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Autres exemples de transmission à Chavannes Corvéssiat Meillonas Chanel 1920 Ceyzériat agriculteur Eugénie Léonce Giraud Marie Gendarme 1889 1885

Fils possédant des maisons par leurs femmes Schéma de parenté de la famille Sauret

EGO (50 ans) 1916

Maison occupée par les grands-parents puis par les parents au moment de leur retraite Marie Louise Célibataire Adeline 1967 Joseph Rochet Achète ~ 1870

Plusieurs maisons à Chavannes Pierre Lucas

Ego maison de Chavannes 60 ans

Vincent dit Louis 1916 émigre à Paris vers 1900 achète les parts de ses frères et sœurs vers1913 Hyppolite chacun des fils hérite d’une maison

Fabrique

1967

Ego 1977 Schéma de parenté de la famille Lucas/Cauchet

Hérité en 1967

Ils font construire une maison et font donation de la vieille à leur fils

Hérite petite maison four transformé en habitation pour la grand-mère Maison à Chavannes Argent Grande Maison Y vit puis la vend

Schéma de parenté de la famille Giraud

Paul disposent de la maison maternelle, celle d’Hortense Caron, conservée pour l’instant en indivision. Sa fille issue d’un second mariage, sans enfant, ne souhaite pas acquérir la moitié de son père pour elle seule.

Revenons à Jean. Il sera père de six enfants : cinq filles et un fils. Lorsque ces derniers se marient, le Clos devient vite trop petit. Son fils, Lucien, loue puis achète en 1948 une maison située dans l’enceinte du village. Il décède en 1968, la même année que sa mère. La veuve de Lucien rachète peu à peu les parts de ses belles-sœurs, celle de l’aînée, Jeanne, demeurée sans enfant, ayant été acquise récemment, en 1992. Les sœurs Caron vendent parce que leur époux possède déjà une résidence secondaire, par besoin d’argent, ou, dans le cas de Jeanne, pour permettre à la veuve de Lucien Caron de constituer l’héritage pour ses enfants. Elle a effectué un partage entre eux : sa fille aînée et son fils, célibataire, devraient hériter de la maison de Chavannes alors que les deux cadettes conservent le Clos en indivision.

A chaque génération, la succession s’effectue en plusieurs étapes où sont confrontés les intérêts personnels et le principe général qui est celui de la conservation dans son intégralité du bien immobilier. Ainsi, après le décès des parents suit une période d’indivision, puis un héritier rachète les parts des autres et seule une chambre est attribuée nominativement, le reste appartenant à tous. De ce fait, les oncles et le père d’Hortense Caron ne procèdent à aucune division physique malgré leur mésentente notoire. Leurs petits-enfants ont conservé les mêmes habitudes en attendant que l’un d’eux vende ses parts. C’est Colette, l’aînée, qui s’occupe de la gestion de la maison, pour les enfants de ses germains.

Pour échapper à l’indivision ou en sortir, deux issues apparaissent. L’achat du vivant des parents ou lorsque le bien devient trop exigu, en est une. Cette solution fut celle choisie par

Jean Caron, puis par son fils Lucien. Une autre possibilité est que le conjoint hérite d’un bien situé dans la commune. Pour les enfants de Paul Caron, la possession d’une maison à Thioles a permis à leurs cousins d’hériter à Dhuys d’un bien entier. Les parents peuvent pourvoir eux-mêmes leurs enfants en maison. La veuve de Lucien Caron a acheté les parts de ses belles-sœurs pour que ses enfants aient tous la possibilité d’être logés avec leur propre descendance. Les Giraud, eux, ont transformé un four en maisonnette (cf. schéma). Ainsi, à Chavannes, alors que l’indivision est courante dans les années qui suivent l’héritage, elle trouve toujours une solution, qui tend vers la concentration avant le décès des seconds propriétaires. Les querelles, les mésententes ne semblent pas être un obstacle incontournable à la volonté de maintien de l’indivision50.

