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Description du projet par zone

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Cette extension, souhaitée paysagère, constituera le poumon vert du cimetière intramuros mais aussi l’espace le plus ouvert à la crémation.

Découvrons cette extension par l’entrée Est du cimetière via un portail de ferronnerie à deux vantaux

En se promenant par l’allée centrale réalisée en enrobée – pour répondre à la législation (loi sur le Handicap) et plus particulièrement en matière d’accessibilité pour les personnes dites à mobilité réduite - on peut distinguer différents espaces colorés de plantations diverses comprenant une vingtaine d’arbres d’essences régionales et de haies arbustives, alimentées de divers points d’eau.

Ces cinq zones (reprises en annexes) seront réparties de la manière suivante :

ZONE A : SECTEUR RESERVE A L’INHUMATION

Cette zone de 285 m² environ, située au nord, pourra recevoir un total de 41 caveaux de types « étanche » répartis de la manière suivante :

- 3 séries de 6 caveaux,

- 1 alignement de 5 caveaux dans le prolongement de la série précédente, - 1 allée de 10 et 8 caveaux

Chaque concession bénéficie d’un espace inter tombe qui lui est propre.

Cette partie de l’extension sera engazonnée et fleurie avec en son centre, un tapis constitué de sédum (ou orpins) et vivaces, plantes adaptées au climat de l’hémisphère nord, qui ne demandent aucun entretien particulier.

Cette zone sera en partie bordée d’un revêtement sable et graminées le long du cheminement principal ; elle sera côté jardin privé, balisée de quelques arbres plantés à distance règlementaire, combinée d’un pavage neutre.

Ce secteur jouxtera la zone B.

ZONE B : SECTEUR RESERVE A LA MISE EN CAVURNES

ZONE C : SECTEUR RESERVE A LA DISPERSION DES CENDRES

Cette zone cinéraire proche des 185 m², située au Nord-est de l’extension, proposera 3 séries de 22 cavurnes (des concessions pré-équipées de petits caveaux) intégrées judicieusement dans l’espace réservé, avec notamment un arbre sur tige centré pour casser la planéité du secteur et bordé d’une haie de charmilles à l’entrée.

Cet équipement communal disposant du même statut juridique qu’une sépulture traditionnelle, sera ainsi défini : une emprise au sol d’environ 1m² par unité, sera espacé d’environ 30 cm de l’unité constitués d’un souterrain et surmontée d’une grille couverte de galet pour l’aspect esthétique ; s’ajoutera une ou plusieurs stèles identitaires permettant aux familles de graver des inscriptions funéraires.

Une rangée de charmilles habillera pour partie, la zone d’une draperie végétale naturelle et ouvrira par l’arrière l’espace cinéraire D voisin.

ZONE D : SECTEUR RESERVE A LA MISE EN COLUMBARIUMS

Cette zone s’étendant sur plus de 280 m², qui bordera le cheminement principal de l’extension côté sud, se scinde en 2 parties :

- La principale, constituée de 46 totems « double face » qui pourra recevoir 276 concessions et autant d’urnes funéraires,

- La secondaire, plus réduite, qui sera composée de 18 totems pouvant recevoir 108 concessions.

Ce nouveau columbarium, composé de 384 nouveaux emplacements, doté de quelques arbres sur tige, apportera une touche verticale à cette extension du cimetière. Il reposera sur un revêtement en sable calcaire pour permettre l’accès aux personnes à mobilité réduite.

Quelques massifs hauts à l’arrière de l’espace principal constitueront un joli

ZONE E : SECTEUR RESERVE AUX EQUIPEMENTS TECHNIQUES

Enfin pour être complet, il est à préciser que cette extension du cimetière sera dotée :

- D’un monument commémoratif situé en zone D principale,

- De 3 ossuaires supplémentaires situés au Sud-est de l’extension, pour répondre au besoin des programmes de reprises de concessions à venir.

Sur le plan de la règlementation :

La prise en compte de la loi sur le handicap : les obligations

Si l’environnement n’est pas aménagé en respectant les normes pour Personnes à Mobilité Réduites (PMR), l’accessibilité des lieux peut devenir un vrai souci pour certaines personnes et se déplacer à l’aide d’une canne ou en fauteuil roulant devient un vrai parcours du combattant.

La loi Handicap du 11 février 2005 vient en aide à ces personnes à mobilité réduite.

