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Introduction de la première partie :

78 La Sous Direction

de la Formation et de l'Education Environnementale ( S.D.F.E.E)

Initier et promouvoir les actions et les programmes de formation et de renforcement des qualifications et des capacités d'expertise du personnel exerçant dans le domaine de l'environnement;

Initier concevoir, mettre en place et veiller au fonctionnement du réseau et des systèmes informatiques du secteur

.

Initier, mettre en œuvre et suivre les plans et programmes de formation et de perfectionnement spécifiques et adaptés, en cohérence avec les orientations de la politique nationale et sectorielle dans le domaine de l'environnement;

Concevoir avec les départements ministériels et les institutions spécialisées concernées, les programmes e/ modules d'enseignement sur l'environnement en milieu éducatif;

Promouvoir la formation aux métiers de l'environnement avec les secteurs associatif et autres institutions concernées..

Source : FRADJIA .L, (2009) et Direction de l’environnement de SETIF,(2010) III.1.7. capacités juridiques dans le secteur de l’environnement en Algérie :

Outre les officiers et agents de police judiciaire agissant dans le cadre des dispositions du code de procédure pénale et des autorités de contrôle dans le cadre des pouvoirs qui leur sont conférés par la législation en vigueur relative aux différents ministères notamment les ministères de l'Agriculture (secteur des Forêts), les ressources en eaux, l'énergie et les mines (Police de l'au, les officiers et sous-officiers du corps forestier, la Gandinerie nationale), sont habilités à agir conformément selon l'article 05 et le chapitre 05 de la loi 03-10 ( voir Annexe B) dans le cadre du respect des nonnes environnementales et à procéder à la recherche et à la constatation des infractions aux dispositions de la même loi:

 Tous les fonctionnaires des corps techniques de l'administration chargée de l'environnement;

 Les officiers et agents de la protection civile;

 Les agents techniques de l'institut de recherche scientifique, technique et océanographique;

 les administrateurs des affaires maritimes;

 les officiers des ports;

 les agents du service national des garde-côtes;

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 les ingénieurs du service de la signalisation maritime;

 les commandants des navires océanographiques de l'État;

 les agents des douanes.

 À l'étranger, les consuls algériens sont chargés de la recherche des infractions aux dispositions relatives à la protection de la mer, de recueillir à cet effet, tout renseignement en vue de découvrir les auteurs de ces infractions et d'en informer le ministre chargé de l'environnement et les ministres concernés.

III.1.8. Politique environnementale et traités internationaux :

Comme le montre ci-bien le tableau 3 ci-dessous, depuis 1963, l’Algérie n’ a cessé de ratifier presque à tous les traités , conventions et protocoles dans le domaine de l’environnement

Tableau 3 : Politique environnementale et traités internationaux

Traités, conventions et protocoles dans le domaine de l’environnement. Date et lieu d’adoption Ratification, acceptation, adhésion ou signature. Date de : ratification, acceptation, adhésion ou signature.

Traités interdisant les essais d’armes nucléaires dans l’atmosphère, dans l’espace extra-atmosphérique et sous l’eau.

05/08/1963 à Moscou.

Signature

14/08/1963

Convention internationale pour la prévention des pollution des eaux de la mer par les hydrocarbures et amendements .

12/05/1954

à Londres Adhésion 11/09/1963

Convention internationale sur la responsabilité civile pour les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures et amendements

12/11/1969

à Bruxelles Ratification 07/06/1972

Convention concernant la protection du patrimoine mondial naturel

16/11/1972 à Paris

Ratification

24/06/1974

Convention pour la protection de la mer méditerranée contre la pollution .

16/02/1976

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Convention Africaine sur la conservation de la nature et des ressources naturelles.

15/09/1968 à Alger

Ratification

11/12/1982

protocole relatif à la coopération entre les pays d'Afrique du nord en matière de lutte contre la désertification

05/02 1977 au Caire

Ratification

11/12/1982

convention relative aux zones humides d'importance internationale, particulièrement comme habitat à la sauvagine 02/02/1971 à Ramsar (Iran) Adhésion 11/12/1982

protocole relatif à la protection de la mer méditerranée contre la pollution d'origine tellurique

17 /05/ 1980

à Athènes Adhésion 11/12/1982

convention sur le commerce international des espèces de faune et de la flore sauvages menacées d'extinction

03 /03/1973

à Washington Adhésion 25/12/1982

Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires.

02/11/1973 à

Londres Adhésion

31/05/1988

Convention sur l’interdiction des techniques de modification de l’environnement à des fins militaires ou toutes autres hostiles.

10/12/1976 à Genève

Adhésion

28/09/1991

Convention de vienne pour la protection de la couche d’ozone

22/03/1985 à Vienne

Adhésion

23/09/1992

Convention cadre des nations-unies sur les changements climatiques.

09/05/1992 New York

Ratification

10/04/1993

Convention sur la diversité biologique.

05/06/1992 à Rio de

janeiro

Ratification

06/06/1995

Convention sur la lutte contre la

désertification. 07/06/1994 à Paris

Ratification

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Convention de Bale sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination

22/03/1989 à Bale

Adhésion (avec réserves)

16/05/1998

protocole de Kyoto à la convention cadre des

nations unies sur les changement climatiques 11/12/1997

à Kyoto Ratification 28/04/2004

Source : Direction de l’environnement de Sétif, (2010) III.2. Gestion des risques en Algérie :

III.2.1. Catastrophes en Algérie : aperçu historique

De par sa situation géographique et les aléas auxquels elle est soumise, l’Algérie est exposée à plusieurs risques naturels importants qui nécessitent une gestion de crise adéquate. En outre, la vulnérabilité de nos villes et cités à ces différents aléas s’est accentuée en raison notamment de la concentration urbaine des mégapoles qui se sont développées de manière souvent anarchique et à proximité de grands pôles industriels.

Parmi les risques naturels auxquels notre pays demeure exposé, figurent le séisme et les inondations et les feux de forêt. Au cours des deux dernières décennies, l’Algérie a été durement touchée notamment par plusieurs séismes et une série d’inondations ayant provoqué des pertes en vies humaines et des dégâts importants. Les événements naturels (séismes, inondations, etc.) font lorsqu’ils sont violents un grand nombre de victimes. Leur violence et leurs conséquences ne sont heureusement pas toujours catastrophiques Cependant, les catastrophes qu'a connues l’Algérie récemment (inondations { Bab El Oued et de Ghardaïa, séisme de Boumerdes) montrent qu'en de telles situations, les préjudices humains et matériels peuvent être considérable.

Après le séisme du 10 octobre1980 à Chlef, la volonté de mettre en place une organisation de la prévention et de la prise en charge des catastrophes naturelles ou industrielles a été décidée et a conduit les pouvoirs publics à promulguer en 1985 deux décrets portants sur la Prévention des Catastrophes et l’Organisation des Secours (décrets 85-231 et 85-232). C’est surtout depuis le séisme de Boumerdès du 21 mai 2003 et devant l’importance des risques, que le Président de la République a instruit le Gouvernement d’inscrire comme priorité la nécessité de préparer le pays à une meilleure appréhension des catastrophes à travers une politique de prévention.

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