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CONTENUS CAPACITÉS&COMMENTAIRES

Nombre dérivé, fonction dérivée Dérivabilité en un point, nombre dérivé.

Développement limité à l’ordre 1. Interprétation géométrique.

La dérivabilité entraîne la continuité. À ce stade, on peut écrire le reste sous la forme (x−a)ε(x−a) et n’introduire la notationoque plus tard.

Tangente au graphe def au point d’abscissea.

Dérivabilité à droite, à gauche.

Dérivabilité d’une fonction sur un intervalle.

Opérations sur les fonctions dérivables en un point, déri-vables sur un intervalle : combinaison linéaire, produit, quotient, composée, réciproque.

Propriétés des fonctions dérivables

Extremum local. Condition nécessaire en un point inté-rieur.

Un point critique est un zéro de la dérivée.

Théorème de Rolle.

Égalité des accroissements finis. Interprétations géométrique.

Inégalité des accroissements finis : sif est dérivable et si

|f0|est majorée park, alorsf estk-lipschitzienne.

La notion de fonction lipschitzienne est introduite à cette occasion, elle n’appelle aucun développement supplé-mentaire.

Application à l’étude des suites définies par une relation de récurrenceun+1=f(un).

Caractérisation des fonctions dérivables constantes, mo-notones, strictement monotones sur un intervalle.

Théorème de la limite de la dérivée : si f est continue surI, dérivable surI\ {a} et si lim

x→ax6=a

f0(x)=`∈R, alors

x→alim

f(x)−f(a) xa =`.

Interprétation géométrique.

Si`∈R, alorsf est dérivable enaetf0est continue ena.

Fonctions de classeCk

Pourk∈N∪{∞}, fonction de classeCk.

Opérations sur les fonctions de classeCk: combinaison linéaire, produit (formule de Leibniz), quotient, composi-tion, réciproque.

Les démonstrations relatives à la composition et à la réci-proque ne sont pas exigibles.

Formule de Taylor-Lagrange.

Fonctions complexes

Brève extension des définitions et résultats précédents. Caractérisation de la dérivabilité en termes de parties réelle et imaginaire.

Inégalité des accroissements finis pour une fonction de classeC1.

Le résultat, admis à ce stade, sera justifié dans le chapitre

« Intégration ».

Il convient de montrer par un contre-exemple que le théo-rème de Rolle ne s’étend pas.

Analyse asymptotique(15 H)

L’objectif de ce chapitre est de familiariser les étudiants avec les techniques asymptotiques de base, dans les cadres dis-cret et continu. Les suites et les fonctions y sont à valeurs réelles ou complexes, le cas réel jouant un rôle prépondérant.

On donne la priorité à la pratique d’exercices plutôt qu’à la vérification de propriétés élémentaires relatives aux relations de comparaison.

Les étudiants doivent connaître les développements limités usuels et savoir rapidement mener à bien des calculs asymptotiques simples. En revanche, les situations dont la gestion manuelle ne relèverait que de la technicité seront traitées à l’aide d’outils logiciels.

CONTENUS CAPACITÉS&COMMENTAIRES

Relations de comparaison : cas des suites

Relations de domination, de négligeabilité, d’équiva-lence.

Notationsun=O(vn),un=o(vn),unvn. On caractérise ces relations à partir du quotientun

vn

sous l’hypothèse que la suite (vn)n∈Nne s’annule pas à partir d’un certain rang.

Traduction à l’aide du symboleodes croissances compa-rées des suites de termes généraux lnβ(n),nα,eγn. Liens entre les relations de comparaison.

Opérations sur les équivalents : produit, quotient, puis-sances.

Propriétés conservées par équivalence : signe, limite.

Équivalence des relationsunvnetunvn=o(vn).

Relations de comparaison : cas des fonctions

Adaptation aux fonctions des définitions et résultats pré-cédents (en un point ou à l’infini).

Développements limités

Sif est définie sur l’intervalleIet siaest un point deI ou une extrémité deI, développement limité d’ordren au voisinage dea.

Adaptation au cas oùf est définie surI\{a}.

Unicité des coefficients, troncature d’un développement limité.

Développement limité en 0 d’une fonction paire, impaire.

Forme normalisée d’un développement limité : f(a+h) =

Opérations sur les développements limités : combinaison linéaire, produit, quotient.

Utilisation de la forme normalisée pour prévoir l’ordre d’un développement.

