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atteints de pathologies psychiatriques aujourd’hui..142 B) Limites du dispositif

1. Difficultés liées aux différents intervenants du dispositif

2. Difficultés partenariales...148

3. La question épineuse du recrutement et de

l’accompagnement des gouvernantes...149

4. Financement du dispositif et pouvoir d’achat des

résidents...149

5. Difficultés dans le quotidien du dispositif...150

C) Intérêts du dispositif………..151

1. Des usagers satisfaits...151

2. Une position stratégique sur le marché des logements

pour patients atteints de troubles psychiatriques...152

3. Une solution adaptée au handicap psychique...154

4. Une réussite partenariale...156

5. Une solution de proximité, potentiellement créatrice

d’initiatives...157

6. Un moindre coût financier...158

D) Perspectives………..…….…….160

C

A

ANNNNEEXXEES………..………….….166 S

Annexe 1 : Cartographie des services « Familles Gouvernantes » en France ………….…..166 Annexe 2 : Secteurs du Centre Hospitalier Spécialisé de Jury-lès-Metz ………...167 Annexe 3 : Demande d‟admission en « Familles Gouvernantes »……….168 Annexe 4 : Évaluation du ressenti des résidents sur le dispositif « Familles Gouvernantes » ………...172 Annexe 5 : Comparaison du ressenti en fonction du sexe………..……176 Annexe 6 : Comparaison du ressenti en fonction de l‟enfance………..178 Annexe 7 : Comparaison du ressenti en fonction du niveau d‟études………...180 Annexe 8 : Comparaison du ressenti en fonction de la profession exercée………182 Annexe 9 : Comparaison du ressenti en fonction du dernier logement occupé…………..…184 Annexe 10 : Comparaison du ressenti selon les antécédents carcéraux……….…186 Annexe 11 : Les logements "thérapeutiques"……….188 Annexe 12 : Matérialisation d‟un outil d‟évaluation commun selon B. Aubert .…………...190

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TAABBLLEESSDDEESSTTAABBLLEEAAUUX………192 X

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LIISSTTEEDDEESSAABBRRÉÉVVIIAATTIIOONNSS

AAH : Allocation Adulte Handicapée

ACTP : Allocation Compensatrice pour Tierce Personne

AEIM : Association pour les Adultes et Enfants Inadaptés Mentaux ALS : Allocation de Logement à caractère Social

APA : Allocation Personnalisée à l‟Autonomie

CAFAD : Certificat d'Aptitude aux Fonctions d'Aide à Domicile CAT : Centre d‟Aide par le Travail

CATTP : Centre d‟Accueil Thérapeutique à Temps Partiel CHS : Centre hospitalier Spécialisé

CHRS : Centre d‟Hébergement et de Réadaptation Sociale CMP : Centre Médico-Psychologique

COTOREP : COmmission Technique d‟Orientation et de Reclassement Professionnel DGAS : Direction Générale de l‟Action Sociale

ESAT : Établissement et Service d‟Aide par le Travail FG : Familles Gouvernantes

HDT : Hospitalisation à la Demande d‟un Tiers HPST : Hôpital, Patients, Santé et Territoires

MDPH : Maison Départementale des Personnes Handicapées OMS : Organisation Mondiale de la Santé

OPAC : Office Public d‟Aménagement et de Construction PCH : Prestation de Compensation du Handicap

RMI : Revenu Minimum d‟Insertion

SAMSAH : Services d‟Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés SDF : Sans Domicile Fixe

UDAF : Union Départementale des Associations Familiales UNAF : Union Nationale des Associations Familiales

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INNTTRROODDUUCCTTIIOONN

Les maladies mentales peuvent prendre des formes particulièrement envahissantes. Certaines, telles les psychoses chroniques, ont une évolution au long cours, avec un retentissement social et professionnel très péjoratif, entraînant isolement, précarité, exclusion, et sont donc génératrices de handicap. Le handicap psychique a été officiellement reconnu par la loi du 11 février 2005. Désormais, les difficultés vécues au quotidien par ces individus sont reconnues comme incapacités ; de malades, ils deviennent personnes en situation de handicap, nécessitant donc accompagnement et compensation éventuels. Néanmoins, les limites de ce nouveau concept demeurent imprécises, et il n‟existe pas de définition consensuelle de la part des différents intervenants. Il questionne, en effet, deux champs professionnels aux cultures et pratiques différentes : le secteur médico-social, qui se voit confronté à ses limites de prise en charge, et les secteurs psychiatriques qui, en pleine recomposition, se voient dans l‟obligation de penser de nouveaux modes d„accompagnement et de partenariat. Il vient donc bouleverser les cadres d‟analyse et de prise en charge catégoriels et cloisonnés existants jusque là.

Face à cette perte d‟autonomie due à la maladie mentale, les alternatives à l‟hospitalisation apparaissent comme l‟une des tentatives de solution pouvant être proposée dans ce contexte. En effet, un certain nombre de personnes, réputées peu sociables, restent hospitalisées alors que leur état de santé ne le nécessite plus, faute d‟hébergement dans la cité, la vie en appartement particulier étant incompatible avec leur handicap. La fonction sociale de l‟hôpital a ainsi besoin d‟être transférée vers d‟autres espaces. Parmi ces alternatives à l‟hospitalisation, l‟une d‟entre elles, que nous avons découverte au cours de notre internat de psychiatrie, a retenu notre attention. Il s‟agit des « Familles Gouvernantes ». Ce dispositif regroupe, sous la forme d‟une colocation, cinq à six personnes qui ne peuvent pas vivre seules de façon autonome et qui ne relèvent plus d‟une structure de soins ou d‟un mode d‟hébergement institutionnel. Elles bénéficient collectivement de la prestation d‟une gouvernante, chargée de veiller à leur bien-être et à l‟organisation de leur vie quotidienne, grâce à une part de leurs indemnités perçues au titre de leur handicap. Ce dispositif propose ainsi un accompagnement dans le quotidien, non géré par un soignant, au sein d‟une sphère quasi-familiale, pour une population particulièrement exposée au stress et au sentiment d‟insécurité.

Pour ce présent travail, nous avons souhaité présenter le dispositif « Familles Gouvernantes » tel que nous l‟avons expérimenté au Pôle 56 du CHS de Jury-lès-Metz, afin d‟illustrer le fonctionnement de cette structure et d‟en préciser ses tenants et ses aboutissants.

Pour ce faire, nous avons rencontré les principaux acteurs du dispositif de ses origines à ceux qui le pérennisent aujourd‟hui : médecins, infirmières, assistants sociaux, directeur de la MDPH de Moselle, et bien évidemment les résidents eux-mêmes. Puis, nous nous sommes intéressée à connaître le point de vue des usagers sur le système qui leur était proposé, à savoir s‟il existait un profil de résidents, et à rechercher de potentiels facteurs de variation du vécu des pensionnaires. Cette enquête de satisfaction a été réalisée auprès de 41 résidents, qui nous ont accueillie chez eux, en « Familles Gouvernantes ». Enfin, dans une dernière partie, nous avons analysé quel peut être l‟impact de ce dispositif dans le paysage des alternatives à l‟hospitalisation d‟aujourd‟hui et de demain, à travers ses avantages et ses inconvénients.

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