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le dimanche matin, constatation navrante, le 1ardm est monde, jonché de branchages, de feuilles que le vent a arrachées sans pitié aux arbres ;

Dans le document L'Intermédiaire des Educateurs - 1926 (Page 45-49)

Hélas I le dimanche matin, constatation navrante, le 1ardm est monde, jonché de branchages, de feuilles que le vent a arrachées sans pitié aux arbres ; on ne reconnaît pas la place si joliment préparée la veille.

Les uns après les autres, les bambins arl'ivent et constatent l'état lamentable des choses, quelques-uns se mettent bravement à l'ouvrage et �atissent _I�s �om­

breux débris, Gérard arrive consterné, il nous dit]: • Vsilrs que leur effort ramènera le ciel bleu et le soleil tant des1re .ous savez, quelque chose de terrible. est arrivé à la Chaux-de-Fonds. Le vent a renversé des vraies maisons, il Y a beaucoup de gens tristes. N'est-ce pas, même s'il faisait beau temps pour nous, on pourrait pas faire une fête. •

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Chacun est de l'avis de Gérard qui donne tous les détails sur le terrible ouragan.

La journée se maintient triste et sombre. Durant l'après-midi !'Exposition des travaux est visitée par de nombreux parents et enfants. Puis on décide de remettre la fête au jeudi 17.

Elle eut lieu ce _jour-là, malgré la fraîchetù- et le soleil pàle.

Les jolis programmes composés et illustrés par les « Lumières ,, furent distribués aux parents et amis venus nombreux.

En voici le contenu

·I. Grand cortège :

Les hommes d'autrefois.

Les hommes d'aujourd'hui.

Les vieux nains.

Les petits danseurs.

Les douze mois.

Le soleil et la lune.

La grand'mère et l'enfant.

Il. Dans la cité des Premiers hommes :

Les travailleurs d'Autrefois (joué par les , Lumières , 7 à 8 ans).

III. Les travailleurs d' Aujourd'hui

(joué par les , Constructeurs " 3 à 5 ans).

IV. La poésie d'un tout petit.

V. Compère Guilleri (chanté par les « Lumières »).

VI. La danse des Veilleurs, avec accordéons (les « Constructeurs »).

VII. Les vieux nains (loué par les « Chercheurs »).

VIII. Le vieux clocher (composition des « Chercheurs »).

IX. Le chant des drapeaux (Tous).

X. Goùter. - Guignol.

XI. Exposition des travaux pour les parents.

On aurait voulu voir plusieurs fois l'histoire des premiers hommes, mais le temps manquait. Qu'ils étaient drôles, tous, avec leurs vêtements de peau!

Avec quel sérieux chacun faisait sa besogne dans la cité. Daniel allumait le feu en frappant des pierres ; à côté de lui Nathalie écrasait le grain pour confection­

_ner la galette. Plus loin, Freddy chassait l'ours, Iris fabriquait l'aiguille d'os.

ll!ustrant un des couplets, Oleg portait un gros sac de peau et se mettait en voyage. Puis on voyait encore le tressage des paniers; le vieux potier et la femme qui râclait les peaux près de sa hutte.

Au reste voici le premier et le dernier des couplets qui résumaient tontes les ,activités étudiées durant l'année.

Sur la terre par milliers Des hommes ont travaillé.

Pour avoir la flamme si bonne Ils ont lutté,

Pour trouver le ·pain qu'on nous donne Ils ont peiné.

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Pense à tous les hommes sur la terre, Pense aujourd'hui

Aux progrès qu'ils ont eu à faire A leurs soucis

Continue l'ouvrage de les frères, Toi, peine aussi.

On connait la passion de tous les enfants pour les histoires, leur désir de connaître le pourquoi, le comment de tout ce qui les entoure. A cet i'ige l'enfant s'intéresse particulièrement à l'origine des choses. Il n'est pas de ri,cit plus capti­

vant que l'histoire de l'humanité à travers les âges. L'enfant assiste aux expé­

riences qui lui permettent de comprendre la valeur du travail, l'effort accomvli.

Ces expériences qu'il répète développent en _lui l'amour, l'enthousiasme, l'hé­

roïsme, le sacrifice, ces grands ressorts ctc l'nctivité hunrninc.

;.\l. �\llllEMAHS.

Dans un prochain article, nous ferons part de la marelle que nous suivons clans cette première initiation à l'histoire et des résultats que nous avons ohll,nns.

