• Aucun résultat trouvé

2. ÉTAT DE LA SITUATION

3.3 Démontrer de manière quantitative la participation de la collectivité de

Pour qu’un projet de territoire agricole soit un projet qui réponde aux objectifs globaux de Kyoto, il est nécessaire qu’ils poursuivent des objectifs de développement durable. Il est tout aussi important que le processus d’élaboration et de mise en œuvre du projet respecte les principes du développement durable. Ces principes sont : l’articulation du local et du global,

dimensions du développement durable (économique, environnementale et sociale), et enfin la concertation et la participation des citoyens.

La mise en œuvre du développement durable à l’échelle du territoire agricole implique que soit choisie une échelle d’intervention pertinente par rapport aux problématiques posées. L’intégration des politiques publiques : celui-ci constitue le volet de cohésion sociale et territoriale d’un projet. Un bon projet de développement durable comprend des politiques publiques (économiques, sociales et environnementales), et celles-ci sont intégrées au niveau local, et à une échelle globale de territoire.

L’ambition des différents intervenants est de concilier les interventions ayant un impact rapide sur la vie quotidienne et des actions de qualité qui s’inscrivent dans la durée. C’est aussi l’un des principes fondamentaux du développement durable que de lier court et long terme. Ce genre de projet n’a de sens que si les acteurs partagent un véritable projet (le fond est plus important que la forme). Toutes les formes d’organisation sont possibles du moment qu’il y ait une réelle organisation de la maîtrise d’ouvrage, une méthode de travail collectif, un suivi et une évaluation.

Le développement durable du projet pilote de Longueuil implique une approche systémique, c’est-à-dire la prise en compte de l’ensemble de ses dimensions (économique, agro-écologique et socio-territoriale) et la conciliation de ces trois dimensions principales. Ce projet de Longueuil aura principalement un volet agricole et un volet social, ainsi que des volets environnemental et économique qui ne doivent en aucun cas être absents du projet. On s’efforcera également d’inclure un autre pilier du développement durable : la démocratie locale. Certaines difficultés de ce projet pilote demeurent, dont la mise en oeuvre de l’ensemble des dimensions, et l’atteinte des objectifs globaux de « Kyoto ».

POUR UNE GOUVERNANCE MUNICIPALE POUR UNE GOUVERNANCE MUNICIPALE DE QUALIT

DE QUALITÉÉ!!

© Équipe de la Rive-Sud

Gouvernance

Gouvernance

Figure 3.1 Pour une gouvernance municipale de qualité. Source : Groupe Rive-Sud (2006). Le défi de la nouvelle gouvernance territoriale est d’intégrer aux activités de planification et de prise de décision de tout projet de développement, les critères de qualité de vie et de bien- être. Elle doit également considérer les trois volets du développement durable (économique, environnemental et social) afin d’atteindre un équilibre entre les besoins des promoteurs et des citoyens (équitable), entre les investisseurs et l’environnement (viable) et entre les citoyens et l’environnement (vivable) (voir figure 3.1).

Un projet de territoire agricole qui s’inscrit dans une perspective de développement durable comme celui de Longueuil doit être global et transversal. Les interrelations entre les politiques sectorielles (aménagement, transport, santé, éducation, emploi, etc.) doivent être prises en compte, et les services qui les gèrent et les mettent en œuvre doivent être synchronisés.

La concertation constitue une condition sine qua none du développement durable et des objectifs globaux de Kyoto. Les démarches de participation et d’implication de la population devront être menées au niveau des arrondissements et des villes reconstituées. Il s’avère que les dirigeants savent qu’il est nécessaire de faire participer les citoyens, mais souvent une

« Si l’on souhaite associer les citoyens aux projets qui les concernent, il est en effet nécessaire de leur donner les moyens de participer et de se forger une opinion, en les informant sur les projets et les enjeux, et en leur donnant un minimum d’éducation concernant les objectifs globaux de Kyoto. » (Follenfant, 2003)

4 MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE

L’essai de recherche visera donc à valider le diagnostic du territoire agricole (phase 1) et la trousse à outils initiée dans le cadre de la phase 2 du projet pilote pour le développement durable, et de proposer des indicateurs de suivi et d’évaluation (phase 3), et également de démontrer la participation des citoyens aux objectifs globaux de Kyoto et des principes du développement durable.

Dans la volonté de proposer un tableau de bord avec des indicateurs viables pour les intervenants et les gestionnaires, il importait dans un premier temps d’identifier voir de définir les indicateurs adaptés au milieu agricole. Ces indicateurs devront à la fois être pertinents, fiables, robustes, faisables et permettre de faire, avec suffisamment de confiance et précision, le suivi et l’évaluation du projet pilote de Longueuil.

Devant être communicables aux usagers, ces indicateurs devaient pouvoir être compris et interprétés par le plus grand nombre d’intervenants et de gestionnaires. L’un des objectifs de ces indicateurs étant de mettre en œuvre de façon cohérente, dans une démarche territoriale, et de démontrer de manière quantitative, la participation de la collectivité de l’agglomération de Longueuil aux objectifs globaux de Kyoto via une action locale, concrète et mesurable.

Afin de répondre à ces objectifs, il est question de proposer des indicateurs de suivi et d’évaluation pour un projet élaboré sur le territoire de l’agglomération de Longueuil. Ce tableau de bord servira à la remise en valeur durable du territoire agricole périurbain métropolitain. Les indicateurs inclus dans le tableau de bord ont été ciblés à partir de sources d’information provenant d’Internet, de la littérature sur le management environnemental et de revues et publications universitaires. Les objectifs sont établis à partir de l’engagement du développement durable avec des cibles quantitatives. Chaque cible est suivie grâce à un indicateur qui permettra de mesurer l’atteinte des objectifs.

L’ensemble des points développés indique que la production d’objectifs et d’indicateurs équitables sur une réalité aussi complexe que le milieu agricole, nécessite une réflexion argumentée, notamment pour les indicateurs environnementaux qui demeurent importants, sur

À partir d’une liste d’indicateurs identifiés via la littérature, les critères évalués dans la cotation des indicateurs concernaient leur pertinence, faisabilité et leur possibilité d’utilisation à plusieurs projets.