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Deuxième Partie: Analyse sur l'ensemble de la période 1992-2002

Transitions sur la période

La base de données dont nous disposons comporte des photographies trimestrielles de la situation du corps intermédiaire de l'Université ce qui nous permet de suivre le parcours des membres du personnel sur la période 1992-2002. Nous avons ainsi déterminé, d'année en année (toujours au mois de décembre), l'ensemble des transitions d'une fonction à l'autre et d'une source de financement à l'autre. Ceci permet de mettre en évidence avec quelle fréquence un changement de statut ou de financement a eu lieu.

Transitions au niveau de la fonction

Nous commençons par décrire les transitions au niveau de la fonction. Nous considérons quatre états possibles: assistant, maître-assistant, MER et sortie. Sachant que du statut de MA ou de MER il n'y a pas de retour au statut d'assistant et qu'il n'y a pas d'assistants qui sont passés directement MER, nous avons huit transitions possibles.3 Le tableau 12 présente l'ensemble des pourcentages pour chaque transition par rapport au total ainsi que les valeurs par genres par rapport à l'ensemble des femmes et des hommes.

Tableau 12: Transitions de fonction (en %)

A→A A→MA A→S MA→MA MA→MER MA→S MER→MER MER→S Tot % 54.93 1.32 19.39 10.67 0.59 3.15 8.58 1.37 Gr % 72.62 1.74 25.64 74.03 4.13 21.84 86.19 13.81 F % 59.10 1.12 23.26 8.70 0.26 2.59 4.09 0.88 Gr % 70.79 1.35 27.86 75.32 2.27 22.41 82.25 17.75 H % 52.13 1.45 16.79 11.99 0.82 3.52 11.59 1.70 Gr % 74.08 2.06 23.86 73.42 5.01 21.57 87.19 12.81

Note: Les pourcentages sont calculés par rapport au total de la catégorie (Total, Femmes, Hommes) ou par rapport au total du groupe (Gr) correspondant (assistants, maîtres-assistants et MER). A: Assistants; MA: Maître-Assistants;

MER: Maître d'enseignement et de recherche; S: Sortie.

Le groupe des assistants étant le plus important en nombre du corps intermédiaire, les transitions de statut qui y sont rattachées représentent, sans surprise, la majorité de l'ensemble des transitions (75.64%), le reste des transitions étant réparti entre les MA et les MER. Toujours sur l'ensemble

des transitions, il y a 23.91% de sorties du corps intermédiaire. Ainsi une transition sur quatre concerne la sortie du monde académique. Malheureusement, nous n'avons, sur la base des données à disposition, aucune possibilité de connaître les raisons des départs. Pour ce faire, il serait nécessaire de conduire une enquête auprès d'un échantillon représentatif des personnes ayant quitté le corps intermédiaire.

En répartissant les transitions par sexe, nous remarquons une claire différence au niveau de la répartition entre les fonctions. Pour les femmes 83.46% des transitions se réfèrent aux assistantes, alors que pour les hommes cette proportion est de seulement 70.37%. Ce résultat confirme les données présentées dans la première partie du rapport pour 1992 et 2002. En effet, la proportion de MA et MER est plus importante auprès des hommes que chez les femmes. En plus de cette différence de répartition, la proportion de sorties entre les genres est significativement différente avec près de 27% pour les femmes et environ 22% pour les hommes, ce qui peut être interprété comme une plus forte probabilité de sortie du corps intermédiaire pour les femmes par rapport aux hommes.

Pour ce qui est des proportions spécifiques aux fonctions, nous constatons que la "probabilité"

de sortie diminue en montant dans la hiérarchie : elle s’élève à 25.64% pour les assistants, à 21.84% pour les MA et à 13.81% pour les MER. Une autre information importante est le fait que, malgré des taux faibles (respectivement 1.74% et 4.13%), la proportion de passages à l'échelon supérieur augmente en passant d'assistant à maître-assistant. Ce constat confirme l'idée selon laquelle l'échelon le plus dur à franchir dans la carrière académique est celui qui sépare la fonction d'assistant de celle de maître-assistant.