SAINT FHAXÇOIS ])'ASSISE ET NOS ÉCOLIERS

Quels rayons lumineux dans nos temps souvent sombres que la célébration des centenaires des grandes âmes qui ont marqué dans l'histoire de l'humanité ! Est-ce que l'école en tire tout le parti possible pour faire vihrcr nos enfants au contact des plus grands d'entre les fils des hommes "?

Wells - dans The Salvaging of Civilization ·--- déplore l'étroitesse politiqtw et religieuse qui sévit encore à l'école ; ainsi il souhaite, lui prolcstanl, que ses enfants soient instruits de cc que le catholicisme a fait d'utile el de grand clans l'histoire.

Ne parviendrions-nous pas, en partie, à cette tolérance large cl compré­

hensive en nous associant plus souvent aux manifestations populaires qui célè­

brent la mémoire des grands hommes '? ?\"ous allons fêter Pestalozzi avec joie Et nous espérons bien que .Je centenaü-e de Beethoven sera l'occasion cle faire pénétrer à l'école un 1wu de cette grande heauté. Avons-nous assez songé ù saint François, à tant d'égards Je père spiriluel de notre granct ami des en­

fants? Tous cieux ne sont-ils pas allés jusqu'i1 pai·lcr de leur amonr cle mère pour Jeurs enfants ou leurs disciples ?

Nous indiquons ci-joint quelques fragments de la biographie de saint Fran­

çois�-non pas pris au hasard, mais choisis expérimentalement. Ce soul ceux qui ont Je plus frappé de jeunes auditeurs de la biographie du snint ; quelques ré­

ponses écrites à la question : " Qu'aimez-vous le mieux dans l'histoire de Francois d'Assise? » ont révélé que tandis que les jeunes enfants de sept à !mit ans �nt été impressionnés _surtout par la mort de saint François, par sa clé­

mence envers les bandits et par les manifestations d'ascétisme de sa vie (man­

ger par terre, coucher à la dure, etc.), les aînés (jusqu'à 13 ans) ont surtout prisé le récit de François surmontant son aversion pour les lépreux, d Loule la bonté qui se dégage du récit de sa vie.

Voici quelques extraîts de réponses, pleines de fraîcheur et clc naïveté, et. •.• 1:

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qui semblent bien monLrer que la jeunesse est sensible plus qu'il y paraît à la grandeur du Poverello.

Nous respectons l'ortliogra1>he, me.me dl!ll débutanls les moins expérimentés.

D'abord l'a<j.mirni.ion de l'ascétisme ; sauf deux ffllcltcs Lndiq_uées, il s'agit d� garçons, tous enfants de sept à lrn:it ans. Fillette : • Ce que j'aime Je

mwnx, cê cantc la dame adi celé zome a dîné sur la t.ar, c.l se couche su:r de

�� ?icr ... -_ il pensai jamai sa çois, il mangai toujour ce quit aimais pa _ et J aune le 1rueu eant ll dor sur la pi rre el du bois - et d'avoir un cousin

�coussin) _de l>ois -il aimai beaucoup la montagne, il_alai dans les grottes et 11 manga, partairc et il priè sur la montagne, - il a désendu de son che,•al pour a.lé anp�acé_la main du mesieu qui avait des trou dan� la vigure et dans les mams, et JI avai le corre couver de. moisL.. - j'ai preferé ... quruid il faisait cc qu'il délestai, - qu'il faisait tout cc qui émai! po.'s faire et qu'il étalL Lrès content. •

Comme je l'ai déjà dit, la mort de saint François est souvent mentionnée :

Au moment de mourire il croit avoir plu de voi pour chanté la chanson du s.olai11e et il la chanta et après il fermit sai lèvre et ses yeux el après il (est) venu les oiseau chanté autour de �a caba11e. • -Fillette : 1 Quan U avè remè.rsié le bondieu pas c'il était mort. • Ceci est une aUusion à l:\ strophe à notre �<:&ur la mort, ajoutëc par François au Cauliqne du Soleil quand il prévit l'arrivée de c�tte visiteuse._ - • Ce que j'ai préféré c'est quand il a été mor cètè très joli et tres lleau et lrcs amusant. • Dans une classe d'arriérés, j'ai aussi vu trois gar­

çons de 12 ans - trois ganùns débr9uillru·ds -préférer à tout Je reste le ré�it c1e la mort de Frant.ois, surtout }a sb·ophe, si l>clle : • Notre sœur )a mort qui nous prend par la main el nous mène avec douceur vers la maison du Père ,.

!)ans la même classe, les fillettes plus j1rnnes préféraient François el les oiseaux.

