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DEUXIÈME PARTIE DE L’ANTIDOTE

À L’EXAGÉRATION

Le réel a disparu. Sa disparition donnera naissance à un nouveau monde. Ce dernier est créé par l’homme. Il porte aussi en lui les traces du réel disparu. Par le crime parfait, l’homme engendre un monde postmoderne « parfait ». Il n’est autre que le monde virtuel ou le clonage du réel. Ce travail humain est dirigé par les media puisqu’ils ont une force de simulation et c’est à eux que nous devons le mérite de la création du monde simulé. Au sein de ce monde, la société de consommation dirige l’homme. Elle l’enivre et lui ôte toutes traces du réel. Ce faisant, elle produit un consommateur virtuellement malade. Sous ce jour, la violence semble devenir tributaire du monde simulé.

Le monde actuel est alors un monde hyperréel ou une simulation exagérée du réel. Il est caractérisé par l’hyperréalité qui n’est autre que le trop de réel. Le réel disparu cède ainsi sa place à l’hyperréel naissant. Ce monde hyperréel contient une hypermorale dans laquelle le Bien est malfaiteur. Il s’actualise dans des lieux qui sont l’hypercorps, l’hyperespace et l’hypermarché. La notion d’hyperréel est la clef de voûte de la pensée de Baudrillard. Nous tenterons alors de l’expliciter dans ce chapitre afin de comprendre le fonctionnement de sa pensée et sa vision critique du monde actuel.

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Chapitre Premier Illusion séductrice et symptômes

Le réel a disparu du monde. Baudrillard conçoit le monde postmoderne comme un monde où l’illusion séduit l’homme. Ce faisant, elle le pousse à croire que le monde dans lequel il se trouve est un monde parfait. Quel est ce nouveau monde créé par l’homme ? La perfection désirée par l’homme trouvera-t-elle sa place dans le monde postmoderne ? L’homme effectue un passage d’un monde à un autre tout en accomplissant des mutations avec l’aide des media. Ce phénomène se réalise par le crime parfait à travers lequel l’homme assassine le réel et donne naissance au monde virtuel. Notre société est une société de consommation qui aliène le consommateur et le rend malade de ce monde virtuel et violent où l’homme se noie dans la mondialisation et le terrorisme.

1. Le crime parfait créateur d’un monde postmoderne « parfait » 1.1. Le meurtre du réel

Freud conçoit le crime comme un parricide primitif. Les fils jaloux de leur père, le tuent191. Ils commémorent ce meurtre par un banquet rituel durant lequel ils se réconcilient avec le père offensé.

En effet, en consommant la chair de l’animal-totem, symbole du père, ils renforcent leur identité avec celui-ci. Ils accomplissent rituellement l’inceste, ce qui est tabou en temps ordinaire. Le crime accompli, les fils extériorisent leur sentiment de culpabilité en s’unissant avec le père à partir de la chair de l’animal qui n’est autre que le totem du père192. De la sorte, le père est présent avec eux à

191 «Une bande de jeunes frères, vivant ensemble sous un régime de célibat forcé ou, tout au plus, de relations polyandriques avec une seule femelle captive. Une horde encore faible, à cause de l’immaturité de ses membres, mais qui, lorsqu’elle aura acquis avec le temps une force suffisante, et la chose est inévitable, finira, grâce à des attaques combinées et sans cesse renouvelées, par arracher au tyran paternel à la fois sa femme et sa vie. » (S. Freud, Totem et tabou.

Interprétation par la psychanalyse de la vie sociale des peuples primitifs, Paris, Payot, 1912, p. 220-221).

192 Le père dans le crime de Freud est comparé au réel dans la pensée de Baudrillard. Et le totem porte en lui la mémoire du père, tout comme les traces du réel qui sont présentes dans le monde actuel.

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chaque repas rituel. Ce crime laisse des traces puisque le père est incessamment présent avec ses fils à chaque repas.