Saint-Martin d’Entraunes

La situation à Saint-Martin est différente. L’isolement du village, et plus encore des hameaux, freine toute utilisation d’un héritage en résidence secondaire à la fin du siècle dernier. Ce n’est qu’à partir de 1930, soit plus de trente ans après Chavannes, qu’apparaissent les premiers cas. Comme pour l’Ain, nous avons choisi d’exposer les enjeux, les stratégies et les différentes pratiques observées sur le terrain à partir d’un exemple. Mme Massiéra a cinq enfants, dont deux vivent au village au moment de son décès, en 1944, et possèdent leur propre logement. Elle a établi un testament51. Son fils

Pierre travaille à Nice. Sa femme doit hériter avec sa sœur d’une maison scindée en deux

50 Cette forme d’héritage est cependant assez rare en France, comme le note Pierre Lamaison [1991] et il n’y a jamais transmission en indivision contrairement à la Corse [Lenclud 1988].

51 Cette pratique est rare ainsi que le remarque Anne Gotman [1988]. Le seul autre testament fut celui effectué par la mère de Mme Verger pour régler une succession complexe dans la mesure où des personnes sans autre lien de parenté que le mariage de leur parent survivant se trouvaient réunies.

Maison inhabitée à Saint-Martin

Achat

IIndivision puis partage puis rachat

Autres biens

Les différentes successions des Massiera

Terres

Célibataire

Maison au village Maison aux Blancs Maison autre village

Partage Pierre Simone Adeline Canessa Colona Canessa Canessa Colona ~ 1950 ~ 1970 2 à 3 ans après 1993

La maison des Massièra au village : les partages successifs

Canessa Colona frère Canessa Canessa Canessa fille Canessa Colona frère Canessa Canessa Colona sœur Colona frère Canessa Colona frère Canessa Canessa Colona sœur Colona frère

appartements, située au cœur du village. Pierre rachètera le logement de sa belle-sœur 10 ans plus tard, le louera puis en laissera la jouissance à sa fille cadette. Les deux filles de Mme Massiéra, Simone et Adeline héritent de la maison familiale villageoise. Mme Massiéra louait à des estivants un étage de cette maison depuis les années 1920. Simone en demande la jouissance quelques années avant le décès de sa mère, et le transforme en appartement. Elle en hérite, ainsi que de la moitié de l’étage supérieur et du grenier. Adeline reçoit le reste. Une dizaine d’années après ce premier partage, lors du décès de son

époux, Adeline partage ses biens entre ses enfants. Elle-même ne vient plus à Saint-Martin, aussi divise-t-elle sa part entre son fils qui hérite d’un appartement en haut et sa fille du bas. Le logement de Denis Colona est trop exigu pour sa famille. Il demande à sa tante Simone de lui vendre une partie des greniers qu’il aménage en chambres. En 1992, sa sœur désire vendre son appartement. Sa cousine germaine, Françoise Canessa, la fille de Simone, le rachète pour ses enfants, jeunes adultes, qui ne possèdent pas de chambres individuelles chez leurs grands-parents. Achat, vente et nouvelles divisions se succèdent au sein de la maison, au gré des héritages et des besoins de chacun.

La différence entre les deux communes apparaît ici clairement. Alors qu’à Chavannes le but est de conserver le bien dans son intégralité pour un propriétaire unique, à Saint-Martin les maisons de village se morcellent ou s’agrandissent au gré des besoins, des successions, des rachats de logement. Cette pratique permet à chacun de posséder sa part et de la gérer à sa convenance. Point n’est besoin ici de construire ou de racheter un bien pour que chacun possède son chez-soi. En revanche, comme à Chavannes, l’enfant dont le conjoint doit hériter est écarté de la succession, de même que celui qui a acheté un autre bien immobilier. Dans les deux cas, les transactions se passent en famille, sans qu’il n’y ait de vente à un étranger, et concentration ou division aboutissent toutes deux au maintien des biens en son sein.