Au niveau des fonctions, les différences entre les genres peuvent être considérables. Ainsi, la

"probabilité" de sortie en tant qu'assistante est plus élevée qu'en tant qu'assistant et la proportion de passage d'assistant à MA est d'un tiers plus élevée chez les hommes que chez les femmes. Les différences s'accentuent pour les maître-assistants et les MER. En effet, la proportion d'hommes MA qui transitent vers le statut de MER est deux fois supérieure à celle des femmes MA promue au statut de MER. De surcroît, la proportion de sorties du poste de MER est de 5% supérieure pour les femmes.

Transitions au niveau des sources de financement

Le tableau 13 présente les transitions au niveau des fonds sur la période 1992-2002.

Contrairement aux transitions entre les fonctions, dans le cadre des changements de fonds, la transition peut se faire dans les deux sens, ce qui porte le nombre de transitions possibles à douze. Comme nous pouvions l'attendre, le gros des transitions se fait vers la même source de financement, et notamment du DIP au DIP. Ce constat résulte de la prédominance du DIP dans le financement du corps intermédiaire de l'Université de Genève.

Tableau 13: Transitions de fond (en %)

D→D D→F D→A D→S F→D F→F F→A F→S A→D A→F A→A A→S Tot % 44.70 2.11 1.58 14.50 3.36 11.39 1.53 5.08 1.79 1.04 8.70 4.21 Gr % 71.08 3.35 2.51 23.06 15.73 53.33 7.16 23.78 11.40 6.62 55.23 26.75 F % 42.91 2.04 1.74 15.96 2.85 11.06 1.72 5.65 1.44 1.18 8.36 5.09 Gr % 68.49 3.25 2.78 25.48 13.39 51.99 8.07 26.55 8.98 7.36 51.98 31.68 H % 45.89 2.15 1.47 13.52 3.70 11.61 1.41 4.70 2.03 0.96 8.93 3.63 Gr % 72.80 3.42 2.34 21.44 17.28 54.21 6.57 21.94 13.06 6.11 57.49 23.34

Note: Les pourcentages sont calculés par rapport au total de la catégorie (Total, Femmes, Hommes) ou par rapport au total du groupe (Gr) correspondant (DIP, FNRS et Autres fonds universitaires). D: DIP; F: FNRS; A: Autres fonds universitaires; S: Sortie.

Si l'on considère que le DIP représente la source de financement la plus stable, il est clair que passer d'une source de financement moins stable au DIP n'est pas une chose simple. En effet, seul 5.15% des transitions totales se font vers la source la plus stable, alors que la proportion des transitions comprenant le FNRS et les autres fonds universitaires est d'environ 37%. La proportion totale (23.79%) de sortie est globalement la même que celle que nous avons trouvée pour les fonctions (23.91%).4 Les membres féminins du corps intermédiaire font face à une proportion supérieure de sortie par rapport aux représentant du sexe masculin (26.7% contre 21.85%) et la probabilité de passer des fonds "instables" au DIP est inférieure pour les femmes, même si la différence reste très faible.

Lorsque nous nous cantonnons aux proportions à l'intérieur de chaque source de financement, nous remarquons que la probabilité de sortie est approximativement la même pour les trois sources de financement. Par contre, la probabilité de rester au DIP est bien supérieure à celle de rester au sein du FNRS ou d'autres fonds universitaires, ce qui confirme l'idée selon laquelle le financement par le DIP est associé à une plus grande stabilité. Pour les personnes qui sont

financées sur des fonds du FNRS ou sur d'autres fonds de l'Université, la probabilité de sortie est supérieure à celle d'être stabilisé.