Dans la pensée de Baudrillard, le crime est le meurtre du réel.

L’homme veut vivre dans un monde parfait. Ce faisant, il veut créer un autre monde. Il tue ainsi le monde réel pour le remplacer par un autre monde illusoire. Il tue aussi l’illusion vitale et la remplace par l’illusion de vivre dans un monde parfait. Nietzsche pense que « la vie a besoin d’illusions, c’est-à-dire de non-vérités tenues pour vérités »193. L’illusion vitale fait partie du monde réel car l’homme a besoin de l’illusion pour cacher la vérité et le réel.

Au lieu de cacher le réel, Baudrillard pense que l’homme le tue et tue l’illusion vitale. Le crime parfait mène à l’anéantissement du réel et de l’illusion vitale nécessaire pour camoufler le réel. Ce n’est autre que l’extermination du réel par son double antagoniste, la simulation : « Ceci est l’histoire d’un crime – du meurtre de la réalité. Et de l’extermination d’une illusion – l’illusion vitale, l’illusion radicale du monde. Le réel ne disparaît pas dans l’illusion, c’est l’illusion qui disparaît dans la réalité intégrale194. » En d’autres termes, le crime est le meurtre du réel et de l’illusion vitale.

L’aboutissement du crime est en définitive la disparition du réel et de l’illusion. Le réel est pressé de disparaître, il veut s’anéantir entièrement laissant ses traces qui survivent dans le monde virtuel195. Cela est dû au fait que l’homme veut créer un autre monde plus parfait que le monde réel. Ce dernier est un cadavre qui ne cesse de grandir car les vestiges du réel sont présents partout. Sans compter que les hommes veulent que le monde soit de plus en plus réel et du coup tout devient réel à tel point que le réel n’existe plus. Il devient partout et nulle part. C’est l’hypothèse de son existence qui rassure les hommes : « La réalité du monde est une hypothèse rassurante, et à ce titre, elle domine encore aujourd’hui notre système de valeurs196. » Le monde réel n’existe plus, c’est son idée qui hante l’esprit des hommes. Le fait de croire que le réel existe est ainsi un soulagement qui assure la continuité des systèmes de valeurs.

193 F. Nietzsche, Le livre du philosophe, Paris, Garnier Flammarion, 1993, p. 125.

194 CP, p. 13.

195 « Nous sommes dans la phase accélérée de ce mouvement où toutes choses

‘réelles’ sont pressées de vivre et de mourir. Nous sommes dans la phase, peut-être interminable, d’hystérie du réel, de rémanence des lambeaux du réel dans l’immense virtualité qui les entoure. » (CP, p. 75).

196 CP, p. 74.

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L’existence du monde réel est tributaire du temps. Il existait dans un laps de temps éloigné puis, suite à cette existence, il a disparu. L’existence du monde est antérieure à l’existence de l’homme. L’homme est responsable du meurtre du réel: « La réalité, le monde réel n’aura donc duré qu’un certain temps, le temps que notre espèce le fasse passer par le filtre de l’abstraction matérielle du code et du calcul. Réel depuis un certain temps, le monde n’était pas destiné à le rester longtemps. Il aura traversé l’orbite du réel en quelques siècles, et se sera très vite perdu au-delà197. » Le monde réel a disparu en existant. Il est né mort puisque l’homme a voulu le comprendre et le parfaire198. Le monde réel n’a pas eu le temps d’exister puisque l’homme a voulu tout de suite le saisir et le transformer, voire le tuer. Il l’a anéanti : « Donc on peut dire que, paradoxalement, le monde réel commence de disparaître dans le temps même où il commence d’exister199. » Comment le réel peut-il avoir pris naissance et duré si peu, quelque part dans une infime localisation de l’univers ? L’homme a tué le monde réel pour créer un autre monde meilleur. L’écrivain argentin Jorge Luis Borges pense que « nous n’acceptons si facilement le réel que parce que nous pressentons que la réalité n’existe pas »200. Le réel n’a pas eu le temps d’exister, il est un mystère201, il est perdu : « Car le corps réel n’a jamais été retrouvé.

