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De la comparabilité des civilisations eurasiennes

que ce soit en situation de veuvage ou lors d’un divorce qui n’engagerait pas sa responsabilité, sauf dans des circonstances marginales.

Dans la mesure où la dot est une partie de la richesse des parents, sa transmission sert à maintenir les différences de classes et à favoriser le mariage à l’intérieur du même groupe (endogamie), tandis que le « prix de la fi ancée » poussait à un mouvement vers l’extérieur (exogamie). Il en est résulté une différence fondamentale concernant la stratifi cation sociale, la première stratégie contribuant à maintenir les inégalités, telles qu’on peut les rencontrer inévitablement dans une économie plus complexe fondée sur un grand nombre d’activités, urbaines comme rurales. La dot peut être analysée, et c’est du reste ce que font certains auteurs, comme une avance faite à la femme sur sa part d’héritage, entraînant une installation durable de cette dernière dans une situation économique appropriée aux yeux de sa famille. C’est là un aspect de « l’endogamie de classe ». On peut en dire autant, par exemple, du mariage proche avec la fi lle du frère de son père dans les pays arabes, du mariage rapproché autorisé en Israël et du cas extrême des unions entre frère et sœur en Égypte, toutes prati- ques qui cherchaient, pour partie au moins, à réserver le mariage au sein de la parenté et à s’assurer que la propriété ne sortirait pas de la famille, comme cela apparaît très clairement dans l’histoire biblique des fi lles de Zelophehad qui devaient se marier au sein de leur tribu si elles voulaient hériter de leurs parents.

Sur cette forme de transaction matrimoniale, l’Europe et l’Asie sont à l’unisson et il n’y eut jamais d’exception asiatique, contrairement à ce que des auteurs du XIXe siècle, vivant sur les acquis de la Révolution industrielle,

ont pu postuler. Il n’y en eut pas davantage dans les systèmes de fi liation qui se retrouvèrent, à quelques modifi cations près, sur l’ensemble du conti- nent, même s’ils tendirent sans doute à disparaître avec l’industrialisation (comme tous les systèmes étendus). Certes, les systèmes matrilinéaires ont été rencontrés dans toutes les formes d’économie, comme Aberle l’a bien montré. Mais ce n’est pas le cas de la dot qui n’est observable que dans des sociétés de classes, lesquelles n’apparurent que durant l’âge du Bronze.

Le fait que l’Europe et l’Asie étaient semblables, à la fois quant aux stratifi cations et aux transactions liées à la dot, n’a jamais été mis en doute. Il n’y avait donc aucune raison d’adopter le point de vue de Malthus (et de ses nombreux épigones) selon lequel l’Asie était fondamentalement différente de l’Europe pour ce qui concerne la démographie. Cette dernière utiliserait une contrainte morale à travers le mariage tardif et repousserait ainsi les naissances tandis que l’Asie aurait pratiqué un mariage plus pré- coce conduisant plus rapidement à des naissances et aurait ainsi abandonné tout contrôle sur la taille de la famille. Telle était en substance la vision commune aux Européens et aux Européanistes qui, comme Malthus l’avait

fait, reliaient ces différences à l’émergence de notre « modernité » (ou de notre « capitalisme ») et à l’arriération de l’Orient. Plus précisément, ces thèses supposaient que, sur la base d’un héritage commun affectant pareillement l’Est et l’Ouest à partir de l’âge du Bronze moyen-oriental, c’est-à-dire ce que Childe a nommé la révolution urbaine productrice de la culture des villes, soit la « civilisation » dans sa terminologie, il se produisit une bifurcation qui sépara un espace, l’Est, marqué par la stagnation dans une civilisation agricole, d’un autre espace marqué par une croissance dynamique menant au capitalisme. Ou, pour le dire en termes marxistes, l’un connut un mode de production asiatique et un État bureaucratique (l’exception asiatique) tandis que l’autre évoluait d’une phase antique (fondée sur l’esclavage) au féodalisme, puis au capitalisme.

