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Décomposition des exemples de Foley : « Etablir un tracé » et « Simulation de

5.6 Analyse détaillée de la tâche d’interaction Chemin

5.6.3 Décomposition des exemples de Foley : « Etablir un tracé » et « Simulation de

 établir un tracé lors de la création d’une esquisse, du tracé d’une route sur une carte ou de

l’indication du parcours d’un circuit imprimé ;

 pilotage d’un avion au-dessus d’un paysage dans une simulation de vol.

5.6.3.1 « Etablir un tracé »

Activité favorite de certain dessinateur ou occasionnelle suivant le besoin des utilisateurs, l’établissement d’un tracé permet d’obtenir la création d’esquisses, le tracé d’une route sur une carte ou le parcours d’un circuit imprimé. En s’appuyant sur les exigences « Boucle fermée ou ouverte » et « Espace 1D-2D-3D-ND » dégagées au paragraphe 5.6.1, la décomposition de la tâche « Etablir un

Figure 61 : Décomposition de la tâche applicative « Etablir un tracé ».

Nous considérons que l’exemple de la tâche applicative « Etablir un tracé » peut s’opérer de deux manières : un tracé de type discret, point par point où l’entrée d’un point se fait par la tâche d’interaction « INDIQUER une POSITION » et un tracé de type continu (à main levée) dans des espaces 1D-2D-3D-ND.

Dans l’établissement d’un tracé, chaque point (ou position) indiqué est relié automatiquement au précédent et l’ensemble des positions est sauvegardé pour le feedback. Ceci est faisable par l’activation du « Mode sauvegarde position précédente ».

La décomposition CTT, de la Figure 61, offre ainsi deux branches possibles qui permettent d’obtenir

des résultats différents suivant la logique informatique employée (feedback visuel dans notre exemple) :

 La branche « Tracé type discret » est basée sur l’utilisation de la tâche d’interaction

« INDIQUER une POSITION » permettant d’acquérir une volée de points éloignés et reliés

automatiquement par des courbes Exemple 1a (Figure 62) ou des segments Exemple 1b (Figure

63). Tâche répétitive jusqu'à ce que l’utilisateur achève le tracé (paragraphe 5.4.12).

On autorise un usage commun entre « Tracé type discret» et « Tracé type continu 1D-2D-3D-ND ». Cette décomposition permet d’améliorer l’usage d’une action par la complémentarité de l’autre et ce notamment pour le tracé dans un espace ND.

Le passage dans ce mode est obligatoire, au moins une fois, pour activer la sauvegarde. Tâche abstraite Choix Tâche optionnelle [T] T* Tâche itérative

L’un puis l’autre dans n’importe quel ordre Quand T1 s’achève, T2 s’exécute T2

T1

Figure 62 : Exemple 1a - établissement d’un tracé courbe point par point sous l’application « AutoCAD ».

Figure 63 : Exemple 1b - établissement d’un tracé droit point par point sous l’application « AutoCAD ».

• La branche « Tracé type continu » permet d’obtenir un tracé de type main levée similaire à

celui de l’Exemple 2 (Figure 64). Pour aller plus loin, nous précisons que l’utilisateur sera

amené à évoluer, à cheminer et à opérer un ou des déplacements d’un point A à un point B. Nous associons donc logiquement ces notions à l’atome d’interaction « Déplacement » déjà utilisé lors de la tâche d’interaction « ORIENTATION d’entité ».

Figure 64 : Exemple 2 - établissement d’un tracé à main levée sous l’application « Paint » de Windows XP.

En conclusion de l’analyse de la tâche applicative « Etablir un tracé », la décomposition de la Figure 61

ne laisse pas apparaître de nouveaux atomes d’interaction comme pour les tâches d’interaction précédentes. Nous notons cependant que cette tâche semble répondre favorablement aux critères permettant de la considérer comme une tâche d’interaction. Il est en effet possible de retenir 2 exigences principales « Boucle fermée ou ouverte » et « Espace 1D-2D-3D-ND » et associer l’atome d’interaction « Déplacement » sans passer par l’intermédiaire d’une autre tâche d’interaction.

5.6.3.2 « Pilotage d’un avion dans une simulation de vol »

Nous axons cette fois l’étude sur un autre exemple de la tâche d’interaction CHEMIN de Foley : une simulation de vol au-dessus d’un paysage. Dans ce but, nous retenons une simulation de combat aérien comme centre de l’analyse et exposons ci-après les réflexions associées.

