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CHAPITRE 3  : CONCEPTS

3.1 Le diabète de type 2

À présent, une focalisation sur le processus physiopathologique du diabète est abordée. Le diabète de type 2, appelé également diabète insulinodépendant (DNID) est décrit comme une pathologie métabolique qualifiée par une hyperglycémie évolutive. Celle-ci est induite par une diminution de la production d’insuline et de glucagon par le pancréas engendrant ainsi une résistance de l’organisme à l’utilisation de ces deux hormones intervenant dans la régulation de la glycémie (Chabot & Blanc, 2002).

En effet, l’insuline est une protéine produite par les endocrinocytes bêta des îlots de Langerhans du pancréas, cette dernière est sécrétée afin de baisser le taux de sucre dans le sang lorsque celui-ci est élevé, notamment après un repas tandis que le glucagon est un polypeptide qui engendre une augmentation de la glycémie dans le sang (Marieb & Hoehn, 2015).

3.1.1 Les facteurs de risque

Les causes du diabète ne sont pas tout à fait connues toutefois, les facteurs de risque comprennent l’âge avancé, l’ethnie, les antécédents familiaux le surpoids et l’obésité. En effet, certains de ces facteurs sont modifiables en vue du pouvoir que la personne a sur ceux-ci, par exemple, l’obésité et le surpoids

qui sont en lien avec une mauvaise hygiène alimentaire, le tabagisme et le sédentarisme (Fédération Internationale du Diabète (FID), 2017).

3.1.2 Les signes et symptômes

Les signes et les symptômes du diabète de type 2 peuvent être similaires à ceux du diabète de type 1 et différer d’un individu à un autre. Parmi de nombreux symptômes tels que la soif excessive, les urines abondantes, le manque d’énergie, les infections cutanées, la vision trouble et la mauvaise cicatrisation font partie des signes précurseurs de la pathologie du diabète de type 2.

Lorsque le taux glycémique dans l’organisme est insuffisant, on parle d’hypoglycémie qui désigne un avertissement envoyé par le cerveau lorsque celui-ci n’est pas approvisionné suffisamment en glucose. Les signes sont les suivants ; une sensation de faim, des nausées, des tremblements, des étourdissements, des sueurs froides, une brusque faiblesse, des fourmillements dans les doigts et des palpitations cardiaques (Fédération Internationale du Diabète (FID), 2017).

Au contraire, certains auteurs citent que l’hyperglycémie montre un taux de sucre excessif dans le sang et les différents signes et symptômes observés sont ceux-ci : des urines fréquentes et abondantes, une déshydratation, une soif importante, un amaigrissement, une faim intense, une fatigue, des nausées et vomissements ainsi qu’une somnolence pouvant aller jusqu’au coma (Charbot & Blanc, 2002);(Fédération Internationale du Diabète (FID), 2017).

La reconnaissance des signes et des symptômes chez les sujets diabétiques âgés est difficile, car ils peuvent être associés à des symptômes gérontologiques qui deviennent chroniques tels que les troubles de la marche, la dénutrition et l’incontinence, ces derniers sont à repérer (Revue Medicale Suisse, 2013a).

3.1.3 Les traitements

Les traitements médicamenteux sont apportés dans cette recherche tout en sachant qu’ils ne seront pas développés, car le travail de Bachelor se penche plus précisément sur les soins de pieds. Le traitement du diabète repose sur une approche thérapeutique médicamenteuse et non médicamenteuse. En effet, dans un premier temps, une modification des habitudes de vie comprenant une alimentation équilibrée accompagnée d’une activité physique assidue et une perte de poids permettent une régulation de la glycémie. Dans un deuxième temps, l’introduction d’antidiabétiques oraux est préconisée pour améliorer la sensibilité des cellules à l’action de l’insuline si les moyens préventifs n’ont pas été efficaces (Fédération Française des Diabétiques, 2019).

Ainsi, au bout d’un laps de temps, une adjonction d’insuline peut être proposée lorsque les médicaments oraux ne sont plus suffisants. Selon le site Diabète Vaud (2019), il existe deux types d’antidiabétiques oraux : les normoglycémiants utilisés dans le but de diminuer la glycémie sans provoquer une hypoglycémie. Dans cette catégorie se trouve les classes

médicamenteuses suivantes : les biguanides, les inhibiteurs des alpha-glucosidases, les incrétines et les inhibiteurs du SGLT2. Les sulfamides hypoglycémiants et les glinides correspondent au deuxième type d’antidiabétiques oraux qui sont, les hypoglycémiants. De plus, il existe diverses catégories d’insulines qui se distinguent les unes des autres en fonction de leur durée et rapidité d’action à la suite de l’injection sous-cutanée. Il y a des insulines ultras rapides, rapides, intermédiaires, mixtes et lentes (Diabète Vaud, 2019a). En plus des traitements médicaux et de la modification du style de vie, il est nécessaire d’effectuer des soins et des surveillances au niveau du membre inférieur et du moignon chez une personne qui a subi une amputation tibiale, ces actions sont développées par la suite.

3.1.4 La neuropathie diabétique

Les auteurs décrivent que l’identification d’une neuropathie est fréquente chez les personnes atteintes de diabète dont environ 10 % en présentent les signes dès le diagnostic et plus de 50 % endurent les répercussions après 25 ans de progression (Revue Medicale Suisse, 2013b). En effet, l’augmentation de la prévalence du diabète ainsi que l’espérance de la vie croissante accélère l’apparition du pied diabétique chez les personnes atteintes de cette pathologie chronique. Les facteurs de risque tels que l’âge avancé, l’hypertension, la rétinopathie diabétique et les antécédents de tabagisme favorisent la survenue du pied diabétique qui figurent au nombre d’aggravations les plus coûteuses du diabète (Fédération Internationale du Diabète (FID), 2017).

La problématique majeure chez le patient diabétique est la prise en compte de la gravité d’une plaie jugée ordinaire, mais qui, en réalité, joue un rôle décisif dans la conservation du pied ou de la jambe de la personne (Revue Medical Suisse, 2015).

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