Lorsque les proportions propres aux sources de financement sont réparties par genre, nous remarquons que les femmes ont systématiquement une probabilité de sortie supérieure à celle des hommes, mais aussi des probabilités de stabilisation qui sont d'environ 4% inférieures à celles des hommes. Une constatation commune aux deux sexes est le fait que la probabilité de passer du DIP à des fonds moins stables est assez limitée (environ 6%).

Les assistants

Les assistants composent le groupe le plus important du corps intermédiaire et c'est donc pour eux que nous disposons du nombre le plus important de données. Nous avons vu, dans la section précédente, que la probabilité moyenne de sortie est légèrement supérieure pour les femmes par rapport aux hommes, et notamment au niveau des assistants. Le même constat est valable pour la probabilité de passer à l'échelon supérieur de la hiérarchie académique. Il faut toutefois remarquer que ces proportions ne sont qu'observées, calculées donc à partir des données à notre disposition.

Elles ne peuvent en aucun cas nous renseigner sur les raisons des sorties du statut d’assistant.

Pour se faire une idée plus précise de l'évolution sur ces dernières dix années, nous avons calculé la durée moyenne de permanence au sein du statut d’assistant à l'Université de Genève. A cette information, nous avons ajouté celle qui concerne la proportion de contrat à court terme et une estimation des probabilités marginales de sortie et de changement de fonction basée sur les spécificités des individus.

Le tableau 14 présente la durée moyenne du mandat d'assistant, à l'échelle de l'Université et des différentes facultés, calculée à partir des l'ensemble des transitions. Rappelons qu'au sein du DIP, la durée maximale du mandat d'assistant, préparant une thèse, est généralement de 5 ans avec une possibilité d'extension d'une année. Il faut toutefois souligner que les mandats d'assistants pour le DIP, FNRS ou les autres fonds universitaires ne sont pas forcément liés à la préparation d'une thèse, et peuvent donc être très souvent d'une durée bien plus courte.

Tableau 14: Durée moyenne du mandat d'assistant (en années)

Total D ETI FPSE IA L M S SES T UNACI

Tot 2.81 2.77 2.35 3.00 2.85 2.86 2.72 2.75 2.93 3.56 2.83

F 2.73 2.84 2.47 2.94 2.50 2.93 2.67 2.62 2.72 2.56 2.32

H 2.88 2.69 2.03 3.14 3.04 2.76 2.80 2.82 3.06 3.96 3.31

La durée moyenne du mandat d'assistant à l'Université de Genève est de 2.81 années, c'est-à-dire moins de 6 semestres. Il faut néanmoins remarquer que ce chiffre peut être légèrement sous-évalué, étant donné que les personnes entrées à l'Université avant 1992 ne sont comptabilisées qu'à partir de cette même année. De la même façon, les durées sont tronquées à la fin de l’année 2002. Lorsque la durée du mandat est calculée par genre nous retrouvons à nouveau une différence entre les femmes et les hommes, quand bien même elle est relativement faible. La question qui se pose est de savoir si cette différence est due à des contrats pour les assistantes qui sont systématiquement plus courts que pour les assistants ou si d'autres raisons peuvent expliquer ce constat.

Au niveau des facultés, les durées moyennes sont assez proches de celle de l'Université, sauf pour la Théologie et, dans une moindre mesure, pour la FPSE. Par contre, nous constatons des différences plus marquées lorsque nous séparons les durées par sexe. En effet, dans la plupart des facultés, la durée du mandat des assistants est supérieure à la durée du mandat des assistantes. En moyenne, cet écart est de 2 à 3 mois, mais il peut atteindre 12 voir 17 mois pour la Théologie. Pour la faculté de Droit, l'ETI et les Lettres, l'écart est en faveur des femmes avec une différence d'environ 5 mois pour l'Ecole de Traduction et d'Interprétation.