Mais cette opposition était erronée, en tout cas pour ce qui concerne les questions de reproduction. Lee et Feng [1999] ont ainsi bien montré que, s’ils se mariaient plus tôt, les Chinois connaissaient une fertilité plus faible que celle des Européens, pratiquant eux aussi une sorte de contrainte morale d’une nature « presque protestante », mais pendant le mariage et non pas avant, s’appuyant en particulier sur une interdiction des relations sexuelles après l’accouchement. En conséquence ils ne se multipliaient pas à un rythme plus rapide que les Européens, ruinant ainsi l’argument de Malthus. Et ruinant du même coup les arguments de la plupart des historiens ultérieurs de la démographie qui acceptèrent l’idée que l’Est procréait sans en envisager les conséquences. Cette notion a donc été dénoncée comme largement fausse par Lee et Feng.

Tout ceci ne vise pas à dire qu’il n’existait aucune différence entre l’Europe et l’Asie. Mais si le mariage fut précoce ici, plus tardif là, ce n’est pas une raison pour rapporter l’émergence du capitalisme à une région plutôt qu’à une autre. On ne trouvera nulle raison non plus dans le raffi nement très répandu de la thèse qui a été au cœur d’une grande partie de la recherche récente sur le modèle européen du mariage. Ce dernier tient compte, bien sûr, du mariage tardif pour les hommes et les femmes, mais aussi d’un nombre substantiel de gens qui ne se marient jamais, comme de l’institution connexe des services prodigués dans des foyers extérieurs. Ce modèle est supposé avoir concerné une aire allant de Moscou à Trieste, connue sous le nom de ligne de Hajnal, et qui incluait le nord de l’Europe, en particulier la Hollande et la Grande-Bretagne, mais laissait de côté l’Italie du nord où pourtant eurent lieu la Renaissance et le redémarrage de l’Europe. Autrement dit, les facteurs démographiques ne semblent pas avoir eu de pertinence pour ce qui est de la « naissance » du capitalisme.

Mais revenons à l’Orient et à l’Occident. L’argument de la bifurcation n’a jamais été vraiment approfondi. Bien au contraire, les sinologues ont toujours observé un État d’une grande complexité et fortement organisé,

lequel développa ses institutions éducatives et sa poursuite de la connais- sance en s’appuyant sur des matériaux littéraires (en dépit ou avec l’aide de l’écriture idéographique critiquée par Lénine). Il connut un système productif doté d’une mécanisation et d’une production de masse précoces, pour devenir fi nalement l’atelier exportateur du monde. Dans l’analyse de grande envergure qu’en propose Braudel, la voie du capitalisme mercantile est clairement reconnue, même si cet auteur défend l’idée que ce dernier n’a pas toujours produit la forme fi nancière qui devait avoir pour résultat la modernisation de l’Occident. Sa thèse quant au développement du capi- talisme est donc fondée sur les idées « européanistes » formulées dans la conjoncture propre au XIXe siècle et invoquant la supériorité des instruments

alors développés. Et il est certain qu’à partir de son exploitation des métaux ferreux, du charbon et de la puissance de ses machines, l’Occident était apte à ravir à la Chine et à l’Orient ce rôle de principal exportateur. Mais cette prééminence de l’époque ne prouvait en rien la thèse d’une Europe ayant fait la course en tête depuis une période plus ancienne. Les réussites de la Grèce et de Rome furent très importantes et connurent certainement leur heure de gloire lorsqu’elles furent ressuscitées au cours de la Renaissance italienne. Les œuvres littéraires produites par ces civilisations furent remar- quables. Mais il en est de même des réussites de la période confucéenne en Chine. Les deux se trouvaient liées à une prospérité économique et à une exportation à longue distance et sur une large échelle. Et c’est bien avec le féodalisme, pourtant considéré par Marx et bien d’autres comme une étape avancée sur la voie du capitalisme, que nous connaissons, en Occident, un profond retour en arrière.