Tandis qu les réponses des petits ont surtout des rappels de faits concrets, les aînés s'expriment de façon plus abstraite ; les réponses manifestent aussi fréquemment ce que les enfants savaient déjà par ailleurs de Franç.ois d'Assise.

• Cc qui m'a fr11ppé le plus c'est quand il a embrassé le L�pre\1x et qu'il a fait_ que des bonnes chos�, - ... c'est la pauvreté dans laqueile li vivait, la joie tou1ou.rs rayonnante dans son cœur et ln bonté qu'il ne cessait d'avoir envers tout le monde, -... c'est la bonté, la charité, etc. de saint François d'Assise qui était très pauvre et qui donnait quand même la charité au pauvre. -Comme je l'ai entendu, il me semble que c'était l'homme le plus saint p,uisque même les oiseaux l'écoutaient... Ce qui m'a beaucoup plu aussi, e'e;t qu'il pr8ehail la vedu mais il u.e commaodaiL pa ·, il faisait lui-m.�me ce qu'il aurait aimé que L�us les autres hommes .fassent. -... Car il parlait si t�ndrement -puisque les otseaux venaient au-devant de lui. Et il a donné jusqu'à son dernier habit aux pauvre.� qu'il rencontrait. Fallait-il qu'il soit bon ! pour faire tout cela. - Cette conférence nous a beaucoup plu pui. qu'elle nous a fait connaître la vie d'un grand saint que nous tâcherons d'imiter. »

Le gr;md hlstorien Guglielmo Ferrero estime dans ses • Discow-s aux sourds . qu� la révolution la plus urgente à l'heure actuelle serait une révolution dans 1 sens de saint François. Nou voyons les enfants très se�ibles aus�i à cet

ordre de beauté. Alice DESCŒODRES,

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Les épisodes que nous avons lus aux enfants étaient extraits de Saint Fran­

çois d' Assise, par Jiirgensen (Paris, Perrin). Nous les énumérons ici pour qui voudrait reprendre notre expérience. P. 47-49 : La vocation cle saint François.

P. 221-222 : Sain/ François el les oiseaux. P. 488-408 : La mort tir. sain! Françnis.

LA l'lORT DE SAINT FHi\NÇOIS

Jusqu'à la fin, il entoura ses frères d'un touchant amour. Comme tous les malades, étendu sur son lit de souffrance, souvent il avait des désirs ou des caprices imprévus. Une fois, par exemple; incapable de rien avaler, il disai l :

« Si cependant j'avais un peu de poisson, j·� crois bien que je pourrais en man­

ger ! » Une autre fois, au milieu de la nuit, l'envie lui vint de quelques feuilles de persil, dont il se figurait qu'elles lui feraient du bien. Et cc n'est qcœur que le frère à qui il s'était adressé se mil en route pour chercher, parmi u'à contre�

les ténèbres, ces feuilles de persil, dont la recherche lui paraissait aussi difficile que vaine. Ainsi François' aura sans doute, plus d'une fois, !lper�·u une ombre d'impatience sur le visage de ses frères, et bientôt il s'en fit un vif scrupule.

« Qui sait, songeait-il, si je ne suis point cause que mon frère commet un péch�

d'irritation ? Qui sait s'il ne se dit point que, n'ayant point à se fatiguer pour moi, il pourrait prier beaucoup plus et vivre d'une façon beaut"oup ·plus conformt•

à la règle ? » Si bien que, un jour, il appela autour de lui Lou� ses frère.,, et les supplia de ne pas se fâcher des fatigues et des ennuis qu'il leur causait. ..

Puis il fit encore une dernière admonition à ses frères, et leur rappela d'a­

voir toujours surtout à cœur leur attachement à la sainle Pauvreté, el leur demanda, comme symbole de cet attachement, de rester toujours fidèles ù la pauvre petite Portioncule. " Que si on vous en chasse par une porte, reve­

nez par une autre, leur dit-il ; car c'est ici la maison de Dieu et le portique du ciel ! »

Eiûin de tout son cœur débordant de tendresse, il bénit non seulement tous les irères absents, mais encore tous les frères qui, dans l'avenir, feraient partie dé son ordre. « Je les· bénis, disait-� autant que je yuis,_ et �ème en�orc plus que je ne puis 1 » Et jamais peut--ètre il n,'a aiL rien dit qui expm.nâl _in1cu�

tout le tréfonds de sa nature que ce • plus quam possum •, car 1 esprit qui l'agitait n'avait jamais voulu se satisfaire avant d'avoir fait plus �u'i_l n� pou­

vait. Et maintenant encore, sur son lit de mourant, cet esprit ne lm la1ssa1t pas de repos. Après qu'il eut béni ses disciples, il se fit dépouiller de tous ses vête:

ments, et ordonna qu'on le déposât, nu, sur la terre nue. (:'est ainsi que, couche sur le sol de sa cellule, il reçut de son gardien, comme une dernière aumône, l'habit d.ans lequel il devait mourir ...

