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MATERIEL ET METHODES

1.16 Critères d’inclusion :

• Patients ayant une maladie de Parkinson dont le diagnostic a été posé selon les critères de l’UK Brain Bank (109).

• Provenance : consultation de la maladie de Parkinson du service de Neurologie et de neurogénétique à l’hôpital des spécialités Rabat.

1.17 Evaluation :

L’analyse génétique : un arbre généalogique a été réalisé pour chaque patient.

La maladie a été considérée comme « familiale » s’il existe au moins un cas de maladie de Parkinson rapporté dans la famille et la détermination du mode de transmission autosomique dominant ou récessif s’est basé sur l’absence ou la présence de consanguinité. Les autres patients ont été considérés comme des cas sporadiques.

La mutation G2019S du gène LRRK2 a été recherchée par séquençage direct chez les patients et les témoins ethniquement appariés.

Pour l’analyse clinique, tous les patients ont été soumis à un questionnaire

incluant :

• Les données démographiques • Les caractères cliniques :

o Date de début, durée de la maladie. o Signe de début

o Phénotype moteur : Tremblant, akinétique, mixte. o Présence de dyskinésies et fluctuations.

o Présence de signes non moteurs : dysfonction urinaire, constipation, hypotension orthostatique, troubles du sommeil, douleur, fatigue. o Traitement actuel.

• La dose équivalente de L-Dopa a été calculée en utilisant l’algorithme publié par Tomlinson et al (146).

• Les symptômes moteurs ont été évalués en utilisant plusieurs scores et échelles :

o UPDRS II (Unified Parkinson’s disease rating scale II) en ON (avec prise de traitement dopaminergique) évaluant les activités de la vie quotidienne comme la parole, la marche etc. Le score comporte 13 items scorés en 5 points allant de 0 (normal) à 4 (perturbation

maximale). Le score maximal est de 52.

Les items 14 et 15 ont été utilisés pour déterminer la présence ou l’absence des troubles de la marche.

o UPDRS III (Unified Parkinson’s disease rating scale III) en ON (avec prise de traitement dopaminergique) évaluant les signes moteurs comme le tremblement, la rigidité etc. Le score comporte 14 items scorés en 5 points allant de 0 (normal) à 4 (perturbation

maximale), avec un score maximal de 108.

L’item 30 a été utilisé pour déterminer la présence des troubles de la marche et l’item 31 pour l’instabilité posturale.

o UPDRS V (Stade de Hoehn et Yahr) en ON (avec prise de traitement dopaminergique) évaluant le côté de l’atteinte (unilatérale, bilatérale, axiale) et la présence de troubles de l’équilibre, ainsi que leur sévérité. Les stades sont scorés de 0 (normal) à 5 (perturbation maximale).

• Les symptômes non moteurs ont été évalués en utilisant plusieurs scores et échelles :

o UPDRS I (Unified Parkinson’s disease rating scale I) évaluant l’état mental, comportemental et thymique. Le score comporte 4 items

côtés en 5 points allant de 0 (normal) à 4 (perturbation maximale). Le score maximal est de 16.

o UPDRS VI (Echelle de Schwab et England) en ON évaluant l’indépendance du patient. L’échelle est scorée de 0% (perte totale d’autonomie) à 100% (totalement autonome) avec des incréments de 10%.

o L’échelle MADRS (Montgomery Asberg Depression Rating Scale)

a été utilisée pour évaluer la dépression (147). Elle comporte 10 items scorés sur 7 points allant de 0 (normal) à 6 (perturbation

maximale). Le score maximal est de 60.

Le présence de dépression est définie par un score MADRS >6 (147). o L’échelle HAM-A (Hamilton Anxiety Rating Scale) a été utilisée pour évaluer l’anxiété (148). Elle comporte 15 items scorés de 0 (normal) à 4 (perturbation maximale). Le score maximal est de 60. La présence d’anxiété est définie par un score HAM-A >7 (148). o La présence de troubles psychiatriques a été retenue en cas

d’hallucinations ou de délire.

o La qualité du sommeil nocturne a été évaluée par l’Index De Qualité

De Sommeil de Pittsburgh (PSQI) (149). L’index comprend 19

questions adressées au sujet évalué et 5 questions au partenaire. Seules les questions répondues par le sujet sont incluses dans le scoring.

Les 19 questions répondues par le sujet sont combinées pour former 7 dimensions. Chaque dimension est cotée en 4 points allant de 0

additionnées pour donner un score final allant de 0 (normal)à 21

(perturbation maximale).

La présence de troubles du sommeil nocturne est définie par un score PSQI > 5 (149).

o Le Questionnaire de Somnolence d’Epworth a été utilisé pour

évaluer la somnolence diurne (150). L’échelle comprend 8 items côtés sur 4 points allant de 0 (normal) à 3(perturbation maximale).

Le score maximal est de 24.

Le présence de somnolence diurne est définie par un score de Epworth >10 (150).

o Le score SCOPA-AUT a été utilisé pour évaluer les troubles dysautonomiques.

Le score contient 25 questions, chacune est cotée de 0 à 3, et évalue les domaines suivants : gastrointestinal (7 questions), urinaire (6 questions), cardiovasculaire (3), thermorégulation (4), pupillomoteur (1), sexuel (2 questions pour les hommes et deux questions pour les femmes). Le score maximal est de 75. Plus le score est élevé, plus les symptômes sont sévères (151).

o Le questionnaire PDQ-39 (Parkinson’s Disease Questionnaire) a été utilisé pour évaluer la qualité de vie. Il comprend 39 questions cotées de 0 (normal) à 4 (perturbation maximale). Le questionnaire est composé de 8 dimensions :

▪ Mobilité (questions 1 à 10).

▪ Activités de la vie quotidienne (questions 11 à 16). ▪ Bien être émotionnel (questions 17 à 22).

▪ Stigma (Questions 23 à 26).

▪ Support social (Questions 27 à 29). ▪ Troubles cognitifs (Questions 30 à 33). ▪ Communication (Questions 34 à 36). ▪ Inconfort corporel (Questions 37 à 39).

Le score total est la moyenne des 8 dimensions. Le score maximal est de 100. Plus le score est bas, plus la qualité de vie est meilleure [93].

o Le score MMSE (Mini-mental state examination) a été utilisé pour évaluer les troubles cognitifs. Le score est composé de 30 questions. Le score minimal est de 0 et le score maximal est de 30 (152). Les patients avec un score < 21 ont été exclus pour éviter toute interférence avec le recueil des données. Le score médian du MMSE a été utilisé pour comparer les groupes.

o La fatigue a été évaluée par l’échelle de sévérité de la fatigue (FSS :

Fatigue Severity Scale). Elle comporte 9 items scorés de 1 (absence

de fatigue) à 7 (fatigue maximale). Le score total est la moyenne des

9 items.

La présence de fatigue est définie par un FSS>5.25 (153).

o L’échelle visuelle analogique (EVA) a été utilisée pour évaluer la

douleur. L’échelle est scorée de 0 (pas de douleur) à 10 (douleur maximale) (154).

présence de douleur neuropathique est définie par un score DN4>3 (154).

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