Les étudiants doivent savoir déterminer sur des exemples simples le développement limité d’une composée, mais aucun résultat général n’est exigible.

La division selon les puissances croissantes est hors pro-gramme.

Primitivation d’un développement limité.

Formule de Taylor-Young : développement limité à l’ordre nen un point d’une fonction de classeCn.

Développement limité à tout ordre en 0 de exp, sin, cos,x7→ln(1+x),x7→(1+x)α, Arctan, et de tan à l’ordre 3.

La formule de Taylor-Young peut être admise à ce stade et justifiée dans le chapitre « Intégration ».

Applications des développements limités Calcul d’équivalents et de limites.

Étude locale d’une fonction : prolongement par conti-nuité, dérivabilité d’un prolongement par conticonti-nuité, tan-gente, position relative de la courbe et de la tantan-gente, extremum.

Détermination d’asymptotes.

2 Mathématiques I : Première Année Semestre2

Le programme du deuxième semestre en analyse est organisé autour de deux objectifs :

– prolonger les chapitres d’analyse du premier semestre par l’étude de l’intégration sur un segment et des séries numériques, et achever ainsi la justification des résultats admis dans le chapitre « Techniques fondamentales de calcul en analyse » ;

– consolider les notions relatives aux probabilités sur un univers fini introduites au lycée et enrichir le corpus des connaissances sur les variables aléatoires définies sur un tel univers.

Intégration(20 H)

L’objectif majeur de ce chapitre est de définir l’intégrale d’une fonction continue par morceaux sur un segment à valeurs réelles ou complexes et d’en établir les propriétés élémentaires, notamment le lien entre intégration et primitivation.

On achève ainsi la justification des propriétés présentées dans le chapitre « Techniques fondamentales de calcul en analyse ». Ce chapitre permet de consolider la pratique des techniques usuelles de calcul intégral. Il peut également offrir l’occasion de revenir sur l’étude des équations différentielles rencontrées au premier semestre.

La notion de continuité uniforme est introduite uniquement en vue de la construction de l’intégrale. L’étude systéma-tique des fonctions uniformément continues est exclue.

Dans tout le chapitre,KdésigneRouC.

CONTENUS CAPACITÉS&COMMENTAIRES

Fonctions continues par morceaux sur un segment Subdivision d’un segment.

Fonctions en escalier définies sur un segment à valeurs réelles.

Fonctions continues par morceaux sur un segment, sur un intervalle.

Intégrale d’une fonction continue par morceaux sur un segment Intégrale d’une fonctionf continue par morceaux sur un

segment [a,b] deRet à valeurs dansR..

Aucune construction n’est imposée.

Il convient d’interpréter graphiquement l’intégrale d’une fonction continue à valeurs dansR+en terme d’aire mais tout développement théorique sur ce sujet est hors pro-gramme. Linéarité, positivité et croissance de l’intégrale.

Inégalité :

[a,b]|f|. Les étudiants doivent savoir majorer et minorer des inté-grales.

Relation de Chasles. Extension de la notation

Z b a

f(t)d tau cas oùbÉa. Pro-priétés correspondantes.

L’intégrale sur un segment d’une fonction continue de signe constant est nulle si et seulement si la fonction est nulle.

13

Sommes de Riemann

Sif est une fonction continue par morceaux sur le seg-ment [a,b] à valeurs dansR, alors :

Interprétation géométrique des sommes de Riemann.

Démonstration dans le cas oùf est de classeC1.

Calcul intégral

Sif est une fonction continue sur l’intervalleIet six0est un point deI, alorsx7→

Z x a

f(t)d test l’unique primitive def s’annulant enx0. Toute fonction continue sur un intervalle possède des primitives.

Calcul d’une intégrale au moyen d’une primitive.

Pourf de classeC1sur [a,b] : Zb

a

f0(t)=f(b)−f(a).

Intégration par parties. Changement de variable. Application au calcul de primitives.

Tout excès de technicité est exclu.

Les méthodes d’intégration des fractions rationnelles en cosinus ou sinus, celles des racines de fonctions homo-graphiques ou de polynômes du second degré sont hors programme.

Formule de Taylor avec reste intégrale

Pour une fonctionf de classeCn+1, formule de Taylor avec reste intégral au pointaà l’ordren.

Inégalité de Taylor-Lagrange.

Brève extension au cas des fonctions à valeurs complexes

Intégrale d’une fonction continue sur un segment. Définition au moyen des parties réelle et imaginaire.