Puis le mal'ad�, épuisé, s'endormit ; mais, le vendredi matin, de bonne heure, il se réveilla avec de cruelles souffrances. Les frères étaient maintenant cons­

tamment réunis autour de lui, et l'amour de saint François pour eux allait s'exprimer encore d'une façon nouvelle ...

« Et maintenant, allez me chercher l'Ecriture, dit-il, et lisez-moi l'évangil�

du jeudi soir ! ... • Le livre rut donc apporté, et, pcnd;,nl que le jo�r montait_ ,\

)'horizon les frères firent entendre au-dessus du lit de morL de saint François, ces paro{es de la sainte Ecriture, où se trouvaient vraiment résumés, à la foi. ,

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L'ÉDUCATEUR l94 t ration et de Jinance, est élu. Nous le r_en1èrcions de nous donner ses avis appré­

ciés. M. Bovet propose de nommer deux nouveau.· membres collaborateurs : ce sont Mlle Butts, seprétail'e générale, et M. Jean-Loujs Claparëde, secrétaire­

arch:ivisle du Bureau international d'éducation qui rendent les Jllus grands ser-vices ù l'Institut.

Un bénéfice. réjouissant, de bonnes nominations, voilà qui annonce une helle prospérité !

11. Junod a clos la séanco en remercian ses hôtc.5 et en leur donnant rendez­

vous au.x deu.x conférences : elles eurent lieu l'une à cinq .heures et l'autre le soir, avec le concours de nos deux maîtres. ·M. Claparède parla sur les apliludes et JvL Bovet sur le ser,timenl religieux et l'éducation.

.Merci encore à. nos amis de Berne qui nous font espérer que de nouveaux lien.� se noueront entre l'Institut et la uisse allemande.

E. LARAVOIHE, secrétaire.

Une Sociélc bernOi:ie des Amis de l' I nslitut J . .J. Rousseau a été cons li tuée le 20 novembre. S'adre�ser à M. Ch. Junod , professeur, à Evilard sur Bienne.

LES LIVRES

\Vllbelm PAULSF.N. llic cl)e,rwintlnno der . c.hule. Begründung und Darstellung der Gemeinschaflsschule. Quelle et Meyer. Leipzig 1926, 163 p., in- o.

Le sous·-Ulre dit clairement le but du livœ. i\f. Paulscn a étê dh"ecteur des écoles de Berlin. Il y a int1·odult sous forme d'écoles expérimentales des Ge­

meinscha/lsschulen et il exl)lique quelles sont les idées directrices de ces école.�

qui à l 'idé·e de l'activité ajoutent celle de la communauté. L'accent y est mil;

·ur la vie sociale et le devoir social. Paul Nntorp et Berthold Otto sont considérés comme des précurseurs. Par veur de ·e raconter lui-même peut-Etre Paulscn garde un style trë.� abstrait qu.i dêcontcnance.ra certains lecteurs.

Hans F1sCBL. Sieben Jahre Sclmlreiorru in Üsterrcich. Wien. Deutscher Verlag für Jugend u. Volk. 1926, 152 p. in-8°. .

Fischl a été un des collaborateurs d.e GlilckcJ dans la grande œnvœ de réforme de l'école aub·ichienne. Ceci est un tableau précis documenté, des idées qui ont présidé à cette réforme ·et snrtout de son cxéculion dans le domaine de l'école populaire, de: l'i; ol moyenne, des écoles supérieures el de la formation des inst ituteurs.

POUll LES ÉTRENNES

Voici Noël ! Voici les catendriers, les almanachs et les liv�es d'élrennes. 'ous devrons nous borner à quelques mots rapides, d'une part par<:e que la place nous est strictement mesUJ·éc dans ce numéro, et d'autre part pou1· ne pas nller sur l brisées de la Commission de lecture de la S, P. R.

Ahn,mucb l'CShlloz�. Fayot, Lausanne ;

2�

édition : l'une J)Our jeunes :l'illes, l'autre pour garçons ; 1 vol. .1·elié toile souple, 2 [r. 50. Couverture nouvelle en l'honneur du centenaire de Pestalozzi ; 32 pages de reproductions d'œuvrcs d'art au lieu de lG. Toujours intéressant charmant précieux.