Le problème fondamental, avec les thèses des « Européanistes », tient à ce qu’elles prennent l’état du monde au XIXe siècle et le projettent à la fois

vers le passé et vers le futur. Plus précisément, elles s’emparent d’une domi- nation européenne, historiquement correcte pour cette époque, et présument que celle-ci représenta une donnée pour toutes les périodes antérieures. Ce qui n’est certainement pas le cas. Comme bien des sinologues l’ont montré, la Chine fut longtemps la plus grande puissance maritime, l’économie la plus exportatrice, au moins jusqu’au XVIIIe siècle. Et pour ce qui est de la

connaissance et de ses institutions au sein de la société, la Chine élabora un système de sélection pour les fonctions étatiques à la fois sophistiqué et fondé sur le mérite, bien avant que l’Europe n’adopte des procédures aussi égalitaristes. L’accumulation de connaissances ainsi permise dans ce pays fut bien plus rapide et systématique que celle obtenue par l’Occident, sauf durant la période de la Grèce classique. La période postclassique connut en revanche une « régression catastrophique » due à la montée du christianisme qui, comme toutes les religions issues d’Abraham, s’efforça de limiter l’accumulation des connaissances relatives à tout ce qui n’était

pas la transcendance et soumit l’univers à un contrôle divin étroit. Si bien que le retour à l’Antiquité propre à la Renaissance eut l’énorme avantage de libérer la connaissance de la contrainte religieuse.

La thèse européaniste est donc partie prenante de l’idée que le monde moderne a évolué à partir de l’Antiquité, passant au féodalisme puis au capitalisme, chemin de développement qui n’était pas accessible à l’Orient. J’ai montré qu’il s’agit là d’une vision totalement erronée de l’Asie. Il faut considérer au contraire que les deux parties du continent sont entrées dans la culture de l’âge du Bronze, sur la base du Moyen-Orient ancien, à peu près en même temps, soit à partir de 3000 av. J.-C., date marquant le début de « la civilisation eurasienne ». Le développement fut ensuite semblable entre l’Est et l’Ouest et donna naissance à des cultures écrites au Proche- orient, en Inde, en Chine, en Grèce puis à Rome. Et aucune de ces sociétés n’emprunta alors de route privilégiée pour atteindre la « modernité », encore moins le « capitalisme ». Elles connurent à partir de là un développement à peu près parallèle mais certainement pas une divergence entre deux modes, l’un asiatique, l’autre européen, plutôt, comme l’a suggéré Wolf [1982] selon un « mode tributaire » qui a éventuellement été un peu plus autoritaire et centralisé à l’Est. Autrement dit il n’existe aucune justifi ca- tion pour affi rmer une phase distincte appelée Antiquité, laquelle aurait été réservée à l’Occident, comme du reste le féodalisme. Bien sûr, les déve- loppements ont été différents, hier comme aujourd’hui, mais pas au point, implicite dans bien des schèmes évolutionnistes et la pensée commune, de considérer que seul l’Occident pouvait se moderniser et que les autres ne pouvaient le faire que par diffusion à partir d’un centre plus avancé. Et nous ne pensons pas ici seulement aux schémas proposés par Marx mais à ceux d’un cercle beaucoup plus large, incorporés dans une vision historique de l’Ouest qui rend les autres structurellement incapables (à cause de leur « mentalité » ?) de réaliser le bond en avant indispensable, de conquérir le monde, physiquement, économiquement et culturellement.

