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– Laiterie TSIRO pour le développement de la filière lait ;

– AADR sur l’appui aux producteurs et le développement de la région  ;

– FANANTENANA MAITSO englobe les pépiniéristes de la commune Fihaonana ; – FFFT pour l’appui aux producteurs.

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III.2. Cultures, sports et loisirs

Ces différentes disciplines jouent un rôle important dans l’encadrement et l’éducation de la popula-tion en général et des jeunes en particulier, afin de protéger ces derniers contre les dangers de la délinquance. Aussi, la disposition d’infrastructures permettant d’exercer ces activités constitue-t-elle un préalable. Les résultats de l’enquête menée par le CREAM en 2009 ont fait ressortir que la région de Bongolava dispose en tout de 11 salles de spectacles, de 7 bibliothèques ou centres de

lecture, de 3 halls d’information et de 46 terrains de sport.

Concernant les halls d’information, ils constituent des véhicules d’information pouvant être utilisés pour l’amélioration de la diffusion d’informations au niveau des différentes caté-gories de population d’une commune. A Bongolava, seules 3 communes sur les 26 que compte la région en disposent et elles sont toutes localisées à Tsiroanomandidy.

Tableau 29.

Infrastructures culturelles et sportives

Districts

Salles de spectacle (nombre) Bibliothèque Hall d’information Terrains de sport (nombre) Publics Privés Nombre de

communes

Nombre de

communes Publics Privés

Fenoarivobe 3 1 3 0 8 0

Tsiroanomandidy 4 3 4 3 28 10

Total 7 4 7 3 36 10

Source: VPEI/CREAM/Monographie 2009

III.3. Projets/programmes de développement

Il s’agit essentiellement de projets ou programmes cofinancés par le Gouvernement malgache en partenariat avec des partenaires techniques et financiers possédant des antennes ou agences dans la région de Bongolava.

Citons quelques uns d’entre eux à titre d’exemples. Il importe de remarquer que la liste suivante n’est pas exhaustive. De la même manière, il se pourrait que certains des projets/programmes cités ne soient plus opérationnels au moment de rédaction de la présente monographie.

III.3.1. Le PDMO :

Lancée en 1993, le Programme de développement du Moyen-Ouest (PDMO) financé par le FIDA avait largement contribué à la mise en place d’infrastructures, de magasins de stockage (Silo, gre-niers communs villageois ou GCV), et à la réhabilitation d’infrastructures routières. Le Projet s’est terminé vers la fin des années 2000.

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III.3.2. Le PNVA et le Programme Sectoriel Elevage

Le PNVA et le Programme Sectoriel Elevage ont pris en partie le relais du programme PDMO et ont facilité le développement des cultures de manioc, de maïs, et surtout de riz (pluvial et irrigué), mais également celui des élevages à cycle court (porc) et des races laitières. La Sakay, par le passé a constitué un important pôle d’intensification agricole. Le départ des investisseurs réunionnais dans les années 1970, a abouti à une situation foncière très confuse. Les infrastructures n’ont jamais été valorisées et les questions foncières restent en suspens.

III.3.3. FERT (1991-2003)

Il a mis en place différentes coopératives de commercialisation groupée et une institution financière qu`est la CECAM

III.3.4. Projet des Jeunes Entrepreneurs Ruraux (PROJER)

Le projet PROJER financé par la BAD, a contribué à l’installation de jeunes ruraux, à la mise en place d’infrastructures sociales et de production dans la zone de Bemahatazana.

L’objectif sectoriel du projet PROJER visait:

– à l’amélioration des conditions de sécurité alimentaire ; – à l’accroissement des revenus dans le monde rural.

L’objectif spécifique était de promouvoir la production agricole en créant des entreprises agricoles par la formation, l’équipement et le conseil technique auprès de jeunes entrepreneurs capables de jouer un rôle moteur dans la dynamique du développement régional.

Pour atteindre ces objectifs, le projet comprenait 5 composantes, à savoir : – sécurisation foncière et aménagement ;

– réhabilitation et développement des structures ;

– installation et appui aux Jeunes entrepreneurs ruraux (JER) ; – mesures d’accompagnement et crédit rural ;

– et l’appui institutionnel et gestion du projet.

III.3.5. Le FID et le PSDR

Le Projet de Soutien au Développement Rural (PSDR) avec son coût total de 106,09 millions USD, figure avec le projet FID, parmi les projets les plus importants financés par la Banque mondiale à Madagascar.

Ces deux projets montrent à plus d’un titre l’importance que l’on accorde et qu’on doit accorder au développement du monde rural, car, que ce soit le FID ou le PSDR, c’est le milieu rural qui en est le principal objet et bénéficiaire.

