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Crit` eres de diagonalisabilit´ e

Dans le document Chapitre 9 Diagonalisation (Page 29-35)

C2[X] →C2[X]

a+bX +cX2 7→(5a−b−c) + (2a+ 2b−c)X+ (2a−b+ 2c)X2

D’apr`es ce qu’on a dit sur

5 −1 −1

2 2 −1

2 −1 2

(qui est la matrice canoniquement associ´ee `af), on peut affirmer que la seule valeur propre de f est 3. f n’est pas diagonalisable car ...

M´ethode:

Pour trouver les valeurs propres def, un endomorphisme deE, on va introduireA= MatB(f) avec B une base de E. On utilise les m´ethodes vues (Par le rang, par un syst`eme) pour expliciter Sp(A) puis Sp(f) (puisque Sp(f) est Sp(A)∩K).

- Exercice 4 :

D´eterminer les valeurs propres et les sous-espaces propres de l’endomorphisme de R3 dont la matrice dans la base canonique est :

7 −3 −5 4 −1 −4 6 −3 −4

.

4.4 Crit` eres de diagonalisabilit´ e

On rappelle que E est dans ce chapitre un espace vectoriel de dimensionn.

Chapitre 9: Diagonalisation Et les endomorphismes ?

Soit f un endomorphisme de E.

• On suppose que (λ1,· · · , λp) est une famille de valeurs propres deux-`a-deux dis-tinctes de f. Pour touti deJ1, pK, on note vi un vecteur propre de f associ´e `a la valeurs propre λi. La famille (v1, . . . , vp) est libre.

• On suppose que (λ1,· · · , λp) est une famille de valeurs propres deux-`a-deux dis-tinctes de f et que Sp(f) ={λ1,· · · , λp}. On note, pour tout i deJ1, pK, Bi une base de Eλi. La famille obtenue par juxtaposition des bases Bi est une famille libre.

Th´eor`eme 35

Soit f un endomorphisme de E.

• f admet au plus n valeurs propres distinctes.

• SiSp(f) = {λ1,· · · , λp} alors :

p

X

k=1

dim(Eλk)6n.

Th´eor`eme 36

* Remarque :

On utilise les notations du pr´ec´edent th´eor`eme.

1. On peut ˆetre plus pr´ecis que cet th´eor`eme en disant que, grˆace au th´eor`eme du rang, f admet au plus rang(f) valeurs propres non nulles distinctes.

2. f admet au moins une valeur propre complexe si E est un C-espace vectoriel.

3. Si E est un R-espace vectoriel alors f peut n’admettre aucune valeur propre sur R. Si on cherche ses valeurs propres dans C alors les valeurs obtenues seront r´eelles ou complexes conjugu´ees.

Soit f un endomorphisme de E.

• f est diagonalisable si et seulement si la concat´enation de bases de ses sous-espaces propres donnent une base de E.

• SiSp(f) = {λ1,· · · , λp} alors :

fest diagonalisable⇐⇒

p

X

k=1

dim(Eλk) =n.

Th´eor`eme 37

Soit f un endomorphisme de E. On pose A= MatB(f) avecB une base de E. Si f est diagonalisable alors il existe B0 une base de E constitu´ee de vecteurs propres de f. On note (v1,· · · , vn) =B0 etP la matrice de passage de B vers B0. on a alors :

A=P ×∆×P−1

avec ∆ la matrice

On utilise les notations de la pr´ec´edente proposition.

1. Les vecteurs propres interviennent dans le mˆeme ordre dansB0 que les valeurs propres associ´ees qu’on trouve dans D. Si on change les colonnes de la matrice D, la matrice P changera aussi car B0 ´evoluera.

2. Finalement, la matrice P qu’on cherchait dans l’´ecriture P ×∆×P−1 est une matrice de passage entre la base B telle que Asoit MatB(f) et une base de diagonalisation. Il faut donc ˆ

etre capable d’obtenir une base de vecteurs propres, la m´ethode suivante l’explique !

3. Il est possible qu’il y a ait des quantit´es qui se r´ep`etent dans la matrice D, chaque valeur propre va apparaˆıtre autant de fois que la dimension de son sous-espace propre associ´e.

, Exemple :

 est diagonalisable car :

D’apr`es ces calculs, f et g sont donc aussi diagonalisables avec : f :

Les valeurs propres de f sont .... et une base de vecteur propre de f est... Les valeurs propres de g

Chapitre 9: Diagonalisation Et les endomorphismes ?

Soient f un endomorphisme de E Si f admet n valeurs propres distinctes alors f est diagonalisable.

Proposition 39

5 Exercices du td

Exercices ` a chercher

. Exercice 1 :

Soit f l’endomorphisme de R2[X] suivant : f :

(

R2[X] →R2[X]

a+bX+cX2 7→(3a−2b−2c) + (5a−8b−7c)X+ (−4a+ 8b+ 7c)X2 Donner les ´el´ements propres de f.