Le monde moderne pourtant n’a jamais été simplement une question de diffusion ou d’exportation du « capitalisme ». Le Japon, par exemple, n’a pas simplement accepté ce que les Américains et les Européens lui avaient apporté. Du point de vue occidental, il est vrai qu’ils semblèrent d’abord tout juste capables de produire des jouets en métal bon marché, moins chers qu’ailleurs du fait d’une main-d’œuvre mal payée. Mais cette impression ne pouvait persister sur le long terme. Car le pays fut aussi capable de produire des bateaux de guerre robustes, aptes à permettre la victoire sur les Russes, tout comme des appareils photo bien conçus et qui conquirent le monde entier : ces réussites ne furent pas seulement dues à un processus d’imitation mais résultèrent aussi de la capitalisation d’une longue tradition de manufactures locales et de connaissances. L’essentiel

de l’histoire des sociétés a ainsi fait du Japon une exception dans le pro- cessus d’accès à la modernité. Si les Japonais ont pu s’y engager, ce serait en raison de leur mentalité, de leur structure sociale (un système bilatéral de parenté), de leur histoire (l’existence d’un féodalisme, contrairement à la Chine), toutes qualités qui leur permirent de prendre une direction distincte de tout le reste de l’Asie.

Si cette approche a paru rendre compte de l’avancée remarquable réa- lisée par le Japon, elle se révéla rapidement incorrecte. En premier lieu, les pays de l’Asie du Sud-Est (les « tigres » et notamment la Malaisie et la Corée du Sud) ont contribué de façon originale et particulièrement forte à la modernisation, en opposition à la théorie qui isolait le Japon. Ensuite, ce sont les géants de l’Asie qui ont commencé à montrer leur force, la Chine dans les produits manufacturés et la production intellectuelle, dans la technologie spatiale comme dans les événements internationaux, l’Inde dans l’enseignement universitaire et les technologies de l’information. En théorie, ces nations avaient été exclues du processus de modernisation puisque seul le Japon (à cause du « féodalisme ») était considéré comme étant bien dans la voie du développement du capitalisme. Maintenant que tous ces autres pays ont rejoint la dynamique de la « modernité », ce sont tous les arguments qui prenaient le Japon pour une branche orientale de l’Europe, toutes les nombreuses analyses qui mettaient l’accent sur sa différence avec la Chine et l’Inde, qui sont discréditées. De fait, beaucoup d’éléments de cette discussion sur les « essences » sont apparus déplacés. Les principaux pays de l’Orient se ressemblaient beaucoup plus que ces théories ne voulaient l’admettre, et ressemblaient aussi beaucoup plus aux pays européens pour ce qui concerne les lignes générales de leur développement.

Tous ces événements successifs, la croissance de l’industrie chinoise, la réaffi rmation de la position ancienne de la Chine en tant que grande puissance exportatrice, ses récentes aventures spatiales ou la production d’une voiture électrique (avec tout l’effort commercial que cette réussite implique), tous ces faits devraient nous amener à repenser, non seulement la place de la Chine dans la société contemporaine, mais aussi sa place dans l’Histoire globale, laquelle l’a conduite à cette position présente. Comment se peut-il que l’Occident se soit ainsi trompé à ce point ? Il est certain que le récit traditionnel était des plus convaincants et pouvait emporter l’assentiment aux XIXe et XXe siècles. Il charriait avec lui cette notion d’une

Europe qui, seule, était retournée aux réussites de l’Antiquité, de la Grèce et de Rome, pour ouvrir la voie à un féodalisme, puis à une Renaissance exclusifs, Renaissance qui vit – au moins en partie – une réincarnation de cette Antiquité sous la forme d’une nouvelle formation sociale, celle du « capitalisme ». Or, comme Braudel l’a reconnu, ce capitalisme était

beaucoup plus largement répandu. Des « germes de capitalisme » ont été découverts en Chine, même par les auteurs marxistes, si bien que rien d’unique ne caractérise fi nalement l’Europe, sauf peut-être le « capitalisme fi nancier » pour reprendre les termes de Braudel. Comme je l’ai montré par ailleurs [Goody, 2007 ; 2009] il n’y eut rien d’absolument unique, ni dans la trajectoire qui va de l’Antiquité au féodalisme, ni dans le concept de Renaissance. Il ne s’agit là que d’événements survenant à partir d’une histoire commune, celle du développement de la « civilisation » depuis l’âge du Bronze jusqu’à aujourd’hui. Depuis cette époque, chaque fois qu’une société a obtenu un avantage sur les autres, cela nous a fourni une référence d’évaluation des niveaux et un critère de périodisation. Mais une telle avance ne constituait qu’une conjoncture très éphémère dans la mesure où l’on a observé de constants changements dans l’identité des sociétés qui occupent cette position, l’une après l’autre émergeant tour à tour comme dominantes.