Certaines habitudes, indivision dans l’Ain et partage avec division physique des biens à Saint-Martin perdurent ainsi. L’exclusion des filles ne semble plus avoir cours et l’héritier désigné est celui qui s’intéresse à la maison. L’important est que la maison demeure dans la famille. A une pratique lignagère succède une transmission indifférenciée, mais l’histoire du bien et sa provenance restent en mémoire lors d’une transmission féminine. Manifester

son intérêt paraît primordial et nécessaire. En effet, aucune règle ne préside au choix du « repreneur » : fille ou garçon, aîné ou cadet. La place au sein de la fratrie et le sexe de l’enfant importent peu. L’entretien de la maison de famille représente des frais que tous les descendants ne peuvent ou ne désirent supporter. Aussi, lorsqu’un des enfants exprime le désir d’hériter, est-il exaucé. La vente a cependant lieu en cas de mésentente.

L’histoire personnelle explique parfois le désir de conserver le bien, surtout lors de ruptures survenues jeune avec le milieu familial. Les enfants, issus de familles nombreuses ou orphelins, sont confiés à un parent, une sœur aînée ou un oncle, résidant dans une grande ville, pour entrer en apprentissage ou accéder au collège. Les retours ne s’effectuent plus que lors des vacances scolaires. Devenus adultes, c’est dans leur lieu d’adoption qu’ils trouvent leur premier emploi et leur conjoint, mais le souhait de garder un lien avec les lieux de leur enfance les incite à conserver la maison familiale. Ce sont surtout des femmes qui désirent ne pas rompre avec leurs racines et renouer avec une histoire interrompue. Ce désir de continuité s’observe tant lors de la transformation du logement permanent familial en résidence secondaire, que lors de la perpétuation de l’utilisation du logement en résidence secondaire.

Revenir au village peut être souhaité même si le bien familial a été vendu. Le père de Françoise Lambert fut contraint de vendre sa résidence secondaire, qui est aussi la maison de la famille, à Chavannes. Ses enfants continuèrent à se rendre au village, chez leur tante. Devenue adulte, Françoise Lambert acquiert une grange dans la commune qu’elle transforme en habitation. La localisation apparaît ici tout aussi importante que le bien lui-même, ce qui laisserait pressentir que l’héritage de la propriété n’est pas uniquement ce qui est recherché lors de la succession. D’autres valeurs que mobilières sont à prendre en considération pour comprendre l’histoire des dévolutions et le maintien des familles au

village.

Le repreneur peut aussi s’être très tôt démarqué par sa présence assidue, sa participation aux charges, aux travaux, parfois depuis son jeune âge. Il seconde puis remplace son père ou sa mère pour l’entretien. C’est à cet enfant que le bien est ensuite légué. Le fils des Boyer a toujours été très présent, profitant de la maison pour y passer fins de semaines et vacances et n’hésitant pas à apporter son concours ou à être à l’initiative de travaux qu’il a réalisés seul. Ses parents perçoivent cette présence comme la preuve d’un attachement à eux-mêmes ainsi qu’à la maison, aussi ont-ils décidé que le bien lui reviendrait, en accord avec leur fille. Elle héritera d’une maisonnette située dans le village, achetée par les Boyer pour être louée.