57 Dans la région du Bongolava, le PSDR a fourni des appuis techniques et matériels aux organisations paysannes, un appui à des investissements productifs collectifs (magasin de stockage, petit unité de transformation). Par ailleurs, le FID œuvrait surtout dans les infrastructures agricoles (Barrage, routes).

III.3.6. Office régional de nutrition (ORN)/Seecaline:

L’Office régional de Nutrition (ORN) Bongolava était opérationnel le mois de septembre 2008. C’est l’antenne régionale de l’Office National de Nutrition (Organisme sous tutelle de la

Prima-ture selon le Décrets n° 2004-1072 du 30 novembre 2004 et n° 2007-394 du 07 mai 2007).

Il assure au niveau de la région le rôle de coordination multisectorielle des activités de nutrition, le suivi évaluation ainsi que des activités de soutien telles que la communication, la recherche et développement.

Pour la mise en œuvre du Programme National de Nutrition Communautaire (PNNC/SEECALINE), l’ORN dispose de 149 sites communautaires répartis dans 25 communes de la région à l’exception de la commune de Mahajeby.

En matière de prévention et sécurisation nutritionnelle et alimentaire, l’ORN intervient en créant des emplois temporaires à «Haute Intensité de Main d’œuvre» (HIMO) rémunérés par : «Argent et/ou Vivres et/ou Semences Contre Travail» AVS/CT. Ceci a pour objectif d’améliorer la production de la communauté par la création et/ou la réhabilitation des infrastructures hydro-agricoles, ainsi que d’atténuer les effets des aléas de catastrophes sur la nutrition.

En outre, l’ORN travaille étroitement avec la Direction régionale de l’Education Nationale (DREN) dans le cadre de la supplémentation en Fer Acide Folique et de déparasitage en milieu scolaire.

Enfin, en collaboration avec la Direction régionale de la Santé Publique et du Planning Familiale (DRSPF) et le Centre Hospitalier régional de Référence (CHRR), l’ORN Bongolava dispose d’un Centre de Récupération et d’Education Nutritionnelle Intensif (CRENI) pour la prise en charge de la malnutrition aigüe avec complication.

III.3.7. ASA

Travaillant dans la zone de migration dans la partie Ouest de la Commune Maroharona, l’Asa s’occupe de l’insertion des familles nécessiteuses dans la vie active

III.3.8. BIOFLORA

C’est un projet orienté vers le développement des cultures agro-écologiques  : huiles essentielles (Ravintsara).

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III.4. Organismes d’appui

Il s’agit des organismes qui offrent leurs appuis techniques et/ou financiers, qu’ils soient étatiques, ou privés qui opèrent dans la région de Bongolava.

III.4.1. La chambre de commerce et d’industrie (CCI)

Le CCI a pour mission d’accompagner les créateurs d’entreprise, de leur fournir des conseils spéciaux et des appuis sur différents domaines tels le développement des activités économiques, l’aménagement et le développement du territoire, l’environnement, les trans-ports, le tourisme, la formation et l’emploi, l’urbanisme et le commerce. La Chambre de Commerce et de l’Industrie (CCI) du Bongolava enregistre à l’heure actuelle 3.730 membres. L’ap-pui de la CCIA se présente sous forme de formations, de recherche de partenaires, d’organisation de rencontres avec des experts, selon les besoins des membres. De plus, parmi les actions de la CCIA figure le soutien aux entrepreneurs informels qui souhaitent rejoindre le secteur formel. Enfin, concernant les nouveaux opérateurs, la CCI dispose de documentation, d’instructions sur les moda-lités d’adhésion.

III.4.2. INSTAT Bongolava

Etant un Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial (EPIC), l’Institut National de la Statistique (INSTAT) est rattaché au Ministère en charge de l’Economie et de l’Industrie.

Dans le cadre de la réalisation de la politique Nationale de Décentralisation et de la Déconcentra-tion, le Service régional de l’INSTAT de Bongolava a été mis en place le 17 novembre 2008. Son bureau est localisé au lot 3 AK 1 Bis Ankadinakanga Tsiroanomandidy.

La mission est de livrer, aux utilisateurs, des services de proximité. Entre autres, la délivrance de cartes statistiques et de certificats d’existence aux entreprises exerçant des activités économiques et/

ou sociales à but et/ou non lucratif, la gestion du répertoire régional de ces entreprises, la gestion du système statistique régional, la publication des évolutions des indices de prix à la consommation, le traitement des données de l’état civil des communes,

Pour le répertoire régional des entreprises, quelques 6 000 établissements ont été enregistrés, en 2008, dans la base de données de Bongolava.

III.4.3. La Tranoben’ny Tantsaha

La Tranoben`ny Tantsaha est un appui de proximité structurée jusqu’au niveau des Fokontany.

Chapitre IV

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