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La décision du Mexique de participer au marché économique mondial a relancé l’intérêt pour ce pays. En considérant le Mexique pour sa position naturelle dans le monde et

la région latino-américaine, on met rapidement en évidence les réalités de sa condition de

pays semi-périphérique

219

. Les alliances avec les Etats-Unis, ainsi que la conduite de relations

avec l’UE pendant les années Quatre-vingt-dix, ont produit de la confiance en faveur du

Mexique. La confirmation de facteurs favorables à la géopolitique mexicaine

220

a garanti ce

processus de positionnement international. Ces avantages ont été confirmés dans tous les

discours des présidents mexicains. En conséquence, la stratégie de mondialisation du pays a

intégré des groupes transnationaux, les utilisant comme un moyen de partenariat.

C'est-à-dire que ces groupes participent aux négociations ont aide à la réussite de la signature de

l’Accord global. Au début de l’an Deux mille,

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le Mexique s’est trouvé dans une situation

nouvelle au niveau de sa politique extérieure. On observe, en effet, un changement du

discours de politique extérieure, qui se positionne en faveur d’une politique multilatérale.

Cette modification a été observée attentivement par les grands partenaires du Mexique car

218 Gonzáles, Guadalupe, Las bases internas de la política exterior: realidades y retos de la apertura económica

y la democracia, in Herrea Laso Luis, México ante el mundo: tiempo de definiciones, FCE, México, 2006, p.

156.

219 Rocha, Alberto, La geopolítica de México en Centro America: ¿Una hegemonía regional? in Sociologías, año 8, n°16, Jul.-Dic. 2006, Porto Alegre, p. 309.

220

L’article La géopolitique du Mexique en Amérique Centrale apporte une analyse pour comprendre les enjeux de la géopolitique mexicaine à travers l’ensemble des principes mexicains. L’apport le plus intéressant est à partir de l’année 2000, où la période présidentielle fait des ajustements sur la politique extérieure et les principes ont changé les valeurs souscrites pour redéfinir l’action internationale. L’auteur présente trois facteurs : 1) la politique mexicaine qui continue comme un instrument fondamental pour la promotion du développement, économique ; 2) les relations du Mexique avec les différentes régions du monde et avec les pays clés continuent avec les mêmes lignes suivies par les dernières périodes présidentielles du parti politique PRI. Enfin, l’Amérique latine et les Caraïbes continuent comme les dernières priorités du Mexique. Cf. Rocha, Alberto, op. cit., p. 322-323.

221 L’année 2000 a été marquée par l’élection présidentielle du Mexique où la participation de la société a mené le parti de droite PAN à la présidence, lorsque ce changement s’est produit, la structure politique présentait de nouvelles reformes pour la présence d’un nouveau parti. Les résultats des élections précédentes avaient toujours mené le parti du centre PRI à la présidence.

ses effets pouvaient déterminer l’offre des groupes transnationaux et de partenaires comme

l’UE. Les attentes et l’impact de l’Accord signé avec l’UE mettaient en évidence la politique

mexicaine internationale, dans laquelle l’action des organisations transnationales et

transrégionales jouait le rôle de mécanisme d’appui pour la coordination de la relation. En

conséquence, la relation entre l’UE et le Mexique a conduit à un dialogue interne et

transrégional visant à unifier les dispositions et à intensifier les consultations et la

coordination

222

. Il faut donc observer les dispositions de la politique extérieure du Mexique

pour évaluer la situation avec l’UE.

3.2 Les choix entre l’UE et le Mexique

L’Union européenne a une grande expérience des accords internationaux. Mais la

complexité de l’Union est tout aussi évidente. La consolidation de l’économie européenne

avait pour but véritable l’établissement d’une politique de libéralisation par la création

d’accords. La signature de nouveaux accords, surtout avec l’Amérique latine au cours des