Dans le linceul du virtuel, le cadavre du réel est à jamais introuvable202. » Le réel est exterminé et son cadavre est introuvable. Même dans le virtuel, aucune trace du réel ne persiste.

Il n’existe plus dans notre conscience et dans notre quotidien.

Baudrillard pense que le réel n’est pas présent dans la conscience humaine, il se trouve alors dans l’inconscient, le sommeil ou la mort : « Il n’est pas vrai que pour vivre il faille croire à sa propre existence. Il n’y a pas de nécessité à cela. Notre conscience n’est d’ailleurs jamais l’écho de notre propre réalité, d’une existence en

‘temps réel’, mais l’écho en temps différé, l’écran de dispersion du

197 CP, p. 73.

198 Baudrillard s’inspire de Heidegger qui critique la pensée calculatrice postsocratique désireuse de mettre la main sur le réel et de le vider de sa substance en le soumettant à ses propres catégories d’abstraction (M. Heidegger, Chemins qui ne mènent nulle part, Paris, Gallimard, 1962, 449 p., passim).

199 PTN, p. 13.

200 PL, p. 9.

201 « Oui, le mystère serait celui du réel, de la réalité. » (ED, p. 70).

202 CP, p. 75.

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sujet et de son identité – il n’y a que dans le sommeil, l’inconscience et la mort que nous sommes identiques à nous-mêmes203. » L’homme conscient ne possède donc aucune connaissance du réel. Il ne peut le connaître. Aussi le détruit-il.

Il paraît que Baudrillard n’est pas à la recherche du réel puisqu’il pense que son absence est normale. De surcroît, il considère que l’existence humaine est tributaire d’une existence détachée du réel.

Ce n’est que lorsque la conscience humaine est éteinte que le réel existe comme durant le sommeil, dans l’inconscient ou à la mort.

Quel est ce réel qui n’est pas en rapport avec l’existence humaine ? Baudrillard répond en affirmant que le réel ne fait pas partie des soucis des hommes et qu’il ne les a jamais intéressés204. Sauf peut-être dans le cas de quelques philosophes comme lui, ou aussi de quelques fervents croyants: « La croyance à la réalité fait partie des formes élémentaires de la vie religieuse. C’est une faiblesse de l’entendement, une faiblesse du sens commun, en même temps que le dernier retranchement des zélateurs de la morale et des apôtres du rationnel. Heureusement, personne, pas même ceux qui le professent, ne vit selon ce principe, et pour cause, personne ne croit foncièrement au réel, ni à l’évidence de sa vie réelle. Ce serait trop triste205. » Le réel est le propre de la croyance. Il est donc éloigné du rationnel. Son existence est une affaire de foi et non de logique. Sans compter que son existence rendrait les hommes malheureux. L’écrivain polonais de science-fiction Stanislaw Lem confirme aussi que l’absence du réel rend heureux : « La nuit dernière, j’ai rêvé de la réalité. Quel soulagement, quand je me suis réveillé !206. » Si le réel n’est pas important et même s’il n’existait pas, pourquoi le terme figure-t-il si fréquemment dans les écrits de Baudrillard ? Baudrillard dit qu’il ne s’intéresse pas à ce sujet, mais la réalité est toute autre. Le réel le hante. Il pense que c’est une affaire de croyance éloignée de tout entendement humain, mais cela n’est pas vrai. Toute sa pensée tourne autour du réel et de sa disparition.

203 J. Baudrillard, La pensée radicale, Paris, Sens et Tonka, p. 7-8 (PR).

204 « D’ailleurs, le réel n’a jamais intéressé personne. Il est par excellence le lieu de désenchantement, le lieu d’un simulacre d’accumulation contre la mort. » (OF, p. 63).