. Exercice 2 :

Soit f l’endomorphisme de R1[X] d´efini par :

∀(x, y)∈R2, f(x+yX) = (x+ 2y)X+ (x+ 2y) . 1. Chercher les valeurs propres et les sous-espaces propres de f.

2. f est-elle bijective ? . Exercice 3 :

Soit A la matrice

4 2 1 3

. On consid`ere les suites (un)n∈

N et (vn)n∈

N d´efinies par u0 = 1 et v0 = 2 et telles que :

∀n∈N,

un+1 = 4un+ 2vn vn+1 = un+ 3vn 1. Diagonaliser A.

2. En d´eduire, pour tout entier naturel n, An. 3. Expliciter (un)n∈N et (vn)n∈N.

. Exercice 4 :

On note P =X3 −6X2+ 11X−6. Soit A la matrice suivante : A=

4 2 −2

−8 −3 6

−5 −2 5

.

1. Trouver les racines de P. 2. Calculer P(A).

3. Que peut-on en d´eduire en ce qui concerne les valeurs propres de A?

4. La matrice A est-elle diagonalisable ? Si c’est le cas, donner des matrices P inversible et ∆ diagonale telles que A=P ×∆×P−1.

Chapitre 9: Diagonalisation Exercices du td

. Exercice 5 :

On consid`ere l’application suivante : ψ :

(C(R,R) - C(R,R)

f - f0

1. Montrer queψ est lin´eaire.

2. D´eterminer ses valeurs propres et ses vecteurs propres.

. Exercice 6 :

On consid`ere l’application suivante : u:

(

Rn[X] →Rn[X]

P 7→X×(P (X)−P(X−1)) On consid`ere la famille de polynˆome (P0, ..., Pn) d´efinie par :

P0 = 1 et pour tout k ∈[[0, n]] : Pk =X×(X−1)...×(X−k+ 1). 1. Montrer queu est lin´eaire.

2. Montrer que (P0, ..., Pn) est une base de Rn[X].

3. (a) Montrer que, pour tout k ∈[[0, n]],u(Pk) =kPk.

(b) En d´eduire les valeurs propres et les vecteurs propres de u.

(c) En d´eduire Ker(u) et Im (u).

4. u est-elle diagonalisable ? . Exercice 7 :

Soient A etB les matrices suivantes : A=

0 0 1

0 0 −1

1 −1 −1

 et B =

1 −1 0

−1 1 0

0 0 2

.

1. Chercher les valeurs propres et les vecteurs propres deA et B.

2. Montrer qu’elles sont diagonalisables avec la mˆeme matrice de passage P que l’on pr´ecisera.

3. En d´eduire les valeurs propres de la matrice M(a, b) =

b −b a

−b b −a a −a 2b−a

 o`u a et b sont deux r´eels quelconques.

Exercices ` a faire pendant la classe

- Exercice 8 : Soit la matrice P =

0 2 −3

3 −5 9 2 −4 7

.

1. Trouver un polynˆome R de degr´e 2 tel que R(P) = 0.

2. En d´eduire les valeurs propres de P et donner les sous-espaces propres associ´es.

3. Caract´eriser l’endomorphisme de R3 canoniquement associ´e `a la matrice P. - Exercice 9 :

Soit n un entier naturel. On consid`ere l’application suivante : ψ :

(

Rn[X] - Rn[X]

P - P0

1. Expliciter ψn+1.

2. En d´eduire la valeur propre deψ.

3. ψ est-il diagonalisable ?

4. ´Ecrire la matrice de ψ dans la base canonique.

5. Montrer que pour tout r´eel non nul a et tout polynˆome Q de Rn[X], il existe un unique polynˆome P deRn[X] tel que P0+aP =Q.

- Exercice 10 :

SoientM la matrice suivante

3 1 1 3

etf l’endomorphisme deR2 canoniquement associ´e `aM. On note N une matrice d’ordre 2 qui commutent avec M et g l’endomorphisme de R2 canoniquement associ´e `a N.

1. Diagonaliser M.

2. Montrer que les sous-espaces propres de f sont stables par g.

3. En d´eduire que N est diagonalisable.

4. D´eterminer toutes les matricesA telles que A4 =M.

Exercices bonus

M Exercice 11 :

On consid`ere les matrices suivantes : M1 =

1 0 0

0 3 0

0 0 −1

 et M2 =

1 0 1 0 3 0 1 0 1

1. D´eterminer les vecteurs propres et les valeurs propres deM1 et M2. 2. Ces matrices sont-elles diagonalisables ?

Dans le document Chapitre 9 Diagonalisation (Page 29-35)

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