années Quatre-vingt-dix, faisait partie d’une nouvelle génération d’accords,

223

c'est-à-dire

222 Rüland, Jürgenn, op. cit., p. 5.

223 La relation de l’Union européenne avec l’Amérique latine a toujours été conçue à travers l’approche culturelle et historique avec l’Espagne, mais ce n’était pas seulement l’Espagne qui a eu un dialogue direct avec les pays latino-américains, l’intérêt de l’UE pendant les années Soixante-dix au début de la politique d’expansion des marchés a abouti à la signature des premiers accords en 1971 avec l’Argentine, le Brésil et l’Uruguay. Ces premiers accords ont été le début d’une relation commerciale entre l’UE et l’Amérique latine. L’intérêt européen d’élargir le marché dans ces pays privilégiés a favorisé la position d’autres pays des années plus tard. Alors les négociations nomme « par génération » ont abouti au partenariat jusqu'à l’arrivée de la quatrième génération fondée dans les pays latino-américains à la moitié de la décennie des années Quatre-vingt-dix. Pour en savoir plus sur l’histoire des négociations entre les deux régions, il existe de nombreuses analyses qui ont observé la relation et les dynamismes qu’elle représente aujourd’hui pour la politique extérieure européenne. Parmi ces ouvrages nous trouvons comme référence : América Latina y Europa en los 90 : hacia una nueva relación?, Inst. de Relaciones Europeo-Latinoamericanas, Madrid, 4-6 de junio, IRELA, Madrid, 1989 ; El comercio entre

la Unión Europea y América Latina: evolución reciente y problemas pendientes, IRELA, Inst. de Relaciones

Europeo-Latinoamericanas, Madrid, 1998 ; Hacia la Segunda Cumbre Europa - América Latina :

recomendaciones desde la perspectiva alemana ; consideraciones y recomendaciones con motivo de la Segunda Cumbre de Jefes de Estado y de Gobierno de la Unión Europea, América Latina y el Caribe, Madrid, 17 - 18 de

mayo de 2002, Caracas, Ed. Nueva Sociedad, 2002, 55 p. ; Fazio Vengoa, Hugo, El arco latino de la Unión

Europea y sus relaciones con América Latina, Fucecchio, European Press, Firenze, 2001 ; La Unión Europea y América Latina: una historia de encuentros y desencuentros, Bogotá, Univ. de Los Andes, Facultad de Ciencias

Sociales, CESO, Colombia, 2006, 134, p. ; González, Alonso, Luis, Norberto, De Río a Madrid: ¿hacia una

"asociación estratégica" entre la Unión Europea y América Latina? in América Latina hoy: revista de ciencias sociales, Madrid, n°31, 2002, p. 63-93 ; Leiva Lavalle, Patricio, Una asociación estratégica para el siglo XXI : América Latina y el Caribe - Unión Europea, Centro Latinoamericano para las Relaciones con Europa

CELARE, Santiago de Chile, 1999, 366 p. ; Osterlof Obregón, Doris, Altmann Borbón, Josette, Di Filippo, Armando, Fairlie Reinoso, Alan, América Latina y La Unión Europea : una integración esperanzadora pero

esquiva, ed. : Doris, San José, Costa Rica, FLACSO, 2008 ; Pampillón Olmedo, Rafael, Perspectivas de las relaciones económicas entre América Latina y el Caribe y la Unión Europea, in Dinámica de las relaciones

que l’UE a reformulé sa relation avec la région à partir des accords précédents avec

l’Amérique latine. Les nouveaux accords ont pris en compte principalement la question

économique ; après des années de reformulation, ils se sont attachés au dialogue politique

et à la coopération au développement de la région. Le contexte de ces négociations a

favorisé la politique internationale mexicaine et rendue possible l’expansion de son marché.

Pour l’UE, les intérêts d’une expansion des relations commerciales avec le Mexique

confirmaient l’importance de l’Accord.

En 1995, la Déclaration conjointe signée par le Conseil de l’UE et le gouvernement

mexicain, après 20 ans

224

de relations, a lancé un nouvel accord institutionnel. Ce nouvel

accord a rencontré la volonté du Mexique de poursuivre la libéralisation et l’ouverture des

marchés dans un dialogue politique fondé sur le respect de la démocratie et des droits de

l’Homme

225

. A cet effet, l’UE a mis en avant sa responsabilité internationale dans la

coopération ; ainsi, le dialogue politique et la coopération faisaient partie de la redéfinition

externas de América Latina y el Caribe, 24, Reunión Ordinaria, La Habana, del 30 de noviembre al 3 de

diciembre de 1998, Secretaría Permanente del Sistema Económico Latinoamericano (SELA), Buenos Aires, p. 311-341 ; Piñón Antillón, Rosa María, La Cumbre de Guadalajara, 2004 : una alianza histórica o una

asociación estratégica entre la Unión Europea, América Latina y el Caribe, ECSA, México, 2004, 168 p. ; Economía global e integración regional: las experiencias de América Latina y de la Unión Europea, ECSA,