En aviation, le terme de cheminement signifie : « suivre les lignes naturelles caractéristiques bien visibles depuis un avion. Cette méthode peut être utilisée chaque fois qu'une partie du parcours amène à longer un repère naturel ou artificiel (autoroute, rivière importante) pendant un certain temps. Il est important de choisir de bons repères, facilement visibles et reconnaissables, comme les fleuves, les autoroutes, les côtes, les voies ferrées importantes. » ;

http://www.aviationpassion.org/navigation.html, Les méthodes de navigation. au 01/11/2007.

Une définition plus commune appelle aussi cheminement « le fait de se diriger, à vue, d'un point connu à un repère identifié, puis de celui-ci à un autre repère identifié. » ;

http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=904, Navigation à vue. au 01/11/2007. C’est cette dernière définition que nous retenons pour la suite de l’étude.

L’exemple s’appuyant sur une simulation de vol, nous décrivons une entité « Avion » progressant dans un espace de dimension 3. Cette progression est rendue possible par les gouvernes suivantes :

 gouverne de lacet (Yaw Control) ;

 aileron, Spoiler latéral (Roll Control) ;

 gouverne, stabilisateur horizontal (contrôle anti-tangage et compensation en cas de tangage).

On retrouve ici la définition retenue pour la tâche d’interaction « ORIENTATION d’entité » :

Figure 65 : Mise en lumière du tangage du roulis et du lacet dans un espace de dimension 3.

Le déplacement de l’entité « avion » se compose d’une suite de points différents permettant de faire évoluer l’avion dans son décor.

Dans une simulation de vol simplifiée (exemple « Ace Combat X : Skies of Deception », Figure 66),

l’utilisateur ne s’occupe pas lui-même de saisir les points, mais simplement de mettre ou non les gaz et

d’orienter l’appareil suivant les axes de la Figure 65 précédente. La position de l’avion est ainsi calculée

par le système et le feedback graphique, c’est à dire la modification du décor, et ajustée en fonction des actions de l’utilisateur.

La simulation suivante, tirée du jeu « Ace Combat X : Skies of Deception », Figure 66, à l’avantage de

nous propulser au cœur du sujet et de nous présenter un avion devant faire face à deux problèmes à têtes chercheuses. Ce jeu n’est que très peu basé sur le pilotage à proprement parler mais plus sur l’action. Les commandes de pilotage sont donc limitées et se concentrent surtout sur les maniements de base :

 la diminution ou l’augmentation de la vitesse ;

 l’orientation autour du repère local à l’entité ;

Figure 66 : Image tirée du jeu « Ace Combat X : Skies of Deception ».

Les Figure 67 et 68 ci après présentent les phases de décomposition successives et simplifiées de la tâche « Pilotage d’un avion dans une simulation de vol ». Par souci d’efficacité, nous ne faisons volontairement pas apparaître le verrouillage automatique des cibles ni tout ce qui est pris en compte par le système, comme l’enregistrement de l’action pour une rediffusion ultérieure.

Figure 67 : Phase 1 de la décomposition de la tâche applicative « Pilotage d’un avion dans une simulation de vol ».

Atome d’interaction Tâche abstraite Choix Tâche optionnelle [T] T* Tâche itérative

L’un puis l’autre dans n’importe quel ordre T1 T2 T1 et T2 sont exécutées en parallèle L’entité est déjà

sélectionnée, il s’agit de l’avion. Nous n’avons donc pas besoin de cette étape.

On ne fait apparaître ici que la « Sélection simple » sans l’aspect navigation ne correspondant pas aux besoins.

On ne retient pas cette partie de la tâche d’interaction « ORIENTATION d’entité » puisque l’utilisateur ne saisit pas d’information mais déplace directement l’entité avion.

Tâche répétitive jusqu'à ce que l’utilisateur achève l’action.

Figure 68 : Phase 2 de la décomposition de la tâche applicative « Pilotage d’un avion dans une simulation de vol ».

Au terme de l’analyse de l’exemple « Pilotage d’un avion dans une simulation de vol », la

décomposition finale de la Figure 68 ne permet pas de dégager de nouveaux atomes d’interaction.