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DECRIT CI-CONTRE

Dans le document - Récepteur AM-FM (Page 72-76)

Facultatif: Antenne télescopique : 22,00

'-!' \ ' 1 ' 1 f ft il

"',,"ONOO 48, rue T"'," .. , , Teu. «-'2 Laffitte - PARIS (9")

,-La partie moyenne fréquence AM étant réglée, passer au bloc. exem-ple Paris-Inter ou Bruxelles).

2° Passez en bas de gamme et AnL'Cnne. Urancner une antenne du type auto. ;:'e placer 'Vers et antennes, brancher J'antenne type auto et accorder au maximum gamme (Paris-Inter par exemple) av.:c le noyau 9 (ce noyau est faiblement les parasites avec vo-lumeau maximum. En cours de réglage, éloigner la source pour avoir toujour.s un niveau faLble.

10 Dévisser presque entièrement le noyau Il (discriminateur).

20 Régler les noyaux 12, 13, 14, condensateur variable est au milieu de la station reçue.

Régler finement ce noyau en fai-sant varier I.apidement l'accord du CV de part et d'autre du point de réglages. Lorsque l'audition sans distorsion est bien au milieu de la auraient procédé au renouvellement de leur abonnement, nous les prions de ne pas tenir compte de la bande verte qui leur est adressée. Le serv!ce de leur abonnement ne sera pas in-terrompu à la condition toutefois que ce renouvellement nous soit parvenu dans les délais voulus.

Pour tout changement d'adresse, nous faire parvenir 0.60 F en timbres

plus élevé que la fréquence est loin de la fréquence d'accord, at-teiJnt ou dépasse certaines valeurs, tout se passe comme si un ensem-ble de sons, émis simultanément, n'était pas transmis en même temps.

Les caractéristiques de transmis-sion seraient ainsi gravement af-fectées.

sr

cela est déjà grave en monophonie, et il faut toujours travailler dans une partie de la courbe qui puisse être ,assimilée à une droite, en stéréophonie, ceci est encore bien plus néfaste. En effet, les distorsions de pha<>e pro-voqueraient une diminution lrès importante de la séparation des deux canaux, de sorte qu'en fin de

FIG. a

cord des cil"Cuits de valeur élevée, la capacité d'entrée des tubes, qui est toujours de faible valeur, se trouvant en parallèle sur les capa-cités d'accord a ainsi moins d'an-fluence. Il faudra éviter, en stéréo-phonie, que la limItation et la pré-sence d'un signal puissant, provo-quent un désaccol1d, même faDble,

J'lgna/ 8 ( cfro/re)

Signal A+B

Signal A-8

Sou./·por/eu.u 38 kHz modu/I!~ par slg/J81 A -8> • pUIS supprImee

Signal A+B, A-B el lrer;uence pilote

19 KHz:

FIG. 4 compte, on entendrait avant tout des distorsions et une réduction, sinon une annulation de l'effet sté-réophonique. Ceci, évidemment, sans parler de l'impossiblli:é de

. transmettre 1e deuxième canal à

:6réquence trop élevée.

Ce qui est vrai pOUf les étages FI le sera évidemment pour le détec-teur. On sait qu'un bon détecteur MF devra avoir une partie linéa(·.·e dépassan't l'excursion de modula.-tion. Comme les fréquences de mO-dulation sont naturellement plus de trois fois plus élevée, la partie li-néaire de la oourbe d'un détecteur devra être nettement plus grande . . On compte actuellement qu'un récepteur stéréophonique devra avoir au moins une parti'e linéai.re de l'orore de 400 kHz, et de pré-férence supérieure. Elle est donc au moins Je double de celle d'un récepteur MF ordinaire: .

des cirouits FI du récepteur. Ceci ne nécessite pas seulement une étude très attentive des circllii ts eux-mêmes, mais, dllills les récep-. teurs mixtes, un montage soigneux

des tubes. On a même construit un nouveau ,tube (EAF 80l) pour ces -réoepteurs mixtes, permettant d'éviter les effets néfastes étudiés plus haut.

De tout ce que nous venons de dke, il résulte 'que celui qui vou-dra recevoir les émissions

stéréo-5;ôkll.

phoniques devI<a disposer d'un ré-cepteur FM spécialement étudié.

Il va sans dire qu'un récepteur

pré-sen~ant de telles qualités donnera également une réception améliorée de la MF monophonique. Les ora-chements que l'on constate sou-vent dans les ,aigus proviennent justement d'une bande passante trop étroite. On ga19ne donc tou-jours lorsqu'on possède un récep-teur FM stéréophon~que.