Nous avons discuté plus haut de la précarité associée aux différents statuts en présentant la proportion de postes de suppléant par rapport au total des postes en 1992 et 2002. Une autre approche possible est de se concentrer sur la durée des contrats. Les contrats temporaires donnent, par définition, à la personne concernée plus de précarité. Nous avons calculé ainsi le pourcentage, sur l'ensemble de la période, du nombre de contrats caractérisés par une durée inférieure à une année. Les valeurs obtenues sont présentées dans le tableau 15.

Tableau 15: Contrats avec une durée inférieure à une année (en % du total)

Total D ETI FPSE IA L M S SES T UNACI

Tot 24.02 25.43 28.57 22.00 20.69 33.25 23.91 22.79 21.56 16.00 33.33 F 24.96 22.28 26.23 21.55 23.33 33.05 25.86 24.27 21.74 28.57 37.78 H 23.18 28.92 34.78 23.18 19.30 33.52 21.02 22.05 21.45 11.11 29.17

Les valeurs obtenues sont assez élevées puisque, sur dix ans, environ un contrat d'assistant sur quatre est d’une durée inférieure à une année. Autrement dit, une fraction non négligeable des assistants et assistantes se trouve dans une situation plus au moins précaire. La répartition de ces nombreux contrats à courte durée entre les femmes et les hommes est assez égalitaire, même si l'écart observé est toujours et encore en défaveur des femmes. Lorsqu'on se penche sur les différentes facultés, de grosses différences apparaissent, avec des valeurs totales qui peuvent varier du simple au double. La palme de la faculté avec le plus faible taux de contrat de courte durée revient à la faculté de Théologie avec seulement 16%, mais c'est dans cette même faculté que la répartition entre femmes et hommes est la moins égalitaire. Ce faible taux de contrat à court terme pour la Théologie coïncide avec la durée moyenne la plus élevée des mandats d'assistants. Parmi les facultés caractérisées par un fort taux de mandat d'assistant à court terme, nous retrouvons les Lettres, où un tiers des contrats dure moins d’une année.

Probabilités marginales de transitions associées au statut d'assistant

D'une année à l'autre, les assistants peuvent soit se maintenir dans la même fonction, soit passer au statut de maître-assistant, ou encore sortir de l'alma mater. C'est uniquement sur ces deux dernières transitions que nous avons concentré cette dernière étape de notre étude. La méthode d'estimation que nous avons utilisée, le "probit", permet de déterminer l'impact marginal, toutes choses égales par ailleurs, de chaque caractéristique prise en compte pour expliquer une probabilité donnée. Il s'agit avant tout de savoir si la probabilité de sortie de l'université, ou celle de passer du statut d'assistant à celui de maître-assistant, est significativement différente entre les hommes et les femmes en contrôlant par exemple pour l'âge, la durée du contrat ou encore la faculté à laquelle la personne est rattachée. Les tableaux 16 et 17 présentent les résultats des estimations associés respectivement à la probabilité de sortie et à la probabilité de transiter du statut d'assistant à celui de MA.

Tableau 16: Impact marginal sur la probabilité de sortie depuis le statut d'assistant Variable Modèle I Modèle II Modèle III Modèle IV Modèle V

Femme 0.040*** 0.017**

Femme célibataire -0.008 0.003 0.003 Femme mariée 0.062*** 0.058*** 0.059***

Homme marié -0.019* -0.017* -0.018*

Age 0.013*** 0.012*** 0.013*** 0.014***

Taux d'activité (%) 0.024* 0.026* 0.028** 0.026***

Durée contrat (mois) -0.006*** -0.006*** -0.006*** -0.006***

Dummies facultés Oui Oui

Dummies fonds Non Oui

Log vraisemblance -8'578 -7'949 -7'939 -7'912 -7'908 Note : Nombre d'observations: 15'085. * Significatif à 0.10; ** Significatif à 0.05; *** Significatif à 0.01.