205 CP, p. 140.

206 Cité dans PL, p. 9.

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Le réel a disparu. Il est dépassé et est devenu un vestige. Les vestiges sont l’unique preuve de sa présence antérieure qui existent dans le monde actuel : « On ne se débarrassera pas plus facilement du cadavre de la réalité. En désespoir de cause, on sera forcé d’en faire une attraction spéciale, une mise en scène rétrospective, une réserve naturelle: ’En direct de la réalité ! Visitez ce monde étrange ! Donnez-vous le frisson du monde réel !207. » Le cadavre représente le réel mort. Quoique décédé, le cadavre est toujours dans ce monde. Il n’a pas pourri et n’a donc pas totalement disparu. Cette comparaison montre que le réel est toujours présent dans notre monde, même si sa présence est restreinte. Il est en chômage, car il est remplacé par le monde virtuel, voire hyperréel208.

Même si le réel a disparu du monde, sa disparition n’est pas pourtant physique, elle est métaphysique. Le principe de réalité n’existe plus, alors que le réel existe. C’est le monde matériel dans lequel nous vivons, mais qui est dépourvu du principe du réel. En d’autres termes, nous vivons dans un monde qui est apparemment réel, mais qui n’a aucun lien avec le réel : « Quand on dit que la réalité a disparu, ce n’est pas qu’elle a disparu physiquement, c’est qu’elle a disparu métaphysiquement. La réalité continue d’exister – c’est son principe qui est mort209. » Le réel contient dès lors deux niveaux : le premier existe dans ce monde, il est donc réel, quant au second, il n’existe pas dans ce monde et n’est qu’un principe métaphysique. C’est ce second sens qui intrigue Baudrillard. Tout comme dans l’allégorie de la caverne où Platon distingue le monde des Idées du monde sensible. Les Idées ou le réel ne sont présents que dans le monde métaphysique, tandis que le monde sensible n’est autre que celui des apparences et de l’illusion où les hommes simulent une vie qui n’est pas réelle. Le philosophe, comme Baudrillard, est le seul à pouvoir discerner le réel de l’illusion :

« Que crois-tu donc qu'il répondra si quelqu'un lui vient dire qu'il n'a vu jusqu'alors que de vains fantômes, mais qu'à présent, plus près de la réalité et tourné vers des objets plus réels, il voit plus

207 CP, p. 71.

208 « La triste conséquence de tout cela, c’est qu’on ne sait plus quoi faire du monde réel. On ne voit plus du tout la nécessité de ce résidu, devenu encombrant. Problème philosophique crucial : celui du réel en chômage. » (CP, p. 70-71).

209 PL, p. 12.

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juste?210. » Baudrillard n’est-il pas un imitateur de Platon ? Il est évident que Baudrillard a modernisé l’allégorie de la caverne : il n’a fait que reprendre la théorie platonicienne, mais en lui donnant une forme actuelle. Le monde sensible est devenu notre monde postmoderne dirigé par la société de consommation. Quant au monde des Idées, il n’est autre que le réel disparu laissant ses ombres sur le mur de la caverne ou ses traces dans le monde actuel.

Baudrillard pense que le monde des apparences est le produit du crime humain. L’homme a remplacé le monde réel par un monde qu’il a voulu meilleur. Il a donc voulu le remplacer par un autre monde qui l’a séduit, celui des apparences : « Telle est la vision mythique du crime originel, celle de l’altération du monde dans le jeu de la séduction et des apparences, et de son illusion définitive211. » Le monde réel est tué par l’homme. Ce dernier crée un monde illusoire, un monde des apparences sensibles : notre monde. C’est la recherche de la perfection qui pousse l’homme à massacrer le monde. L’aboutissement du crime parfait serait l’anéantissement du réel : « Le crime parfait serait l’élimination du monde réel212. » Baudrillard trouve que le meurtre du monde ne s’accomplit qu’en exterminant la trace du réel. De surcroît, le crime ne serait parfait que si le réel disparaissait totalement, ne laissant aucune trace de son existence antérieure fugace.