Un des principaux éléments qui ont contribué, à mes yeux, à la préémi- nence de l’Europe depuis la Renaissance, réside dans la fi n de l’alternance « interne » entre la domination d’une vision transcendante du monde et celle d’une perspective plus séculière qui encourage une approche scientifi que. J’ai développé ailleurs l’idée que l’islam et l’hindouisme ont toujours connu une alternance interne entre les deux. Et ce n’est qu’à la Renaissance qu’une tradition de recherche laïque a été institutionnalisée au sein des universités, particulièrement dans les centres urbains de l’Italie du Nord. À partir de là, l’enseignement supérieur fut de plus en plus dominé par le point de vue profane et tourné vers une compréhension du monde affranchie des grandes religions qui avaient jusqu’alors, non seulement pris en charge l’éducation primaire, pour ce qui concerne l’apprentissage des jeunes générations à travers les Écritures, mais encore assumé l’enseignement supérieur qui se consacrait à la formation des prêtres et des administrateurs ecclésiaux. La technologie est généralement considérée comme neutre du point de vue des croyances transcendantales, même s’il est vrai que l’on croyait les moulins à eau être l’œuvre du démon en Éthiopie, et que l’usage de l’imprimerie fut prohibé dans le monde musulman. Mais si l’usage de la technologie était libre, il ne fait aucun doute que les esprits furent libérés, non seu- lement par la Renaissance, mais aussi par le processus de sécularisation qui la précéda. Et c’est bien sous de telles infl uences que l’économie se déploya. En traitant avec les Turcs infi dèles, Venise rompit partiellement avec l’infl uence de Rome. Ceci encouragea par exemple le commerce des métaux qui constituait un élément central de la vie économique. Les techniques s’améliorèrent, on développa des machines, le fer devint un matériau des plus communs et davantage de charbon fut extrait afi n d’être fondu. La productivité s’accrut. Pour prendre un autre exemple, on citera

le remarquable développement de la production agricole en Afrique lié à l’introduction d’outils en fer bon marché (lames de houes, machettes) à partir de l’Europe. Ce n’est que lorsque le fer et le charbon furent dispo- nibles en quantité suffi sante que la technologie du fer (qui existait déjà en Afrique) eut un impact signifi catif sur l’agriculture locale.

Cette alternance de leadership, entre les sociétés de l’ensemble eurasien, constitue un résultat imputable à la multiplication des routes empruntées par les marchands, les migrants et les guerriers, à travers les deux conti- nents. Les processus de communication font qu’une culture s’épanouit à la suite d’une autre, la première « fertilisant » celle qui lui succède. Ceci est particulièrement évident après l’âge du Bronze, lorsque les grandes avancées dans la culture des villes, qui avaient été créées en Mésopotamie et en Égypte autour de 3000 av. J.-C., se diffusèrent vers l’Est, jusqu’en Inde ou en Chine, comme vers l’Ouest, en Grèce et à Rome. Les réussites mésopotamiennes relatives aux mathématiques furent ainsi reprises et per- fectionnées, en Inde et en Chine pour l’Orient, en Grèce pour l’Occident. Dans ce processus il y eut fi nalement un développement à peu près identi- que partout mais le plus souvent à des périodes radicalement différentes, tant et si bien que lors d’une période donnée, une de ces cultures menait la danse et se trouvait suivie par les autres. Toutes ces différences, obtenues

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