Linéarité, majoration du module de l’intégrale, intégra-tion par parties et changement de variable, formule de Taylor avec reste intégral, Inégalité de Taylor-Lagrange.

Séries numériques(15 H)

L’étude des séries prolonge celle des suites. Elle permet d’illustrer le chapitre « Analyse asymptotique » et, à travers la notion de développement décimal de mieux appréhender les nombres réels.

L’objectif majeur est la maîtrise de la convergence absolue ; tout excès de technicité est exclu.

CONTENUS CAPACITÉS&COMMENTAIRES

Généralités

Série à terme réel ou complexe, sommes partielles, convergence, divergence. Somme et restes d’une série convergente.

Le terme général d’une série convergente tend vers 0. Divergence grossière.

Séries géométriques : condition nécessaire et suffisante de convergence, somme.

Lien suite-série : Une suite (un) est convergente si et seulement si la série X

n≥0

(un+1un) est convergente.

CONTENUS CAPACITÉS& COMMENTAIRES

Séries à termes positifs

Une série à termes positifs converge si et seulement si la suite de ses sommes partielles est majorée.

Si 0ÉunÉvnpour toutn, la convergence deX vn im-plique celle deX

n≥0

un.

Adaptation au cas où l’inégalitéunvnn’est vérifiée qu’à partir d’un certain rang.

Séries de Riemann. Comparaison à une série géométrique, à une série de

Riemann.

Si (un)n∈Net (vn)n∈Nsont positives et siunvn, alors la convergence de la série X

n≥0

unest équivalente à celle X

n≥0

vn.

Si f est monotone, encadrement des sommes partielles de X

n≥0

f(n) à l’aide de la méthode des rectangles. .

Application à l’étude de sommes partielles et de restes.

Séries absolument convergentes Convergence absolue.

La convergence absolue implique la convergence. Le critère de Cauchy et la notion de semi-convergence sont hors programme.

La convergence de la série absolument convergente X Inégalité triangulaire pour la somme d’une série

absolu-ment convergente.

unest absolument convergente donc convergente.

Représentation décimale des réels

Existence et unicité du développement décimal propre d’un réel de [0, 1[.

La démonstration n’est pas exigible.

On indique la caractérisation des nombres rationnels par la périodicité de leur développement décimal à partir d’un certain rang.

Dénombrement(10 H)

Ce chapitre est introduit essentiellement en vue de son utilisation en probabilités ; rattaché aux mathématiques discrètes, le dénombrement interagit également avec l’algèbre et l’informatique. Il permet de modéliser certaines situations combinatoires et offre un nouveau cadre à la représentation de certaines égalités.

Toute formalisation excessive est exclue. En particulier :

– parmi les propriétés du premier paragraphe , les plus intuitives sont admises sans démonstration ;

– l’utilisation systématique de bijections dans les problèmes de dénombrement n’est pas un attendu du programme.

CONTENUS CAPACITÉS&COMMENTAIRES

Cardinal d’un ensemble fini

Cardinal d’un ensemble fini. Notations|A|, Card(A).

Tout fondement théorique des notions d’entier naturel et de cardinal est hors programme.

Cardinal d’une partie d’un ensemble fini, cas d’égalité.

Une application entre deux ensembles finis de même cardinal est bijective si et seulement si elle est injective, si et seulement si elle est surjective.

Cardinal de la réunion (disjointe ou quelconque) de deux ensembles finis.

La formule du crible est hors programme.

Cardinal de l’ensemble des applications d’un ensemble fini dans un ensemble fini.

Cardinal de l’ensemble des parties d’un ensemble fini.

Listes et combinaisons

Nombre dep-listes (oup-uplets) d’éléments distincts d’un ensemble de cardinaln, nombre d’applications in-jectives d’un ensemble de cardinalpdans un ensemble de cardinaln, nombre de permutations d’un ensemble de cardinaln.

Nombre de parties àpéléments (oup-combinaisons) d’un ensemble de cardinaln.

Démonstration combinatoire des formules de Pascal et du binôme.

Probabilités(25 H)

Ce chapitre a pour objectif de consolider les connaissances relatives aux probabilités sur un univers fini et aux variables aléatoires définies sur un tel univers présentées dans les classes antérieures. Il s’appuie sur le chapitre consacré au dénombrement.

Ce chapitre a vocation à interagir avec l’ensemble du programme. Il se prête également à des activités de modélisation de situations issues de la vie courante ou d’autres disciplines.

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