LA DEMODULATION DU SIGNAL STEREOPHONIQUE

comme il représente la somme des deux canaux, on ne Tisque ainsi pas d'entendre uniquement le ca-nal de gauche ou celui de droite mais bien les deux informa:tions.

Tout se passe donc comme si l'on jouait un disque stéréophonique avec um ampIrliicateur monophoni-que.

Un auditeur, possédant un ré-cepteur classique, pourJ1a donc écouter des transmissions stéréo-phoniques avec la même qualité qu'il oonnaissait déjà en monopho-nie. Mieux, il ne se rendva abso-lument pas compte si l'émission est Nous supposons là présent qu,e en mono ou en stéréo.

notre si'gnal composite est pre- La séparation des composantes levé à Ia sortie du détecteur. Nous de notre signal stéréophonique peut devons prendre une précaution se Taire de plusieul'S manières, supplémentaire: la cellule de parmi lesquelles nous citons : la désaccentuation qui ex.iste dans méthode matricielle,

qw

est l'in-tous les récepteur~,. devra êt.re sup- . \'ersipT!. de ce que n6_us avons, dé-· primée: II est évident que sa p;ré-' . crit précédeinment à l'émission.

S/ynal composite .railS /reÎ{vence pilule

CiJn./ Br dro;t~ B FIG. 6

SMCe provoquerait une forte atté-nuation des fréquenoes élevées, qui nous 'sont utiles. Il ne peut, de ce fait, être question de les supprimer.

Notre signal composite, dont la figure 4 monnre les différentes composantes, dev,va être appliqué à un montage appelé « décodeur»

ou « démodrulateur ».

Plusieurs solutions s'offrent ici.

Mais voyons d'abord comment on obtient la compaübilité.

On dispose de deux signaux dont un A

+

B constitue la somme des deux signaux stéréophoniques.

Lorsqu'on reçoit une émission sté-réophonique ,avec un récepteur or-dinaire, non prévu, ou encore avec un récepteur stéréophonique, oom-muté en mono (on verra plus loin pou}'lquoi oeci doit se faire par1fois) c'est uniquement ce signal qui est ubilisé et qui permet la ;réception tout à fait normale. De plus,

On peut égaJlement uti,liser la méthode multiplex dans le teml)S, qui correspond à celle mentionnée plus haut et consiste à laisser pas-ser soit le canal de gauche soit le canal de droite, ra commande des deux se faisant par les. altern2Jnces positives ou négatives de la fré-quence de 38 kHz.

Ensuite, il y a une méthode qui est très utilisée et dont les avanta-ges sont multiples, la détection de la eourbe enveloppe. Nous allons commencer par la description de ce dernier procédé.

Résumons d',abord : le signal oomposite comporte :

1. Une composante A

+

B (la somme des deux informations).