Le crime parfait est le crime qui ne laisse pas de traces. Tout comme dans le film d’Alfred Hitchcock Le crime était presque parfait dans lequel un homme envoie une personne pour tuer sa femme.

Or, dans la scène du meurtre, la situation se renverse, et c’est la femme qui tue son agresseur : le crime parfait n’existe pas puisqu’il ne s’est pas réalisé comme prévu et qu’il a laissé des traces de son exécution. Baudrillard aussi pense que le crime n’est jamais parfait, car les apparences existent dans le monde et elles sont la preuve que le réel a disparu. Les apparences montrent que le rien existe, qu’il a remplacé le réel. Le rien cache le réel, il est ainsi la preuve de son existence passée : « Mais il n’y a pas de volonté. Il n’y a pas de réel. Il n’y a pas quelque chose. Il y a rien. C’est-à-dire l’illusion perpétuelle d’un objet insaisissable, et du sujet qui croit le saisir213. »

210 Platon, La République, livre VII, op. cit., p. 51.

211 CP, p. 16.

212 MDP, p. 63.

213 CP, p. 33.

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Le rien remplace le réel. Il est une illusion continue, celle de saisir le néant. La saisie du réel est ainsi remplacée par le rien puisqu’elle ne peut avoir lieu vu que le réel n’existe plus.

Le réel est un objet insaisissable car il n’est plus présent. Le rien est dévoilé par les apparences puisqu’elles prouvent la continuité de la disparition du réel et notamment la continuité de l’inexistence du rien : « Mais, justement, le crime n’est jamais parfait, car le monde se trahit par les apparences, qui sont les traces de son inexistence, les traces de la continuité du rien214. » Le rien lui-même laisse des traces dans la continuité du rien. Et c’est là que le monde réel trahit son secret. C’est là qu’il laisse pressentir son existence, derrière les apparences. Si les apparences n’existaient pas, le crime serait parfait, c’est-à-dire sans criminel, sans victime et sans mobile.

Le réel se serait à jamais retiré et son secret ne serait jamais levé, faute de traces. Mais, « heureusement que le crime n’est jamais parfait »215. Heureusement que le réel n’a pas totalement disparu.

Heureusement que le crime laisse ses traces. Heureusement que le rien contient des brins de réel. Le crime n’est donc pas parfait. S’il l’avait été, le réel aurait disparu : « Le crime parfait, c’est celui d’une réalisation inconditionnelle du monde par actualisation de toutes les données, par transformation de tous nos actes, de tous les événements en information pure - bref : la solution finale, la résolution anticipée du monde par clonage de la réalité et extermination du réel par son double216. » Le crime parfait est le fait de vouloir éradiquer le réel, l’exterminer sans laisser aucune trace. En effet, l’objectif des hommes est de remplacer le monde réel par un autre monde illusoire, par son simulacre. Néanmoins, le clonage du réel n’a pas totalement anéanti le réel. L’avatar du monde réel contient des restes du réel. Au point que le crime du réel n’est pas parfait. Le monde qui remplace le monde réel est-il parfait ? En imitant son Créateur l’homme a voulu créer un monde parfait. Mais Baudrillard voit que le monde postmoderne contient plusieurs signes d’imperfections.

1.2. La création du monde postmoderne « parfait »

Le monde postmoderne est notre monde actuel. La postmodernité se veut une vision philosophique de notre monde

214 CP, p. 15.

215 CP, p. 23.

216 CP, p. 57.

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qui est loin du monde moderne. Le monde moderne est basé sur la rationalité. Il fut déterminé par des philosophes tels Kant, Spinoza et Leibniz. Quant au monde postmoderne, il est défini par des

qui est loin du monde moderne. Le monde moderne est basé sur la rationalité. Il fut déterminé par des philosophes tels Kant, Spinoza et Leibniz. Quant au monde postmoderne, il est défini par des

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