Cinq modèles ont été estimés. Dans le premier (cf. deuxième colonne), la probabilité de sortie n'est expliquée que par une seule variable, à savoir le sexe. D'après le résultat obtenu dans ce premier modèle, nous pouvons en conclure que la probabilité de sortie est 4% plus élevée pour les femmes. A partir de ce modèle de base, nous avons ajouté d'autres variables disponibles dans la base de données. Ainsi le modèle II prend en compte l'âge de la personne, son taux d'activité ainsi que le nombre de mois qui se sont écoulés entre le début de son contrat et sa "sortie" de l'université (nommée ici durée du contrat). Comme on peut le voir, dans ce modèle les femmes ont également une probabilité de sortie plus élevée que leurs homologues masculins.

Bien que la variable d'état civil ne corresponde pas nécessairement à l'état actuel de la personne, comme nous l'avons déjà souligné, il nous a semblé opportun de distinguer les personnes selon qu'elles étaient inscrites comme étant mariées (ou divorcées ou veuves) ou non dans la base de données. Les résultats obtenus avec cette distinction sont présentés dans les trois dernières colonnes du tableau 16. La personne de référence est dans ce cas un homme célibataire. Ainsi, à partir du modèle le plus complet, qui prend également en compte la faculté à laquelle la personne est rattachée ainsi que le type de fonds finançant son poste, nous pouvons en conclure qu'un homme marié a une probabilité de sortie qui est de 1.8% inférieure, toutes choses égales par ailleurs, à son homologue célibataire. De la même manière, nous pouvons en déduire que les assistantes mariées ont une probabilité de sortie qui est significativement plus élevée que pour les assistants célibataires, de l'ordre de 6%, mais également par rapport aux assistants mariés par rapport auxquels le différentiel de probabilités atteint 7.8%. Notons

Si l’on s’intéresse maintenant aux déterminants de la probabilité de transiter du statut d'assistant à celui de maître-assistant, les résultats de ces estimations sont présentés dans le tableau 17.

Tableau 17: Impact marginal sur la probabilité de transition du statut d'assistant à celui

de maître-assistant

Variable Modèle I Modèle II Modèle III Modèle IV Modèle V

Femme -0.007*** -0.006***

Femme célibataire -0.003 -0.004* -0.004*

Femme mariée -0.004 -0.004* -0.005*

Homme marié 0.008*** 0.008*** 0.008***

Age 0.001*** 0.001*** 0.001*** 0.001***

Taux d'activité (%) 0.036*** 0.034* 0.033*** 0.034***

Durée contrat (mois) -0.000** -0.000** -0.000** -0.000***

Dummies facultés Oui Oui

Dummies fonds Non Oui

Log vraisemblance -1'324 -1'196 -1'188 -1'181 -1'174 Note : Nombre d'observations: 15'085. * Significatif à 0.10; ** Significatif à 0.05; *** Significatif à 0.01.

La probabilité de passage d'un échelon à l'autre du corps intermédiaire a été assez faible durant la période étudiée, puisqu'elle est inférieure à 2%. Sans rentrer dans les détails, nous pouvons voir à partir de la dernière colonne du tableau 17, que le sexe a une importance moindre sur la probabilité de transition, quand bien même les assistantes, qu'elles soient mariées ou non, ont une probabilité légèrement plus faible d’être promues au poste de maître-assistant que les assistants célibataires. En fin de compte, ce sont surtout les assistants mariés qui ont la probabilité la plus élevée de devenir MA. Le taux d'activité a quant à lui un effet positif puisqu'à un accroissement de 10% du temps de travail est associé une hausse de 3,4% de la probabilité de promotion interne. En ce qui concerne les facultés, elles n'ont, en général, pas d'impact ceteris paribus sur la probabilité de devenir MA, ce qui n'est pas le cas en l’occurrence de la Médecine, des SES et de la FPSE. Soulignons encore que les fonds FNRS augmente la probabilité de transition interne d'un peu moins de 1% par rapport aux autres sources de financement. Ce dernier résultat est très probablement dû au fait que certain(e)s assistant(e)s défendent leur thèse tout en étant engagés sur un projet du FNRS.

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