2. Une composante A - B (la différenoe des deux informations).

3. Une If,réquence de 19 kHz (la fréquence pilote).

Jor/le A

éntrée

Sortie B

~~~~---~o

o

50\" +

+Z3V Uile t'roisième condition doit

être respectée : à la place d'un système CAG, comme dans les ré-cepteurs AM, on utilise en MF la limitation due à certains montages et, de plus automatique de par le principe même de la MF. L'aug-mentation de l'amplitude du signal provoque un élargissement de 1a bande passante et, comme la pola-risation de t:ubes d'amplificateurs change, la variation de la capa-aité d'euti"ée. des tubes provoque t'rès souvent un désacco;rd des cir-cuits. Dans les récepte>u-rs soignés, on miniJllise les. effets ~ c~ désac-.

cord en utilisant des capacités d'ac~ . 2.2.00pf 100pf .'

AAlZl :

FIG. 7

Page 74

*

LE HAUT-PARLEUR

*

N° 1077

Le sign,al complexe est donc d'abord appliqué à un filtTe, qui prélève la fréquence de 19 kHz.

Cette ,fréquence est en&uite dou-blée, on ifesti,tue ainsi la sous-por-teuse de 38 hHz. Cette fréquence est ajoutée au signal compooÎte, qui ne comporte plus Iaf.réquence pilote. On retrouve donc un signal compol1tant A

+

B et A - B, ce dernier dans sa forme première,

c'est~-dire comportant sa porteuse.

ILe résuhat est donné dans no-tre figure 5. Comme nous avons supposé (voir figure 4) que deux tensions sinusoïdales étaient res-pectivement A et B, nous consta-tons que les cOUfbes enveloppes représentent bien en haut le si-gnal B et en bas le sisi-gnal A. Il suMt d'e Tedresser les deux enve-loppes et de les appliquer aux entrées des deux canaux d'ampHfi-cation stéréophonique BF. La fi-gure '6 donne un schéma simplifié de la disposition des éléments dans cette méthode.

MONTAGES PRATIQUES Il sufifit donc d'équiper un ré-ce,pteur, dont les circuits FI sont suffisamment larges, d'un décodeur stéréo, pour obtenirr une réception

FIG. Il

+HT

stéréophonique. Comme déjà dit, plusioors montages sont possibles.

Notre figure 7 donne le schéma d'un ,tel montage de très faibles dUmensions. Le tout se trouve dans un blindage qui ne dépasse pas les dimensions d'un tmnsformateur FI {1figJ\JJfe 8). Le .fonctionnement de

ce montage est siIl1!ple. Le signal composite entre d·ans le montage, le signal A

+

B est séparé paT la cellule R lIC 1 et apj:}liqué di-rectement 'aJUx deux sorties A et B par les résistances de découpl'age de 100 ~Q.. TI ne subit donc auoune amplification et de ce fadt aucune distorsion supplémentai're.

iL: signal A-B et la fréquenoe pilote de 19 kHz sont ,appliqués

ECF80

fOkn .

UN JEU

à la base du premier transistor (AC 125). Ce transistor est soumis à une contre-réaction pour .!es fré·

quences basses, dans son circuit oolIecteur se trouve un cirouit ac-cordé sur 38 kHz. De ce fait, le signal A-B est pratiquement com-plètement supprimé. oLe cirouit

ac-FIG. 8. - Présentation du décod,eur de la figure 7

cordé dans la base (38 kHz) ren-force cette a'ction.

Un ,filtre de bande dans

l'émet-~eu:r de ce transistor permet de pré-lever la fréquence pilote de 19 kHz, qui est douhlée par les deux diodes. La fréquence de 38 kHz ainsi obtenue est ensuite ampŒiée dans les deux t~ansistors

AC 126.

La sous-porteu&e .ai:nsà amplmée et .les deux bandes latémles du si-gnaI A-B sont iféunies dans le

drcu'~t co'llecteur du dernier tmn-sistor. Ce signal est redressé dans un pont compmtant 4 diodes. A la so.rtie de ce pont, on trouve sur la :résistance R. ,le signal

+

(A-B),

4xOA161

2,2 Kil. Dj fOO Kn.

UN 1 QUE

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,tandis que sur la résistance Ra on trouve ~(A-B). Les deux résistan-ces sont rég~ables afin de pou,:,oir pa'l1faire la symétrie. Ces de<ux si-gnoauxatteignent maintenant Jes deux sorties BF. On obtient ainsi sur la sortie A la valeur 2 A et la valeur 2B sur la sortie B.

Le calcul le prouve facilement sortie A on trouve :

(A

+

B)

+

(A - B) = 2 A.

Sortie B on trouve : fA

+

B) - (A - B) = 2' B-Ce genre de montage est des plus utilisés, CM" il réunit la sim-plicité 'avec une bonne fidélité et une faible di'aphonie. Le système multiplex dans le temps

[011C-tionne différemment. La !figure 9 montre un autre schéma qui il-lustre cette méthode. iLe fonction-nement est également SlimpIe.

iLe signal composite est appli-qué à h gri1Ie du premier tube (système pentode ECF 80). Ce :tube permet de prélever .Je signal àbas&e impédance sur sa oathode.

La fréquenoe pilote de 19 kHz est prélevée sur la plaque, ~âce au cirou.it accordé (1i1tre de bànd'e).

Deux diodes opèrent par redresse-men.t dOUible alternance le doubl&ge de cette ,fréquence qui est ampli-fiée dans la paltie triode du tube, une rréaction inductive plaque-ca-thode sert uniquement pou~ st, abi-liser le fonctionnement de ce tube.

Le signal 38 kHz actionne main-tenant un commutateur électroni-que comportant les quatre ddodes DI/D2 et Da/D •.

gal/che

Ces deux paires~ de diodes sont alternativement conœuctrices ou bloquées suhnant le ll'y1hme des al-temanœs positives et négatives de la ,iiréquence à 3!8 kHz. Le signal composite atteint le point milieu du circuit, venant de la cathode du premier tube. Les diodes redressent donc aHemativement 1e .signal de seront rigoureusement identÏ>ques.

Le potentiomètre pe~met donc un

MATÉRIEL SPÉCIAL

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