Les parents peuvent intervenir directement auprès de leurs enfants et solliciter leur avis sur l’héritage, la façon dont ils l’envisagent. Mireille Caron-Meynard a demandé à ses fils si l’un d’entre eux souhaitait particulièrement hériter de la maison. Aucun ne s’est prononcé en raison de leur absence de moyens ou parce qu’ils possèdent eux-mêmes une autre résidence secondaire ailleurs. L’attachement des époux(ses) apparaît ici primordial. Sans leur accord, il est difficile de conserver un bien qui leur est indifférent. Francine Verger a hérité de la maison familiale en partie parce que l’épouse de son frère refuse de s’y rendre. Il n’est ainsi présent à Chavannes que lorsque son épouse est en cure, en juin ou en août. L’héritier peut être choisi lorsque des travaux importants de réfection doivent être effectués. Elise Varéon était la seule à vouloir conserver la maison de ses parents. Des travaux importants devaient y être entrepris pour assurer la viabilité du bien. Elle a proposé de les financer, et fut ainsi désignée comme future propriétaire de la maison. Cette auto-désignation, qui s’accomplit dans le consensus, est courante. En son absence, l’indivision totale se traduit par la fermeture de la maison ou le partage entre tous. Ces deux cas se

résolvent par la vente du bien, parfois des années après. La division physique peut être une solution temporaire ou définitive. En ce cas, les parents continuent jusqu'à leur décès à financer la globalité des travaux.

Un partage peut être effectué avant le décès des parents : Simone Massiéra a bénéficié de l’appartement dont elle a ensuite hérité bien avant le décès de sa mère. De même, sa nièce, la fille de Pierre, a emménagé dans l’appartement formé pour sa tante. L’achat d’une résidence secondaire ailleurs ou sur place est un autre facteur d’écartement, l’entretien de deux maisons étant financièrement pesante. La dévolution procède donc par auto-exclusions successives. Les descendants jouent un rôle actif dans les procédures successorales : chacun peut s’exclure, non sans compensation, ou au contraire solliciter l’héritage. Les situations de partage apparaissent uniquement lorsque plusieurs héritiers n’ont pas renoncé, sans autre solution de logement possible. Le rôle des descendants restés célibataires est à noter, car ils évitent des ventes ou des rachats : les oncles d’Hortense Caron ne se sont jamais mariés, ce qui permit qu’elle hérite d’un bien entier.

Selon que la famille possède ou non d’autres biens, une compensation est versée aux autres héritiers. Les meubles sont répartis par lots ou gardés dans l’intégralité. Les Mercier n’ont reçu que deux chaises, une table et un poêle lors du partage. Les lots étaient ici maigres. Les pratiques de l’objet souvenir ont également cours. Lorsque Mme Verger a su que la maison lui était léguée elle a invité ses frères et sœurs à prendre chacun un meuble en guise de souvenir.

Le partage est le reflet de l’entente au sein de la fratrie, mais conserver les biens familiaux dans leur intégralité est plus aisé dans les familles peu nombreuses : deux, trois enfants maximum par génération. Au-delà, il est rare que la vente ne soit pas décidée, d’autant que le repreneur doit acquitter des compensations de plus élevées.

L’avis des petits-enfants sur l’héritage est rarement sollicité. Lorsque la décision est prise de céder le bien, dans la majorité des cas on ne tient pas compte de l’opinion des descendants, parfois beaucoup plus attachés à la demeure de leurs grands-parents que leurs géniteurs. Les enfants de M. Brunet auraient ainsi volontiers conservé la maison familiale maternelle située en Mayenne. Leur père a cependant préféré vendre pour se rapprocher de sa propre famille, dans la vallée du Suran. Confronté à un cas semblable, M. Barbier a acheté une maison bourgeoise rappelant les maisons de son enfance, une fois devenu adulte.

L’âge d’entrée en héritage peut être élevé, soixante ans pour certains. Dans les cas de fratries, il n’est pas rare que les enfants aient acheté une résidence secondaire dans une région de France plus proche de leur domicile principal lorsque la famille a subi des déplacements géographiques ou dans la même commune pour des raisons d’espace. Le fils aîné de Mireille Meynard a ainsi acheté un bâtiment dans les Alpes Maritimes, renonçant par là même au bien familial situé à Dhuys. C’est lorsque ses enfants étaient encore jeunes qu’il a éprouvé le désir de fonder sa propre maison de famille. La maison de Dhuys a peu à peu perdu de sa connotation affective au profit d’une autre. Pour éviter cet inconvénient la donation est souvent envisagée, bien que peu réalisée dans les faits, ce qui corrobore le constat d’Anne Gotman [1988]. Pour Anne Laferrere il s’agit d’une pratique de classes aisées qui a pour but d’éviter la dispersion du patrimoine. C’est également un acte de personnes mariées et âgées [1990].

