; Papalia, Luebbers, Ogloff, Cutaja, & Mullen, 2017), à la présence de différents traumas ou maltraitance chez l’enfant, ou encore à une ASE vécue chez la mère (Hornor, 2010). Par exemple, le caractère intra ou extrafamilial de l’ASE peut prédire la présence de comportements internalisés chez les victimes (Beaudoin et al., 2013) alors cette variable pourrait manifestement influencer d’autres difficultés psychologiques. Par ailleurs, dans la présente étude, à l’aide de statistiques descriptives, il est possible d’observer que le pourcentage de jeunes ayant vécu une ASE de type intrafamilial est plus élevé dans chacune des trajectoires. De plus, la sous-variable de sévérité de l’abus (p.ex., témoin de nudité, attouchement, pénétration) n’a pas vraiment plus être documentée en raison du manque de données, du faible nombre d’enfants par groupe et du fait que parfois, il était impossible de déterminer la sévérité de l’abus pour certains jeunes. Pour ces raisons, les analyses n’ont pas été conduites puisqu’elles n’auraient pas suffisamment eu de puissance statistique.

Retombées au plan clinique

Malgré les limites de l’étude, ce présent mémoire doctoral amène certaines retombées cliniques intéressantes à ce jour. Cette étude longitudinale montre qu’après deux années suivant une première évaluation chez des jeunes ayant vécu une ASE, 36,4% des enfants demeurent avec des comportements sexualisés cliniquement significatifs, 41,1% et 46,4% avec des comportements internalisés et externalisés respectivement, 16,1% avec des symptômes cliniquement significatifs de dissociation et 8,9% pour la dépression. Ces données peuvent guider les cliniciens sur l’évolution des difficultés psychologiques vécues à la suite d’une ASE et les plans de traitement. Au temps 1, 191 enfants atteignent le seuil clinique d’au moins une difficulté psychologique, soit 51,8% de l’ensemble de l’échantillon. Après deux ans, malgré que l’échantillon ait diminué suite aux

analyses effectuées, il y a tout de même 27,9% d’enfants qui atteignent, au minimum, un des seuils cliniques d’une difficulté psychologique. Il est important de ne pas sous-estimer les taux en tant que professionnels sachant que plus du quart des jeunes persistent avec des symptômes cliniques après deux ans. Il vaut la peine d’intervenir rapidement chez ces jeunes ayant vécu une ASE.

Les résultats de l’étude peuvent également éclairer les professionnels sur les symptômes qui ont un effet d’interaction avec le temps (comportements sexualisés et dissociation), ce qui signifie qu’avec le passage du temps, ces deux difficultés psychologiques ont des diminutions significatives dans certaines des trajectoires étudiées. Il est aussi pertinent de savoir que l’évolution des trajectoires peut être différente significativement d’un symptôme à l’autre et même à travers les trajectoires d’une même difficulté, ce qui guide le clinicien à demeurer prudent à généraliser les résultats de la littérature à tous ses clients. De plus, il est possible d’observer des taux motivants variant de 27,3% à 88,9% du nombre d’enfants asymptomatiques, ce qui doit tout de même être interprété avec prudence puisqu’il ne veut pas dire que les difficultés psychologiques présentes lors d’une ASE ne ressurgissent pas plus tard dans le développement. Il est donc pertinent de rester à l’affût et d’assurer un suivi un minimum de deux années suivant une première évaluation puisqu’il y a des changements significatifs avec le temps. On observe aussi que même après deux ans, plusieurs enfants demeurent avec des difficultés psychologiques cliniquement significatives. Sachant également que certains symptômes n’ont pas d’effet d’interaction avec le temps, il serait donc primordial qu’il y ait des interventions précoces suite à une ASE vécue par un enfant ainsi que des interventions parentales afin de les outiller sur comment vivre et intervenir avec l’enfant.

Recherches futures

L’étude devrait être répliquée afin d’évaluer différents modérateurs autres que le temps. Par exemple, les recherches futures pourraient tester d’autres variables telles d’autres types de maltraitance chez l’enfant, la présence d’ASE

chez la mère ou encore la nature (intra ou extrafamiliale) et la fréquence de l’abus (Beaudoin et al., 2013 ; Hornor, 2010 ; Lacelle et al., 2013 ; Papalia et al., 2017). Celles-ci pourraient sans doute influencer l’évolution de la symptomatologie de l’enfant ayant vécu une ASE. De plus, étant donné la grande homogénéité dans le présent échantillon, il serait intéressant d’évaluer la différence entre les victimes d’ASE et le groupe contrôle ainsi que leurs trajectoires de symptômes en variant les données sociodémographiques (p. ex., ethnicité, groupe d’adolescents). Il serait également pertinent d’investiguer davantage les analyses face à la différence entre les filles et les garçons victimes d’ASE par rapport aux trois trajectoires abordées dans cette étude. Finalement, malgré un suivi de deux ans, il serait intéressant de poursuivre les études sur l’ASE avec des devis longitudinaux, mais avec plus de temps de mesures et de plus longue période post-évaluation.

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