Elle stipule que « pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des handicapés, toute personne doit pouvoir exercer les actes de la vie quotidienne et participer à la vie sociale, quel que soit son handicap ». Le principe de cette loi repose donc sur l’accessibilité à tout espace de vie, à toutes installations ouvertes au public et à tout établissement recevant du public.

Depuis le premier janvier 2015, tous les cimetières, puisque lieux ouverts au public, doivent être accessibles aux personnes à mobilité réduite ou en situation de handicap.

L’aménagement de l’entrée du cimetière

Si les abords des cimetières semblent parfois délaissés, ils doivent répondre à plusieurs contraintes et doivent permettre le stationnement, le rassemblement, la récupération des déchets, la circulation des corbillards, etc…

Cette zone d’une superficie de 96,75 m² comprendra :

L’aménagement du cimetière ou le réaménagement de celui-ci nécessite de bien prendre en compte la gestion de l’espace pour que tout un chacun puisse y évoluer simplement et sans difficulté.

Les espaces de stationnement peuvent être aménagés pour éviter l’aspect de parking devant le cimetière. Les espaces de stationnement permanent peuvent être différenciés des espaces de stationnement occasionnel, les premiers peuvent être plus formalisés visuellement tandis que les seconds peuvent être traités de manière plus naturelle. Il est important de prévoir une place de stationnement pour les personnes à mobilité réduite, avec une signalétique dédiée.

Le cheminement de l’aire de stationnement jusqu’à l’entrée du cimetière doit contenir un fil d’Ariane qui sert de guide « aux cannes et pieds » et sa couleur est souvent assez tranchée avec celle du revêtement autour. Cet équipement ne doit cependant pas gêner la circulation des éventuels fauteuils roulants. Le seuil de l’entrée du cimetière peut être marqué par un revêtement de sol particulier. Il peut aussi accueillir quelques arbres qui signalent l’entrée et offrent de l’ombrage aux voitures. L’entrée du cimetière ne doit pas contenir de marches ni de différences de niveaux de plus de 2 centimètres pour que chacun puisse visiter les lieux.

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Les allées doivent être entretenues, des trous ou fentes supérieures à 2 centimètres deviennent un obstacle pour les personnes à mobilité réduite. Les roues des fauteuils ne doivent pas rencontrer d’obstacles. Les sols des allées ne doivent pas être meubles, réfléchissants ou glissants. S’il est possible de mettre en herbe un cimetière, garantir l’accès aux personnes à mobilité réduite dans ce cas nécessite certains aménagements.

Le gazon est semé sur un système d’alvéoles remplies de terre qui assurent une certaine stabilité du sol nécessaire à la circulation des fauteuils. Un fauteuil adapté aux terrains non meubles peut aussi être proposé en libre-service.

Il est également important de matérialiser les obstacles pour les personnes à déficience visuelle. Ainsi, on prête une attention particulière aux couleurs, aux choix de matières, aux minéraux, aux volumes des végétaux. La compréhension des lieux est rendue plus facile pour ces personnes.

Aménager la qualité de l’accueil dans les cimetières permet aux personnes à mobilité réduite de pouvoir se rendre dans ces lieux quand elles le souhaitent. Cette prise de conscience citoyenne s’accompagne d’une réflexion écologique pour que chacun puisse profiter d’un cimetière plus vert et accessible à tous.

Depuis le 1er janvier 2017, les collectivités territoriales, les établissements publics et l’Etat ne peuvent plus utiliser ou faire utiliser des pesticides pour l’entretien des espaces verts, des forêts ou des promenades accessibles ou ouverts au public et relevant de leur domaine public ou privé. Les particuliers aussi sont concernés par cette loi comme la

Quels impacts pour les acteurs publics ?

Les collectivités territoriales, les établissements publics et l’État ne peuvent plus utiliser ou faire utiliser des pesticides pour l’entretien des espaces verts (selon la définition de l’Académie Française les espaces verts sont des « surfaces réservées aux arbres, à la verdure, dans l’urbanisme moderne »). Les cimetières et terrains de sports sont concernés par l’interdiction si - et seulement si - ils sont considérés comme des « promenades » ou des « espaces verts avérés ». Cette appréciation doit se faire au cas par cas. Le cimetière du Père Lachaise à Paris par exemple est lui considéré comme espace de promenade et doit donc respecter l’interdiction d’utilisation des pesticides de synthèse. Les voiries – soit toutes les voies de communication, qu’elles soient fluviales, routières ou ferroviaires sont également concernées par l’interdiction. Cela englobe notamment les fossés, trottoirs et accotements

6. Estimation du montant des travaux et montage juridique

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