Mexico, 2005, 427 p. ; Preciado Coronado Jaime, Las cumbres del asimétrico triángulo del Atlántico : América

Latina frente a Estados Unidos y la Unión Europea, Guadalajara, Jalisco, México, 2001, 286 p. ; Rocha

Valencia, Alberto, Preciado Coronado, Jaime, coord., Proyectos y estrategias de integración: América Latina y

el Caribe en el contexto de América del Norte y Europa, Guadalajara, Jalisco, Univ. de Guadalajara, México

2008 ; Sberro, Stephan, Une alliance stratégique entre Amérique latine et Europe?, in Problèmes d'Amérique

latine, Paris, n°46/47, 2002, p. 7-18 ; Unión Europea y América Latina frente a los desafíos de la globalización: XV Conferencia Interparlamentaria Unión Europea - América Latina, Valparaíso, Chile, entre el 23 y 26 de

abril de 2001, Centro Latinoamericano para las Relaciones con Europa Santiago, Chile, CELARE, 2001. 224 La relation entre le Mexique et l’Union européenne a commencé dans les années Soixante à propos de la politique active du Mexique pour augmenter sa présence dans le marché européen. Depuis cette approche, la communauté européenne a bien reçu la proposition pour élargir le marché européen, et la signature d’un premier accord est intervenue en 1975, donc les premiers signes d’une relation institutionnalisée ont produit une approche qui n’a pas été arrêtée mais elle a connu un ralentissement dans les relations pour la construction européenne. Pour l’histoire sur la relation entre le Mexique et l’UE, il y a de nombreuses analyses qui développent les défis et les opportunités trouvés avec cette relation. Nous n’en ferons pas une analyse dans ce point parce que celles-ci exposent les conséquences de la structure construite entre les deux avec un regard sur l’importance de l’élargissement du marché pour le Mexique. Entre les analyses nous trouvons : Arroyo Picard, Alberto y Peñaloza Andrés, Derechos humanos y Tratado de Libre Comercio México-Unión Europea, México, ALAMPYME, 2000. 138 p. ; Cruz Miramontes, Rodolfo, Las relaciones comerciales multilaterales de México y

el Tratado de Libre comercio con la Unión Europea, Universidad Iberoamericana, UNAM, México, 2003, 237

p. ; Del Alizal, Laura, Europa America latina, análisis e informaciones : una nueva etapa en la relaciones

Mexico- Union Europea, n°7, Septiembre ; Konrad, Adenauer, Río de Janeiro 2002, La Unión Europea y México, México DF, Edición de la Delegación de la Comisión Europea, México, 1995 ; Lebrija, Alicia et Sberro

Stephan : México-Unión Europea: El acuerdo de asociación económica, concertación política y cooperación,

sus aspectos fundamentales, ITAM, México, 2002, La Unión Europea y México : una nueva relación política y económica, Instituto de Relaciones Europeo-Latinoamericanas, Madrid, IRELA, 1997 ; Morales Pérez Eduardo, Las relaciones de México con la Unión Europea, retos y oportunidades, El Colegio Mexiquense, 2003, México,

473 p.

225 Sanahuja, José Antonio, México y la Unión Europea: ¿Hacia un nuevo modelo de relación? in Piñón Rosa María, coord., La regionalización del mundo: la Unión Europea y América Latina, FCPyS-UNAM, Delegación

du partenariat. Néanmoins, cette volonté de l’UE d’être un acteur responsable n’était pas le

fruit du hasard. L’Accord avec le Mexique venait en fait comme une réponse à l’Accord

NAFTA/ALENA entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique. Il est important de citer ici

d’autres analyses comme celle de Ramon Torrent, qui explique que l’Accord global est plutôt

le résultat d’une politique internationale de l’époque, d’un modus vivendi des relations

commerciales. la Commission européenne avait pris l’initiative de négocier un accord avec le

Mexique non pas en réaction à l’ALENA mais comme une initiative visant à continuer à

négocier une nouvelle série d’accords avec des pays et zones d’Amérique latine, au premier

rang desquels le MERCOSUR dans son ensemble, suivi du Chili et enfin du Mexique

226

.

Ainsi, la dynamique internationale des années Quatre-vingt-dix était organisée par les