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L'ÉDUCATEUR

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,\lmanach. pour tous. Jeheber, Genève, 1 fr. --Ce hcl ahmmach csl digne <le ses devanciers.

CaleDdrier de la llission Suisse Uomandl'. 50 cent. (Secrélariat oc la M. S. H., 2 Chemin des Cèdres, Lausanne). Il\uslrntions documentaires pleines d'intérêt.

A. RooUEJt el L. I-fa�D11m1,1 . Htiux ch.:unm humorisli111111s. pour lillè voix, avec accOJllpaf,'tlemcnt de piano. F •lisch, J .nusannc. • ).;ous 1·ccommnn­

dons vivement à nos collègues ces deux chansons tln hon poi:l • ,\lù<irl Roulier dont le tex.le a paru n:ig11è1·e ctirns notre journal : J!i,rlhfl{lrnf)hc et Noire régent est militaire.

J. RAMSAY MAcDoXhl,.O, ancien prcmjcr ·ministre cl'Anglclcrrc . . \l:1ruarnl­

EU1cl i\IaeDonald. Jel1eber, Genève, 3 rr. 50.

Traduite par imc Yvonne Pilrois, celle biogrnJ>hir d ' i\lar:,(arnl-Elhel :\l.,e-onald, par c lui qui fut • le compagnon cl le témoin cl'unt> vie t�onsncréc· i1 11n JlOhle idéal, est une de.� )cet.ures le.� plus vivifionl ·� qu'on puisse l'llirc. C:ultivfr.

d'une droiture inflexible, juste autant que charilahlc, t:011r:1:,:e11se, •lë.vouûc, êloq:uenle, elle a marqué dans l'histoiTe sociale ·l mi"lmc <lnns l'his\ oirc poll t ic111 • de son pays par l'inUucnce cxl rnorc!inair · qu'elle cxer�:a •·

RENÉ Gouzy. Le Nortl est pire ! Spes, Lausanne, 3 fr.

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Georg, Genève. - Aventures capti antes, r:tnlastiqn1,s en un sens l"l d'autre part très près de ln réalilé.

COUllS DE l'.-\.'rINAHE ET HE SKl

Sur mandat du Département militaire fédéral, la Société suisse des maî!res de gymnastique organise dans le courant de décemhrc les cours suivant s :

A. Cours de ski, du 27 au 31 décembre 192fl. - 1 ° à Davos ; 2° au Flumserberg ; 3° à Grindelwald ; 4° à Sie-Croix.

B. Cour- de 1mliuayc, du 27 au :\l décembre 1 l>'.W. ···-JO it Dc111t1s (Sui. se :.illc­

mande sans Berne) ; 2° Sie-Croix ( ·uis;;e frlll1g:1is() nvcc lforuc).

Les participants �'inscriront pom· le cours le plus r.ipproché de leur 1lomicih•.

i ·e peuvent s'inscrire q_ue ceux. qui ont un cn ·eigncmcnt régulier ou sont. en mesure de l'organiser dans les branches sus-indiquées. Une rléclarntion officielle émanant de l'autorité scolaire est de rigueur.

-L'inscription devra comprendre : nom et prénom, domicile exat:t, année de naissance cours suivis (avec l'année à indiquer).

Pour faciliter la, pnrticipation nux dits cours, le D. i\'I. F. indemnise les part i­

cipants comme suit : 5 rr. d'l.ndemnitê journalière ; les frais de voyage en III• classe par la route lo. -plus directe.

S'inscrire au plus tôt auprès de 1\1. P. Jeker, prof. de gymnnslique, à Soleun•.

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CHRONIQUE DE L'INSTITUT

Une nouvelle année, la quinzième, a commencé avec des élèves venus comme d'habitude de tous les coins di, l'horizon: l'Uruguay, la Palestine, l'E­

gypte représentant l'extra-Europe. Encadrés par le très sympathique état-major que constituent MM. l\1EILI et \VALTHER, chefs de travaux, Mme AxTIPOFF, aspi­

rante au laboratoire de psychologie, Mme Sechehaye, aspirante de l'Institut faisant fonction de maîtresse de maison, anciens èt nouveaux se sont mis au travaii avec entrain. L'innovation d'un « trimestre d'introduction » semble avoir été bien accueillie. Elle nous a valu en particulier des séries de conférences où

rante au laboratoire de psychologie, Mme Sechehaye, aspirante de l'Institut faisant fonction de maîtresse de maison, anciens èt nouveaux se sont mis au travaii avec entrain. L'innovation d'un « trimestre d'introduction » semble avoir été bien accueillie. Elle nous a valu en particulier des séries de conférences où

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