La donation peut être une manifestation de l’autorité parentale, qui trouve ainsi son expression la plus accomplie, car elle « oblige implicitement les donataires vis-à-vis de leurs donateurs. » [Gotman 1988 : 197]. Relation de réciprocité que remarquent également

Françoise Bloch et Monique Buisson [1994]. Lorsque la donation participe de ce principe, les parents gardent l’usufruit du bien, sorte de droit de regard sur les transformations effectuées. Les donataires peuvent résider non loin. Une maison, qui était jusqu’à présent louée ou inutilisée, est alors donnée avec la charge de la restaurer ou de l’entretenir. L’entretien peut s’accompagner de modifications de la structure des bâtiments et devient une cause de conflits entre donataires et donateurs. La jeune génération, ne possédant pas les mêmes vues que leurs aînés sur l’architecture ou la conception d’une résidence secondaire, se heurte à des refus de cautionner les travaux, assortis de vives critiques, voire de scènes de colères où l’ingratitude des jeunes envers le labeur de leurs aînés est dénoncée. C’est ce qui arriva à M. et Mme Giraud.

Les parents de M. Giraud, qui résident dans une maison neuve à la sortie de Chavannes, lui ont donné la maison de ses grands-parents maternels. Ils décidèrent un jour d’ôter le crépi gris de la façade de leur maison, afin de faire ressortir les pierres de taille, cachées jusqu’à présent. La mère de M. Giraud, informée du début des travaux par une voisine, leur adressa de vifs reproches et en appela au respect du travail des anciennes générations. Elle ne comprenait pas que son fils puisse enlever un crépi que son père avait fait mettre justement pour « cacher ces horribles pierres », une maison crépie étant pour elle un signe indéniable de richesse. Cela coupa court à toute velléité d’entreprendre de gros travaux de restauration, afin d’éviter d’autres conflits. Un malaise demeura de part et d’autre, lié à l’incompréhension de chacun des acteurs ; les jeunes ne comprenant pas l’attitude des plus âgés, puisqu’il y avait eu donation, et les parents redoutant de nouvelles modifications, interprétées comme d’autres preuves d’irrespect.

Le bien ainsi donné l’est « pour que les jeunes puissent être chez eux », mais surtout pour les inciter à venir plus souvent, l’obligation de présence devenant double puisque maison et

parents doivent être visités. Le lieu de vacances est ainsi tout trouvé. Cet état de fait est accepté de plus ou moins bonne grâce selon, le désir que les enfants ont de se rendre dans la résidence secondaire, et l’autoritarisme plus ou moins affiché des parents.

Les donations observées sont effectuées en faveur d’héritiers uniques, cas le plus fréquent, de fratries se limitant à deux enfants ou comportant des célibataires. Lorsque la mère de M. Durest lui donne sa maison, son frère a déjà acquis une maison dans un village voisin. La fille de M. et Mme Boyer a demandé à ses parents de lui prêter une maisonnette qu’ils possédaient dans Chavannes afin de ne pas les fatiguer lors de leurs visites. Ils lui en ont fait don, estimant que la jouissance immédiate compensait la disparité du partage.

La donation est également effectuée lorsque les parents n’arrivent plus à assumer le coût de la résidence secondaire ou parce que, trop âgés, ils ne s’y rendent plus. Le but est alors d’éviter la détérioration du bien ou d’être sûr de pouvoir le garder au sein de la famille. Ce